Durant toute la matinée, des préparatifs avaient eu lieu, sans que cela trouble le moins du monde les activités des Scitopoliens résidant à Halicarnasse. Par petites dizaines, les soldats de Graevendal étaient entrés, mines de rien, sans porter aucune des marques d’allégeance ou blasons dont disposent habituellement les soldats, car de toute manière, ils n’en possédaient pas. Ils se plaçaient à des endroits stratégiques, divisions par divisions, sans jamais trop s’attrouper pour attirer la garde
Pendant ce temps, Jaichim entra dans la ville, souriant comme jamais. Il regarda une des nombreuses cathédrales de la cité, regardant l’heure sur la grande clepsydre qui ornait la façade du temple de Kanderak, dieu principal de la théocratie Scitopoliens. Un véritable travail de maitre et de canalisations permettait d’acheminer l’eau à cette hauteur, et c’était une des merveilles de la ville. L’horloge lui donnait encore un quart d’heure avant le début de la mission.
Il alla s’assoir dans un parc pendant un temps, fermant les yeux temporairement pour réfléchir a toutes les conséquences et répercussions de ses actes futurs et comment les éviter. Un lieutenant approcha, puis lui dit a voix basse :
Il est l’heure, Seigneur-Capitaine.
Je sais, je sais… J’espère jouer les bonnes cartes, désormais…
Il se releva, mit son casque qui complétait son armure d’apparat qu’il avait fait venir de la cité-forteresse pour l’occasion, puis se dirigea d’un pas rapide vers le nid de l’aiglon, suivi d’une cinquantaine de ses meilleurs hommes, eux-aussi dans des armures de grandes occasions. Il voulait faire grande impression, et il l’avait obtenue si on pouvait se fier à la foule qui s’écartait devant lui et les regards qui le suivaient. Des murmures fusèrent de toute part, les gens tentant de savoir qui il était et que ce qu’il venait faire.
Lorsqu’il gravit les marches, il jeta un dernier regard a la clepsydre, et voyant qu’il ne restait que quelques minutes, il pressa le pas jusqu’à ce qu’il se retrouve au siège du palatin, a l’endroit même ou il avait fait sa demande plusieurs jours plus tôt. Les fonctionnaires eurent une autre réaction toutefois, cette fois prenant un peu peur et s’échangeant des regards interrogatifs. Les interrogations se calmèrent, mais pas vraiment pour le mieux, lorsque Jaichim déclama d’une voix forte :
Le siège du Palatin de Scitopole me revient pleinement de droit, puisque j’en ai fait la demande il y a plusieurs jours, et que personne ne s’y est opposé. Je vous…
Cela ne se passera pas comme cela! Tonna une voix de l’autre coté de la salle. Elle appartenait à un petit homme habillé de riches vêtements, les doigts débordants de bagues serties de gemmes. En temps qu’intendant de Faraël Barka, le trône m’appartient de droit. La lumière de Kanderak brille sur moi, pas sur toi vil usurpateur! Faites sonner l’alarme!
Cela ne sera pas nécessaire, car vos soldats n’arriveront jamais…
Avec un grand sourire, le prétendant au palatinat écouta le tintamarre des dizaines de cloches réparties dans tous les lieux saints de la cité qui sonnaient pour saluer le début de l’après-midi.
On y va les gars!
]size=12]Des cris semblables furent hurlés par les officiers de Graevendal, un peu partout dans la cité, au moment ou les cloches commençaient à résonner. Des portes furent enfoncées avec des béliers improvisés, puis des dizaines de conflits se déclenchèrent presque simultanément dans la capitale. Les objectifs : prendre possession des baraquements des soldats dans la cité, des tours et des portes de la ville, et ce le plus rapidement possible et en évitant les morts inutiles dans les deux camps.[/size]
Au lieu d’avoir leurs habituelles épées de guerre, les gens de Graevendal avaient leurs épées d’entrainement. Moins mortelles car non-aiguisées, elles pouvaient toutefois infliger des blessures sérieuses, et gardait l’avantage de ressemble comme deux gouttes d’eau a des lames tranchantes comme des rasoirs.
Dans les casernes, le combat fut terminé presque au moment ou il avait commencé, les soldats entrés en force et de tous les cotés surprenant complétement les habitants, les faisant prisonniers avant même qu’ils puissent trouver une arme quelconque pour se défendre. Mis sous surveillance par un nombre conséquent de Graevendaliens, les gens d’Halicarnasse furent ligotés avec leurs chemises et ceintures pendant que les hommes qui n’avaient plus d’utilités à cet endroit allèrent porter main forte à ceux qui avaient la dure tache de prendre les murailles et les tours.
