Le Monde de Kalamaï
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Zircondal, la Capitale de l'Honneur

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Krados resta silencieux quelques instants avant dé répondre à l'émissaire :

-"Trés bien, alors vous pourrez dire à votre maitre qu'il peut commencer son siege, bien qu'une entrevue soit profitable pour gerer correctement ce siege et eviter les inconvenues."

Il regarda le général Zturbaal en ajoutant :

-"Nous sommes donc bien d'accord ?"

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Alors que les bavardages, l’incertitude et la très mauvaise organisation des assiégeants retardait le véritable siège, Zircondal se préparait au siège. Des vivres et une multitude de barils d’eau furent importés du Nord et entrèrent discrètement dans la capitale pour être entreposés dans les entrepôts de la ville haute, où une dizaine de gardes montaient la garde. Toute la population de la campagne qui le pouvait se réfugia dans les grandes villes fortifiées du royaume, Zircondal, Elgarot, Paler Minas, & Nargonos.

* * *


Une centaine d’homme se tenait derrière la herse et quatre cents archers prirent place sur les remparts. Certains d’entre eux étaient des elfes sauvages, rarement vu en Zirconie, mais qui ont accepté de se battre pour défendre leur forêt. Leur vue perçante ne pouvait oublier aucun mouvement sur les collines du sud. Les cinq milles hommes qui patrouillaient sur la rive nord continuèrent leur travail et mille d’entre eux furent appelé mis en garnisons dans Zircondal. Seul le pont pouvait livrer passage, la porte et le pont étroit ne leur permettrait pas une entrée de front, impossible pour eux de pénétrer dans Zircondal.
Dans la forêt de Guildor, les anciens sortirent de leur retraite austère et se rassemblèrent en compagnie de combat, menés par Weldorg, le Sage, afin de se battre pour le Seigneur Fardall et protéger leurs terres et leurs familles. D’autres espionnèrent les assiégeants dans le sud grâce à leur rapidité et leur discrétion. Ces troupes prirent la route du Sud, qui traversait la forêt et atteignait Zircondal et le fleuve.
Dans les montagnes de l’ouest et de l’est, des montagnards indisciplinés avec qui la Zirconie avait fait la paix, envoyèrent cinq cents hommes pour défendre la capitale en gage de leur bonne foi et leurs espoirs de paix, qui correspondaient avec ceux du Seigneur Fardall. Ces farouches guerriers arrivèrent vêtus de cuirs avec un casque coniques pointus et accompagnés de loups domestiqués.

* * *


Loin dans le Nord, Senska arriva en en vue de la lisière nord de la forêt et aperçu Fort Iltess. Voilà de nombreuses heures qu’il avait chevauché, sans s’arrêter, son fidèle coursier avait tenu bon et un rythme insoutenable. Ce cheval venait de Prévèze où l’on élevait les meilleurs chevaux de Kalamaï. La forêt traversée, il ne lui restait qu’une heure de cheval pour atteindre le col et la frontière albaratrixio-zirconnienne. Il aurait atteint son objectif, passer la frontière à minuit suivant son départ. Mais son destrier était au bord de la fatigue. Alors, il décida de s’arrêter à Fort Iltess. Le Commandant Langeto lui demanda des nouvelles du Sud et décida de partir pour Zircondal malgré la demande de rester au fort de Fardall. Il voulait défendre la cité et partit seul. On fournit un nouveau cheval au rôdeur qui laissa à contre-cœur son étalon à l’écurie. Senska campa sous les étoiles à la frontière, entre les monts Altaron et Capfalaise, épuisé.

descriptionZircondal, la Capitale de l'Honneur - Page 2 EmptyRe: Zircondal, la Capitale de l'Honneur

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Une cavalière arriva à toute allure sur un grand étalon noir. Elle s'arrêta net devant toutes ces troupes présentes prêtes à envahir Zircondal.

*J'espère que je n'arrive pas trop tard...*

elle descendit de son cheval et pris un peu de repos en observant tout ce monde présent espérant reconnaître un vieil ami..

descriptionZircondal, la Capitale de l'Honneur - Page 2 EmptyRe: Zircondal, la Capitale de l'Honneur

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Comme le lui avait ordonné son maïtre Aëras dans sa dernière missive, Keldaran, dès qu'il eu rejoind le camp, ordonna aux troupes de Miriendel qui avaient participé au siège du Fort Wolfen de plier bagage le plus rapidement possible. Le chevalier avait du mal a exiger celà des hommes crasseux et courbaturés qu'il avait sous ses ordres et n'aspirait qu'à leur accorder le repos dont lui-même avait grand besoin.

