Zircondal, la Capitale de l'Honneur

Cela faisait déjà quelques heures que le banquet avait commencé, tout le royaume de Zirconie festoyaient à coeur joie. Cette ambiance mettait de bonne humeur le seigneur Uzul qui n'avait pas participé depuis bien longtemps à un banquet de cette ampleur. Il se souvint lors de son couronnement dans son royaume et la fête était au moins 5 fois plus petite que ce banquet titanesque.
Le maître d'Arataribe mangeait bien et allait comme bon lui semblait dans ce banquet tout en étant éblouit par la beauté de la Princesse. Uzul remarqua un célestial aux côtés du seigneur Raphaël lui chuchotant quelques mots qui le rendaient d'une humeur furieuse, cependant Uzul ne demanda pas au régent ce qui le tracassait, tout d'abord pour ne pas troubler le fête et puis il était bien trop préoccupé par la princesse...
Après lui avoir poser une question sur son état, elle répondit avec hésitation :

"Oui seigneur, je vais bien, mais … mon peuple souffre … Nyer cöve dok …"

Uzul resta dans le silence suite à cette réponse ne voulant pas la troubler plus qu'elle ne l'était. Quand elle prit d'elle-même la parole :

"Voudriez-vous bien m’inviter à danser Seigneur Uzul ?"

Sur ces paroles, Uzul se sentit tout d'abord flatté puis profondément stupide de ne pas lui avoir demander avant. Il lui répondit avec empressement:

" Je ne puis vous refuser une telle demande. Princesse, voulez-vous bien partager avec moi cette danse ? "

Le seigneur Uzul se tenait debout souriant en lui tendant sa main et attendait le sourire de la princesse ...

La princesse sourit, Uzul savait décidément rattraper son retard par un sourire charmeur.

- Volontiers seigneur Uzul …

Souriant à son tour, elle lui prit la main et l’observa subtilement en attendant qu’il l’entraîne dans la danse. Il n’était pas si mal, mais il lui en faudrait bien plus pour l’impressionner. Hawenira avait vécue à la cour de son père et de son frère longtemps et connaissait sa famille, mais elle avait rarement l’occasion de voir d’autres seigneurs.

Autour d’eux les gens continuaient à danser et l’ambiance festive commença à radoucir la douleur de la jeune femme.

-Seigneur Uzul ? lui demanda-t-t-elle en soufflant. Protègerez-vous
mon peuple ?

Elle attendit sa réponse, en espérant qu’un homme comme lui, qui faisait partie de l’alliance de son frère saurait défendre la Zirconie tout comme sa propre patrie, surtout si elle devait un jour être celle de sa belle-famille … Elle chassa cette pensée, que lui arrivait-elle ? Elle qui était habituellement rebelle, mais sage et combattive, voilà qu’elle se surprenait à penser au mariage …

Le seigneur Uzul dansait avec la magnifique princesse impériale. Celle-ci envoûtait complètement le célestial par sa beauté. Elle dansait tel un ange sautillant très légèrement. Tout le monde la regardait et était ébloui par sa lueur naturelle. Uzul ne dansait pas si bien, il connaissait juste les bases et pensait d'ailleurs de très vite s'améliorer, car il se sentait un peu ridicule à côté de la magnifique créature.
Tout d'un coup, Hawenira s'arrêta de danser, souffla et prit la parole :

"Seigneur Uzul ? Protègerez-vous mon peuple ?"

Le seigneur Uzul ne s'attendait pas à une telle question dans cette ambiance si festive, si chaleureuse. Il prit donc un peu de recul et mit très peu de temps à répondre.

" J'ai fait la guerre avec votre père, j'étais dans son ancienne armada, je le respecte plus que quiconque et je donnerai volontiers ma vie pour ce grand personnage.
Maintenant je suis dans la guilde de votre frère Faraël qui a repris la suite de son père. Ma pensée n'a pas changé depuis, je donnerai ma vie pour la famille impériale s'il le fallait et j'exécuterai tous les ordres venant de celle-ci.
Ainsi, je répond OUI ! Je protégerai votre peuple, Princesse, même s'il faut mourir pour cela. "

Uzul avait essayé de répondre d'une manière sérieuse et précise pour bien montrer à la Princesse qu'il ferait tout pour la famille impériale.
Il regardait dans les yeux Hawenira, sans même oser cligner les yeux, il la regardait et tout ce qu'il avait envie c'était de la prendre dans ses bras. C'était inévitable, il était attirer vers elle comme un aimant, et puis il ressentait sa tristesse...

