Le Monde de Kalamaï
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Zircondal, la Capitale de l'Honneur

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Dans les hautes terres de Scitopole, entre deux excroissances des montagnes du Nord, se trouve le royaumes de Zirconie. Couvert de plaines de et de collines, le royaume où siège le Chef de La Garde Divine abrite aussi une partie de la Grande Forêt de Guildor. Le fleuve Zircal, qui donna en partie son nom au royaume est un large mais magestueux cours d'eau qui irrigue les riches terres du Centre. Loin à l'Ouest des terres zirconiennes se trouvent le Bastion du Protectorat Impérial en Scitopole, Fort Iltess. Ce fort est bordé par la vaste chaîne montagneuse de l'Ygelnie. Fertiles, les abords du Zircal font la prospérité et la richesse de la Zirconie.

Zircondal, la Capitale de l'Honneur 0581_img_foret Zircondal, la Capitale de l'Honneur Plan_du_lac Zircondal, la Capitale de l'Honneur Brazil-amazon02

Mais le véritable joyau de ce ces terres nordiques, mais tempérées est sa capitale, Zircondal, la Grande. La belle capitale est située sur une île au milieu du Zircal, large a cet endroit, et deux ponts la relie à chacune des deux rives du fleuve. Élevée en hauteur sur une colline, elle comporte trois partie. La ville basse, la ville haute et la ville royale sont les trois parties qui font la force de la cité. La ville basse abrite les maisons et les boutiques des artisans ainsi qu'un beau marché toujours achalandé. Dans la ville haute se trouve les maisons des nobles et les sièges des guildes marchandes. Les orfèvres et les joailliers y trouvent leur place, le marché d'Argent comme on l'appelle offre des produits rares et précieux tel la soie. Finalement, la ville royale, de taille moyenne et au somment de la colline comprend le palais, les jardins royaux, la Place d'Armes, la caserne,les ateliers de constructions et la forge de Kereb.

Zircondal, la Capitale de l'Honneur Hanging_Gardens_of_Babylon

Chaque partie possède ses temples et est entourée de murailles. La ville basse est protégée par trois murs fortifiés, un derrière l'autre. Jamais la cité n'a été prise et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Régulièrement les campagnes de Zirconie sont envahies d'ennemis qui pillent les paysans sans défense et toujours ils mettent le siège devant les portes sans succès.

On appelle Zircondal, la Capitale de l'Honneur, car toujours ses seigneurs ont été justes et honorable. Peu de Seigneurs y ont vécu malgré tout, car le royaume est jeune, fondé après la guerre contre l'Outre-Mer lorsqu'un affront eu poussé le Seigneur Fardall a expatrier son peuple hors d'Étimnon. Comme une sentinelle, elle veille sur les terres environnantes et reste une des plus importantes cités de la Scitopole Orientale et est connue dans l'Empire pour avoir toujours soutenue le pouvoir de Kalamaï. Elle est le siège de la culture orientale et septentrionale de Scitopole car des bibliothèques aux livres précieux et des écoles publiques répandent le savoir aux jeunes Scitopoliens et aux étrangers en pèlerinage.

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Le soleil se dressait haut dans le ciel et la capitale s’activait doucement. Zircondal la belle avait vu un de ses seigneurs revenir quelques jours auparavant, le Sire Faraël, avait remonté la Route du Ciel et atteint la citadelle et le palais royal.

Alors que les gardes de la cité accomplissait leur rondes sur les murailles de la ville basse le son d’un cor résonna du sud, dans la vallée du Ternopiem. Le Chef de la Garde de la Cité y reconnu le cor de son seigneur qui arrivait. Tout les hommes se mirent au garde à vous le long de la Route du Ciel, les passants furent repoussés derrière le mur humains des gardes et lorsque le soleil fut à son zénith, le destrier noir du Seigneur Fardall apparut à l’horizon. Les portes de pierres et d’acier s’ouvrirent laissant entrer le Chef de La Garde Divine qui chevauchait seul comme un héros. Le fils d’Igardal salua le peuple à maintes reprises et demanda aux gardes de reprendre leur poste avec vigilance.

Le peuple était en liesse, le Maître incontesté de Zirconie n’avait pas mis les pieds dans son royaume depuis plusieurs mois, occupé par son sens du devoir envers l’Empire. Pas à pas, son fier étalon gravit la route et atteignit la Ville Haute. Les portes s’ouvrirent sur un autre rassemblement où les nobles saluait leur seigneur et finalement, Fardall atteint la Ville Royale, Siège de son pouvoir et de son influence sur les terres septentrionales de Scitopole.

Il abandonna son cheval aux bons soins de ses palefreniers et monta les marches de l’escalier d’or et contourna la Fontaine du Célestial. Entrant dans le palais, le Protecteur Impérial remarqua que rien n’avait changé, son fils, Rafaël était conservateur. Il monta jusqu’à la salle du trône où l’attendait ses deux fils, sa fille et sa femme, la sublime Hadawen. Cette dernière lui sauta dans les bras et ils s’embrassèrent tendrement. Ce moment magique avait été retardé depuis si longtemps ! Puis, il alla serrer sa fille, Dame Hawenira, rare étaient les moments où il avait pu serrer dans ses bras son enfant cette dernière année.

Le Légat de la Xe Légion Impériale, adressa un sourire à Faraël et serra la main de son fils cadet, Rafael l’Arcane.


- Le Sceptre et la Couronne mon fils, dit-il, tendant la main.

Pour une fois, celui-ci laissa tomber son masque d’indifférence et serra son père dans ses bras, lui donnant ensuite les objets sacrés, signes du pouvoir royal, ou de l’intendance. Rafael lui chuchota même quelques mots à l’oreille qui le firent éclater d’un rire majestueux.

- Qu’y a-t-il de nouveau ?

- Plusieurs attaques ont été portées sur nos terres, j’ai du faire évacuer notre peuple sur la rive nord, en sécurité.

- Cela sent mauvais, qui était-ce ?

- Majoritairement des Indépendants que l’on ne connaît pas, mais certains étaient de l’alliance vénopolienne des Etr’Anges. J’ai commencé les négociations.