Mais ne sachant pas réelement dans quelle situation se trouvait l'armée des Avathars portie assaillir Zircondal, il préféré hater leur marche vers la citée pour que le cas ou les renforts qu'il amenait se révéleraient necessaires. Et dans le cas contraire ses hommes pourraient toujours se reposer sur place.

Quelques heures plus tart, la troupe se mis en route dans une ambience générale fort morose bien que certains eussent tenté de remotiver leurs compagnons en déclarant qu'ils avaient hâte de retrouver leurs frères d'armes et le Seigneur Aëras.

Il leur fallut un peu plus de deux jours pour arriver à destination en n'opérant que trois haltes pendant leur voyage. Les cavaliers dormirent sur leur cheval et les autres se relayèrent dans les chariots qui transportait le matériel et les vivres.

Enfin ils parvinrent à destination et Keldaran fit faire halte à la troupe. Pendant que les soldats profitaient de l'arrêt pour remettre de l'ordre dans leur uniforme poussiéreux, le chevalier se mit en route vers le campements des armées de l'Ecoriath dont il voyait la bannière flottait non loin sur les rives d'un court d'eau.

Soudain, la vue d'une silouette sur une colline coisine le fit s'arrêter et plisser les yeux. Il fit lentement demi-tour et appeler son lieutenant qui accouru quelque alarmé et lui anonça que finalement il lui donné la charge d'aller présenter leurs respect au Seigneur Aëras. Voilà une attitude qui ne plairait sans doute guère à leur maître mais ce n'etait pas tout les jours qu'on reconnaissait une vielle connaissance dans un monde qui ne nous appertenait pas.

Keldaran se remit en route mais pour se diriger cette fois en direction del a colline ou il lui semblait bien que Keisha attendait il ne savait quoi. Malgré lui, un large sourir fit jour sur visage fatigué.

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Le silence....une image......

"Et dans le royaume du malin, il emporta les ombres...."


-Songes de Nathaniel, livre 1, folio 2

"Un blâme, une brise froide d'automne, l'amour du sang..."

-Songes de Nathaniel, livre 3, folio 4, Édition impériale

"L'homme n'est-il pas meurtrier par définition?"

-Songes de Nathaniel, livre 1, Introduction : Le doute.


Il resta longtemps sur la Lame légendaire.Nathaniel et ses hommes naviguèrent le long des côtes en direction de Zakinthe pendant deux longues journées.Le cavalier mystique passa le plus clair de son temps à méditer, s'arrêttant pour corriger la route du navigateur - Qui n'avait aucun talent - et pour manger. Les coffres du trois-mâts lourdement armé étaient pleins à ras-bord de pièces d'or, assez pour financez les revenus d'un royaume pendant des mois. Plus de 200 mâtelots manoeuvrait se mastodonte aux couleurs d'argent, marqué par endroit du signe de l'Outremer.500 Légendes étaient à son bord.

Lorsqu'il accostèrent au port primitif de Dujkaln, Les paysans s'attroupèrent devant le majestueux vaisseau qui amarrait dans leur minuscule port. À lui seul, à vrai dire, il prit la totalité de l'espace disponible.Le chef du port n'osa même pas leur demander des frais d'accostage.

350 débarquèrent de la frégate, ainsi que tout leur équipement, leur chevaux et leurs vivres.Nathaniel fut le dernier à descendre, après avoir fait ses adieux au capitaine, une légende à la retraite, et lui avoir indiqué où la légende des mers devraient les attendre.

Ils firent d'avord route vers Zakinthe pendant plusieurs heures. Nathaniel ne fit arrêtter ses hommes que lorsqu'ils atteignirent cette source....Celle où cette nuit-là, il y a 9 ans...

Il descendit de sa monture, fit signe à ses hommes d'attendre.Une voix gracieuse, que seul Nathaniel entendit, cristalline et pure, se fit entendre:

"Je savais que tu reviendrais, Homme...."

Il s'avança et commença à descendre les énormes roches qui formaient un petit ravin naturel.

"Je rêve, tu sais......Tu es toujours là....après 9 ans...."

Il finit de descendre et marcha vers le petit bassin qui se formait à cause d'un creu naturel.

"J'ai cru que tu m'avais oublié....Que tu ne tenait plus au sang...."