Hawenira sourit à son prétendant. Elle sentait son regard intense la fixer et elle ne put s’empêcher de rougir légèrement. Sa réponse l’avait rassuré et maintenant elle appréciait danser avec lui. Elle se laissa emporter par les mouvements du Seigneur Uzul et lorsque la danse se termina, il la raccompagna galamment à sa place. Elle lui sourit et lui demanda :

- Nous reverrons-nous après votre départ Seigneur Uzul ? Je dois avouer que j’ai apprécié danser avec vous.

Elle sourit délicatement, un trait familial, et natif des elfes comme sa mère de surcroît.
Elle jeta un œil à son frère, qui discutait encore un un soldat. Il lui rendit un sourire puis se leva, en direction de palais, après s’être excuser, le gouverneur de Misau était arrivé. Il devait s’entrenir avec lui.

* * *

Un peu plus tard au palais …

Bonjour Gouverneur. Vous semblez vous portez bien. Mais je ne tournerai pas autour du pot. Comment va la région ? Des dommages ? Des … morts ?

Il acquiesça tristement à la réponse du célestial et ajouta :

- Vous aller immédiatement me faire renforcer vos murs. Les palissades ne suffisent plus, des ordres seront donnés à la carrière de Lenfold pour que vous receviez pierre. Tâchez de trouver des maçons et des citoyens volontaires. Lorsque ce sera fait j’enverrai quelques compagnies de rôdeurs renforcer votre garnison et ferai une rotation d’unités.

Il se leva et posa sa main sur l’épaule du gouverneur.

- Je compte sur vous messire, et votre discrétion face aux espions …

Rafaël fit la révérence, puis sortit pour retourner au banquet qui achevait.

Le seigneur Uzul était heureux de danser avec la Princesse ayant un art pour se mouvoir comme aucune des femmes en ce monde. A la fin de la danse, Uzul était encore sous le choc de la merveilleuse créature, après l'avoir raccompagné à sa place Uzul s'assit à sa place regardant toujours intensément Hawenira, c'est alors qu'elle lui sourit et lui demanda :

"Nous reverrons-nous après votre départ Seigneur Uzul ? Je dois avouer que j’ai apprécié danser avec vous."

Le célestial invité était perturbé par le sourire de la Princesse, mais repris en main sa conscience déréglée et répondit calmement à la Princesse :

"Nous nous reverrons certainement Princesse, être avec vous me délivre de tous soucis et je ne vois pas le temps passé. La danse que nous avons partagé m'a enivré, et je reviendrai vous voir juste pour en partager une autre avec vous."

Il avait cependant au coin de l'oeil les mouvements de Raphaël, celui-ci parlait tout d'abord avec un soldat, puis s'en alla après s'être excuser. Uzul comprenait bien qu'il y avait un problème c'est alors qu'à son retour au banquet, il alla lui demander des informations. Avant de l'interpeller, Uzul le regarda en détail, le fils de l'Empereur paraissait vraiment préoccupé et avait même un visage triste. Sans trop l'observer il lui demanda donc :

" Prince Raphaël, je vois bien que vous êtes préoccupé par un grand mécontentement. Si je puis vous aider, je me ferai une joie d'être à vos côtés."

Uzul regardait donc le Prince d'un sérieux redoutable, il savait bien qu'il ne fallait rigoler de ce genre de choses si un peuple souffrait.

La princesse sourit de nouveau à la réponse du Seigneur Uzul. Décidément c'était un célestial bien galant. Elle lui offrit sa main pour un baisemain, ce qu'il fit, puis se retira poliment, pour aller festoyer avec des marchands du coin, et se fondre dans la foule.

* * *

Quant à lui, Rafaël était songeur, les incursions en Zirconie n'étaient pas fréquente, beaucoup moins qu'auparavant, mais laissaient toujours désastrer derrière eux. Le Seigneur Uzul vint le voir et lui dit:

- " Prince Raphaël, je vois
bien que vous êtes préoccupé par un grand mécontentement. Si je puis
vous aider, je me ferai une joie d'être à vos côtés."

Uzul, vous ne pouvez rien faire, l'ennemi est déjà loin de nos terres. Des raids ont eu lieu dernièrement et ont causés grands dommages dans le sud, je ne peux que faire renforcir la région. Cela m'attriste qu'il y ait toujours des gens aussi belliqueux de par le monde qui ne pensent qu'à piller, hélas. Merci tout de même de votre offre, si vous le voulez bien, je vais partir et aller m'occuper des affaires du royaume qui m'attendent au palais. La fête se terminera dans la nuit. Vous pouvez rester notre hôte tant qu'il vous plaira. J'espère que vous avez apprécier la danse avec ma soeur, elle ne vous a pas semblé indifférente ais-je cru comprendre, dit-il en esquissant un sourire.

Le prince se leva et prit la direction du palais après avoir salué le Seigneur d'Ataribe.

