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Cérémonie pour les morts de l'incendie des Combattants

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Dorunn
Nunä & Mäelle
Aquilodon
7 participants

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Les préparatifs étaient allés vite. Aquilodon avait fait convier de nombreux seigneurs, et ouverts les portes de la Cathédrale au peuple pour cette cérémonie en mémoire des morts de l'attentat de la Corporation des Combattants. De fait, le gigantesque temple était de plus en plus rempli, à mesure que le début de l'office approchait.

Le Pontife, vêtu d'une robe blanche éclatante, avec sur sa tête la coiffe de sa fonction, se tenait, ses yeux morts grand ouverts, derrière l'autel, dans le grand rayon de soleil coloré qui transperçait les vitraux au dessus du chœur, derrière lui. Son ombre géante se projetait sur les premiers rangs, provoquant la crainte et le respect absolu des plus superstitieux. Derrière lui, dans l'ombre, se trouvait le prêtre-guerrier Lammarant, caparaçonné sous ses robes pourpres et bleues, la tête auréolée par sa crinière de cheveux blonds vénitiens, à première vue désarmé. En réalité, le protecteur du Pontife cachait un long coutelas dans son vêtement, prêt à bondir tel un lion sur un agresseur.

Lammarant masquait parfaitement son inquiétude grandissante derrière un masque d'impassibilité, tandis qu'il observait la foule. En ces temps de tensions intra-impériale, il était très probable qu'un assassin (ou plus), surgissent du peuple pour frapper le Prophète au cœur, et le prêtre-guerrier voulait à tout prix éviter cela. Malheureusement, son maître s'était indigné à l'idée d'être entouré de sa garde. Il n'avait accepté que Lammarant, à contrecœur, et lui avait interdit de porter une arme, ordre auquel son protecteur avait désobéi. Le prêtre avait disposé à son insu tous les membres de la garde dans le public, afin de parer tout de même à toute éventualité. Il espérait de tout cœur qu'Aquilodon ne percevrait pas leur présence à tous, mais il avait bon espoir de ce côté-ci, la foule étant des plus denses qu'on puisse trouver.

Enfin, le Pontife leva les bras, et le silence se fit petit à petit. Puis la voix puissante du géant, amplifiée par l'architecture de la nef, retentit.


- Enfants de l'Empire, mes enfants, mes amis, nous sommes ici en ce moment pour porter au regard des dieux l'acte infâme qui a touché la Corporation des Combattants, et le sacrifice héroïque de certains de ses résidents.

Hier, un être puissant et abject a réduit les bâtiment de l'honorable organisation en cendres, et a tué des hommes de sang froid, ou les a abandonnés en proie aux flammes qu'il a lui-même créées. Un tel crime fait enrager Kanderak, qui demande à ce que justice soit faite !

Vous le savez, peuple de la Capitale, nous sommes dans l'Empire au bord de la guerre civile, et cet acte n'a fait qu'accroître les tensions, chaque camp en formation soupçonnant l'autre d'être à l'origine de cet évènement, dans un but inconnu. Cette histoire est folie, et j'en appelle au bon sens pour que cesse ces fourberies. Aussi, ne puis-je que vous conseiller...


Et le discours continua ainsi. Galtar Poing d'Acier, au côté de sa collègue drow Armalis, attendait le signal d'Orlandor, posté un peu plus loin, pour passer à l'action et crever enfin le cœur de celui qui avait envoyé il y a quelques années déjà ses frères guerriers au casse-pipe. Celui par la faute de qui il s'était retrouvé à combattre dans une arène pour survivre, par la faute de qui il devait lécher les bottes de Von Seviand, qui était le suivant sur sa liste.

La soif du sang sacré du Grand Prêtre montait en lui, réveillant en son cœur la sauvagerie du gobelinoïde qu'il était. Enfin, enfin, il allait tuer ce porc.

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Les jumelles avaient pris bonne note de l'invitation à la cérémonie funèbres et se dirigèrent à la cathédrale pour y voir la célébration. L'imposante architecture des lieux impressionnant les deux filles qui n'avaient point eu la chance de voir des constructions de cette taille jusqu`à aujourd'hui, nul doute qu'ils en avaient bien d'autres à voir durant leur séjour dans les diverses région de l'empire. Elle entrèrent d'un pas lent, se frayant un chemin parmi la foule jusqu'aux premiers rangs avec facilité, acte proche de l'exploit vu la densité mais les hommes usaient de courtoisie devant la beauté de Nunä & Mäelle.

Elles voulurent saluer le pontife, mais se rappelant qu'il était aveugle, un geste de la main serait plutôt absurde et l'approcher serait signe d'agression puisqu'elles avaient omis de laisser leurs lames à l'entrée. Elles pensèrent à lui, espérant que le grand prêtre capte cette salutation peu orthodoxe. Déjà son discours allait bon train, apprenant aux deux elfes que l'empire était dans un climat d'instabilité, ce qui n'augurait rien de bon. Elles en avaient beaucoup à apprendre, ayant si longtemps resté sur les terres isolés de la famille, apprenant l'art de se battre et non l'absurdité politique.

Elles fermèrent les yeux, se recueillant au son des paroles d'Aquilodon, en souvenir et hommage des victimes de l'incendie

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Dorunn écoutait le discours du géant d’une oreille
distraite. Il scrutait la foule à la recherche du moindre comportement suspect.
Le vampire avait appris au fil du temps que l’orgueil des hommes les poussaient
souvent à venir contempler le résultat de leurs méfaits après les avoir
commis. Il avait donc quitté la
Corporation de l’Ombre et s’était rendu à la cérémonie consacrée aux victimes
de l’attentat dans la grande cathédrale de la Cité Impériale.


L’assassin doutait sérieusement de trouver la moindre information
au milieu d’une foule si dense mais il devait tenter sa chance. Aucun visage ne
retenait son attention. Il reconnut plusieurs personnes qu’il avait croisé dans
les rues de la Cité ou à l’auberge de Korim, mais il ne parvenait pas à déceler
le moindre comportement suspect. Les mines étaient tendues mais cela pouvait
être mis sur le compte de la douleur pour ceux qui avaient perdu un compagnon
d’arme.


La poigne qu’exerçait Dorunn sur ses poignards diminuait
doucement à mesure qu’il perdait espoir de trouver une proie. Finalement, le
vampire décida de suivre plus attentivement la cérémonie célébrée par le Grand
Prêtre, en restant tout de même attentif aux mouvements dans la foule.

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Quelle beau jour pour mourir. Un soleil éclatant éclairait la capitale ce jour là. Le ciel totalement dégagé était d'un bleu magnifique. Mais qui pouvait donc penser que cette journée serait ensanglanté ? Qui plus est par le sang de l'homme considérer comme le plus saint de tout l'Empire ? Personne. Tout c'était préparé dans le plus grand secret. La mort d'Aquilodon était voulue par le Sénat thassopolien et personne même pas le palatin de la République n'avait eu le pouvoir de s'y opposer. Ce genre de méthode répugnait Aedric. Mais même le bouillant inquisiteur ne pouvait aller à l'encontre de la volonté des élus du peuple sous peine d'être renversé.

C'était là qu'Orlandor était rentré en scène. L'homme qui avait organisé l'émeute devant le Sénat lorsque celui-ci s'était prononcé pour l'indépendance de l'Outre-Mer. Il s'était une nouvelle fois chargé de réunir les partisans d'Aedric. Mais surtout les ennemis d'Aquilodon. La branche dure de l'Eglise, inquisiteurs, chasseurs de sorcières, membres de l'ancienne garde inquisitoriale et les cultistes de Brak. Il s'était assuré de la non intervention des templiers. Aedric lui avait fourni des hommes et des moyens pour l'opération. Tout devait être parfait.

Il fouilla dans ses poches. Le parchemin était bien là. Un simple sort de jaillissement de flamme. Il l'utiliserait pour semer la panique dans le lieu de culte au moment où Galtar répandrait le sang du prophète. Lui et les autres en profiterait pour fuir. un pégase l'attentait non loin dans une écurie d'un puissant marchand thassopolien. Il n'avait pas prévu de plan d'évacuation pour Galtar et la drow. La gonzesse ne mènerait jamais les impériaux jusqu'à Thassopole quant à Galtar. On pourrait facilement faire passer cela pour un acte isolé. Une vengeance pour la mort de ses compagnons envoyés au massacre. C'était son tour à présent. Orlandor le haïssait. Il voulait voir cette enfoiré souffrir.

