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Grodor et ses troupes, initialement destinés à aller protéger les côtes Maonnaises, s'étaient trouvés, suite à un contre-ordre du Grand Conseiller, sans objectif particulier. Le Lieutenant, bien qu'étant un meneur d'homme chevronné, avait du pendant quelques semaines occuper son régiment et y imposer la loi, mais, n'ayant rien ni à protéger, ni à combattre, la tâche s'était avérée ardue. Il avait déjà du, à son grand regret, procéder à une dizaine d'éxécution, car il n'y a pas pire truand qu'un soldat désoeuvré. Alors qu'il menait à l'aveuglette sa petite armée à travers la terre de Brak, n'ayant pas eu de mandat l'autorisant à pénétrer dans d'autres Provinces, il avait désespérément cherché une occupation à ses troupes. Puis, enfin, un ordre était arrivé d'Arthandre. "Les anarchistes ont renforcé leurs postes avancés sur la frontière zakintho-prévèzienne, mais nous estimons leur nombre inférieur au vôtre. Faites les reculer, et n'admettez aucune reddition de leur part. Ils doivent être éliminés." Grodor avait donc prit la direction du port de Gargath, obtenu auprès du Chef de Guerre le ravitaillement de ses troupes et un supplément de cent hommes désoeuvrés. Puis l'armée avait mis le cap sur la Prévèze sud en longeant la côte.

Maintenant, ils étaient arrivés et avaient montés un camp fortifié de palissades de bois. Ils avaient creusé et dissimulé des pièges tout autour, et avait planté de longs pieux pour parer à une éventuelle charge de cavalerie, et pour ralentir l'infanterie anarchiste en cas d'assaut. Ils n'avaient pour le moment pas remarqué de signe de vie autres que les bêtes et le détachement de cinquante légionnaires impériaux venus en renfort de Fort Sisnol par ordre du Palatinat, entre autre pour faire régner l'ordre et pour appuyer les soldats de Grodor en cas d'attaque anarchiste. N'ayant pas reçu d'ordre concernant une offensive, les légionnaires ne partageaient pas l'excitation des guerriers tribaux.

Grodor envoya chaque jour une dizaine d'éclaireurs, mais chaque jour ces derniers revenaient bredouilles. Les anarchistes devaient être vraiment bien cachés, ou alors absents. On avait en effet pu mentir au Lieutenant Ménéxen, mais il n'y croyait guère. Pourquoi Humfalos et les autres conseillers auraient-ils voulu dégarnir l'intérieur de la Province de 650 hommes, et pas des bleus, qui plus est ? Non, les anarchistes devaient vraiment se trouver dans les environs. Seulement, ils devaient attendre que le Lieutenant commette une erreur en organisant une battue gigantesque dans la forêt frontalière. Ou alors ils préparaient leur propre attaque. Le géant Grodor n'aurait su le dire, mais il ordonna au groupe d'élite, composé d'une cinquantaine de Colosses et de Ettins, ces monstrueux et gigantesques humanoïdes à deux têtes, de se tenir prêts à agir. A eux seuls, ils pourraient facilement venir à bout de nombreux ennemis "modèles réduits". Facilement cent cinquante. Malheureusement, c'était les seuls guerriers géants dont disposait le Lieutenant. Mais, si les dires du Conseil étaient vrais, ils pourraient à 640 hommes venir facilement à bout des parias.

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La venue de l’armée du Palatin de Zakinthe n’était pas passée inaperçue. Il semblait même que la discrétion ne fut pas le souci principal de la troupe qui venait de monter un campement près de la frontière contrôlée par les Parias. Ceux ci avaient vite flairés le danger et s’étaient dispersés en petits groupes, difficilement détectables. Dès lors ils s’amusaient à jouer à cache-cache avec les soldats de Zakinthe et n’avaient que peu envie de se frotter directement à leur Ettins. Les trois cents anarchistes affectés à la surveillance de la frontière n’étaient pas vraiment des guerriers chevronnés. Les vétérans se trouvaient tous sur le front ouest. Ils n’étaient visiblement pas de taille à affronter de face la troupe fraîchement envoyée.
Au début, la panique avait gagné les anarchistes qui pensaient que leurs ennemis s’étaient alliés et que, profitant de leur offensive sur Méthone, le Palatin de Zakinthe allait lancer une offensive de grande envergure. Heureusement, il n’en était rien. C’est du moins la conclusion qu’ils avaient tiré du faible nombre de soldats déployés ainsi que de l’établissement d’un camp fortifié, peu propice pour une offensive rapide. Ainsi les Parias décidèrent d’eux même de se replier le long de la frontière autour de la Prévèze. Prenant l’environnement proche comme atout, ils s’étaient embusqués en divers point stratégique et facile défendre. Les quelques ponts permettant de franchir le fleuve en ses point les moins profonds étaient tous sous contrôle. Certains avaient été piégés.
L’enthousiasme n’était pas au rendez vous. Beaucoup étaient des novices, certains encore des enfants. La perspective de se battre, aussi séduisante était-elle, n’effacait pas la probabilité de trouver Nucter au bout du chemin. Si des idéaux valaient qu’on meurt pour, ne fallait-il pas mieux que cela aide la cause ? A quoi servait vraiment, pour eux, ce bout de terre que les puissants s’amusaient à appeler frontière ?
Eparpillés sur une vingtaine de kilomètre, les anarchistes savaient pertinemment qu’il serait très difficile de les déloger si ils adoptaient les principes de guérilla édictés par Anar. Dès lors, ils attendraient et se ravitailleraient périodiquement dans les villages de Prévèze ralliés à leur cause. Si le Palatinat venait à organiser une battue sur cette vaste bande de terre et de forêt, il se rendrait vite compte que la partie serait ardue.