Nathaniel baissa les yeux.Un filet de brume bleue se découpait lentement de l'eau et tournait de plus en plus prêt du mercenaire.

"Mais tu n'as jamais oublié... Comment-Les volutes de fumées passaient sur ses épaules-comme tu m'appartiens....Mon prince ...."

Les fumées se rassemblèrent pour imiter la silhouette d'une jeune femme d'allure vaguement elfique. Elle était magnifique , mince et grande, et flottait dans l'air.Ses doigts effleurèrent le menton de Nathaniel.

"Je sais que tu n'es pas venu pour me voir....Tu veux savoir si tu maîtrise toujours le sang ". La main de l'esprit s'ouvrit, et une bulle d'énergie bleu vive y émergea.Son visage se rapprocha de celui de Nathaniel.

"Tu dois honorer tes engagements Nathaniel....".Les mains de l'esprit se refermèrent sur le cou du mercenaire, qui eut un pas de recul, le souffle très court.

"Tu es à moi, et ce qui m'appartient doit m'être utile pour survivre...."L'esprit reserra son étreinte, et Nathaniel tomba à genous, à la limite de la perte de conscience. Ses poumons le brulaient.

"Nous nous aimerons toute l'éternité, Nathaniel.... Le destin a voulu que tu vienne ici, il y a exactement 9 ans, 3 mois et 4 jours......Part maintenant, mon prince....je t'attendrai...."Les lèvres de l'esprit touchèrent celles du mercenaire...

Et l'esprit disparut de la fumée, qui retomba dans l'eau.Nathaniel prit une bonne minute pour retrouver son souffle puis escalada les pierres pour aller rejoindre les hommes. Sans mot dire, il prit les rênes et ils galopèrent vers Zircondal.

Le Cavalier Mystique.Celui-Qui-A-Maitrisé-Le-Sang.

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Au loin elle reconnu les troupes de Venopole et fut un peu déçue de ne pas apercevoir cet ami qu'elle recherchait depuis longtemps. Elle était un peu perdue et ses troupes n'arriverait que d'ici une journée. Elle pris son cheval par la bride et vit une silhouette familière avancé vers elle.

*Keldaran.....*

Un sourire se figea sur son visage. Elle avança rapidement vers lui.

Il n'eut pas le temps de répondre que la jeune femme se jeta dans ses bras, bien que sachant que c'était le genre de situation qui le mettait mal à l'aise.

Enfin je te retrouve depuis tout ce temps...

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Un gnome arriva de l'Est avec ses fameuses constructions maintenant connues de tout Scitopole et Vénopole.

Abadon marchait vers le camp des défenseurs de l'Empereur pour prêter main-forte à ses amis les Avathars mais surtout défendre la légitimité de l'Empereur Enguerrand, après avoir pu dévélooper suffisament son royaume sans que son absence ne lui porte préjudice.
Son intendant, Muün, tiendra bien sa terre.

Arrivant au camp,Abadon déclara haut et fort avec son respect habituel pour les marques de politesses :


Hoo Hooo !!!!
Vous êtes où, les copains ?

Attention, j'arrive !!!!!

Keisha ? Keldachounet ?

Chef
?

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"Il est en forme, ce matin " siffle Gaphnel, un archer d'Édhesse

Nathaniel venait de s'entraîner contre cinq de ses hommes un après l'autre, sans aucune pause.Il était couvert de sueur, mais ses adversaires, eux, avait plus mal que sentaient la sueur.

Le bâton de Kieln fit un coup et arc et Nathaniel para le coup d'un geste sec puis contre-attaqua.Vint l'opportunité que Nathaniel attendait: Kieln para le coup en exposant ses jambes.Avec l'autre extrémité du baton, le cavalier le frappa aux jambes puis le piqua au ventre avant de la frapper aux côtes et finalement balayer ses jambes. Le jeune homme tomba au sol avec un léger cri.Nathaniel l'aida à se relever sans un mot,puis alla se changer.

Les légendes partirent peu après, une longue route les attendait toujours au point de rencontre. Il reçu divers messages de légions impériales se dirigeant vers Zircondal.Il poussa ses hommes un peu plus, et le soir, on voyait les lumières de la capitale. Ils étaient encore plutôt loin, mais le prochain bâtiment en flamme se profilait. Et il était énorme.