En effet, certaines tous étaient en meilleur état que d’autres, avec des portes plus solides qui résistaient encore au bélier. Une grêle de flèches presque ininterrompue les empêchait de manœuvrer convenablement, un bras encombré d’un écu pour parer les projectiles. Mais rapidement, les hommes passèrent par les murailles pour capturer les derrières défenses de la grande cité.
Quatre facteurs importants expliquaient la victoire sur la force palatinale. Le premier : La totalité des 40 000 soldats ne se trouvaient pas à la capitale, une bonne partie était dans divers forts de la province. Ensuite, les murailles furent inutiles car ils avaient attaqués de l’intérieur de celles-ci. L’effet de surprise avait aussi été déterminant, permettant de capturer plusieurs milliers de soldats alors qu’ils ne comprenaient rien à ce qui se passait. Finalement, en voulant limiter les pertes humaines lors du conflit, quelques dialogues entre les factions poussa plus de gens a se rendre qu’a combattre désespérément, surtout quand ils surent qu’ils resteraient en vie s’ils abandonnaient.
Bilan des pertes (estimé)
Graevendal : 2000-3000 (sur les 5000 présents)
Halicarnasse : 5000-7000 (sur les 20000 présents le reste fait prisonnier) + environ 2000 civils volontaires
Pendant les deux heures pendant lesquelles dura le conflit, Jaichim traita respectueusement les chefs des gouvernements, cachant admirablement bien le stress qu'il subissait intérieurement. Il aurait été probablement pendu sans autre forme de procès si sa tentative avait échoué. Il leur avait expliqué ce qui se passait, illustrant ses propos par les mouvements de ses hommes visibles des larges fenêtres.
Durant la bataille, Sa division avait transformé le nid en prison temporaire, empêchant quiconque d’entrer en sortir, jusqu’à ce que tout se termine, assurant sa protection et celle de ses ''otages''. Une fois tout fini, il dépêcha un cavalier retrouver Friedrich pour le ramener a ses cotés, car c’était avec lui a ses cotés pour le soutenir qu’il voulait prononcer son discourt au palatinat. D’autres messagers furent envoyés, ayant eux comme mission d’avertir la populace que le soir même Il y aurait un discourt annonçant ce qui c’était passé.
Pendant ce temps, Jaichim entra dans la ville, souriant comme jamais. Il regarda une des nombreuses cathédrales de la cité, regardant l’heure sur la grande clepsydre qui ornait la façade du temple de Kanderak, dieu principal de la théocratie Scitopoliens. Un véritable travail de maitre et de canalisations permettait d’acheminer l’eau à cette hauteur, et c’était une des merveilles de la ville. L’horloge lui donnait encore un quart d’heure avant le début de la mission.
Il alla s’assoir dans un parc pendant un temps, fermant les yeux temporairement pour réfléchir a toutes les conséquences et répercussions de ses actes futurs et comment les éviter. Un lieutenant approcha, puis lui dit a voix basse :
Il est l’heure, Seigneur-Capitaine.
Je sais, je sais… J’espère jouer les bonnes cartes, désormais…
Il se releva, mit son casque qui complétait son armure d’apparat qu’il avait fait venir de la cité-forteresse pour l’occasion, puis se dirigea d’un pas rapide vers le nid de l’aiglon, suivi d’une cinquantaine de ses meilleurs hommes, eux-aussi dans des armures de grandes occasions. Il voulait faire grande impression, et il l’avait obtenue si on pouvait se fier à la foule qui s’écartait devant lui et les regards qui le suivaient. Des murmures fusèrent de toute part, les gens tentant de savoir qui il était et que ce qu’il venait faire.
Lorsqu’il gravit les marches, il jeta un dernier regard a la clepsydre, et voyant qu’il ne restait que quelques minutes, il pressa le pas jusqu’à ce qu’il se retrouve au siège du palatin, a l’endroit même ou il avait fait sa demande plusieurs jours plus tôt. Les fonctionnaires eurent une autre réaction toutefois, cette fois prenant un peu peur et s’échangeant des regards interrogatifs. Les interrogations se calmèrent, mais pas vraiment pour le mieux, lorsque Jaichim déclama d’une voix forte :
Le siège du Palatin de Scitopole me revient pleinement de droit, puisque j’en ai fait la demande il y a plusieurs jours, et que personne ne s’y est opposé. Je vous…
Cela ne se passera pas comme cela! Tonna une voix de l’autre coté de la salle. Elle appartenait à un petit homme habillé de riches vêtements, les doigts débordants de bagues serties de gemmes. En temps qu’intendant de Faraël Barka, le trône m’appartient de droit. La lumière de Kanderak brille sur moi, pas sur toi vil usurpateur! Faites sonner l’alarme!
