Cérémonie pour les morts de l'incendie des Combattants

L’homme de Rouge était aussi arrogant que son maitre. Il défiait par le verbe et essaya de bluffer. Cela eu pour conséquence de me surprendre une poignée de seconde tant la farce était grosse.
Je fus bousculé, il faut dire qu’au vu des effectifs de l’Ombre j’étais peut être trop en confiance.
Le messager déploya ses ailes et fondit vers le prisonnier qui avait pieds et poings liés. Non ce n’était pas pour le tuer mais pour le capturer.
Je n’ai pas le temps de sortir une lame qu’il était déjà envolé. Cependant Armori qui avait le doigt sur la gâchette avait fait parler son arbalète et le carreau atteint sa cible. Deux autres agents avaient également décoché leur carreau.
Cela eu le résultat escompté, le célestial alla s’écraser non loin de la cathédral. Des Ombres s’étaient précipités à l’extérieur pour suivre la proie. Armori mon disciple faisait partie de ceux là, après plusieurs années de formation il était maintenant opérationnel et j’en étais fier. Je sortie également afin de suivre la scène.

La diligence était également partie en direction du batiment où avait eu lieu la chute. Tout se passa très vite, les portes de la diligence s’ouvrirent rapidement et deux hommes vêtus de noir en sortirent. Ils entrèrent dans le bâtiment et montèrent les marches. Ils arrivèrent sur le lieu de la chute et saisirent le prisonnier. D’autres agents les rejoignirent.
Le prisonnier fut trainé de force dans les escaliers puis ils le jetèrent sans ménagement dans le véhicule. Ils avaient simplement vérifié qu’il était en vie de ceux que je pouvais voir. Les hommes remontèrent dans la diligence. Le cadavre du messager fut également jeter sans ménagement dans la diligence. Les Ombres avaient opté pour le ramener, cela pouvait s’avérer utile et apporter des réponses.
Il y en avait également un agent à l’arrière avec une arbalète tout comme le cocher. Quatre cavaliers arrivèrent également afin d’escorter le convoi. Ce dernier partie en trombe pour un lieu tenu secret, du moins secret pour les non-initiés.

Les deux jumelles étaient également sur les lieux mais ne purent rien faire si ce n’est le menacer de leurs lames. Les agents de l’Ombre avaient procéder à l’extraction sans dire un mot et dans un temps très court. Au départ ils s’étaient laissé surprendre mais avaient très vite compensé l’effet de surprise.

J’allai à la rencontre des deux lames,

Je vous félicite une nouvelle fois Mesdames pour votre dévouement et l’Empire ne sera pas ingrat avec vous.
Si vous avez besoin de quoi que ce soit demander et nous verrons ce que l’on peut faire.

Maintenant il va nous falloir trouver des réponses à cette tentative d’assassinat et vérifier le lien éventuel avec Aedric.
En attendant il va falloir veiller sur le Pontife dont je crains la vie sous encore menacer.

Ils doivent avoir peur pour envoyé des assassins mais également une personne pour tenter de le récupérer en cas de problème. Et pour répondre s’il y a des doutes vis-à-vis de moi, je n’aurais pas loupé ma cible croyez moi.
De plus je soutiens le Pontife actuelle, je ne pourrai pas en dire de même pour son prédécesseur ! en même temps ce dernier a souvent dépasser les bords, fait preuve de racisme et se contrefout des lois de l’Empire !

Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 01/10/2010

Les jumelles virent le fugitif reprendre son statut de captif par le biais d'homme ne semblant pas être de la milice habituelle. Elles n'y comprenaient pas tout mais l'important était que ce soit des impériaux. Elles retournèrent sur le sol de marbre de la cathédrale, se retrouvant face à Adola qui les remercia.

Je vous félicite une nouvelle fois Mesdames pour votre dévouement et l’Empire ne sera pas ingrat avec vous.
Si vous avez besoin de quoi que ce soit demander et nous verrons ce que l’on peut faire.(...)
Et pour répondre s’il y a des doutes vis-à-vis de moi, je n’aurais pas loupé ma cible croyez moi.