"À quoi penses-tu, Nathaniel?"lui demanda Sélèna. C'était une magicienne gracieuse et ayant un corps superbe, mince et grand.Elle avait une remarquable intelligence pour l'histoire.Sélèna les avait rejoints après la chute de l'Outremer.Nathaniel revoyait parfois la famille de la femme qui périssaient sous ses yeux, victimes des armées impériales et de leurs armadas.Sélèna, malheureusement, lui rappelait souvent qu'il était enchaîné à une autre. Si ça n'avait pas été le cas, tout deux seraient unis depuis longtemps.Mais elle n'avouait guère ses sentiments , attendant que Nathaniel confirme ses pensées. Et ça n'arriverait jamais....Jamais il ne pourrait renoncer à la pratique du sang....


"Parfois, j'ai l'impression de voir plus loin que le moment présent, Sélèna...Parfois je sens l'aube avant minuit...Les gens meurent avant d'être tués..." répondit Nathaniel, songeur.
"Et que vois-tu?" demanda t-elle.
"Que la cause de cette bataille en décidera beaucoup plus la fin qu'elle ne le devrait..Ces hommes, dans cette capitale....Ils se battent pour quelque chose de plus grand qu'eux, de plus grand que...que..."
"Que l'argent, Nathaniel?Que le gain et sa ferveur?"
"Nous sommes des mercenaires... Mais eux que sont-ils?...."

"Nathaniel, ils sont humains. Déjà par deux fois, nous les avons vaincus.Nous recommencerons."

Nathaniel hocha lentement la tête, puis alla dormir, regrettant cruellement qu'elle ne puisse le suivre, parfois.Mais il ne trouva point le sommeil. Trop de vieilles images de son ascenssion lui revenait en tête, et parfois des zébrures d,une grande bataille qui aurait bientôt lieu.Et à chaque sursaut, une seule pensée déchirait sa conscience :

"Je ne sortirai pas de cette guerre en homme libre."


"Sélèna, si seulement le monde était différent, si seulement l'or n'existait pas et si seulement la paix n'amenait pas la guerre...Si seulement les monstres n'étaient pas les gens normaux...."

-Songes de Nathaniel, livre 3, Épilogue: Les confessions, Édition Scitopolienne.

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Après un instant de saisisement devant la fougue de la jeune femme, le chevalier se détentit et repondit à son etreinte.
Des heures semblèrent se passer avant que Keisha ne finisse par s'ecarter avec un sourire radieux


- Je te croyais morte...

Fini par avouer le sombre chevalier.

- Je n'osais trop espérer lorsque le seigneur Aëras m'annonça qu'une certaine Keisha venait de rejoindre nos rangs, mais le doute n'est plus permis... c'est bien toi en chaire et en os!
Et à nouveau nous allons combattre ensemble pour une des plus grandes guerres que Kalamaï ai connu. Peut être plus importante encore que le Fort Wolfen que je viens de quitter...

Malgré ces paroles peu enthousiastes, les yeux de Keldaran brillaient d'une joie intense en contemplant l'une des dernières rescapée de son ancien monde.

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Après plusieurs jours de marche agrémenter de plusieurs repos, les troupes amphisoises d'Oengus d'Héraldie furent bientôt à proximité des terres de Zircondal. Un campement fut établi très loin derrière les armées présentes qui voulaient envahir la capitale de l'honneur.

Patiemment, les armées du Palatin prirent place dans l'attente de voir l'évolution de la situation ainsi que les prochaines instruction de leur chef Oengus qui se trouvait au palais lorsqu'ils ont quitté Heraldie. Deux milliers de Gardiens des Forêts, plus d'un millier de Centaures, une myriade d'Amazone, un régiment de Golem de Pierres et une centaines de catapultes sont sur l'état d'alerte.

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Ça.


Ça grouillait......C'étais là....Silencieuse, murmurante, mais vibrant et sec.....La rage consumait à présent Nathaniel d'une étrange manière....De la manière la plus calme.

Nathaniel se sentait las.

Le soir, avant d'arriver au camp de siège, il regardait les étoiles, quand une main se posa sur son épaule. Il n'avait pas besoin de détourner le regard des étoiles pour savoir que c'était Sélèna.


"Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger."dit-elle en s'assoyant sur la grosse pierre à côté de lui.

"Le ciel est bien assez grand voyons....."fit Nathaniel, le coeur lourd de présages.

"Nathaniel...Rebroussons chemin."Elle avait dit ça d'un ton sérieux.

Le regard du mercenaire se planta dans celui de la magicienne.

"Quoi?"