Raphaël, assis, méditant, avait tracassé l'esprit du seigneur Uzul qui pourtant avait dansé avec la plus belle des créatures venait de redescendre de son petit nuage. Après lui avoir demandé ce qu'il n'y allait pas, le Prince lui répondit :

"Uzul, vous ne pouvez rien faire, l'ennemi est déjà loin de nos terres. Des raids ont eu lieu dernièrement et ont causés grands dommages dans le sud, je ne peux que faire renforcir la région. Cela m'attriste qu'il y ait toujours des gens aussi belliqueux de par le monde qui ne pensent qu'à piller, hélas. Merci tout de même de votre offre, si vous le voulez bien, je vais partir et aller m'occuper des affaires du royaume qui m'attendent au palais. La fête se terminera dans la nuit. Vous pouvez rester notre hôte tant qu'il vous plaira. J'espère que vous avez apprécier la danse avec ma soeur, elle ne vous a pas semblé indifférente ais-je cru comprendre, dit-il en esquissant un sourire."

Après ces paroles, Uzul sourit, et répondit rapidement avant que Raphaël se retire :

" La haine en ce monde ne finira jamais même après une recherche de toute une vie. Je vous remercie dans tous les cas de votre hospitalité, tout est parfait. De plus, vous avez raison votre soeur danse merveilleusement, et ne pas pas laissé indifférent. "

Il souria de nouveau, puis le Prince se leva et prit la direction du palais.
Le célestial invité festoyait au milieu du peuple qu'il trouvait fort bien amusant toujours en regardant dans un étroit champ de vision Hawenira.
Il ne pensait qu'à elle, c'était presque si un ouragan ne pouvait perturber sa fixation indomptable.
Le banquet arrivait à sa fin et il esquissa un léger bâillement pour que la Princesse ne puis rien percevoir.
Il se retourna et alla voir la Princesse avant d'aller se reposer quelque peu :

" Et voici que le banquet prend fin, ce fut une fête très intense dans laquelle je me suis fort bien amusé. De plus, je ne pourrais oublier la danse enivrante dans laquelle vous m'avez entraîné tout à l'heure.
Quand je partirai, je ne manquerai pas à vous envoyer des missives.
Je n'ai plus qu'à vous souhaiter bonne nuit, je me retire dans mes appartements, la fatigue me prend, et puis je dois encore envoyer une lettre à mon fidèle second qui s'occupe du Royaume d'Arataribe. "

Le seigneur Uzul salua la Princesse et s'apprêtait à prendre la direction du palais.

" Et voici que le banquet prend fin, ce fut une fête très intense dans laquelle je me suis fort bien amusé. De plus, je ne pourrais oublier la danse enivrante dans laquelle vous m'avez entraîné tout à l'heure. Quand je partirai, je ne manquerai pas à vous envoyer des missives. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter bonne nuit, je me retire dans mes appartements, la fatigue me prend, et puis je dois encore envoyer une lettre à mon fidèle second qui s'occupe du Royaume d'Arataribe.

- Vous m'en voyez réjoui seigneur Uzul, votre attention me touche profondément, j'espère pouvoir vous lire. Je rentrerai sous peu aussi, car la fête achève.

La princesse salua également le seigneur Uzul qui la regardait avant de partir et osa même lui faire un clin d'oeil complice avant de continuer à festoyer avec son peuple.

Plus tard, elle rentra elle aussi au palais, épuisée et alla dormir dans ses appartements, elle plongea dans un profond sommeil, où elle rêva à sa danse avec le Maître d'Ataribe ...

* * *

Quant à lui, Rafaël s'endormit, l'esprit embrouillé par les soucis, en espérant que son frère revienne bientôt pour l'épauler dans la gestion du royaume.

Uzul était enfin dans ses appartements, il était épuisé par le banquet qu'il venait de se dérouler en sa présence, mais il pensait à Hawenira ainsi que la danse qu'il avait mené avec elle. Cependant il repris ses esprits pour écrire une lettre à son second Grujkar, il avait un mauvais présentiment pour son royaume, il prit donc une plume et un encrier et commenca.

Citation :: Cher Grujkar,

De mon côté, tout ce passe à merveille, je suis dans le royaume de l'Empereur Fardall, plus précisément à la capitale de son royaume à Zircondal, c'est une ville magnifique, je n'en avais jamais vu si chaleureuse.
Mais, est-ce que tout se passe bien dans le royaume, je veux que tu me fasses un compte rendu précis de tous les évènements qui se sont passés !
De plus j'ai été invité à un banquet titanesque, tu devra en mon abscence, organiser aussi un banquet pour le peuple qui travaille si dur nos terres.
J'espère aussi que la formation des soldats avance bien.