- Bien, mais maintenant, prenons du temps ensemble, voilà plusieurs mois que je me languis de vous revoir. Chevauchons vers le Nord à la rencontre des paysans et des artisans chassés de leurs terres.

Ainsi, le Seigneur de Zircondal partit, chevauchant côte à côte avec sa douce reine, lumineuse comme une étoile et avec ses fils et sa fille. Redécouvrant les magnifiques terres du nord.

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Un puissant cavalier chevauchait dans les collines septentrionales de Scitopole depuis quelques jours à la recherche du Seigneur Fardall. Après plusieurs lieues de chevauchée, il arriva en fin en vue du magnifique fleuve Zircal dont la surface brillante miroitait sous les rayons de l’astre solaire. Sur une île du fleuve s’élevait en hauteur une puissante cité de marbre blanc qui semblait grouiller d’activité. Un pont reliait la rive sud où il se trouvait à la Grande Porte du Sud.

Il descendit la colline sur le flanc et se présenta devant les hommes du poste de garde, qui avaient connaissance de sa venue depuis quelques heures déjà. Ces soldats impériaux n’avaient décidément pas de talent dans la discrétion. Après avoir présenté ses galons et annoncé le but de sa mission, on le laissa traverser le fleuve sur le pont récemment repavé. Lorsque le messager impérial arriva à la hauteur de la porte il s’aperçut qu’elle devait bien faire vingt fois sa hauteur et qu’elle était protégée par une puissante herse. Celle-ci fut levé après un signal de cor des gardes. Le cavalier entra dans la cité en pleine activité, car le soleil était à son zénith et le marché était envahi par la plèbe. Un des gardiens de la porte arriva en croupe d’un cheval élevé dans le nord des terres et lui proposa de l’accompagner jusqu’à la citadelle. Le Garde Impérial fut étonné par la prospérité qui régissait le peuple malgré les très fréquentes incursions subies par des seigneurs avides de pillage qui se disaient fidèles à l’Empire. Lorsqu’il fut en vue des écuries, on le laissa seul et il confia son coursier à des palefreniers.

Un chambellan l’invita à pénétrer dans le palais et le conduisit jusqu’à la salle du trône, où était assis le Seigneur Fardall et sa famille. Dans ses mains brillait le sceptre d’Anuras, symbole du Sud et resplendissait la couronne sur sa tête symbole du Nord.


- Je vous écoute, messire.

Quelques peu intimidé, le messager inspira et déroula un parchemin qui pendait à sa taille.

- Sa Majesté Évalia, Impératrice de Kalamaï et ses principaux conseillers requièrent votre présence et celle des armées que vous pourrez rassemblez en Amphise où la guerre fait rage, pour combattre les Envahisseurs d’Outre-Mer. Je vous transmet également les amitiés du Seigneur Enguerrand.

- Bien, merci messire, voilà pour vous et votre loyauté, vous pouvez maintenant disposer.

Un serf apporta une petite bourse bien sonnante et la confia au Garde Impérial.

- Rafaël, mon fils, fais sonner les hérauts pour le rassemblement, et fait quérir mon scribe et quatre messager, j’ai des missives pour Kondall, Opselimbe, Lunazdahïr, et Strite.

Le coursier du messager fut amené également et il repartit au galop dans les collines d’Anuras, laissant la Zirconie en grande agitation.

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Dès le départ du messager impérial, des courriers étaient partis dans toute les directions, vers les places fortes afin de réunir les armées un peu affaiblies par les récentes attaques sur les terres royales. Au sud au camp des champs de Derrialm, la moitié de la garnison quitta la sécurité des murs pour marcher vers la capitale, à l’Est, la ville fortifiée d’Elgarot cracha tout ses hommes, ne gardant qu’une dizaine de sentinelle, l’Orient étant sûr, du Nord viendrait les troupes dispersées qui patrouillaient secrètement et qui composait le quart de l’armée zirconienne une fois rassemblée. De l’Ouest ne vint aucun soldat, l’Occident restait sous la haute surveillance de Fort Iltess et de son commandant Langeto, revenu quelques semaines auparavant.

Le peuple n’était pas en colère et les conseiller royaux ainsi que les hauts fonctionnaires n’avaient rien à redire, tous savaient que la Zirconie était la plus grande terre de lumière de tout le Nord de l’Empire et qu’elle devait garder cette réputation. La plèbe consentait à maints sacrifices pour chasser les ténèbres le plus loin possible de leurs foyers. La plus part étaient des colons célestiaux d’Étimnon et avaient connus la guerre contre les renégats Shars, et donc, connaissaient la menace, quoi que cette fois-ci elle était bien pire.

Les guerres avaient fait beaucoup de ravages sur ces landes nordiques, mais la victoire sur l’Ordre de l’Ombre avait donnée espoir aux combattants, qu’un jour, ils seraient possible de rayer les ténèbres de la carte. C’est pourquoi, sous le ciel turquoise de l’après-midi, la plus grande armée zirconienne envoyée au service de l’Empire depuis Igardal 1er se réunissait avec espoir et honneur. Les rangs droits et les boucliers luisant de l’insigne de La Garde Divine s’alignaient sous le soleil. Dans trois jours toutes les troupes seraient présentes. Selon les missives envoyées aux seigneurs alliés, ils devraient se rencontrer et fusionner à Fort Wolfen, un petit camp de La Garde Divine et de l’Empire situé derrière la Forêt de Sans Plumes.

Les Seigneurs Divins connaissaient bien l’endroit, ils s’y étaient arrêtées durant la Croisade déchue en Argostole. L’endroit était peu surveillé par l’ennemi et n’occupait pas une position très stratégique mais était un endroit de repos pour les troupes en mouvement où les réfugiés des provinces envahies. Ainsi, cinq milles lances et épées de la Zirconie se joindrait aux autres Gardes Divins à cet endroit. Une armée de cette taille envoyée en renfort à l’Empire s’était rarement vue et les places fortes étaient dégarnies, mais des jeunes recrues auraient finies leur formation avant l’hiver qui approchait.