"Rebroussons chemin. Retournons en Outremer , attendons que cette guerre finisse! Nous avons de quoi vivre dans le luxe pour des années"

"J'ai signé un pacte...Nous ne pouvons l'ignorer....De plus....Il y a l'or....As-tu perdu l'envie de l'or?"

Elle prit quelques secondes avant de répondre.

"J'ai...J'ai un autre besoin plus important en ce moment, Nathaniel. Celui qui n'inclut que toi et moi."Et elle se pencha pour l'embrasser.

Nathaniel, durant une fraction de seconde, put voir une ferme et un ciel bleu, il put voir des enfants courant dans la plaine, il put voir une terre.Et puis Elle s'imposa dans ses pensées.Nathaniel se détacha à contrecoeur de Sélèna.
"Je suis désolé, je suis tellement désolé...." dit-il en se levant. Il s'éloigna pour aller méditer dans sa tente. Même de là, son ouïe entendit les sanglots de la magicienne, dans la nuit.

Il savait qu'il pouvait tuer l'esprit élémental du sang qui habitait la fontaine de Lat's Shadows. Et il savait qu'il avait maitrisé le sang, il savait que la tuer n'enlèverais pas ses pouvoirs.Mais il ne pouvait pas le faire. Il avait conclu un pacte avec cet esprit.Un mercenaire ne brisait pas les pactes au risque de vivre dans le doute toute sa vie.Et puis il y avait ces rêves qui perturbaient ses méditations et son sommeils....Et maintenant Sélèna...

Il ne dormit pas cette nuit-là, et peu de sommeil allait-il trouver dans autres qui viendraient jusqu'à la grande Bataille qu'on nommerait plus tard la Bataille des Cendres du Pheonix ou L'Arreaz.


Ils cheminèrent dès l'aube et le premier contingent qu'ils rencontrèrent furent celui d'une large troupe amphisoise.Évidemment, Nathaniel n'avait pas oublié leur précédente rencontre avec le Palatin.

Il était stupide de croire que cette armée ne les remarquerait pas . Pourtant, Nathaniel tenta le coup. Il demanda aux hommes de mettre en évidence l'Étendard des Légendes biens en vue.




J'ai vu l'azur, j'ai vu la souffrance....J'ai vu l'or....Mais je n'ai jamais vu la vérité, et vous non plus...

-Songes de Nathaniel, Livre 2, Folio 2

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- Je te croyais morte...

-Oui j'ai du m'exiler quelques temps en Outre-Mer, histoire de faire le point, mais dés que j'ai su où te retrouver j'ai quitter un futur qui aurais pu être bien ennuyant sans toi à mes côtés...

- Je n'osais trop espérer lorsque le seigneur Aëras m'annonça qu'une certaine Keisha venait de rejoindre nos rangs, mais le doute n'est plus permis... c'est bien toi en chaire et en os!
Et à nouveau nous allons combattre ensemble pour une des plus grandes guerres que Kalamaï ai connu. Peut être plus importante encore que le Fort Wolfen que je viens de quitter...


Elle lui souris, depuis tout ce temps il n'avait pas changer, toujours ce chevalier friand de grandes batailles dangereuses.

-Oui d'ailleurs je suis un peu déçue de ne pas avoir participé à cette bataille là! mais je compte bien me rattraper ici et te montrer mes progrès...

Elle lui fit un clin d'oeil pris son cheval par la bride et fit route vers le campement et repris d'une voix grave

-Mes troupes devraient arriver demain matin, quand donnerons nous l'assaut?

Proche du camp elle reconnu Abadon qui faisait ce qu'elle appelait ces éternelles pitrerie.

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Le chevalier emboita le pas à la jeune femme et ils se mirent tout deux en route vers le campement. D'un geste, il fit comprendre à Abadon qu'il devait les rejoindre en chemin.

- Je n'en ai aucune idée en vérité. Je viens juste d'arriver et je dois me présenter devant le Seigneur Aëras afin de recevoir mes ordres. Il semble y avoir deja un nombre conséquent de troupes amaçées devant Zircondal, mais peut être devrons-nous attendre les forces impériales avant d'attaquer.

Tout en conversant, les trois compagnons se dirigèrent d'un pas préssé vers le quartier général des armées des Echoriath'Avathars situé le long de la rive est.

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Les gardes qui surveillait toute approche du camp amphisois virent les bannières des Légendes flotter au vent parmi les troupes qui approchaient. Ils firent hisser celles d'Amphise pour le palatin et de Kalamaï, symbole de l'Empereur.