Cet abruti ne s'en doutait même pas. C'était tellement bon. En plus la mort des deux autres lui permettrait de s'en mettre plein les poches. Son plan était parfait. Il s'était lui même occupé de trouver une robe de prêtresse de Nucter qu'Armalis avait revêtue. Elle monterait sur scène à la fin du discours du grand prêtre comme le veux le protocole des cérémonies funèbres. La prêtresse originalement convoqué ayant eu "un fâcheux empêchement". Une remplaçante avait été trouvée. Une fois Armalis sur l'estrade, une grande prière serait sans doute faite. Au moment où le pontife se recueillerait, Galtar franchirait l'estrade. Et là le sang coulerait. Armalis devait empêcher ceux sur l'estrade d'intervenir. Les partisans de Von Sévian se chargeraient alors de mettre suffisamment le bazar dans la Cathédrale. Le temps pour l'ancien Arc-Noir de d'utiliser le parchemin pour déclencher le feu.

D'un signe de tête il fit signe à Armalis de s'avancer vers l'estrade. La mort de l'Aveugle approchait.

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La cérémonie des morts, le but était de les accompagner aux portes de leur dernier voyage chez Nucter. Pour certains cela avait un côté festif car une nouvelle vie pleine de promesse s’annonçaient, pour d’autres la tristesse se lisaient sur leur visage car ils perdaient un proche. Pour ma part, cela ne me faisait pas grand-chose car chez Nucter ou un autre, j’en avais envoyé déjà pas mal manger les pissenlits par la racine.
J’avais revêtu une tenue adéquate, sombre avec une grande cape noire. Mais sous cette cape j’avais accroché à ma ceinture mon épée, une dague ainsi que deux arbalètes de points. La cape cachait le tout et mes bras étaient sous la cape me permettant de saisir rapidement mes armes et de laisser tomber l’étoffe pour être plus à mon aise dans une éventuelle rixe. J’avais également, comme à mon habitude, fixé à mon poignet ma lame rétractable. J’esperais cependant que cela ne serait pas utile, mais j’envisageai par la suite de me diriger vers le quartier Mal Famé où là ça pouvait dégénérer en un très court instant.

J’arrivai rapidement devant l’édifice religieux. La population et les officiels commencèrent à arriver. Un prêtre était là pour veiller au protocole. Je fus rapidement et malheureusement reconnu. Moi qui voulais passer inaperçu c’était raté, j’aurais dû penser à mettre ma cape. Je fis donc bon gré et me dirigea devant l’hôtel de la cathédrale où officiait le Pontife. Ainsi j’étais aux premières loges pour assister à l’office mais je tournais également le dos à la foule. Cela ne me convenait guère.
J’interpella le prêtre en charge du protocole et lui chuchota à l'oreille,

Mon père,
Je vous remercie pour m’avoir ainsi placé et j’en suis honoré. Cependant ne pas voir la foule des fidèles et leur tourner le dos me gène. Je ne tiens pas à cela, ils pourraient se sentir offusqué que les officiels tel que moi leur tourne le dos. Je préférerai être placé sur le côté, ainsi je pourrai voir chacun ainsi que la cérémonie.


Il hésita un instant puis accepta ma demande. Je fus donc placé où j’avais demandé ce qui me permettait de mieux voir et de n’avoir personne dans mon dos car j’étais contre un mur de pierre.
La cérémonie commença, elle était empreinte d’émotions, cependant je ne sais pourquoi j’avais l’impression d’une ambiance pesante dans la foule. Je pus voir quelques visages connus, mais également des membres du Culte qui paraissaient tendus et inquiet ce qui m’étonna.

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Le discours d'Aquilodon se terminait. Après un grand nombre de mises en garde contre la furie et la vengeance, et de nombreux éloges aux défunts, le Pontife s'arrêta, puis conclut avec modestie son oraison funèbre.

- Bien que je sois le Pontife, je ne suis pas un expert de chaque dogme. Aussi ai-je souhaité que les âmes de ces héros soient célébrées par une prêtresse de Nucter, comme l'usage le veut. Je vous demanderai le plus grand respect, et le plus grand silence. Recueillons-nous, amis.

Galtar sentit l'adrénaline monter d'un coup, tandis qu'Armalis, grimée comme une prêtresse, se faufilait un chemin parmi la foule, pour aller distraire le regard de la foule. Elle monta sur une chaire assez éloignée de l'autel, et commença à déclamer des prières dans une langue étrange. Elle avait capté la majeure partie de l'attention lorsque Poing-d'Acier commença à avancer tranquillement vers l'autel. Son attitude tranquille, sa démarche posée, et son petit sourire franc n'éveillèrent que de la curiosité. Tous pensaient qu'il faisait partie de la sécurité, à la façon dont il arborait son épée : simplement, comme s'il n'y avait pas de raison qu'elle ne soit pas là.

Aquilodon sentit que quelque chose n'allait pas dès qu'Armalis monta sur la chaire. Cette femme n'était pas la bonne. Cependant, il n'osa pas interrompre son oraison, qui était correct. Un tel affront aux morts aurait provoqué un scandale. Puis il sentit l'homme qui s'approchait. Il le connaissait. Et il n'était pas animé de sentiments amicaux. Cependant, Aquilodon ne pouvait paraître s'alarmer avant que cet homme - dont il n'arrivait pas à reconnaître précisément la trace - n'ait agi.

D'où il était, Lammarant, quant à lui, ne le voyait pas, et il ne réagit que lorsque l'un des autres membres de la Garde lui adressa un signe de tête frénétique. Trop tard.

Tel un fauve, Galtar bondit, l'épée au clair, mais Aquilodon esquiva le premier coup, parant avec sa crosse de Pontife qui se brisa en deux. Reconnaissant soudain son agresseur, il laissa échapper un cri.


- Galtar !

Sa stupéfaction laissa à l'assassin le temps de lui perforer la poitrine deux fois, tandis que Lammarant dégainait son coutelas, et qu'Armalis sortait son arbalète pour abattre le prêtre-guerrier. Orlandor avait quant à lui incanté le sort du parchemin, brûlant à mort l'un des spectateurs, et provoquant la confusion la plus complète. SUr l'estrade, le Pontife s'écroula, tandis que le guerrier rouge engageait le duel avec Poing-d'Acier.

Galtar était près du rugissement, tant il se sentait puissant. Le petit lion pourpre n'allait pas lui poser le moindre problème. Il le frappa deux fois de sa lame, et l'autre para deux fois. Puis le carreau d'Armalis fendit les airs et transperça son crâne. Il fallait que Poing-d'Acier déguerpisse. Déjà, il voyait certains badauds se remettre du choc et se lever pour lui infliger quelque mauvais traitement.

De plus, il aperçut, derrière le petit brasier déclenché par le jaillissement de flammes, ses "alliés" s'enfuyaient sans lui, tuant sur leur passage les courageux qui tentaient de les arrêter. La rage prit possession de lui. Les lâches ! Ils l'abandonnaient. Quittant l'estrade en courant, le tueur choisit de se réfugier dans la crypte, le temps que les choses se tassent, ayant été trahi par ses arrières. De plus, combattre entre des stèles lui permettait de ne pas s'exposer au risque d'être submergé par le nombre : il pourrait résister longtemps. Après tout, n'était-il pas l'un des meilleurs guerriers de Thassopole ?

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La cérémonie touchait à sa fin. Le pontife laissa sa place à une adepte de Nucter afin d’accompagner feu les combattants.
Mais en plein milieu de l’oraison funèbre une attaque se déclencha. Plus exactement une tentative de meurtre sur le Grand Prêtre. Je ne l’avais pas vu venir et lui non plus. Je m’étais laissé bercer par le discours sur Nucter, dieu qui était en charge de la protection de ma profession. Le Pontife put arrêter le premier coup avec sa crosse qui en fut endommagé.
Aussitôt je dégainai une arbalète et du même coup fit tomber ma longue cape qui cachait mes armes. Je visai l’assassin et appuya sur la gâchette.
Mais quel ne fut pas ma surprise quand je vis que le carreau n’était pas partit.


Quelle poisse.