Les forges marchaient à pleins régimes et cent quarante-deux chariots transporteraient du matériel et des vivres pour le convoi. Des cuistots, des forgerons et un cordonnier avaient été engagés pour suivre l’armée durant son périple. La bannière zirconienne montrant le Sceptre d’Anuras et la Couronne du Nord serait tenu par Irk Hork, le vétéran bien connu, suivit par le Seigneur Fardall et ses fils Faraël et Rafaël. Ce dernier les accompagnerait jusqu’à Fort Wolfen puis rentrerait avec une escorte pour assurer l’Intendance.

Les oiseaux gazouillaient dans les arbres comme pour célébrer une victoire future et la gloire éternelle qui les couvrirait. Le sol était sec et les routes récemment repavée relayaient toutes les communications et accélérerait la marche de l’armée.

Mais pour l’instant, le Seigneur Fardall s’assurait des derniers préparatifs et écoutaient les messagers des armées en retard et des ses alliés de Scitopole.


- L’armée de l’Est arrivera dans deux jours aux petites lueurs de l’aube.

- Une rumeur coure que l'Igoumen aurait été envahi, peut-être les Seigneurs de Natémia se joindront-ils à nous ?

- Luznadahir et Strite ne pourront envoyer d’autre troupes qu'une centurie chacun, ces royaumes sont assaillis régulièrement et ne peuvent se dégarnir sans courir vers un suicide. Ces deux centuries nous rejoindrons à Fort Wolfen avec les autres …

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Après deux jours d’attente la puissante armée d’Elgarot arriva enfin dans la marche zirconienne, dans le camp sur les collines d’Anuras. Elle avait un retard de quelques heures dues à une altercation avec un des rares groupes de bandits du royaume qui traînait dans la plaine de l’Est.

Le Troisième jour au matin, après une dernière prière a Folaniss, Sorenssen et a Kereb, ses protecteurs divins, ceux qui communiquaient le plus souvent avec leur représentants terrestres de La Garde Divine, il convoqua ses deux fils aux portes de son pavillon argenté.


- Mes fils, j’ai reçu une urgente convocation du Protectorat Impérial et je dois me rendre à la capitale un peu avant vous. C’est pourquoi je vais partir dès la onzième heure de cet journée avec une petite escorte. Vous prendrez le commandement de l’armée jusqu’à Fort Wolfen.

- Bien père, dirent-ils.

- Nous rejoindrez-vous au combat, demanda Faraël ?

- Oui, je viendrai le plus vite possible vous rejoindre, à Fort Wolfen, vous m’attendrez là et ferai calmez les troupes jusqu’à mon arrivée, à moins de contre-ordre.

Le camp était tranquille à cette heure du matin, Fardall décida donc de galoper jusqu’au palais de Zircondal, juste un quart de lieue au Nord de la vallée pour y dire adieu à sa femme et sa fille. Il les embrassa toutes les deux et leur souhaita bonne chance pour gouverner le royaume jusqu’au retour de Rafaël. Puis, après une pénible séparation, il repassa par le camp pour accorder sa bénédiction et son courage à l’armée qui l’attendait et qui l’acclamait.

- Je vais partir un temps dans la capitale, puis je vous rejoindrez au camp méridional de La Garde Divine. N’oubliez jamais que nous ne combattons pas pour tuer, mais pour défendre nos terres, nos femmes et nos enfants des ravages des ténèbres ! dit-il, non sans avoir magiquement porté sa voix jusqu’au plus loin de la gigantesque armée.

Puis, le cadran solaire indiqua la onzième marque du soleil en cette chaude journée. Vint alors, l’heure du départ, où il enfourcha son étalon de guerre et, entouré de cinq de ses compagnons, pris la route du sud-ouest, vers la capitale impériale.

Vers la fin de cette même journée, la plus grande armée zirconienne mis au service de l’Empire de Kalamaï depuis l’illustre Igardal 1er commença sa marche vers Fort Wolfen, où se rassembleraient toutes les Armées Divines des autres royaumes. Faraël marchait en tête avec son frère et deux commandants, visitant parfois les derniers rangs pour les soutenir de sa présence et de sa langue bien pendue.

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Un messager à cheval galopait vers la capitale de l'honneur. Zircondal rayonnait doucement dans le soleil du tôt matin. Ayant franchi les grandes portes de la cité, l'envoyé grimpait les dalles de pierres qui menaient au majestueux palais zirconnien. Il fut reçu dans la salle de réception ou il déposa un billet à destination de la famille seigneuriale de Zirconie sous haute importance diplomatique.


Honorables de Zirconie,

Il y a aujourd'hui trois semaines, le seigneur de Kondall, Sirias, ainsi que son épouse, Elya, ont disparus du royaume. Le seigneur aurait été vu la dernière fois à Rhysun, à proximité d'Horie, la première dame, elle, lors d'une rencontre d'urgence à propos de la guerre civile à Kondalie avec le sénat.

Le peuple est déchiré. Les rebelles ont gagné la capitale et la province demeure sans gouvernement, sans direction et politique. Le magistrat suprême, le sénateur Thorin, a été nommé par intérimaire. Déjà, les bataillons ont été retournés vers Kondalie, mais nous souffrons de la peur qu'il sera trop tard.

Le sénateur Thorin offre aux honorables de Zirconie, particulièrement au seigneur Fardall, ses plus sincères salutations en signifiant un fort intérêt particulier à rencontrer le seigneur de toute urgence, pour une courte rencontre, à Horie. Le peuple et ses dirigeants s'en trouveraient soulagés.

Kondall.

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Assis avec son frère, sa mère et sa sœur dans la grande salle à manger du palais de Zircondal, Faraël discutait paisiblement de sa journée avec sa, oh combien, adorable mère. Il ne pouvait cependant chasser de son esprit des visages aimés qu’il avait perdu dans le carnage de la guerre contre l’Outre-Mer. Depuis quelques temps, seuls ces fantômes et l’image de sa belle occupait son esprit. L’éloignement de celle qu’il aimait par-dessus tout ne l’avait que plus fragilisé et permit aux remords de s’emparer de lui. Voilà pourquoi, aujourd’hui, alors que ses pensées avaient été tournées vers autres choses que ses vieux souvenirs, le fils de Fardall avait espéré que sa guérison était proche.

