Cela faisait de nombreuses semaines déjà que le Lieutenant Grodor stationnait avec son demi-millier de soldats au port de Gargath, non loin à l'ouest de Dunamopole. En ce laps de temps, il avait fait fortifier la ville de deux murs d'enceinte de bois, séparés par un grand fossé dont le fond était hérissé de pieux effilés. Il avait également fait creuser des douves, autour du premier mur, où s'étaient déversées les eaux de la mer. L'accès à la ville se faisait par la route habituelles, au détail près que celle-ci était maintenant solidement gardée.
De plus, Grodor, qui craignait initialement une attaque thassopolienne, s'était ensuite rassuré en voyant le statu quo qui s'installait. Il avait cependant noté l'afflux assez massif de troupes des îles dorées, et avait commencé à faire tourner à plein régime le chantier naval du port, en vue d'un blocus. Il se trouvait désormais à la tête de nombreux esquifs aux équipages peu nombreux mais bien armés. Il avait décrété l'embargo total de Dunamopole, et ses navires neufs avaient déjà réussi à détourner un galion chargé de soldats jusqu'en Maon, où il s'était vu refusé l'autorisation de débarquer - car il transportait trop de guerriers - et avait dû rebrousser chemin jusqu'en Thassopole.
Malgré ce succès qui présageait celui du blocus en formation, les troupes de la République étaient bien plus nombreuses et au moins aussi bien équipées que la compagnie du Lieutenant. La confrontation directe serait un échec critique pour Zakinthe, pour l'heure, sans compter les défenses de Dunamopole, bien plus conséquentes que celles de Gargath. Jamais les vétérans de Grodor ne pourraient passer les remparts de pierre, même si ceux si étaient inachevés. Et même s'ils le passaient, jamais ils ne pourraient prendre le château d'assaut à si peu. Si bien que le Lieutenant envoya une missive d'appel aux renforts au Palatinat et ordonna à ses hommes désœuvrés de construire des armes de sièges, et notamment des trébuchets. Ainsi il attendait patiemment les ordres, supervisant toutes ces opérations.
Dernière édition par Aquilodon le Jeu 8 Nov 2012 - 18:23, édité 1 fois
De plus, Grodor, qui craignait initialement une attaque thassopolienne, s'était ensuite rassuré en voyant le statu quo qui s'installait. Il avait cependant noté l'afflux assez massif de troupes des îles dorées, et avait commencé à faire tourner à plein régime le chantier naval du port, en vue d'un blocus. Il se trouvait désormais à la tête de nombreux esquifs aux équipages peu nombreux mais bien armés. Il avait décrété l'embargo total de Dunamopole, et ses navires neufs avaient déjà réussi à détourner un galion chargé de soldats jusqu'en Maon, où il s'était vu refusé l'autorisation de débarquer - car il transportait trop de guerriers - et avait dû rebrousser chemin jusqu'en Thassopole.
Malgré ce succès qui présageait celui du blocus en formation, les troupes de la République étaient bien plus nombreuses et au moins aussi bien équipées que la compagnie du Lieutenant. La confrontation directe serait un échec critique pour Zakinthe, pour l'heure, sans compter les défenses de Dunamopole, bien plus conséquentes que celles de Gargath. Jamais les vétérans de Grodor ne pourraient passer les remparts de pierre, même si ceux si étaient inachevés. Et même s'ils le passaient, jamais ils ne pourraient prendre le château d'assaut à si peu. Si bien que le Lieutenant envoya une missive d'appel aux renforts au Palatinat et ordonna à ses hommes désœuvrés de construire des armes de sièges, et notamment des trébuchets. Ainsi il attendait patiemment les ordres, supervisant toutes ces opérations.
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