Je lâchai l’arme qui tomba sur le sol. Mais alors que j’avais loupé mon tir à cause d’un matériel défectueux le Pontife était tombé et baignait dans le sang.
Je pris aussitôt ma deuxième arbalète et tira. Cette fois-ci le projectile partit mais ne fut pas létal. Je réussis tout de même à blesser mon ennemi. Mais la blessure ne le ralentit pas, j’avais du touché son bras, une tache de sang apparu au niveau de la manche.

Au même moment des flammes apparurent, mais elles firent plus d’impression que de victimes. Cependant cela eu l’effet escompté, la foule se précipita de manière chaotique vers la sortie.
Pour ma part je me précipitai vers l’autel, l’assassin essayait de prendre la fuite. Un enfant de cœur essaya de se mettre en travers pour l’arrêter mais cela ne ralentit qu’un peu le meurtrier et le pauvre enfant fut projeter en contrebas de l’autel.

Je me précipitai l’arme au poing, j’avais sorti l’épée et me frayais tant bien que mal un chemin. Heureusement je n’étais pas loin de la scène du crime. J’étais contraint de bousculer à mon tour des fidèles.
J’étais à côté de sa sainteté auprès de qui se trouvaient déjà deux prêtres qui tentaient de lui apporter les premiers secours.
Mais un homme encapuchonné s’avançait avec une hache. Il avait l’air hostile et déterminé. Il s’avançait à pas vif vers le blessé.
Je me mis entre les deux pour barrer le chemin. Sans un mot le combat s’engagea. C’était une brute épaisse qui donnait de grands coups, mais tous dans le vide. Je me déplaçais facilement pour éviter le tranchant de sa hache. Je passai rapidement sous les coups, l’ennemi n’avait pas vraiment de garde. Je pus vite en venir à bout et lui porta un coup de dague sous le menton. L’homme s’écroula en poussant un cri rauque.
Je poursuivis mon chemin afin d’essayer de retrouver mon ennemi. Je me dirigeai vers l’arrière de l’édifice religieux. En même temps des gardes arrivaient de partout et cernaient les entrées.

Je suis le Magistrat Adola,
Deux hommes avec moi.


Je ne désirais pas perdre de temps et à trois nous arriverions à plus d’efficacité.

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Le tumulte était partout, une tentative d'assassinat sur le pontife était en bonne voie d'être réussi, les complices prirent la fuite mais l'agresseur pu se réfugier dans un lieu restreint. Les jumelles, toujours calme, prirent leur lame d'une main et dague de l'autre prête au combat. Elle virent le magistrat passer en courant et crier un ordre.

Je suis le Magistrat Adola, deux hommes avec moi.

Les soldats qui arrivaient n'eurent pas le temps de réagirent, les deux elfes leur firent signe de ne pas considérer cet ordre et se dirigèrent vers Adola.

Vous aurez deux femmes, que vous le vouliez ou non.
Nous venons avec vous et n'ayez crainte nous savons nous battre.

La crypte était devant eux et sans attendre, elles y entrèrent suivi d'Adola qui prenait du retard, sûrement l'âge qui le ralentissait. Un dédale de couloirs menant toujours plus bas sous la cathédrale s'ouvrait devant eux, le genre d'endroit où il pouvait être aisé de s'y perdre mais Nunä & Mäelle possédaient un excellent sens de l'orientation. Elle écoutaient les pas de fuites de l'assassin, le suivant sans faille à chaque tournant, tel un chasseur sur sa proie. Le fuyard finirait bien par atteindre un cul-de-sac, permettant l'affrontement.

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Dorunn se maudit intérieurement. Il avait relâché son attention trop bien trop tôt et bien trop longtemps. En une fraction de seconde, il analysa la situation. Le Grand Prêtre avait été blessé, sans doute gravement, par un assassin que le vampire avait vu s'enfuir derrière la nef, la soi-disant prêtresse de Nucter était une tueuse et la moitié de la Cathédrale grouillait de badauds qui se piétinait pour sortir, effrayés par un geyser de flammes apparemment provoqué par un troisième homme.

Dorunn voyait déjà des gardes et des prêtres se précipiter vers le Pontife et il ne pourrait pas faire grand chose pour les aider. Il décida donc de poursuivre le lanceur du sort hors du bâtiment. Le vampire courut en direction de la sortie en empruntant les contres-allées latérales de la Cathédrale afin d'éviter le gros des citoyens apeurés et quitta l'ombre de la bâtisse. Sa proie était hors de vue, mais heureusement, l'odeur de brûlé la suivrait encore quelques minutes. Dorunn fit donc confiance à son odorat et suivit la piste de l'homme dans les ruelles de la capitale.

Au fur et à mesure qu'il progressait dans les rues, d'autres odeurs se mêlaient à celle qu'il suivait, rendant son pistage de plus en plus difficile. Il finit par entrer sur une petite place du quartier marchand où il perdit la trace de sa cible. Le vampire balaya du regard les échoppes diverses qui entouraient la place pavée. Les citoyens qui
déambulaient ne prêtaient pas attention à lui, et Dorunn ne put déceler chez eux aucun signe d'angoisse ou d'étonnement. Il jura donc une nouvelle fois et nota mentalement l'endroit. Il s'apprêtait à quitter la place lorsqu'il aperçut un pégase qui s'élevait dans les airs, un homme en rouge sur le dos. Le vampire dégaina son arbalète de poing et ajusta son tir, mais la créature était trop haut pour qu'il puisse espérer l'atteindre et il fut contraint de ranger son arme dans un pli de sa cape et de regarder le cheval ailé s'éloigner vers l'ouest.

Dorunn retourna donc vers la Cathédrale. Il devait faire un rapport à Adola et peut-être recevoir de nouveaux ordres. Sur le trajet, il cogita sur les conclusions qu'il pouvait tirer des événements qu'il venait de vivre. Il y avait peu de chances pour que la tentative d'assassinat du Pontife et l'attentat contre les Combattants soient liés, mais il ne devait pas négliger cette possibilité. Dorunn espérait que le Spadassin parviendrait à capturer l'assassin vivant pour découvrir le fin mot de cette affaire, mais rien n'était moins sûr, et il pressa le pas pour le cas où Adola eut besoin de son aide.

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Deux femmes répondirent à l’appel et furent rapidement dans les cryptes. Elles étaient devant, soit elles connaissaient parfaitement soit elles fonçaient à l’aveuglette.
J’avais également descendu les marches menant à la crypte. Je n’avais pas été freiné dans ma descente, aucun nouvel ennemi. Je m’arrêtai à la descente des marches. Je ne savais pas quel couloir il avait emprunté et il y en avait plusieurs qui se présentaient devant moi.
Des bruits de pas résonnèrent, un homme courait. Je pus nettement les dissocier des bruits de pas des jumelles.
Je décidai de me lancer dans le couloir où le bruit était le plus court. Je ne savais pas si j’étais sur la bonne piste mais il fallait que j’avance.
L’objectif prioritaire actuellement était de capturer le tueur. Et il me le fallait vivant du moins durant un instant afin de le faire parler.
Je voulais avoir des éléments de réponses, d’autant que rien n’avait filtré dans les rumeurs.

J’entendis également des pas derrière moi, d’autres personnes devaient s’être lancé sur les traces du fugitif.

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Quand Ater arriva à la cérémonie elle était déjà commencé, et à l'instant où il rentra dans la salle il vit le pontife transpercé de deux coups d'épée, la colère monta en lui, et il courut vers l'assassin, mais la foule l'empêchait d'avancer vite et quand il arriva l'homme était déjà en fuite dans la crypte. Il entendit le magistrat Adola demander à deux personnes de le suivre, ce que firent deux elfes, qui foncèrent dans la crypte, le paladin fit de même, plusieurs mètre derrière le spadassin il avait du mal à tenir le rythme avec sa lourde armure qui faisait résonner un bruit assourdissant dans les étroits couloirs.

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Dorunn s’approcha des prêtres qui s’occupaient du Pontife. Le vampire n’était pas expert dans l’art de prodiguer les premiers soins, mais il l’était en revanche dans le domaine des poisons et en tant que tel, il voulait inspecter la plaie afin de vérifier si la lame que l’assassin avait utilisée n’était pas enduite d’un quelconque venin. Il ne pouvait cependant pas se présenter comme un tueur et il réfléchit à une manière d’aborder les hommes en toge rouge. Il s’approcha donc du petit attroupement que peinaient à faire diminuer les soldats de la garde pontificale et se présenta comme un apothicaire en demandant s’il pouvait apporter une aide quelconque. Après un instant d’hésitation, le capitaine ordonna à ses soldats de le laisser passer en le prévenant qu’il tenait sa lame prête.