- Frère de mon cœur, je pressens un malheur qui s’abat sur notre famille.

- Voyons, Hawenira, ton père est en sécurité à Mirtre, il nous a écrit, et nous sommes tous ici, dit Dame Hadawen.


On cogna brusquement à la porte de façon frénétique. Rafaël sembla irrité mais Faraël se leva avec son calme habituelle pour allez ouvrir la porte. Un homme frêle mais loyal se tenait dans le cadre de porte. C’était Xantild, le nouveau pigeonnier et messager royal.


- Mon prince, j’ai reçu un message très important, le parchemin était adressé au Seigneur Fardall, mais vu son absence j’ai jugé bon de vous le remettre.

- Merci Xantild, vous pouvez disposez, lui dit le jeune seigneur.

Lorsque le pigeonnier fut sorti, le regard de Faraël se posa sur le sceau qui fermait le parchemin. Il était frappé aux armoiries de Kondall et non à celles de son Seigneur. Un fait étrange, songea le chevalier.

- Apporte-moi le, glissa Rafaël entre deux bouchées, je suis l’intendant après tout.

- Non, je sens que cela nous concerne tous, nous la lirons ensemble. Je trouve que tu est très autoritaire ces temps-ci.

- Bon, bon.

Faraël déroula le parchemin et l’étendit sur la table de chêne. Tous purent alors lire :

Honorables de Zirconie,

Il y a aujourd'hui trois semaines, le seigneur de Kondall, Sirias, ainsi que son épouse, Elya, ont disparus du royaume. Le seigneur aurait été vu la dernière fois à Rhysun, à proximité d'Horie, la première dame, elle, lors d'une rencontre d'urgence à propos de la guerre civile à Kondalie avec le sénat.

Le peuple est déchiré. Les rebelles ont gagné la capitale et la province demeure sans gouvernement, sans direction et politique. Le magistrat suprême, le sénateur Thorin, a été nommé par intérimaire. Déjà, les bataillons ont été retournés vers Kondalie, mais nous souffrons de la peur qu'il sera trop tard.

Le sénateur Thorin offre aux honorables de Zirconie, particulièrement au seigneur Fardall, ses plus sincères salutations en signifiant un fort intérêt particulier à rencontrer le seigneur de toute urgence, pour une courte rencontre, à Horie. Le peuple et ses dirigeants s'en trouveraient soulagés.

Kondall,


- Ton pressentiment était donc juste ma fille.


- Le cousin de mon père est en danger, je dois l’avertir.

- Je m’en charge, lança Hawenira.

Elle sortit précipitamment de la pièce. Elle se dirigea vers la bibliothèque royale et écrivit en vitesse mais avec une calligraphie impeccable et un grand soin.

Père, ton cousin, Sirias de Kondall, et sa femme, la chancelière Elya on disparu et une guerre civile a éclatée en son royaume. Le sénateur Thorin et Kirsif, héritier du trône requièrent ton assistance dans ce désordre. De grand troubles se préparent et nous auront besoin de toi. J’espère voir luire la lame de ton épée et l’éclat de ton courage paternel sur nos terres bientôt. Le peuple te demande. Tous t’appellent, répond à ce signe accompli ton destin.

Hawenira, fille de Fardall,
Seconde Dame et Princesse de Zirconie,



Elle alla ensuite confier le message à son pigeon préféré un robuste oiseau qui partit immédiatement pour Mirtre.

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Depuis le départ de son fils pour l’Outre-Mer et par la même occasion, les bras de sa douce, Fardall siégeait de nouveau dans son donjon. Il avait élaboré les plans les plus fou afin de renverser l’Empereur ignoble qui tyrannisait son peuple et celui de l’Empire. Finalement, après maintes investigations, l’élu des dieux avait découvert le point faible et la faille du règne de l’Usurpateur. Toute sa stratégie avait été élaborée, et ses alliés, mécontents eux aussi de leur sort depuis l’accession au trône de l’Usurpateur, Chef d’Exalon.

Depuis deux semaines, des cas d’arrestations injustifiées et de disparitions de résistants qui contrevenait à la soumission exigée par l’Empereur. Fardall fulminait depuis la première fois depuis son retour de Thassopole. Son peuple était victime des ignominies du noir patriarche qui s’arrogeait le titre de seigneur. Sa colère était sur le point de lui faire déclarer immédiatement la guerre aux démons qui ravageaient l’Empire. Selon des espions, les gêoles d’Halicarnasse étaient pleines à craquées d’innocents, qui n’y restaient jamais bien longtemps avant d’être envoyés dans des endroits inconnus.


- Monseigneur, un messager a une importante information à vous communiquez.

- Qu’il entre.

Lorsque le vaillant Ter-Kof, messager de Scitopole entra dans la pièce, il y trouva le Seigneur Fardall et son fils, l’Intendant Rafaël qui scrutaient des cartes de Scitopole et de l’Empire.

- Messire Fardall, dit le coursier, se rappelant que l’homme qui se tenait devant lui refusait d’être interpellé par son rang, je rapporte d’atroces nouvelles ! Des hommes en uniformes noirs aux armoiries impériales battent la population d’Halicarnasse et de tout Scitopole, seul quelques royaumes de La Garde Divine n’ont pas été touchées, malgré quelques cas isolés près des frontières. Ils disent agir sur ordre de l’Empereur, tous fuient devant eux. Il mettent à feu et à sang, violant les femmes et battant à mort ceux qui leur résiste ! Un décret impérial vient de reléguer les habitants de Scitopole au rang d’animaux. Le culte de Kanderak a été proscrit, la province de Scitopole est recluse au rang de province non-officielle. Un petit territoire autour de la capitale est maintenant indépendant de Scitopole et se dit province supérieure.