Le plus haut des gradés présent sortit à cheval, accompagné de quelques hommes. Toute l'escorte était désarmée en signe de paix et s'approcha de l'armée des Légendes. Ils firent halte à proximité, dans l'attente de réaction de la part de Nathaniel si jamais il était présent parmi ces hommes.

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Mouvement de sabots.

Au milieu de cet espace déagé, Nathaniel aperçut aisément le goupe amphisois qui se dirigeait vers eux. Il soupira et fit arrêter ses hommes.Il n'en prit aucun avec lui.Il put sentir le regard de Séèna sur lui pendant quelques secondes, tout au plus. Les autres discutaient ou essayaient de garder leurs chevaux en places. Les destriers outremerses étaient d'exellentes créatures difficiles à fatiguer, quelques fois trop difficiles à fatiguer.

Il se rapprocha rapidement du groupe , puis s'arrêta sec à quelques mètres du premier cavalier.Il leva sa main.


"Je suis le mercenaire Nathaniel, des Légendes. Comment puis-je vous aider, messieurs?"
Il cherchait Oengus du regard.

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Le groupe amphisois vit approcher le cavalier qui se présenta à eux : "Je suis le mercenaire Nathaniel, des Légendes. Comment puis-je vous aider, messieurs?"

Bonjour à vous seigneur, comme vous avez pu le constater nous sommes les troupes d'Oengus d'Héraldie. Nous avons fait halte ici dans l'attente de ses ordres. Vous comprendrez par notre présence que notre Palatin n'est pas ici puisqu'il a été convoqué par l'Empereur. Nous attendons des nouvelles dès que possible afin de connaître la marche à suivre concernant Zirconie. Ayant reconnu vos troupes, nous avons cru bon de venir discuter afin de savoir où en est la situation et quel sont les plans, si il y a.

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" La situation? Aucune idée! " répondit Nathaniel après quelques secondes de réflexion.

"Envoyez mes hommages au palatin d'Amphise, et inviter le à venir me voir le plus tôt possible."

La haine avait transparu dans sa voix, et plusieurs amphisois lui jetèrent des regards nerveux. Il fit tourner son cheval. Sélèna ne pouvait être vue nulle part.Il interrogea un de ses amis, et apprit qu'elle était partie au milieu de la nuit sans un mot, avec tout son équipement.Nathaniel sentit sa gorge se serrer, un calme colère l'envahit.Il rassembla alors ses hommes autours de lui, ce qui prit un bonne minute, car tous devaient manoeuvrer leurs chevaux gris.

" Chers amis....Regarder le soleil qui se lève, regardez les flammes qui s'élèvent de la Zirconie, ce pays de liberté et d'équité. Regardez ce qui reste de sa garde , entraînée mais trop faible en nombre. Regardez le désespoir sur ces paysans qui ont tout déjà tout perdu, à ses femmes qui ont peur d'être violées, car elles le seront sûrement avec ces brutes d'impériaux.....Regardez, mes amis, car aujourd'hui, nous honorons la garde de la Zirconie. Elle aura une mort honorable, nous la laisserons se battre jusqu'à la fin.Mercenaires, levez vos grimoires, vos lances, vos sabres et vos haches, car aujourd'hui, une fois de plus, nous entrerons dans la légende, et briserons! Suivez moi, mes chers amis, car aujourd'hui la fortune nous sourit, le soleil est prêt à faire briller nos chevaux d'argents et à chanter le requiem de la garde de Zirconie!"


Ses hommes scandèrent le nom des légendes, et Nathaniel fit galoper son groupe jusqu'aux camps de siège, où les impériaux les accueillirent en grand cris.On voyait les regards déconfis des hommes de Zirconie, derrière les épaisses murailles de la ville.

Intérieurement, Nathaniel songea que la ville tiendrait encore une semaine, au maximum.



"Je croyais que je pouvais vaincre mes rêves....."
-Songes de Nathaniel, livre 3, Chapitre 1

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Senska était prêt à repartir pour la Zirconie. Il était fier de son travail. Bien sûr il avait quelques difficultés, mais dans l’ensemble le régent avait compris son rôle et l’importance de son intervention, car sinon La Garde Divine perdrait un grand appui dans le Nord et les périls décupleraient.