Dorunn s’agenouilla auprès des prêtres qui apportaient les premiers soins et lançaient tous les sorts de soin qu’ils connaissaient sur le géant blessé. Il sortit de sa cape une petite sacoche contenant ses simples les plus primordiaux et entreprit d’inspecter la plaie du Pontife. Au début, le vampire ne vit que du sang suintant des entailles profondes mais après quelques secondes, il reconnut également les traces infimes d’une substance brunâtre et légèrement visqueuse qu’il identifia rapidement comme un distillat de venin d’arachnidas, un poison foudroyant. L’assassin grimaça imperceptiblement. La dernière fois qu’il avait eu affaire à ce venin, il avait failli tuer un ami en lui suçant le sang pour le purger. Il doutait de pouvoir procéder de cette façon avec le géant.


Le vampire cogita un instant. La stature du Pontife lui permettrait sans aucun doute de résister plus longtemps au poison, plus encore avec les prêtres qui s’occupaient de lui. Cependant Dorunn ne doutait pas que l’ignoble distillat finisse par emporter le géant ou au mieux de lui infecter la cervelle sans aucun espoir de guérison. Il connaissait certains antidotes basiques mais il n’avais pas les ingrédients sur lui et aurait de toute façon du mal à administrer la bonne dose sans avoir une idée de la concentration du venin. Et une ingestion trop importante de cet antidote entraînerait immanquablement une perforation de l’estomac toute aussi potentiellement mortelle.


Il n’avait plus le choix. Il se retourna vers le capitaine de la garde pontificale :

« Officier, notre Pontife a été empoisonné. Je peux essayer de le soigner mais il me faut de la belladone fraîche d’aujourd’hui. Faites-en chercher au plus vite. En attendant je vais préparer une potion simple pour ralentir la propagation du poison. Pour ça il me faut du charbon de bois et de la sauge, elle aussi la plus fraîche possible. »


Le soldat ignora le ton familier du vampire et envoya un de ses hommes faire chercher les ingrédients qu’il avait demandé. Dorunn jurait intérieurement de ne pas trouver dans sa mémoire plus qu’une potion de novice, mais au moins le charbon et la sauge aideraient à l’élimination du poison. Le géant devrait simplement faire attention à ce qu’il ferait subir à son intestin dans les semaines à venir. En tout cas s’ils parvenaient à le ramener dans le monde des vivants.


Au bout de quelques minutes, Dorunn put voir le soldat entrer sous l’arche de la cathédrale, le visage rougi par la course, un petit sac de cuir dans les bras. Le vampire s’en empara sans s’occuper de remercier le garde et ouvrit la besace. Il en sortit un mortier et commença à pilonner un morceau de charbon et quelques feuilles de sauge sous l’œil attentif du capitaine. Il ajouta un peu d’eau pour obtenir une pâte gris-vert dont il appliqua une partie sur les plaies suintantes du Pontife. Dorunn délaya le reste de la préparation avant de la tendre vers un prêtre pour qu’il fasse boire le géant. Il sortit ensuite du sac les grandes feuilles de belladone et mordit dans l’une d’elle pour en vérifier la fraîcheur. Elles avaient été cueillies au plus tard la veille et Dorunn savait que cette plante perdait rapidement ses propriétés médicinales. Cela lui permettait cependant d’avoir la main leste quand à la dose à administrer. Il prépara rapidement une infusion et la donna à boire au géant à moitié conscient.


Dorunn se releva et recula de quelques pas. Il avait fait ce qu’il pouvait, il ne restait plus alors qu’à attendre et laisser les prêtres prendre soin du Pontife. Il lança un regard au capitaine et comprit que, comme il s’y attendait, il ne serait pas autorisé à quitter les lieux avant que le Pontife ne soit remis ou qu’il rende son dernier souffle. L’assassin glissa discrètement ses armes plus profondément dans les replis de son ample cape, s’assurant que les gardes ne les repèrent pas et attendit en espérant ne pas avoir fait une erreur en apportant son aide aux prêtres. Peu importait ; il avait prêté serment de défendre l’Empire, et cela passait également par la protection de ses piliers, et le Pontife en était un. L’assassin jeta un coup d’œil vers l’escalier menant à la crypte, espérant qu’Adola s’en sortait avec le tueur.

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La course effrénée de Galtar le mena droit dans un cul de sac, profondément enfoncé sous la terre, où les torches avaient depuis bien longtemps disparu. Seuls des êtres nyctalopes pourraient le poursuivre jusqu'ici. Quant à lui, sa vision des cavernes héritée de son sang gobelin lui permettait de voir plus clair que n'importe quel elfe, même dans cette endroit où la lumière était quasiment absente. Il observa les tombes qui l'entouraient. Son refuge était assez spacieux pour se battre efficacement, mais trop étroit pour que plus de deux personnes de front puissent se battre sans se gêner. Avec son talent, son entraînement et le poison sur sa lame, Poing-d'Acier était sûr de pouvoir en emporter beaucoup dans la tombe. Peut-être même de semer totalement ses poursuivants.

Quoiqu'il en était, il commença à chercher sans trop y croire une issue à ces catacombes, une sorte de passage secret, qui lui permettrait de s'enfuir. Il n'y avait rien, comme il fallait s'y attendre. Alors le semi-orque cessa de faire du bruit, et attendit le premier de ses chasseurs. Il le vit avant que l'autre ne s'habitue à l'obscurité quasi-totale. C'était un elfe noir, l'arme au clair, et les bruits de pas de deux personnes le suivaient de très près. Sans plus attendre, l'assassin d'Aquilodon attaqua silencieusement mais avec force le nouveau-venu, qui n'eut que le temps d'esquiver le coup mortel. Le semi-orque en donna un deuxième, puis un troisième, mais le drow était plus vif qu'il ne l'aurait supposé de prime abord. Galtar aperçut son insigne, agrafé sur son manteau, lors de l'une de ses esquives.

En tant que soldat d'élite et assassin des services secrets de Thassopole, il avait appris à reconnaître tous les insignes et symboles des fonctions impériales, et aussi les blasons alliés et ennemis. Le gratin de l'Empire n'avait plus non plus de secret pour lui. Aussi en vint-il à la conclusion qu'il se battait à présent contre le Spadassin Adola lui-même, la tête active de l'Empire, apparemment, puisque l'Empereur et le Gouverneur se faisaient absents. Il venait d'assassiner le Pontife, et il allait vaincre, si Hassar le voulait, le Magistrat en combat singulier. Aedric en serait très heureux, mais sa tête tomberait alors à son tour.

Voilà ce que les anarchistes de Prévèze n'avait jamais compris. Qu'il était simple de tuer les Grands. Que dans leur volonté de donner au peuple, ils donnaient aussi leur vie aux mains avides des meurtriers. Et s'ils avaient compris, ils auraient gagné. Au lieu de cela, ils croupissaient dans leur désert, tandis que lui se battait contre les dirigeants dans l'enceinte la plus sacrée de la Cité Impériale.

L'elfe noir s'était enfin remis de sa surprise première, et commençait à riposter avec assurance et maîtrise. Assurément, c'était un maître dans l'art du combat rapproché. Le duel promettait d'être intéressant. Il dura une petite minute avant que Galtar ne parvienne à déjouer la garde de l'assassin et à l'envoyer contre un mur, le sonnant sans toutefois l'atteindre de sa lame, juste au moment où deux jumelles elfes surgirent. Aussi Poing d'Acier fut-il obligé d'engager un nouveau combat sans achever le premier.

Les deux elfes se battaient bien. Et surtout, elles se battaient en symbiose. Mais... bien que la chose paraissait très belle à l'ex-gladiateur, il n'eut aucun mal à analyser en quelques passes le style de ses nouvelles ennemies. Le déjouer n'allait pas lui prendre bien longtemps. Le bruit d'un guerrier caparaçonné parvinrent aux combattants. Galtar sentit l'inquiétude monter, tandis qu'il s'amusait à repousser avec une facilité déconcertante les attaques des jumelles. Affronter un guerrier armé et protégé de plates n'allait guère lui plaire, lui qui n'était vêtu que de vêtements et d'un peu de cuir. Il fallait qu'il fasse durer le plus possible le combat avec les deux elfes, pour que celles-ci se fatiguent et encombrent les suivants.