- Quoi ! Mais, c’est ignoble ! Même Chezzer ne fait pas autant de mal ! Je ne puis attendre, je dois rendre la monnaie de sa pièce à ce démon. Vous pouvez disposer, oh, mais attendez !

Fardall se pencha sur le contenu de tiroir et rempli ses bras de missives, il en modifia légèrementb une à l'adresse de sa collègue en Outre-Mer.

- Tenez voici des dizaines de parchemins, faites-les parvenir à tous les destinataires, leurs noms sont inscrits dessus. C’est capital. Viens fils, nous allons faire une déclaration au peuple.

* * *


Quelques heures plus tard alors que le peuple de Zircondal se fut réuni, il monta avec Rafaël sur la balustrade du palais.

- Peuple de Zirconie ! Aujourd’hui, l’Usurpateur qui se prétend Empereur massacre le peuple de Scitopole et tyrannise nos frères des autres provinces ! J’ai pris une décision, je vais marcher à la tête des armées contre Enguerrand IV d’Exalon, actuel tyran impérial. Nos alliés sont nombreux, aussi, nous les rallierons. Je demande à toutes les troupes qui me sont loyales, à moi et à cette cause de se réunir au Nord de Zircondal. Marcherez-vous avec moi vers la lumière des dieux ?

Ainsi, trois jours plus tard, grâce aux rôdeurs le message fut relié à toute les garnisons du royaume. Tous répondirent à l’appel, garnisons et troupes auxiliaires accoururent et bientôt, une armée de six milles hommes se forma sous les yeux du fleuve Zircal. Une armée plus forte que celle qui partit en croisade plusieurs mois auparavant, pourtant plus de la moitié avait périt. Tout les soldats étaient des hommes très entraînés, rompus aux combats inégaux et aux conditions difficiles. Aussi, une centaine de Champions de Kanderak qui affluèrent en masse suite à la proscription de leur dieu, une cinquantaine de dragons d'or en provenance des monts Ygelniens et l'équivalent d'un millier de créatures diverses, en passant des génies aux licornes se tenaient prêtes à soutenir l'armée.

Le Chef de La Garde Divine décida de transférer son quartier général et son État-Major à Fort Iltess, où il pourrait tout organiser. Des dizaines de missives étaient parties à dos de dragons d’or, requérant le soutien. Restait à espérer.


Dernière édition par le Mar 13 Nov 2007 - 4:26, édité 2 fois

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Un faucon traversa la fenêtre de Fort Iltess et vint se poser sur le bureau de Sir Fardall. Il apportait, attachée à sa patte, une lettre.

Bonjour Sir Fardall,
Étant donné que le point fort de Kintar se situe dans la puissance navale, le seigneur Laonar a choisi, pour vous venir en aide, d'envoyer, à chacun des ports de Kalamai, des navires. Les hommes de ces navires veilleront à ce que l’Usurpateur ne quitte point Kalamai. Les navires entrant ou sortant par les ports seront perquisitionnés à moins d'une autorisation de votre part.

Regmas,
Second de Laonar

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Le pigeon de la famille royale de Kondall était en approche de Fort Iltess. Ce dernier finit par trouver un châssis expressément ouvert pour l'occasion, celui du bureau du seigneur Fardall. Urfol, le messager des airs, se posa à la fenêtre où un homme détacha la missive de la patte du volatile.

En réponse à la missive ci-jointe, à destination de Fort Iltess, Scitopole.


Seigneur Fardall de Zirconie,
Honorables de Zirocnie,

À la suite de votre dernier envoi, nous pouvons maintenant vous répondre, ayant eu confirmation du seigneur Sirias de Kondall. Suite aux directives du lieutenant des Forces Kondaliennes, Wolfen, ainsi qu'au seigneur de Kondall et sénateurs, nous devons vous informer que Kondall ne pourra participer à cette guerre contre l'Empereur Enguerrand IV d'Exalon, empereur de Kalamaï et ses alliés. Sachez que cette directive a été très contesté.

Nous ne pouvons investir dans cette guerre car il n'est guère de l'ordre du royaume de Kondall, qui préfère assurer en ces temps la vie de ses citoyens plutôt que ceux de l'empire. Suite à la précédente lettre ouverte que le sénat a publié, vous comprendrez que le royaume de Kondall n'est plus. En ce moment, des milliers de paysans et commerçants transitent vers Vénopole. Il faudra reconstruire des dizaines de villes, mettre en place un système économique, des routes et des remparts. Cela ne s'est jamais vu dans l'histoire. Et cela à des coûts frôlant le un million d'écus, soit le quart de la fortune actuelle que possèdent les coffres de Thassopole, une province de l'empire relativement importante. Pour les prochaines années même pour les prochains siècles, Kondall sera monopolisé dans la construction de son royaume.

Pour en revenir à votre demande, le seigneur Sirias ne peut, malheureusement, se ranger que du côté de son peuple.

Il souhaite toutefois vous informez qu'un bataillon de Natemie viendra à votre aide, comparable à la grosseur d'une troupe milicienne provinciale, qui atteint les 15 000 hommes et 50 volatiles. Une troupe de reconnaissance kondalienne mandaté par le seigneur de Kondall vous accompagnera indubitablement, comme à chacune de vos croisades.

Nos plus propices salutations,

Kondall.

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Fardall discutait de la situation critique de Scitopole avec le gouverneur d’Elgarot, Sire Lanfalyot depuis peu.

- Messire, la cité est dégarnie et coure de grands risques.

- Voyons, la Zirconie est protégée par le fleuve où son cantonnée nos troupes et par Fort Iltess qui garde la passe, personne ne passera.

- Mais …

- Monseigneur, un courrier pour vous !

Fardall prit rapidement la missive et la lut rapidement, c’était un parchemin salit et le message était court, fébrilement écrit et probablement très important.

Sire Fardall, des renforts sont venus d’Opselimbe et Dame Kimri des Toits Infinis demande aux mercenaires de la laisser passer, les Sentinelles de la Tour signalent qu’elle est accompagnée de ses troupes, elle s’en vient nous rencontrez, je crois que vous devriez venir, sans vous manquez de respect.