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Au bout de quelques jours, Grodor s'impatienta. Il était ici pour occuper ses troupes, et voilà que les Parias les plongeaient dans l'ennui. Ca ne se passerait pas comme ça. Grodor envoya d'autres éclaireurs, destinés à évaluer la taille de la forêt. Elle s'étalait sur plusieurs kilomètres de longueur, et environ un de largeur, car, en réalité, le fleuve qui la coupait en deux était la source de sa vie. Elle était le seul point de verdure à des dizaines de kilomètres à la ronde, et la décision de Grodor lui couta, mais elle était le seul moyen évident de faire sortir les anarchistes de leur trou. Il ordonna, une nuit de sécheresse, alors qu'un vent favorable balayait la terre d'ouest en est, que 300 hommes, dont aucun géant, se positionnent à l'est de la forêt, côté Zakinthe, tandis que trois équipes d'une vingtaine d'hommes chacune passaient grâce aux ponts, armées de torches pour le moment éteintes, de l'autre côté du fleuve, dans le but de mettre le feu à la forêt et ainsi de rabattre les anarchistes résidant dans la sylve sur le fleuve ou sur l'armée. Les parias rescapés des flammes seraient alors taillés en pièce par les guerriers de Zakinthe.

Spoiler :

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Premier principe et sans doute le plus important dans la guérilla: mobilité. Lorsque une partie des soldats de Zakinthe commencèrent à progresser dans la petite forêt de pin, les anarchistes reculèrent en conséquence. Pourquoi donc les affronter de face ? Ils avaient de la marge de manoeuvre, il fallait l’exploiter. La moitié des anarchistes se regroupèrent autour des trois principaux ponts tandis que les autres, dispersés et désorganisés par manque de moyen de communication, évitèrent tout risque en se repliant dans Prévèze.
Les ponts étaient inégalement protégés. Par le fruit du hasard et des circonstances, le pont du nord se trouvait le mieux défendu. Une centaine d’anarchistes y étaient embusqués. Les deux autres ponts n’avaient pour gardien qu’une vingtaıne de parias. Aussi décidèrent-ils de les couper. Les groupes de soldats en arrivant ne purent que constater les dégâts, rendant l’autre berge inaccessible sans embarcation. Le dernier pont, lui, était encore intact lorsqu’une vingtaine de soldat de Zakinthe s’y présentèrent. Oseraient-ils le franchir ? Apparemment oui.
Deux par deux, le petit groupe alerte traversait le pont, mais également la frontière politique de Prévèze. Si les anarchistes n’en avaient cure, le Palatinat de Prévèze aurait pu s’en émouvoir si il n’avait pas lui même des problèmes sérieux avec les parias.
Au moment même où les deux derniers soldats s’engageaient sur le pont pour rejoindre l’autre rive, une volée de flèches les balaya. Les deux hommes s’effondrèrent sur le bois humide dans un râle sourd. C’était le début de l’embuscade. Alors qu’une deuxième volée mettait hors combat trois autres guerriers, les anarchistes chargèrent avec furie. İls n’avaient pas l’expérience de leur adversaire mais ils avaient le nombre pour eux. Pris de panique par le piège tendu, les soldats de Zakinthe hésitaient entre combattre et refranchir le pont dans l’autre sens. Leur chef dut vite mettre fin à cette confusion lorsqu’il vit deux soldats qui fuyaient tombés sous les flèches des anarchistes. Sur le pont, ils faisaient des cibles idéales. Suivant les ordres de leur chef, les treize soldats restants formèrent un cercle de défense serré et le combat au corps à corps prit place avec rage et furie. Les premiers anarchistes tombèrent, incapable de tailler le mur de soldats. Réagissant à cette difficulté, ils appliquèrent le deuxième principe de guérilla: rapidité. Les anarchistes se repliaient dans le bois. Peu habitué à ce genre de technique, le chef de groupe ne sut comment réagir. Il se souvint de ses ordres et ordonna de mettre feu la forêt le plus rapidement possible. Pour se faire, les soldats durent briser leur position défensive et se mirent à courir vers les arbres les plus proches pour les enflammer. Les anarchistes chargèrent alors de nouveau. Pris de surprise, la troupe fut coupée en deux par la charge et deux soldats tombèrent au tapis. Le troisième principe de guérilla put alors s’appliquer: décapiter la tête. Une dizaine d’anarchiste chargèrent le chef ennemi qui, bien que se défendant bravement, perdit rapidement la vie. Le reste du combat fut bien plus facile. A dix contre un, l’exploit est peu probable.
Les blessés anarchistes furent évacués vers le village le plus proche dans Prévèze tandis que les ennemis furent tous achevés. Ceci n’étant fait que pour des problèmes pratiques. Les civières nécessitaient deux hommes pour les soulever. Ainsi, chaque blessé amputait les anarchistes de deux camarades et ils ne pouvaient se permettre de dégarnir trop la défense du dernier pont les reliant à Zakinthe. Bien qu’hésitant, ils ne détruisirent pas le pont de crainte de couper toute possibilité d’avancer direct dans Zakinthe où ils avaient put établir des contacts dans les villages. Sceptiques quant aux torches trouvées sur les cadavres, ils ne comprenaient pas comment les soldats auraient pu les avoir comme cela. Si la forêt venait à prendre feu, les parias se replieraient dans le désert plutôt que de charger à l’est, en plein dans la gueule du loup.