Cela ne sera pas nécessaire, car vos soldats n’arriveront jamais…
Avec un grand sourire, le prétendant au palatinat écouta le tintamarre des dizaines de cloches réparties dans tous les lieux saints de la cité qui sonnaient pour saluer le début de l’après-midi.
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]size=12]Des cris semblables furent hurlés par les officiers de Graevendal, un peu partout dans la cité, au moment ou les cloches commençaient à résonner. Des portes furent enfoncées avec des béliers improvisés, puis des dizaines de conflits se déclenchèrent presque simultanément dans la capitale. Les objectifs : prendre possession des baraquements des soldats dans la cité, des tours et des portes de la ville, et ce le plus rapidement possible et en évitant les morts inutiles dans les deux camps.[/size]
Au lieu d’avoir leurs habituelles épées de guerre, les gens de Graevendal avaient leurs épées d’entrainement. Moins mortelles car non-aiguisées, elles pouvaient toutefois infliger des blessures sérieuses, et gardait l’avantage de ressemble comme deux gouttes d’eau a des lames tranchantes comme des rasoirs.
Dans les casernes, le combat fut terminé presque au moment ou il avait commencé, les soldats entrés en force et de tous les cotés surprenant complétement les habitants, les faisant prisonniers avant même qu’ils puissent trouver une arme quelconque pour se défendre. Mis sous surveillance par un nombre conséquent de Graevendaliens, les gens d’Halicarnasse furent ligotés avec leurs chemises et ceintures pendant que les hommes qui n’avaient plus d’utilités à cet endroit allèrent porter main forte à ceux qui avaient la dure tache de prendre les murailles et les tours.
En effet, certaines tous étaient en meilleur état que d’autres, avec des portes plus solides qui résistaient encore au bélier. Une grêle de flèches presque ininterrompue les empêchait de manœuvrer convenablement, un bras encombré d’un écu pour parer les projectiles. Mais rapidement, les hommes passèrent par les murailles pour capturer les derrières défenses de la grande cité.
Quatre facteurs importants expliquaient la victoire sur la force palatinale. Le premier : La totalité des 40 000 soldats ne se trouvaient pas à la capitale, une bonne partie était dans divers forts de la province. Ensuite, les murailles furent inutiles car ils avaient attaqués de l’intérieur de celles-ci. L’effet de surprise avait aussi été déterminant, permettant de capturer plusieurs milliers de soldats alors qu’ils ne comprenaient rien à ce qui se passait. Finalement, en voulant limiter les pertes humaines lors du conflit, quelques dialogues entre les factions poussa plus de gens a se rendre qu’a combattre désespérément, surtout quand ils surent qu’ils resteraient en vie s’ils abandonnaient.
Bilan des pertes (estimé)
Graevendal : 2000-3000 (sur les 5000 présents)
Halicarnasse : 5000-7000 (sur les 20000 présents le reste fait prisonnier) + environ 2000 civils volontaires
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Pendant les deux heures pendant lesquelles dura le conflit, Jaichim traita respectueusement les chefs des gouvernements, cachant admirablement bien le stress qu'il subissait intérieurement. Il aurait été probablement pendu sans autre forme de procès si sa tentative avait échoué. Il leur avait expliqué ce qui se passait, illustrant ses propos par les mouvements de ses hommes visibles des larges fenêtres.
Durant la bataille, Sa division avait transformé le nid en prison temporaire, empêchant quiconque d’entrer en sortir, jusqu’à ce que tout se termine, assurant sa protection et celle de ses ''otages''. Une fois tout fini, il dépêcha un cavalier retrouver Friedrich pour le ramener a ses cotés, car c’était avec lui a ses cotés pour le soutenir qu’il voulait prononcer son discourt au palatinat. D’autres messagers furent envoyés, ayant eux comme mission d’avertir la populace que le soir même Il y aurait un discourt annonçant ce qui c’était passé.