P.S. C’est Langeto, je vous ai envoyé ce message qui nous est arrivé, dois-je préparer des troupes ?



- Et bien je vais devoir vous quitter Monsieur le Gouverneur, je dois rallier Fort Wolfen, d''autres ont beosin de moi. Mais quoi qu’il en soit, vous devriez avoir suffisamment de vivres, la centaine de chariots qui attend sur la place devrait suffire pour une semaine ou deux, nous en enverrons d’autre.

Puis le Seigneur Fardall rédigea un cours mot pour le Commandant de Fort Iltess. Il griffonna rapidement :

Messire Langeto, envoyez un millier de soldat et une centaine de créatures à pied vers Fort Wolfen. Vous devrez y arriver discrètement afin de rejoindre les renforts Opselimbiens incognito. Je rallie le bastion sur le champ en griffon avec mon escorte.

Amitiés,

Fardall, fils d'Igardal,



- Voilà, tenez messire, veuillez renvoyer ça à Fort Iltess le plus rapidement possible. Messire le gouverneur, je vous emprunte une dizaine de griffons immédiatement.

Le Chef de l’Alliance de Lumière quitta la somptueuse pièce et accourut jusqu’aux écuries où ils ordonna à ses gardes de décoller rapidement. Il sella lui-même sa bête, une dénommée GriffeNuage, pour être plus rapide puis s’envola sans perdre plus de temps avec ses hommes. L’air leur siffla aux oreilles et alors qu’ils passaient au-dessus des nuages, le fils d’Igardal espéra qu’il n’arrive rien durant leur voyage dans les cieux, il songea aux créatures démoniaques de l’empereur qui devait patrouiller dans les cieux de Scitopole et frissonna, peut-être était-ce simplement par le froid de leur altitude, ou peut-être y avait-il quelque chose derrière eux ?

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Krados avait prit le temps de bien préparer son offensive, il arrivait comme prévu avec un régiment de vierges des temples et avec un régiment d'élites du combat !
Ses troupes stationerent à quelques kilometres de Zircondal la principale Ville du Traitre à l'Empire
Krados était pret !
Il attendait avec impatience ...

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Le Général Gamuval, en poste sur la côte nord du fleuve Zircal et en garnison dans la grande cité de l’honneur, attendait les éventuels ordres de son seigneur quand un rôdeur entra. Par son habileté, on avait peine à le distinguer des pots de fleurs qui ornaient l’entrée.

- Mon général, une armée commandée par un dénommé Krados qui agite la bannière d’Igoumen et du Tyran Enguerrand vient de passer les Portes du Sud ( deux collines plus hautes que les autres qui délimitent la frontière méridionale de la Zirconie ). Ils ont passé ce matin la rivière Xelyon, qui alimente le fleuve. Ils stationnent actuellement dans les collines d’Anuras à quelques kilomètres de Zircondal. Mon groupe et moi avons pu compter environ deux régiments. Des vierges et d’autres troupes croyons-nous.

-Indiquez-moi l’emplacement sur cette carte.

Le rôdeur approcha du bureau et de la carte de Zirconie est des royaumes voisins et indiqua un endroit, près d’un vieil avant-poste qui ne devait compter qu’une dizaine de soldats

-Je crois qu’ils nous provoquent, inutile de leur répondre, ils ont peut-être d’autres troupes embusquées, ils ne peuvent passer le fleuve à gué en cette saison de l’année le fleuve est en crue, seul le pont de Zircondal peut leur livrer le passage. Ordonnez aux avant-postes du sud les plus près de l’ennemi de se replier sur la capitale. Nous allons voir s’il sont tenaces.

Le Général fit glisse son doigts sur les royaumes scitopoliens qui les séparaient de Fort Wolfen.

- Aucun chariots de ravitaillement ne peut traverser Scitopole ainsi près des royaumes alliés voisins. Ils ne tiendront pas longtemps, ils sont mal équipés, mal approvisionnés et en plus il veulent mettre à terre cinq milles soldats de Zirconie avec seulement deux régiments ! Laissez-moi rire ! Ce bouffon sort de la cour de Taleonor ou quoi ? Où se croit-il, sur la place du marché ?!

Quoi qu’il en soit, se reprit-il, je leur enverrai un émissaire, pour leur intimer l’ordre de jeter les armes et leur donner une chance de partir sain et sauf. S'ils refusent, gare à eux ! Faites également quérir l'intendant, s'il vous plaît.

* * *


L’ informateur suivi ses ordres. Il fit replier les hommes en observation, fit passer le message et le seigneur Rafaël rejoignit le général. Puis, le talentueux rôdeur accompagna le messager qui se rendit au camp ennemi.

- Je veux voir votre chef ! Laissez-moi passer, je suis un émissaire qui parle au nom de Fardall de Zirconie, Seigneur de ces terres. J'exige de savoir ce que signifit cette incursion !


Spoiler :

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Depuis plusieurs jours déja nous avions quitté les terres Vénopoliennes de l'Echo, depuis plusieurs jours nous marchions sur les terres Scitopoliennes, et enfin nous arrivions à notre but: Zircondal.

En effet l'objectif initial avait été le Fort Wolfen, mais après plusieurs réflexions tout au long du voyage nous avions finit par changer de direction: en effet assiéger les terres de l'instigateur de cette rébellion qui était Palatin par la même occasion était une opération bien plus intéressante.. alléchante.

Mais arrivé a destination, toute les troupes s'arretèrent net, il y avait déja des troupes stationnées, et en vue de leurs positions, elles nétaient pas la pour protéger Zircondal mais bien au contraire !

L'Avathar se retourna et se dirigea vers son général d'armées.

Solath, je crois que nous avons été devancés, que peuvent-ils bien faire ici ? Ont-ils la même optique que nous ? Mais.. Qui sont-ils ?

A première vue ces troupe semblent être en position pour un siège plutôt qu'une défense, si nous pouvions nous allier, notre puissance de feu s'en retrouverait accrue !

Un Capitaine va aller a leurs rencontres, je ne préfere pas prendre trop de risques..


Bien, je m'en occupe Aëras.