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Grodor vit revenir une demi-heure après les avoir envoyé deux des trois groupes incendiaires. Les anarchistes avaient coupé les ponts ! Ce faisant, ils avaient montré leur présence. Ils paieraient cher cette erreur. Ne voyant en revanche pas revenir le troisième groupe et ne voyant pas de colonne de fumée au loin, Grodor conclut qu'ils étaient tombés dans un piège. Espérant pouvoir les sauver, et capturer des parias par la même occasion, il prit la tête d'un détachement de cent cinquante hommes, et partit vers le pont du nord. Ils y arrivèrent en une dizaine de minutes, et y trouvèrent les cadavres de leurs camarades, mais aussi une demi-douzaine de parias qui évacuaient leurs derniers blessés. Les six parias et les trois blessés furent taillés en pièce par les orques furieux de Grodor pour venger les vingt incendiaires tombés. Le Lieutenant ne put les retenir, et leur rappeler de faire des prisonniers. Il rechignait, malgré les ordres, à massacrer des braves, car il ne doutait pas du courage des anarchistes. Tant qu'ils étaient chassés d'ici, quelle importance qu'ils soient morts ou non ? Cependant, il était véritablement étrange que le pont ne soit plus gardé. Soit les parias se cachaient, soit ils se préparaient à faire feu sur les soldats, pour venger à leur tour leurs morts.

Grodor, pris d'un mauvais pressentiment, hurla un ordre, repris par les sergents.

- FORMATION TORTUE !

Les guerriers, Grodor comme les autres, saisissant très bien l'urgence de se mettre en position, se regroupèrent vivement par groupe de vingt sous leurs pavois, malheureusement pas tous identiques, formant ainsi une carapace à l'épreuve des flèches, mais comportant un bon nombre de failles. Loin d'être parfaite, cette formation était néanmoins efficace dans les embuscades. Haletant, les soldats de Zakinthe attendirent l'éventuelle grêle de flèches.

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Erreur grossière des soldats de Zakinthe qui en perdant leur sang froid, risquaient également de perdre la vie. Dans leur rage incontrôlée, ils avaient tous franchi le pont avec rapidité sans se préoccuper de leur environnement. Alors que, en position défensive, ils attendaient la charge, seul le silence de la forêt leur répondit. Ce silence ne fut que brisé par des coups sourds cadencés provenant de l’autre côté du pont, côté Zakinthe.

Tchak ! Tchak! Tchak ! Tchak !

Lorsqu’il se retourna, le lieutenant ennemi ne put que contempler la disparition imminente du pont et le plongeon de cinq parias, qui laissant tomber leur hache, s’éloignèrent dans le sens du courant loin de la zone. Déjà sabotées avant l’arrivé des troupes, les deux poutres porteuses de la rive s’effondrèrent, entraînant avec elles plus de la moitié du pont.