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Aquilodon marchait dans les cieux. Autour de lui, les volutes nuageuses trempaient ses vêtements, ses cheveux et sa barbe. Et les voix des dieux, puissantes et incompréhensibles, l'enserraient de toutes parts. Il était mort.

Encore une fois. La première, il avait perdu ses yeux. Qu'allait-il perdre aujourd'hui ?

Tout. La première fois, on ne l'avait pas empoisonné. Ni poignardé profondément. Il sentait, même ici, la faiblesse croissante de son corps, et sa perception de l'Equilibre n'y pouvait rien. Mais il fallait qu'il y retourne. Il fallait qu'il retourne en bat, et qu'il détruise ceux qui l'avaient détruit. Ensuite, et seulement ensuite, il pourrait mourir. Sa tâche n'était pas terminée.


- Quelle tâche ?

La question fusa des voix divines, claire et nette. Le Pontife ne savait de quelle divinité elle provenait. Peut-être de toutes à la fois. De l'Equilibre que ces dieux assemblés formaient. Ils n'étaient qu'un en étant plusieurs.

- Faux, Prophète. Nous sommes tous en étant tous. Tu ne comprends pas. Et nous ne pourrons te le faire comprendre par des mots, car la divinité n'a aucune limite, et surtout pas celles, étroites, du langage.

Et il ne comprendrait jamais. Car sa compréhension elle-même, pourtant extrêmement exacerbée, restait celle d'un mortel. Même s'il était un mortel pas si mortel que cela. En effet, il réintégra brusquement sa très douloureuse enveloppe terrestre, crachant du sang et vomissant l'antidote infect de Dorunn, sentant ses forces amoindries tenir le coup grâce aux efforts des prêtres qui l'entouraient. Il allait encore survivre. Il était rare de voir un homme qui ne craignait pas la mort s'accrocher autant à la vie. Il entendit ses guérisseurs jurer lorsqu'il acheva de vomir, mais il tenta de les rassurer, en espérant qu'ils le verraient, avec un faible sourire. Il parvint à murmurer quelques mots.

- Je... vais vivre.

Puis il ressentit de nouveau l'empreinte de Galtar fonçant sur lui, plein de volonté de meurtre, et ce sentiment l'attrista. Il ne fallait pas qu'il meure. Il voulait lui parler. Il tenta de le dire à ses médecins de fortune.

- Je veux... Galtar... vivant.

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Dorunn soupira de soulagement en voyant le Pontife se redresser lentement. Il n’était pas sûr que ses remèdes y soient pour grand-chose, mais le géant vivrait et il y avait fort à parier qu’il serait vite remis. Aux premiers mouvements d’Aquilodon, le capitaine de la garde s’était rapproché pour le soutenir, laissant l’assassin sans surveillance. Dorunn recula lentement de quelques pas avant de faire volte-face et de sortir de la Cathédrale. Il n’avais pas fait cinquante pas lorsqu’une patrouille impériale sortit d’une ruelle annexes et l’encercla, l’épée au clair.

« Vous êtes bien celui qu’on nomme Dorunn ?

- En effet, capitaine, c’est bien moi. Que puis-je faire pour aider l’Empire ?, demanda le vampire avec courtoisie.

- Plus grand-chose à présent. Au nom de la haute autorité des la magistrature impériale, je vous place en état d’arrestation pour complot contre l’Empire et haute trahison envers le royaume d’Ombresang. Toute tentative de résistance ajoutera un délit de voie de fait aggravée à votre encontre. Soldats, emparez-vous de lui ! »

Dorunn regarda les gardes le saisir avec une lueur d’incrédulité. Haute trahison envers Ombresang ? Il y avait clairement quelque chose qui clochait dans son royaume. Le problème c’est qu’il aurait certainement du mal à découvrir quoi s’il croupissait en prison. Il supposait que la Corporation de l’Ombre creuserait l’affaire, mais il ne pouvait baser son comportement sur des suppositions.

Il songea donc à résister et s’enfuir. Les gardes n’étaient que quatre et ne pourraient pas escalader les murs de pierres des bâtiments avec leurs armures de métal. Mais il risquait de blesser un des soldats ou un passant, et le vampire avait prêté serment d’épargner les innocents de Kalamaï.

Après un moment d’hésitation, il tendit donc ses poignets devant lui afin que l’officier lui passe les lourdes menottes de métal rouillé avant de le suivre docilement, de sombres pensées tourbillonnant dans son esprit.

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Le groupe de psionistes


La petite troupe mandatée par le Thaumaturge arriva sur place assez rapidement. Au nombre de trois, ils se fondirent à travers la foule et les gardes impériaux regroupés auprès d'Aquilodon et ses médecins. La lettre de Dorgo faisait office de laisser-passer.

- Excusez notre venue tardive, messieurs. Nous sommes des psionistes de la Corporation des Arcanes, avez-vous besoin d'aide ? Nous pouvons alléger vos souffrances psychiquement, Pontife, si vous le désirez.

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Les jumelles avaient engagées le combat contre Galtar, qui venait d'envoyer dans les limbes le Magistrat Adola qui avait pris les devants sur eux. Les guerrières agissaient dans un synchronisme parfait, permettant de bien combattre malgré l'espace restreint. Toutefois l'assassin avait vite compris leur méthode de combat et souriait presque en évitant les coups, alors d'un simple regard Nunä & Mäelle se firent signe, ajustant aussitôt leur cadence et leur style.

L'une continuant encore plus ardemment de déstabiliser l'adversaire tandis que l'autre contourna les tombes pour prendre l'ennemi à revers. Ce dernier, tellement confiant, ne remarqua que trop tard l'absence de Mäelle, elle avait trouvé moyen de se rendre dans son dos, appuyant sa lame entre les omoplates de Galtar.


Ta confiance t'a aveuglé !

Ne jamais perdre de vue ses adversaires.

Il n'eut d'autre choix que de laisser tomber son arme et lever les mains en guise de soumissions, permettant à Nunä de le pousser à genoux et de lui attacher les mains derrière le dos grâce à une corde trouvé sur place. De la pointe de sa lame, elle le poussa à se relever et à marcher vers le sortie, tandis qu'un homme en armure arrivait à elles.

Tu arrives un peu trop tard, il est fait prisonnier.
Le Magistrat aurait toutefois besoin d'aide, il a été assommé durant le combat, il se trouve dans le coin droit.

Sans rien dire de plus, les jumelles escortèrent le prisonnier jusqu'au lieu du crime, où gardes, soigneurs et nombres de gens étaient attroupés autour du Pontife et en divers endroit de la place pour y récolter des indices sur les complices ayant fuit. Elles firent asseoir le fautif sur le banc de la première rangée, pointant leurs lames contre lui et attendirent.

Aquilodon reprenait vie, l'assassinat était un échec, fort heureusement car l'empire aurait eu à encaissé un dur coup...

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On m’était tombé dessus à l’improviste. Mon agresseur se terrait dans l’ombre et engagea le combat par derrière. Je fus d’abord surpris et déstabilisé ce qui mit dans un premier temps en confiance mon ennemi.
Mais très rapidement je repris le dessus et mes aptitudes et réflexes reprirent le dessus. J’engageai réellement le combat en redoublant mon attaque. Le bougre les parait tout comme je parais les siennes. C’était un homme d’arme, probablement un assassin tout comme moi.

Alors que le combat redoublait d’intensité, mon ennemi me projeta par un coup de pied contre le mur ce qui m’étourdisse. Je ne perdis point connaissance mais j’avais le souffle coupé. Heureusement pour moi les deux jumelles me suivaient de prêt et engagèrent le combat. Cela avait sans doute sauvé ma vie. Bien souvent le hasard et la chance permettaient d’avoir la vie sauve et c’était le cas pour moi aujourd’hui.
Je cherchai à tâtons mon épée qui m’avait échappé des mains lorsque je fus projeté contre le mur de pierre. Je tentai de me relever mais la tête me tournait. Finalement avec beaucoup d’effort je me relevai.
Je ne pus reprendre le combat qui venait de prendre fin. L’agresseur avait été mis en échec par les jumelles qui l’avaient prit en tenaille. Il avait jeté son arme.
Un tel revirement de situation était étonnant. Ce n’était pas l’habitude surtout chez les assassins qui savaient se battre comme lui. Une seule arme de jeté, comme tout assassin il devait avoir plus d’arme. Je mis la pointe de mon épée à sa gorge.
Mais les deux jumelles escortèrent l’assassin vers la cathédrale où des soldats étaient en poste.
Je suivis le groupe mais gardai mon épée prêt à agir car un tel comportement n’était pas normal selon moi.