Après avoir levé le camp à l’aube, il avait franchi la chaîne ygelniennne et passé en Albaratrixiane. Les champs près de la frontière étaient encore vide à cette heure matinale, pourtant quelques bûcherons entamaient déjà leur journée de travail près de la pente boisée. Le rôdeur leur demanda la route la plus rapide pour arriver à Nemolka, la capitale, il avait bien sûr déjà arpent, le royaume d’Albaratrixiane, mais il ne se rappelait plus les distances.


- La route du Sud, à un kilomètre du village, elle arrive directement dans la capitale.

- Merci mon brave.

Le pisteur mandaté par l’intendant repartir vers la grande ville au triple galop sur son destrier et y arriva vers midi où il demanda immédiatement à voir le Régent Gadrubal. Il entra de pas pressé dans le palais et n’attendit pas dans la salle d’attente. Il entra sur le champ dans la salle d’audience alors que les bourgeois et les conseillers parlaient encore avec le souverain. Sasker s’inclina légèrement et dicta son message, que lui avait confié Rafaël.

- Seigneur Gadrubal, Régent souverain d’Albaratrixiane et Grand Maître de Nemolka. Je viens ici parler au nom de Rafaël, fils de Fardall, Intendant de Zirconie alors que son père, détenteur de la Couronne et du Sceptre lutte actuellement en Scitopole pour la liberté du peuple. Je vous transmettrai donc son message urgent : Depuis que par le sort des armes vous fussent vaincus par le Seigneur Fardall, mon père, nous vous avons fais jouir de la paix divine, aujourd’hui, pour la conservez vous devrez envoyer deux milles hommes ou plus, ceux qui voudront défendre cette paix, en renfort en Zirconie car les temps de péril sont venus.

Le rôdeur fit une pause.

- En effet nous avons besoin de votre soutien, car maintenant quinze milles hommes ou plus assiègent Zircondal et les montagnards, les forestiers et les anciens rallient nos cinq milles soldats d’élites au Nord du fleuve pour défendre le pays. Nous requérons votre aide, comme jadis nous vous fîmes part de notre paix et de notre commerce.


Il inclina la tête espérant avoir fait bonne impression. Le Régent avait été d’abord surpris de cette interruption mais se montra rapidement compréhensif.


- J’ai toujours été loyal à votre famille, et en contrepartie j’ai obtenu la régence de ces terres que j’ai administré avec toute la sagesse dont la dieu ont eu l’obligeance de me donner. Aujourd’hui, je renouvelle mon serment, je combattrai pour la Scitopole unie et fier qui vaincra la tyrannie. Ainsi soit-il. Vous pouvez attendre en ville, je vous ferai quérir au départ.

Trois jours plus tard, l’armée s’était mise en marche le seigneur de ces terres à sa tête, casqué de sa sagesse et armé de son courage. Senska accompagnait Gadrubal, toute cette force, de deux mille cinq cents hommes vers le Sud, au pied des montagnes Ygelniennes pour prendre l’ennemi à revers, dans les colline d’Anuras.

~ Feriak cador mino juberes silendo ~ (L’orage gronde quand les hommes se taisent. Proverbe célestial )

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"Feu!"


La pierre enflammée fut projetée dans le sairs et frappa une tour de garde de l'entrée Sud. Celle-ci montra des signes de faiblesses.


Nathaniel était satisfait. Il avait pris la relève de l'officier en charge et les choses s'étaient accélérés. Au lieu de quelques pierres par heures, il en faisait maintenant plus d'une dizaine. Des incendies avaient débutés dans la ville fortifiée.

Depuis qu'il s'était mis à la tâche, il n'avait plus en tête ses rêves et celà le permettait de garder la tête vide. Il sentait l'appel de l'élémental du sang, mais celà, il n'y pouvait rien.


" Encore 3 jours, et nous serons à l'intérieur"
dit-il.

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Arden arriva au mauvais moment de la journée, lui et sa troupe virent la bannière de l'empereur. Il vit avec effroi la capital ce faire démolir pierre par pierre, Arden dit a ses hommes:

-je pense que le mieux est d'aller dans la ville pendant la nuit.

Son second le regarda et lui dit:

-Non, pas question, je trouve que c'est une mauvaise idée, nous risquerions de nous faire tuer avant même d'avoir eu le temps de passer.


Arden le regarda,

-Et nous n'avons aucune nouvelle du seigneur farlen. d'accord essayons d'aller leurs parler, j'irais avec un petit groupe, le reste reste pour assurer notre arrière.


