C'était la nuit.
L'armée croisée avait pris position sur une colline en face de la ville à assaillir. Les armes de siège, juste à portée, avait été disposées en cinq formations de trente engins (avec dix puissants trébuchets et vingt moins puissantes catapultes dans chaque). Les formations, en forme de V, pointe tournée vers la ville à prendre, donnaient la pointe aux catapultes et les extrémités aux trébuchets, avec plus de portée. Les pointes des V étaient distantes de 100 mètres les unes des autres. L'intérieur des formations étaient occupé par les pierres à jeter. Des épieux plantés devant les protégeaient des charges, et rendaient difficile la progression potentielle de fantassins ennemis. Sur les flancs s'étaient placés des vougiers, et les artilleurs étaient armés d'épées. A chaque machine étaient assignés six artilleurs, pour un total de 900 artilleurs, et chaque flanc était défendu par cent soldats, pour un total de 1000 vougiers.
Le reste des combattants était disposé d'une façon assez classique, devant les complexes artilleurs. En trois gigantesques paires de lignes, les 3300 archers et arbalétriers se préparaient à décocher leurs flèches sur les assaillants, si ceux-ci faisaient une sortie et chargeaient. Devant chaque paire de lignes, une ligne de 500 vougiers, destinée à encaisser les charges. Sur les flancs de l'armée et entre les formations d'artillerie s'étaient placées la cavalerie, les épéistes et les guerriers armés de hache, soit environ 4000 soldats de plus, et la majeure partie de l'état-major, dont le général Cazarin, commandant à une bonne partie de la cavalerie et le Lieutenant Grodor, chargé de l'infanterie d'élite de Zakinthe et du commandement général. Les moines-chevaliers de Saint-Siméon étaient là aussi, sur leurs destriers piaffant.
Plus de 2000 soldats à pied montaient à ce moment, à Gargath, à bord des esquifs de Zakinthe, sous la direction de Not l'Acide, qui lui restait en arrière. En plus du demi-millier de marins qui contrôlaient la centaine d'esquifs de combat, ils devaient s'introduire dans Dunamopole par le port, défendu pour l'heure par deux seuls galions, qui seraient submergés en quelques minutes et tenter d'ouvrir les portes si l'ennemi campait sur ses positions, ou au moins faire une diversion permettant à l'armée principale d'amener l'un des béliers (stationnés derrière l'artillerie) jusqu'à la porte.
Tout était prêt.
L'on chargea toutes les pièces d'artillerie, et l'on visa les remparts, où les soldats thassopoliens, alarmés, montaient. L'adrénaline monta d'un cran. Puis le Lieutenant Grodor commença à hurler ses ordres, relaya par les officiers disposé sur plus de 300 mètres de chaque côté.
- SOLDATS ! INTIMIDATION !
Ce fut un vacarme ineffable. Fracas de boucliers, de lances entrechoqués, de hurlements et de cris de guerre. Un vacarme qui glaça le sang des moins aguerris d'en face.
- BANNIERES !
Tout en maintenant le vacarme, l'on déploya les étendards de l'Eglise, de Zakinthe, de l'ordre de Saint-Siméon et de Scitopole.
- ARTILLERIE ! TIREZ !
Dans un tonnerre de craquement, de claquement de cordes et de projectiles massifs fendant les airs, accompagnés par les hurlements des soldats, les rocs s'envolèrent pour aller fracasser les remparts où les hommes qui s'y trouvaient. La bataille avait commencé.
L'armée croisée avait pris position sur une colline en face de la ville à assaillir. Les armes de siège, juste à portée, avait été disposées en cinq formations de trente engins (avec dix puissants trébuchets et vingt moins puissantes catapultes dans chaque). Les formations, en forme de V, pointe tournée vers la ville à prendre, donnaient la pointe aux catapultes et les extrémités aux trébuchets, avec plus de portée. Les pointes des V étaient distantes de 100 mètres les unes des autres. L'intérieur des formations étaient occupé par les pierres à jeter. Des épieux plantés devant les protégeaient des charges, et rendaient difficile la progression potentielle de fantassins ennemis. Sur les flancs s'étaient placés des vougiers, et les artilleurs étaient armés d'épées. A chaque machine étaient assignés six artilleurs, pour un total de 900 artilleurs, et chaque flanc était défendu par cent soldats, pour un total de 1000 vougiers.
Le reste des combattants était disposé d'une façon assez classique, devant les complexes artilleurs. En trois gigantesques paires de lignes, les 3300 archers et arbalétriers se préparaient à décocher leurs flèches sur les assaillants, si ceux-ci faisaient une sortie et chargeaient. Devant chaque paire de lignes, une ligne de 500 vougiers, destinée à encaisser les charges. Sur les flancs de l'armée et entre les formations d'artillerie s'étaient placées la cavalerie, les épéistes et les guerriers armés de hache, soit environ 4000 soldats de plus, et la majeure partie de l'état-major, dont le général Cazarin, commandant à une bonne partie de la cavalerie et le Lieutenant Grodor, chargé de l'infanterie d'élite de Zakinthe et du commandement général. Les moines-chevaliers de Saint-Siméon étaient là aussi, sur leurs destriers piaffant.
Plus de 2000 soldats à pied montaient à ce moment, à Gargath, à bord des esquifs de Zakinthe, sous la direction de Not l'Acide, qui lui restait en arrière. En plus du demi-millier de marins qui contrôlaient la centaine d'esquifs de combat, ils devaient s'introduire dans Dunamopole par le port, défendu pour l'heure par deux seuls galions, qui seraient submergés en quelques minutes et tenter d'ouvrir les portes si l'ennemi campait sur ses positions, ou au moins faire une diversion permettant à l'armée principale d'amener l'un des béliers (stationnés derrière l'artillerie) jusqu'à la porte.
Tout était prêt.
L'on chargea toutes les pièces d'artillerie, et l'on visa les remparts, où les soldats thassopoliens, alarmés, montaient. L'adrénaline monta d'un cran. Puis le Lieutenant Grodor commença à hurler ses ordres, relaya par les officiers disposé sur plus de 300 mètres de chaque côté.
- SOLDATS ! INTIMIDATION !
Ce fut un vacarme ineffable. Fracas de boucliers, de lances entrechoqués, de hurlements et de cris de guerre. Un vacarme qui glaça le sang des moins aguerris d'en face.
- BANNIERES !
Tout en maintenant le vacarme, l'on déploya les étendards de l'Eglise, de Zakinthe, de l'ordre de Saint-Siméon et de Scitopole.
- ARTILLERIE ! TIREZ !
Dans un tonnerre de craquement, de claquement de cordes et de projectiles massifs fendant les airs, accompagnés par les hurlements des soldats, les rocs s'envolèrent pour aller fracasser les remparts où les hommes qui s'y trouvaient. La bataille avait commencé.
Spoiler :
Si tu as des archers sur les murailles, ils ne sont pas à portée. Je te laisse disposer tes hommes dans la ville (qui n'est pas immense et pas trop pleine de bâtiments, puisqu'elle est pas achevée, souviens-t'en) avant que mes pierres ne retombent