Rapidement nous arrivâmes au centre de la place. La foule était partie, quelques prêtres s’occupaient avec attention du Grand Prêtre, j’espérais qu’il pourrait s’en tirer.
Des soldats avaient été posté devant chaque porte, sans doute y’avait-il un peloton devant l’édifice.
L’officier donnait des ordres, trois soldats de l’Eglise accoururent aussitôt vers nous.


Je veux qu’on enchaine cet homme. Veuillez à lui enlever toutes les armes, il doit en avoir plusieurs sur lui.
Surveillez le bien, je ne veux pas qu’il s’échappe ou se suicide. Vous en répondrez en attendant que les services secrets le prennent en charge.


Cela sembla surprendre les personnes autours de moi. L’Ombre était le mieux placé pour faire parler les personnes. Et celui-ci parlerait, il le fallait. Pour la sécurité de l’Empire nous devions avoir des réponses sur le commanditaire de cette agression.

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Galtar s'était fait avoir assez honteusement. Il avait laissé son arrogance prendre le dessus sur son professionnalisme, comme il espérait qu'Aedric le ferait lors de leur futur combat. Et il s'était fait vaincre. Il reconnut humblement la victoire des deux elfes en se rendant.

- Mes félicitations, mesdemoiselles, même si votre victoire est plus due à une erreur de ma part qu'à votre talent. Votre style est véritablement beau et déstabilisant néanmoins.

Le Magistrat venait de se relever. Il pointa sa lame sur la gorge de Galtar et lui intima de se taire et de ne pas faire un geste brusque de plus.

- Si vous le souhaitez.

On l'escorta jusqu'à l'endroit où il avait tué Aquilodon. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, émergeant des cryptes, il le vit assis contre l'autel, à bout de souffle et se tenant le flanc, livide, certes, mais bien vivant, alors qu'il aurait dû passer de l'autre côté depuis une bonne demi-heure. Quelle était cette sorcellerie, par Bronek ? Galtar sentit la peur monter en flèche en lui. S'il était certain d'avoir pu pouvoir échapper à la torture de l'Ombre, et même à la peine de mort en fournissant des informations à l'Empire sur les plans de Thassopole, la sentence du Prophète lui faisait en revanche bien plus peur.

L'Aveugle le sentit remonter, et dès qu'il fut arrivé, après qu'on l'eut débarrassé des armes qu'il lui restait et enchaîné, il parla.


- Pourquoi... Galtar ?

Cette voix, haletante, d'outre-tombe, terrifia l'assassin. Il allait souffrir, et Aquilodon connaissait ses points faibles mieux que quiconque. Mais la colère égala bientôt sa peur : comment le géant pouvait-il être inconscient de tous les morts qu'il avait causés ? Galtar hurla une phrase que personne ne comprit vraiment.

- Vous avez tué mes frères, Prophète ! Le poison vous emporte.

- Il se pourrait qu'il... finisse par le... faire. Mais pas maintenant.

- Gardes, ayez pitié, éloignez moi de ce criminel, de cet assoiffé de sang !

- Sa Sainteté n'a pas sa place dans ta bouche, l'assassin. Insulte La encore et tu mourras douloureusement ! lui lança un garde en lui assenant un coup de poing.

- Paix ! Emmenez-le... si c'est ce qu'il souhaite. Mais gardez... gardez le en vie. Messire Adola, ne le tuez pas, je vous en prie.

Suite à cette longue tirade, le Pontife sombra de nouveau dans l'inconscience, et les guérisseurs se précipitèrent sur lui. On avait déjà évacué le cadavre de messire Lammarant, tombé courageusement.

Deux agents de l'Ombre, habillés en gardes, arrivèrent rapidement. Ils saluèrent Adola d'un signe de tête et jetèrent un coup d’œil inquiet à Aquilodon, mais se rassurèrent en le voyant respirer.


- Spadassin, nous sommes accourus en entendant les rumeurs. Visiblement, le Pontife n'est pas mort, contrairement à ce qui se dit.

- Il serait bon que sa survie reste secrète, d'ailleurs, pour écarter tout autre tentative.

- Quoiqu'il en soit, maître, nous sommes à vos ordres.

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L'homme montra une lettre au cordon de garde qui bloquait l'accès au lieu saint. Une lettre d'un palatin, même si il s'agit du bouillant Aedric, suffisait à faire fermer le clapet de bien des gardes même les plus vindicatifs. Le celestial aux ailes noires pénétra dans la Cathédrale, sans armes. Galtar était enchaîné, il avait donc échouer. Et dire qu'il avait perdu contre un type pareil. Quelle honte. Conformément au plan Orlandor devrait être éliminé. Mais ça se serait le travail du Rouge. Vautour ne connaissait pas l'organisateur de l’assassinat, mais les serviteurs d'Aedric qui échouaient , n'avaient que très rarement l’occasion de recommencer.

Que faisait l'ex-gladiateur ici ? C'était une mission qu'on lui avait confiée sans mettre au courant Galtar ni Orlandor. Une mission très simple. Livrer une lettre à un elfe noir. Un type qui se prénommait Adola, un grouillot important de l' Empire, enfin cela n'avait guère d'importance. Il devait lui passer le message et c'était tout.


Je cherche un type qu'on nomme Adola. C'est un message urgent du Sénat Thassopolien. Du genre très pressant à propos de l'individu ici présent. Dit il en désignant Galtar.

Le célestial se mit à lire la lettre à haute voix, sans avoir même jeté un regard au Pontife qui agonissait:

Le peuple des îles dorées, unis sous la bannière de Thassopole.
Le sénat de Sainte la République de Thassopole ,
Son palatin, Aedric von Séviand, roi de Nardogord et de l'île de Cadeiron, sénateur de l'Empire,

Par la grâce de Brak le tout puissant, informe la justice impériale que :

Le semi gobelin, Galtar Poing-d'Acier, ex lieutenant des élus de Brak, sujets du royaume de Nardogord est recherché pour les chefs d’accusations suivantes :

- Blasphème envers Brak, Fort parmi les Forts.
- Désertion
- Complot envers la République et ses représentants.

La capture de cette homme VIVANT et sa livraison à toute autorité de la République est récompensée d'une somme de cent mille pièces d'or.

En cas de capture de ce dangereux individu, soupçonné de vouloir assasiner les hauts membres de la hierarchie impériale, par les autorités impériales de notre grand empereur Fardall Barka, Thassopole exige qu'il lui soit livré intacte et en pleine possession de ces capacités physiques et mentales dans les plus brefs délais.

Si cette dernière exigence n'était pas respectée, au vue des évènements récents et des dernières divergences entre l'Empire et Thassopole. La République se verrait dans l'obligation de se retirer de l'Empire où elle est entrée librement au moment de l’ascension au trône de Siméon 1°, et de renégocier les conditions d'une nouvelle association.


Il tendit le parchemin à l'elfe noir pour qu'il vérifie le sceau.

Je vois que vous m'avez mâcher la moitié du travail. Je n'ai plus qu'à ramener cette ordure à Thassopole.


Galtar n'était pas stupide. Il comprendrait à quoi servirait cette lettre. Aedric ne pouvait se permettre de laisser Galtar aux mains des impériaux. Un soldat de sa trempe pourrait lui être utile dans la futur guerre contre Zackinthe. Sinon, et bien la déclaration d'Indépendance de Thassopole était la seule façon pour Thassopole d'éviter la justice impériale. Un coup immanquable en quelques sortes.





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Par les dieux ! Qu'est-ce que c'était que ça, encore ?! Un célestial qu'on laissait librement entrer sur une scène de crime hautement sacrée. Que faisaient les gardes ? Faenaeron, le célestial maintenant chef de la Garde Pontificale, puisque Lammarant avait été assassiné, s'indigna devant la lecture du parchemin.