Sur ce, le général s'en retourna dans les rangs armés, et expliqua la situation a l'un des capitaines, qui partit sur le champs, portant l'Etendard des Echoriath`Avathar. Il se dirigea vers les troupes ennemies, espérant que tout se passerait pour le mieux.. pour le Siège de Zircondal..

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Krados avait du essuyer une Embuscade lors de son déplacement en Scitopole un rebelle avait attaquer son convoie affaiblissant cruellement ses forces armées.

C'est pourquoi aucune procédure millitaire n'avait été engagée face à l'enemis.
Lorsque des mouvement se firent appercevoir Krados se réjouit de cette crainte.
Trés mal préparé et peu habitué aux guerres offensives il avait sous-estimé les besoins d'un convoi...
Heureusement des renforts devait le rejoindre sous peu et en gagnant un peu de temps il pourrait s'en sortir.
Un diplomate arriva alors de Scitopole accompagné d'un rodeur.
Krados pour gagner du temps ordonna qu'on ne parle que l'ancestrale langue Orc dans l'armée afin de feindre l'incompréhension.
Il reçu alors les deux hommes dans une tente à part ou il s'exprima en mimant le plus mal possible une fois encore pour gagner du temps qu'il voulait parler uniquement à Fardall lui même...


Mais si tot l'entretien commencé un de ses hommes vint le prévenir de l'arrivée d'autres troupes et d'un diplomate.


*D'autres forces seraient présentes ici ?
Ce n'est pas bon signe !
J'espere pouvoir tenir jusqu'a l'arrivée des troupes impériales !
*

Krados ordonna alors de recevoir dans la même tente le nouvel émissaire.

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Le Capitaine de Miriendel arriva au niveau des armées inconnues, et se présenta à eux:

Je me nomme Kahaion, Capitaine de troupes de l'armée du Seigneur Aëras, Dirigeant des troupes de l'Echo de Vénopole.
J'aimerai m'entretenir avec votre dirigeant !

Il se tut quelques instants afin de voir leurs réactions.
Un orc apparut, se dirigea vers lui, puis lui demanda de le suivre, ce qu'il fit.

Arrivé devant une tente, l'orc s'arrêta, puis entra dans celle-ci. Kahaion trouva bien étrange que ce soit un orc qui le reçoiv.. Serait-ce posible que ces troues n'appartiennent pas à Fardall ?

L'orc ressortit, et lui fit signe d'entrer dans la tente..

Il fit face à trois personnes: un orc et deux humains.
En les jaugeants du regard, il se dit que l'orc qui se tenait dvant lui devait surement être le chef du camp.

Le nouveau venu se présenta au plus simple:
Kahaion, Capitaine des troupes de Miriendel, terre de l'Echo, je suis ici en tant que Diplomate au nom du Seigneur Aëras, Dirigeant le l'Echoriath`Avathar.



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Le messager et l’émissaire virent arriver un nouveau protagoniste, apparemment poursuivant le même but que le premier, soit le siège de Zircondal. L’orc voulait négocier avec Fardall lui-même. L’Ambassadeur qui s’impatientait dit :

- Cessez immédiatement ce petit jeu, vous savez aussi bien que nous que le Seigneur Fardall porte la guerre sainte dans le sud en défendant notre bastion contre votre milice qui s’acharne sur le peuple. Je le représente ici et maintenant, alors répondez, que faites-vous sur nos terres avec vos troupes ? Si vous avez des intentions belliqueuses alors partez.

Le rôdeur approuvait la fermeté de son compatriote. Cet orc voulait jouer l’idiot ? Bien. Il recevrait le sort réservé aux idiots qui jouent les tyrans et les envahisseurs. Alors que le duo patientait, un inconnu s’approcha et s’annonça comme diplomate.

* Enfin un homme de bon sens qui ne fait pas l’idiot, et il veut parlementer, c’est déjà ça, pensa le rôdeur

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Deux armées se trouvait déjà à quelques lieues du Bastion de Zircondal. Une division approcha et fit une halte derrière l'Echo tout en restant sur la défensive. Pourquoi l'étendart de Vénopole était ici. Les Mercenaires pensaient que les troupes de Vénopoles allait partir combattre au côté de Scitopole. Pourtant Vénopole ne se mêlait rarement des problèmes des autres provinces. Les 10 000 soldats commencèrent à encercler les troupes de l'Est.
Pendant ce temps, des chevaux partirent vers l'armée du chef de la Milice. Le Général de la IIe Division Impériale trouva la tente de Krados assez rapidement.


Que se passe t-il donc ici ? Que font les armées Vénopolienne en Scitopole, Seigneur Krados. Oh excusez moi de mon impolitesse. Je suis Zturbaal, Général de la II Division Impériale qui a ordre d'attaquer... Mais que font ces Scitopoliens ici ?

Il dégaigna sa lourde épée et la pointat vers le diplomate et le messager.

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Krados reprit usage de la parole ignorant les diplomates Scitopoliens.
Il répondit au général des troupes Impériales :


-"Je vous ai longuement attendu !
Vous arrivez juste au bon moment.
Ceux la sont l'assurance de ma tranquillité en vous attendant."

Krados alors se retournat vers le messager et l'émissaire et dit rapidement :

-"Vous direz aux dirigeants de Zircondal qu'ils doivent se rendre sur le champs ou alors ils périrront dans la prise de Zircondal.
Les traitres à l'Empire ne seront épargnés.

Il ordonna alors à deux gardes de les ramener à l'entrée du camps sans perdre de temps et de s'assurer que les diplomates partent délivrer le message.

-"Kahaion, Capitaine de troupes de l'armée du Seigneur Aëras, Dirigeant des troupes de l'Echo de Vénopole" dit Krados en désigant l'humain à Zturbaal

-"Je suis moi même le dirigeant des troupes armées présente ici et bras armé de l'empire en Zircondal.
Puis je connaitre la raison de votre présence ici ?" reprit il en s'adressant directement au diplomate.