Raté la cible ? Si c'eut été lui ? Mais de quoi parlait t'il donc ? Les guerrières ne comprenaient absolument rien des propos du Magisrat, il parlait comme si il était un tueur à gage ou un assassin. Dans le doute, elles questionnèrent.

Magistrat Adola,
Pourriez-vous expliquez vos récents propos ?
Vos termes insinue que vous être aussi un meurtrier à vos heures.
Auriez-vous omis de nous prévenir de quelques choses ?

Tandis qu'elles attendaient réponse, le Pontife fut installé sur un brancard renforcé et modifié pour avoir huit prises aux lieu de quatre. Le tout semblait bricolé en vitesse pour les besoins de déplacement du géant mais l'important était de le ramener en sécurité et en zone propice à son rétablissement. Nunä & Mäelle se tournèrent vers les prêtres et posèrent une question.

La Maison des Guérisons est-elle un lieu encore ouvert dans la cité impériale ?
Nous avons eu vent de ce lieu durant notre jeunesse.
A-t'il réussi à passer les âges ?
Il serait idéale pour les bons soins du Pontife.

Elles posaient beaucoup de questions, mais tel était leur habitude que de vouloir savoir et comprendre ce qui se passe autour d'eux. Certains sont parfois exaspéré de cette folie aigu de connaissance, d'autres y trouve une belle occasion de partager ce que peut désir comprendre... Pour elles, il ne fallait jamais agir à l'aveuglette, exigeant un haut minimum de connaissance des zones où elle se trouvaient. Les forces, les faiblesses, les invités, les entrés et sorties, tant de choses qu'elles évaluaient ensemble, dans une parfaite symbiose qui leur faisait gagner du temps.

Beaucoup de questions posés, elles se devaient maintenant d'écouter les explications d'Adola et d'au moins un prêtre concernant le transfert du dirigeant du culte.

Les jumelles avaient été surprises de ma remarque. Je pouvais comprendre, cela pouvait être étonnant pour ceux qui ne connaissaient pas mes fonctions ni mes actions publiques passées.
Je décidai de leur répondre sur la partie qui était à la connaissance chacun.

Je comprends votre réaction car mes propos peuvent être mal interprétés.
Comme vous l’avez fait remarquer je suis Magistrat, et j’ai donc en contact, comme vous l’avez vu, les services secrets de Kalamaï. Ces derniers ont un champ d’action assez large je pense.
De plus, et sans vouloir me vanter, mes capacités à manier les armes sont assez bonne. Si vous avez entendu parler de moi j’ai combattu dans différents éléments marquants de notre époque. De la chute d’Enguerrand à la libération de l’Outre-Mer des pirates où j’ai d’ailleurs décoché un carreau mortel à leur cheftaine. J’ai également été à la tête de l’expédition du Nord où j’ai combattu en duel le démon.
Vous pouvez donc constater que les armes n’ont pas de secret pour moi et que donc si mon intention aurait été de tuer le Pontife il serait mort actuellement.
J’espère que la réponse vous convient ?

Le géant venait d’être installé sur un brancard pour être porté dans un lieu plus reposant et sûr.
Je fis signe à un prêtre de venir et lui demanda de m’apporter un parchemin et une plume. Cela me fut apporter sur le champ. Je rédigeai une courte note. Je pris un des nombreux cierges et fit couler un peu de cire pour refermer le parchemin. La cire encore chaude, j’apposai le sceau de la magistrature.

La Maison de la Guérison existe toujours et votre idée me parait tout à fait pertinente.
Il faudra un guérisseur spécialiste des blessures et un autre ayant une connaissance approfondi des antidotes.
Je vous demande encore un service, allez chercher des soigneurs et les amener au chevet du Grand Prêtre, si vous le voulez bien.
Voici l’ordre à donner aux soigneurs qui devront cesser toute activité pour vous suivre.

Je leur donna le missive.

Maintenant veuillez m’excusez, mais avec tout ça j’ai beaucoup de travail.
Je dois vous laisser.

Sur ces quelques mots je sortie de l’édifice bien décider à me rendre de ce pas dans l’antre de l’Ombre.