- Par les divins, qu'est-ce que cela ? L'accès à la Cathédrale est interdit, même pour un messager d'Aedric Von Seviand. Ce prisonnier est sous la juridiction de l'Empire et surtout de l'Eglise, dont je suis le maître par intérim tant que Sa Sainteté est hors d'état de gouverner. Thassopole pourra attendre pour l'heure, et quiconque aura des prétentions sur ce "semi-gobelin", cet assassin infâme, sera forcé d'attendre que son jugement soit passé, et que la sentence ait été exécutée, car cette affaire dépasse largement la justice d'une Province, qui n'est pas en mesure de proférer un ultimatum.

Vous, messager, je veux votre identité, et des preuves de cette identité. Le fait que vous ayez réussi à rentrer ici pour délivrer ce message pour le moins fumeux, d'autant plus qu'il porte la marque de l'excommunié Von Seviand, n'augure rien de bon sur la sécurité. Vous ne serez pas libre de repartir tant que vous n'aurez pas répondu aux questions que je ne manquerai pas de vous poser sous peu.

De plus, vous connaissez apparemment de vue au moins l'assassin, ce "Galtar Poing-d'Acier". Avez-vous une explication plausible à nous donner ?


Not l'Acide, un autre membre de la suite pontificale, parla également.

- Je crois, Faenaeron, que ce célestial est membre du corps militaire dont notre assassin est déserteur, ces prétendus "élus de Brak". Ils sont assez importants pour se faire confier un message aussi "urgent", assez fiables pour ne pas aller le donner à quelqu'un d'autre, et assez crétins pour ne pas savoir qui est le Magistrat Adola alors qu'ils font partie d'un corps d'élite et pour croire que l'assassin du Pontife de l'Eglise Kalamaïenne lui sera livré parce que son maître l'ordonne. Un bon toutou, en quelque sorte.

Galtar maudit en son for intérieur le manque de finesse de Vautour. Pourquoi diable Aedric l'avait-il envoyé, lui ? Tout autre élu de Brak aurait fait l'affaire. Mais ce type était un incapable. Il hésita à prendre la parole et à faire tout foirer juste pour le plaisir de le voir arrêté lui aussi, mais il se tut, se contentant de regarder son rival venu le libérer d'un air assassin. Il aurait dû le tuer dans l'Arène.

Et puis, Poing-d'Acier ne voulait pas partir tant qu'Aquilodon ne serait pas mort. Si Vautour était véritablement un bon serviteur de Thassopole, il finirait le boulot. Mais non, parce qu'il n'aurait ni le courage, ni l'esprit d'initiative, ce castrat congénital.


Dernière édition par Aquilodon le Mer 4 Jan 2012 - 21:34, édité 1 fois

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L’assassin avait été amené, le Pontife à demi conscient l’avait reconnu. Il s’agissait d’un dénommé Galtar, il faudrait voir si l’Ombre avait des informations sur ce bougre.
Il reconnaissait les faits ainsi que l’empoissonnement.
Le Pontife eut juste le temps de demandé à ce que sa vie soit épargnée avant de sombrer de nouveau dans les vapes.

Deux de mes agents arrivèrent, la rumeur avait vite couru. J’avais des agents partout et l’information avait donc circulé. Il me glissa rapidement à l’oreille qu’un carrosse anonyme était en route avec une escorte en civil pour amener le prisonnier dans un endroit sûr où il pourrait être interrogé.


Que toutes les personnes qui sont présente ici sont soumises au secret. Quiconque en dérogera sera sévèrement puni.

Un nouveau venu put franchir le cordon de sécurité. Il s’agissait d’un serviteur d’Aedric qui était porteur d’une missive. Cette dernière sommait de livrer notre prisonnier sur le champ car il était soit disant recherché par Thassopole pour traitrise et blasphème. Mais cela m’étonnait.
Je pris la missive de mes mains gantées et la relue.
Les hommes du Grand Prêtre hurlèrent leur désaccord.

Je levai le bras droit afin de faire taire ces bruits.


Bien, j’ai lu avec attention la missive qui est légitime et votre traitre vous sera livré.

Je vis un sourire sur le visage du messager.

Cependant au vu du crime qu’il a commis, et est d’un niveau impérial, il doit également en répondre en priorité. Par conséquent il sera d’abord interrogé et juger par l’Empire avant de l’être par Thassopole et que cela plaise ou non au Sénat de Thassopole !
Et pour ce qui est de la menace de scission de Thassopole avec l’Empire sachez que cela serait une grave erreur pour cette province qui devrait en assumer les conséquences économique, alimentaire,… L’Empire n’a pas à courber l’échine d’autant après les événements fâcheux dont s’est montré coupable votre représentants.


Je vis mes hommes arrivés. Ils étaient habillé en civil mais étaient tous porteur d’une arbalète et avaient une épée accroché à leur ceinture mais dissimulé en partie par leur cape. Je vis Armori avancé vers moi.

Votre Seigneurie, comme demandé l’escorte pour le prisonnier est prête.


Je savais que tout avait été prévu pour éviter toute tentative d’évasion ou assassina du prisonnier. Les agents se placèrent aussitôt autours de lui et le ligotèrent au niveau des poignées et chevilles. Il fut également bâillonné et un sac lui fut mis sur la tête, il était ainsi plongé dans le noir.
Les services secrets de Kalamaï étaient prêts à prendre possession du paquet pour une extraction vers un lieu inconnu et non répertorié comme savait le faire l’Ombre
.

Bien très bien, tenez-vous prêt.

Je me tournai de nouveau vers l’homme de Thassopole.


Et je souhaiterai vous posez une question si vous le voulez bien. Comment avez-vous su où nous nous trouvions ? Les évènements ne se sont passés qu’il y a très peu de temps.

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Les jumelles avait fait fit du commentaire de Galtar qui essayait encore de démontrer sa supériorité alors qu'il est en train mauvaise position pour le faire. Se tenant à l'écart, elles eurent l'occasion de tout entendre, en partant de la requête du Grand Prêtre sur le vie de l'assassin jusqu'à l'individu ailé qui entrait sans autorisation valable en plus d'affirmer devoir prendre possession du demi-gnome comme s'il s'agissait d'un vulgaire colis.

Les réponses furent claires, il serait jugé par l'empire avant d'être remis à Thassopole, mais jugement impliquant sentence, le délai pourrait être long avant que le coupable ne remette les pieds sur l'île de son ex-maître. Nunä & Mäelle, se rapprochèrent du Magistrat qui questionna le célestial.


Et je souhaiterai vous posez une question si vous le voulez bien. Comment avez-vous su où nous nous trouvions ? Les évènements ne se sont passés qu’il y a très peu de temps.

Elles répondirent avant que le Vautour n'est pu prononcer mot.


C'est fort simple messire le Magistrat, Von Séviand réclame son assassin pour lui sauver la peau.
Ce doutant d'un échec, il a dépêché cet envoyé spécial qui attendait bien gentiment dehors avec la dite missive.
Pleinement au courant de ce qui se tramait ici, les autres complices ayant pris la fuite, il a attendu un bref moment avant d'entrer.
Pour essayer de faire paraître à une coïncidence, je vous suggère de le mettre aux arrêts également.
Il a enfreint la loi en pénétrant ici et il semble savoir beaucoup de choses...
... Pour ne pas dire qu'il est un complice potentiel...

Les jumelles avaient possiblement outrepassé leur droit de parole mais une telle évidence ce devait d'être mis en valeur. Elles attendirent réponses de l'un ou l'autre des protagoniste du moment. Se tenant bien droite et prête à toute éventualité.

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L’émissaire du Rouge n’avait pas encore répondu à ma question qui pouvait changer beaucoup de chose pour lui, notamment concernant sa liberté.
Rapidement les deux jumelles vinrent vers moi et le celestial. Elles exprimèrent à tour de rôle un point de vu très intéressant. Elles avançaient comme théorie que le porteur de l’ordre d’arrêt était le complice de l’assassin qui lui-même était à la solde d’Aedric. Leurs points de vu m’était déjà venu à l’esprit car je savais l’animosité qui régnait entre le Grand Prêtre et l’ex-Pontife qui avait été déchu.


Je vous remercie Mesdemoiselles de votre point de vu constructif. Mais avant de juger attendons de voir ce que notre invité a à dire.

Alors mon cher, qu’avez-vous à dire ?