Uzul

Il mit la lettre de une enveloppe, et referma ensuite celle-ci. Uzul ouvrit la fenêtre et siffla, tout à coup, un très belle oiseau d'une couleur bleutée apparut dans le ciel, il accrocha l'enveloppe à une de ses pattes, et lui murmura la destination à son oreille, puis l'oiseau s'envola.
Uzul était très fatigué, et s'écroula dans son lit, et s'endormit aussitôt.

*****

A son réveil, le soleil était déja bien haut dans le ciel, mais aucune missive ne lui était encore revenue. Il se leva et s'habilla fort bien de peur de croiser la Princesse. Quand il ouvrit sa porte, le palais était d'un très grand silence, ce qui paraissait normal à Uzul, suite au banquet qui venait de se dérouler. Le célestial avait très faim, il ne comprenait pas d'ailleurs pourquoi vu toute la nourriture qu'il avait mangé durant le banquet, il se dirigea donc vers les cuisines, puis resta un peu de temps dans la salle à manger aussi déserte que silencieuse.

Sujet: Re: Zircondal, la Capitale de l'Honneur Sam 7 Nov 2009 - 7:35

Hawenira était dans ses quartiers, en train de se morfondre de la lassitude de cette journée quand on frappa à sa porte. Elle songea immédiatement au Seigneur Uzul, avec un brin indécis d'espoir, mais se remit bien vite de cette pensée. Si fut venu un ami des Barka, la famille royale en aurait été avertie bien avant. Elle ouvrit pour se retrouver face à un valet.

- Un pigeon est arrivé pour Votre Altesse. Il lui tendit le parchemin, toujours scellé qui était à la patte de l'oiseau, puis donna congé au Chef des Postes.

Elle décacheta le message et lut:

Citation :: Ma chère Hawenira,

Je suis rentré dans mon royaume, où en effet
j'ai pu avoir avoir quelques différents avec la personne que j'avais
désigné pour veiller sur mon royaume, c'est cependant de l'histoire
ancienne et tout est rentré dans l'ordre des choses.
Mon esprit est
plongé dans votre beauté, votre intelligence, toutes les nuits, toutes
les journées... Les jours qui passent me semblent si longs sans vous
pour me distraire.
Je vous envoie cette missive dans le seul et
unique but de vous demander de m'épouser. Je crois bien que mon coeur
s'est penché vers vous, et je fais tout et n'importe quoi pour être
digne d'être votre époux.
Soyez sincère avec moi dame Hawenira.
Je vous embrasse.

Uzul, Maître d'Arataribe

Alors qu'elle lisait ses lignes, son coeur se mit à battre plus vite. Ainsi donc elle avait vu juste, elle plaisait au Maître d'Ataribe. Elle ne pouvait se cacher que cette attirance était réciproque et hésita longuement avant de prendre une décision. Ne sachant que répondre, car elle ne voulait pas que son père désapprouve son geste, quel qu'il soit, elle se résigna à prendre conseil auprès de son frère.

Faraël était en effet revenu dans ses terres pour reprendre la Couronne et le Sceptre. Elle l'aimait profondément et le savait beaucoup plus enclin que Rafaël aux affaires du coeur.

Celui-ci paraut surpris de la chose, car il n'avait eu que quelques échos du passage d'Uzul à Zircondal. Le fils de Fardall, troublé, conseilla cependant à sa soeur d'écouter son coeur et ne lui cacha pas que son père ne désaprouverait pas un tel union.

Elle le remercia et décida de répondre comme son âme saurait le faire. Prenant une plume et un encrier, elle rédigea la réponse avec toute la diplomatie et la courtoisie dont elle pouvait faire preuve.

Citation :: Cher Uzul,

Votre précédente lettre m'a beaucoup touché, et je dois vous avouer qu'encore au moment où j'écris ces lignes j'en suis encore tremblante. Votre demande est sincère et pure. Moi aussi j'ai beaucoup pensé à vous depuis votre venu à Zircondal, ne sachant que penser de nos moments partagés.
Il m'est clair à présent que je vous aime aussi, car je le ressens du plus profond de l'âme célestiale, qui ne nous trompe jamais.

Je ne voudrais pas d'une union politique, mais si notre mariage doit profiter à mon père et mes frères, j'aimerais vous demander cette unique promesse, veillez sur ma famille, tel un allié sans faille, et si tel est le cas, j'accepterai de partager votre vie. Mon père, je m'en doute, ne refusera pas de vous accorder ma main, car il a beaucoup d'estime pour vous, et l'on ne saurait trouver seigneur plus dévoué à qui je désire offrir mon coeur.

Je réponds donc à votre demande avec tout l'amour que je vous porte,

Puissions-nous avoir la chance de nous voir à nouveau avant la fin de l'automne,

Hawenira, fille de Fardall, Seconde Dame de Zirconie,

C'est encore toute ébranlée qu'elle scella la lettre du sceau de la famille royale et le confia à un pigeon en direction d'Ataribe, espérant une réponse.