Arden partit avec 20 Elfes voir un garde.

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Le petit groupe retourna au campement suite à la brève rencontre avec Nathaniel. Étant donné que le palatin n'était pas présent et ne le serais pas avant un bon moment, le commandant de cette armée ordonna de mettre en place la centaine de catapultes présente sur les lieux.

Les projectiles en provenance des rangs de Nathaniel volaient déjà régulièrement vers Zircondal et l'enceinte semblait en subir le prix. Chacune des machines de guerres amphisoise fut armée afin d'être prêtes lorsque les ordres d'Oengus parviendrai sur les lieux. Toutes les pierres étaient enrobé d'une substance visqueuse qui serait enflammé au moment de tirer.

Toute les troupes étaient sur le pied de guerres, seul l'autorisation manquait pour engager le combat.

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Arden et sa troupe arrivèrent dans ces lieux, plusieurs catapultes étaient postés et prêts a attaquer. Il fut surpris de voir ceux-ci qui ne dévastait pas les murs ou autres. Le groupe s'avancèrent vers un garde et lui demanda:

-Bonjour messire, je viens aider la causes de l'empereur, mais avant toutes choses, j'aimerais bien voir les dirigeants de ces armées.

Le garde les regardèrent sans vraiment leurs prêter attention. Arden lui redit:

-Messire si vous ne collaborer point, il va me falloir vous punir pour votre insolence. et vous avez déjà de ces barbare qui sont barricader dans leurs murs.

Le garde les regardèrent rouge de colère avant de leurs dire:

-d'accord, suivez moi

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Et bien, malgré votre insolence je vous conduirai à notre général mais toute vos troupes devront rester à l'extérieur du campement mais tout en restant à vue. Au moindre faux mouvement, les archers ont consigne de décocher.

Deux gardes escortèrent le jeune impertinent près du haut gradé.

Général, ce jeune sans manière ose menacer le Protectorat Ancestral de représailles parce que nous n'avons pas répondu à ses paroles qui je dois dire manquait tout à fait de respect et de diplomatie. Il n'est même pas capable de dire son nom. La seule chose pertinente qu'il a dit est qu'il veut défendre la cause de l'Empereur.

Le Général se retourna et regarda attentivement le jeune elfe qui était devant lui :
Qui est-tu et que veux-tu ? Nous ne tolérons point de se faire ainsi menacer par un inconnu. C'est bien parce que tu es un elfe que que tu n'es pas déjà mort. J'espère que tu es conscient qu'il s'agit des troupes du Conseiller Impérial que tu as insulté. Ce n'est pas très cohérent étant donné la position politique que tu dis prendre. Parle, je t'écoute.

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Arden regarda l'Elfe, avec les années, il avait oublié les bonnes manières. Il dit:

-excuser moi de mon impolitesse, il faut dire que je n'ai pas l'habitude de voyager hors des forets.

Arden regarda l'elf d'un air sympathique et lui dit:

-Je me nomme Arden chef des rôdeurs de la forêt, je viens prêter main forte a l'empereur qui je doit dire m'a beaucoup impressionner dans le passé. C'est pour cela que nous voulons aider sa cause.

Arden regarda les gardes et continua:

-Et ce n'est quand même pas de ma faute si vos soldat ne savent pas répondre a une question qui leur est posée. Bien que ce soit vous le chef de cette armée, un peu plus de réponse aurait été de grand cœur.

-Mais revenons a nos moutons, je viens en ami avec une armée de 1500 rôdeurs. Nous sommes des as dans la discrétion et l'arc. Si vous ne voulez pas de nous, il va falloir que nous partions.

-Nous ne vous demandons rien en retour, juste aider l'empereur fait notre joie. Alors qu'elle est votre réponse.

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Enchanté de vous connaître Seigneur Arden. Je suis Waltta, premier Général des armées du Palatin Oengus d'Héraldie. Il est évident qu'une troupe de 1500 rôdeurs est toujours appréciables dans n'importe quelle guerre. Je vous suggère de monter votre campement en position adjacente au nôtre. L'Empereur vous sera reconnaissant lorsque la victoire aura sonné.

Le général fit une pause tout en regardant vers Zircondal.

Pour l'instant nous attendons que les fortifications tombes sous le feu des mercenaires et autres troupes impériales déjà présente. Oublions maintenant l'incident concernant quelques gardes et allons prendre le repas dans ma tente. Vous pourrez ainsi m'en apprendre plus sur vous.

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