Tout le monde se tournait à présent vers le messager.
Armori s’était approché, il avait toujours son arbalète à la main, elle pointait vers le bas mais en direction du celestial. Il avait également un doigt sur la gâchette. Pour ma part j’avais ramené mes mains au niveau de la boucle de ma ceinture je pouvais ainsi rapidement sortir mon épée ou tout autre arme au cas où l’homme du Rouge avait une idée aussi stupide que de vouloir se battre.

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Vautour sentit la tension monter. Les impériaux ne le laisseraient pas ramener Galtar tranquillement à Anaphe. Cela aurait été bien trop facile, jamais rien ne se passait comme c'était prévu. Par contre les deux elfettes et les curés lui tapaient sur le système. Aedric avait raison lorsqu'il racontait que le reste de l'Empire était remplit de crétins impurs et de lèches bottes sans courages. Ces faibles étaient tous destinés à disparaître. La colère de Brak les enverrais dans le néant éternel. Aedric était l'homme qui changerait le monde. Et il ferait en sorte que son maître atteigne ce but.

Vous n'êtes le maître de rien, frère ailé. Ni celui de cette Eglise ni même de votre propre existence. Vous n'êtes qu'un serviteur incapable de protéger son maître, un simple roquet bon à japper pour exister, vous n'êtes rien et ne serait jamais quelque chose. Vous n'avez rien à exiger de moi. Je suis renter ici car mon maître bien que votre actuel cadavre l'ai excommunié est toujours apprécié des membres de cette Eglise. Maître von Séviand est bien plus grand qu'aucune personne dans ce bâtiment ne le sera jamais. Que ce soit vous ou votre soit disant pontife. Alors restez à votre place.

Il se retourna vers le second prêtre.

Un toutou vous dîtes ? Non un chien de garde ! Si il vous plait de cacher votre propre incompétences par vos sarcasmes amusez vous. Mais le chien fidèle que je suis n'aurait jamais laissé quelqu'un toucher ne serait-ce qu'un cheveux de mon maître.

Des hommes comme vous sont ce qui se fait de pire dans l'Eglise de Kalamaï. Vous êtes des faibles incapables de protéger quoique ce soit. Et vous comptez protéger l'intégralité des fidèles ? Commencez donc par protéger votre propre chef.

Ignorant totalement les deux elfes. Il se retourna directement vers le magistrat Adola.

Comment je savais que je vous trouverais ici. Je dirais que les affiches indiquant la tenue d'une grande messe ici m'ont beaucoup si ce n'est énormément aidé.

Il se rapprocha d'Adola.

Enfin si vous voulez tout savoir. Nous savions depuis longtemps ce que prévoyait Galtar. C'est une vieille histoire. Voyez vous il y a de ça un an, la flotte de votre aveugle s'était lancé à l'assaut des côtes de Nardogord. Les troupes d'Aquilodon ont été écrasé par l'armée de maître von Séviand ! Galtar était un de ces assaillants et le dernier en vie à ce jour. Il considère Aquilodon comme le responsable de la mort de ces frères.N'est ce pas mon vieux ?

Mon maitre l'a épargné et lui a offert une place parmi l'armée de son royaume pour l'avoir à l'oeil. Galtar, était l'un des plus grands guerriers de Thassopole, mais voilà que depuis un an, il a mit au point ce que vous avez tous vu. La mort de son ancien maître. Aedric a bien tenté de prévenir Aquilodon lors de son dernier passage à la capitale. Mais Aquilodon le lui a même pas laissé le temps de l'avertir qu'il avait été excommunié. Il a aujourd'hui reçu la punition pour son ambition démesurée. Surtout que ce chien a déjà tenté de tuer mon maître.

Maintenant il devait partir avec Galtar, il ne laisserait jamais ces minables remontaient jusqu'à son maître. De plus ces faibles ne méritaient même pas de toucher un seul cheveux d'un guerrier comme Galtar. Les hommes d'Adola commençaient à l'ammener en dehors de la cathédrale et lui tournaient le dos. Le seul obstacle entre lui et le prisonnier était Adola.

Mais il avait en effet un complice. Un complice qui se trouve encore dans ces lieux ... Vous Adola !

La remarque surpris le destinataire. Il profita de cette seconde de surprise pour pousser le magistrat sur le coté. Il bondit pour déployer ces ailes noires. Une dernière fois.

Gloire à Brak ! Gloire aux gladiateurs de Nardogord.

Il piqua vers Galtar. Les hommes d'Adola s'étaient retournés, mais il n'avait pas de temps à perdre. Seul Galtar importait véritablement. Les larbins du magistrat dégainèrent leurs épées.Il continua de foncer
sur le groupe. Il attrapa Galtar par les aisselles. Recevant plusieurs coups d'épées. Il comprit qu'il ne survivrait pas. Bah sa vie n'avait jamais eu de valeur à ses yeux. Il n'avait jamais vécu pour lui. Sa vie avait été consacré à divertir les spectateurs de l'arène de Nardogord. Il n'était qu'un objet appartenant à Aedric. Un simple esclave de la famille von Séviand. La tête de sanglier marquée au fer rouge sur son dos en était la preuve. En mourant ainsi peut être gagnerait il enfin l'estime de son maître. Galtar lui était différent. Il avait encore une raison de vivre. Il état meilleure combattant qu'il ne le serait jamais. Son destin n'était pas d'être un simple serviteur. C'est pour ça qu'il l'avait toujours envié. Il sentit sa vie le quittait peu à peu. Mais non il devait encore vivre quelques instants. Il prit de l'altitude, et fonça vers l'immense rosace de la cathédrale. Les flèches volaient à côté de lui, puis une l'atteignit au dos. A ce moment là, il transperça la rosace, la brisant. Ils étaient dehors. Le vautour alla s'écraser sur le toit du bâtiment en face. Son précieux paquet dans les bras. A moitié mort, il déchira le sac de toile sur la tête de Galtar.

Soit ... libre Galtar. Pour nous tous les gladiateurs ... Libre ... Orlandor doit ... mourir.


Il voulait tout lui dire, qu'il l'avait toujours envié, lui le seul gladiateur de Nardogord à être devenu libre. Lui le semi gobelin de Zakinthe devenu une idole en Nardogord. Lui le seul gladiateur à ne pas avoir été qu'une machine à combattre. Mais il n'en avait pas la force. Il allait mourir. Non il l'était déjà. Ses yeux se fermèrent. C'était fini.

Maitre ... Désolé ...



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Le volatile c'était enfuit avec le prisonnier par la rosace de la cathédrale, les lames et flèches qui l'atteignirent semblèrent avoir raison du fuyard puisqu'un bruit sourd d'écrasement se fit entendre en provenance du toit.

Sur le toit vite, il ne faut pas qu'il s'échappe !
Encerclez le bâtiment s'ils essaient de redescendre ou de fuir par les toits !

Les jumelles avaient réagit aussitôt le son d'écrasement parvenues à leurs oreilles fines, elles n'avaient aucun droit de donner les ordres mais plusieurs gardes comprirent l'urgence de la situation et s'exécutèrent. Nunä & Mäelle avaient un doute sur la vitesse les gardes pouvaient se rendre là-haut dans un court laps de temps, les escaliers en vis n'étant pas le meilleur atout pour la vitesse.

Habituées de grimper dans les arbres depuis leurs tendre enfance, les deux elfes coururent vers le mur où était le vitrail. Tel sur une paroi rocheuse, elles entreprirent leurs ascensions, se provocant l'une et l'autre pour se motiver à aller toujours plus vite. Prenant gardes aux éclats de verre, elle passèrent l'ouverture béante pour se retrouver sur le toit.

Devant elles, le corps inerte du célestial qui semblait avoir succombé aux maintes blessures infligées dans sa fuite. À côté de lui, le gobelin semi conscient de ce qui se passait. Elles entendaient les cris des gardes prenant place en contrebas en cas de fuite, le son des armures des soldats essayant d'atteindre leurs position, elles n'avaient que peu de temps pour agir.


Tu es encerclé Galtar.
Rends toi, tu auras la vie sauve.
Résiste, c'est la mort qui t'attends.
Si tu parviens à t'échapper, nous ne traquerons comme un fauve traque son repas.

Elles se placèrent devant et derrière lui, à distance raisonnable pour réagir en cas d'attaque désespéré, leurs lames pointant le fugitif.

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