Bloqués coté Prévèze, les forces de Zakinthe gardèrent leur défense craignant une embuscade. Mais rien ne vint. Ils attendirent encore, devinant une ruse des anarchistes. Toujours rien. Le ruissellement de la Prévèze ne parvenait pas à détendre une atmosphère des plus explosive. Puis, levant les yeux vers le ciel, ils comprirent. Le nuage de carbone qui progressait vers le domaine des Dieux ne trompait pas. La forêt s’enflammait ! Bientôt les flammes illuminèrent la cape ténébreuse de la nuit. Le vent favorable se retournait maintenant contre ceux qui voulaient l’utiliser. Balayant le terrain d’ouest en est, le feu se dirigeait vers les soldats en armure qui se retrouvaient acculés à la rive. Le piège avait fonctionné à merveille, bien plus que ce que les Parias escomptaient. Pour les soldats, c’était le feu ou la rivière. Ceux qui ne savaient pas nager mourraient sans doute tandis que les autres devraient se décharger de leurs armes et plastron, trop encombrant pour nager.

Comment une telle erreur avait pu être commise ? La réponse était la précipitation et le manque de clairvoyance de la par du chef des troupes ennemies. Ils allaient d’ailleurs en payer le prix. Alors que les orques purent sentir les premiers symptômes de la suffocation due au dioxyde de carbone, le gros des anarchistes avait rejoins le désert, se désintéressant du sort des hommes d’Aquilodon.

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Grodor s'était fait avoir comme un bleu ! Chiens de parias ! Alors qu'il était certain que les anarchistes ne leur tendraient plus d'embuscade, il hurla des ordres à ses hommes.

- Déchirez un morceau de votre tunique, trempez le et masquez votre bouche et votre nez !

Les guerriers ne paniquèrent pas, confiants dans leur chef, comme tout bon soldat doit l'être. Grodor, pour pouvoir hurler ses ordres, attendit avant de mettre son propre linge mouillé.

- Ceux qui ne savent pas nager, à terre ! Les autres, dans la rivière !

Environ cinquante des cent cinquante hommes se déchargèrent de leur équipement lourd, ne gardant sur eux que leur poignard et leurs vêtements, et nagèrent vers l'autre rive du fleuve. Grodor cria aux cent autres qui étaient restés avec lui :

- Coupez des arbres : faites des radeaux !

Le feu progressait et les soldats n'avait pas beaucoup de corde. Trois radeaux de fortune furent créés en cinq minutes, et dix personnes s'embarquèrent sur chaque. Ils arrivèrent à l'autre rive, et trois hommes revinrent en guidant les radeaux avec des perches. Grodor fit s'embarquer encore une trentaine d'hommes, mais deux des radeaux se disloquèrent à court de route, et seul dix-huit soldats arrivèrent à bon port sur les trente embarqués. Les autres coulèrent à pic sous le poids de leur armement, exceptés les plus légers, qui réussirent tant bien que mal à se maintenir à la surface jusqu'à ce que ceux qui nageaient le mieux réussissent à les rattraper et à les sauver. Seuls six soldats furent sauvés de cette façon. Le dernier radeau revint sur la rive où une dizaine d'hommes s'étaient déjà évanouis sous l'effet de la fumée. Grodor fit s'embarquer dix hommes encore, et pria pour que le radeau ne soit pas détruit.

L'Equilibre fut clément. Le radeau revint, mais la fumée avait déjà fait environ vingt-cinq victimes. Les derniers hommes, dont Grodor, s'embarquèrent sur le radeau, qui craqua juste avant d'atteindre la rive. Le Lieutenant, qui ne savait pas bien nager et qui ne voulait pas abandonner son armement, bondit vers la berge, à quelques mètres, et réussit à s'y agripper avec les bras. On l'y hissa. Il dut contempler avec horreur les autres qui se noyaient à quelques mètres de leur salut, et les malchanceux qui se mouraient d'asphixie, de l'autre côté. Puis, se ressaisissant, il hurla aux survivants, environ 105, avant que la fumée ou les flammes ne passent sur la rive de Zakinthe, de courir vers la lisière de la forêt et de se rabattre sur le fort.

Une vingtaine d'hommes ne ressortit jamais de l'ombre des arbres. Grodor, ne perdant pas son sang-froid, guida les 85 survivants vers le camp, où les soldats en réserve et les 150 autres les accueillirent, étonnés de les voir revenir si peu nombreux. Lorsqu'il atteint sa couche, Grodor s'y effondra et s'y endormit immédiatement.

Il avait perdu plus de cent hommes dans cette entreprise, mais les parias ne pourraient plus passer du côté Zakinthe tant que l'on aurait pas reconstruit les ponts. Malgré les pertes de Zakinthe, l'objectif était atteint.

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