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Lorsqu'on leur répondit avec un affront tel qu'il avait été fait et la sommité de leur reddition, les deux Zirconiens éclatèrent de rire. Cette bande de rustre dans éducations prendre Zircondal ! Quel idée, la capitale n'était jamais tombée et ce n'était pas la première fois qu'on envoyait ainsi des armées pour réduire ces terres en servitude. Quand même déçu par le manque de flagrant de tact des généraux et leur idiotie apparente, l'ambassadeur et le rôdeur rentrèrent dans la capitale. Ce dernier alla rapidement rejoindre le Général Gamuval et l’Intendant Rafaël dans le donjon.

- Messeigneurs, ils refusent de se rendre et des renforts son arrivés dix milles hommes et quelques autres selon moi. Ils me renvoient avec le même message et vous ordonne de vous rendre. Mais ils sont toujours aussi mal approvisionnés et équipés. Ils ne sont pas encore positionnés dans la plaine, il faudrait attaquer.

- Non, nous n’attaquerons pas, pas maintenant. Ils sont tenaces ont diraient. Bien, ils auront la partie dure. Seul le pont peut leur livrer passage et nous allons en profiter.

- Oui. Rôdeur Senska, je vous investi d’une mission de haute importance. Vous allez remonter vers le Nord, traverser Guildor et passer par le col d’Altaron et vous rendrez en Albaratrixiane. Vous devrez immédiatement voir le régent et vous lui transmettrez mon ordre. Le voici : Depuis que par le sort des armes vous fussent vaincus par le Seigneur Fardall, mon père, nous vous avons fais jouir de la paix divine, aujourd’hui, pour la conservez vous devrez envoyer deux milles hommes ou plus, ceux qui voudront défendre cette paix, en renfort en Zirconie car les temps de péril sont venus.

- Bien monseigneur. Je ferai mon devoir pour le royaume.

- Ne le faites par pour le royaume Sieur Senska, faites-le pour le peuple.

Le rôdeur quitta immédiatement et prit la route du Nord, à dos de cheval, la journée étant avancée, il devait avoir atteint la frontière vers minuit s’il allait rapidement.

* * *

- Aucune embarcation ne peut traverser le fleuve déchaîné. Seul le pont peut leur permettre d’Entrer à Zircondal. Mais des troupes volantes pourraient les aider, mais ils n’en ont vu aucunes. D’ailleurs les remparts font le tour de l’île et des dragons patrouillent dans les airs.

- Nous enverrons donc une centaine d’hommes tenir la porte. Ils ne passeront même pas la herse, et milles autres hommes sont prêts à renforcir les nôtres.



~ Hynäe gselba rutundo favaë menao ~
( Le mal et la guerre vont de pair, Proverbe célestial )

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Kahaion se tut a l'arrivée des troupes impériales, préférant observer la situation et voir quelles décisions le chef Orc prendrais.. et surtout savoir de quel côté il se trouvait..

Après que l'Orc lui expliqua pourquoi il se trouvait ici, l'humain fut rassuré, alors l'armée ne Miriendel ne serait pas seule a combattre les rebelles, en attendant le reste des troupes...

Il prit alors la parole..

Vénopole se bat aux côtés de l'Empire contre la Rebelloin, et nous marchions sur Fort Wolfen quand nous avons décidé de bifurquer vers Zircondal..
Nous nous battrons à vos côtés Signeur Orc, si celà vous interess biensur..

Mais dites moi, comment vous nommez vous ?

Il attendait patiement la réponse du chef de guerre, espérant que celle-ci soit positive...

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Krados ne montra ni joie ni dédain il répondit simplement à l'humain :

-"Votre aide sera la bienvenue pour assiéger la capitale du royaume de l'insurgé.
Mais cependant je ne peux vous donner les positions importantes à tenir tant que je n'ai pas confirmation de l'Empereur que vous etes bien de notre coté."

Il s'adressa alors à l'envoyé de l'empereur :

-"Général Zturbaal, avez vous eu vent de la position de Vénopole avant votre départ de la cité Impériale ? "

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Alors que l'envoyé de l'Empereur et Krados discutaient, un étrange oiseau métalique se posa sur l'épaule d' Aëras :

Conseiller Aëras,
Je vous envoie cette missive pour vous faire part de tout mon respect et ma confiance pour votre siège de Zircondal.

Malheuresement, je ne pourrais vous rejoindre.
En effet, mon royaume étant très récent, je ne peux le quitter.
C'est pourquoi, je vous envoie présentement quelques Ballistes par l'intermédiaire de mon second : Muün.

Il vous arrivera surement demain à votre camp dont je lui ai donné la localisation.

Cordialement.

Abadon, Gouverneur de Xetesk.


A la fin du message une plume dessinée y était apposée, le sigle de Xetesk.

L'oiseau, après s'être assuré de la lecture de la missive par Aëras pris so envol dans un cri strident, typique de la machinerie gnomique.

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Le Général Zturbaal réfléchit.

Son Altesse Impériale ne m'a pas parler des penchants militaire ou politique de Vénopole. Ni ses conseillers d'ailleurs... Mais tout va si vite! Vénopole a toujours été une aide pour l'Empire au niveau de l'économie et elle n'a aucune raison d'aider Scitopole, coupez moi si je me trompe. Je ne veux tout de même pas commettre d'erreur et je vais envoyer de ce pas un messager à l'Empereur.

L'Officier Supérieur sortit de la tente pour rejoindre un scribe et trouver un messager.

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C'est alors que Kahaion se retourna vers le chef Orc.

Vénopole ne s'est pas déclarée clairement à l'Empeureur Enguerrand comme allié, nous sommes en effet en guerre en ce moment même et nous attendons la fin pour nous faire connaitre, mais je puis vous assurer que le Seigneur Aëras éprouve une certaine haine envers ces rebelles qui ne font que détruire encore un peu plus Kalamaï...

Aëras n'attend que ma réponse pour s'avancer et se mettre en place pour le siège.. Avait vous une réponse ou devons nous attendre confirmation de l'Empeureur lui-même qui n'est pas aux courants des agissements du Minaith ?


Kahaion attendais la réponse de l'Orc..

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