Les vastes plaines Mésologiennes

Vorin attendit patiemment que tous les seigneurs se mettent en place, prenant soin de tous les acceuillirs avec le respect qui leur est dut. Une fois tout les seigneurs installés, ils discutèrent. La discussion allait bon train, Voirin prit la parole une fois que le seigneur Graubuust eut finit d'exposer ses iddées :

"Mes seigneurs, seigneur Ardent. Moi Vorin roi de Karak-Dron et ordonnateur des forges de Vénopole, désir vous exposer mon plan. Il s'agit d'une frappe de jour au moment ou tout les reste de la garnison du fort seront dehors. Une fois ce troupes dehors, nous monteront sur des griffons et irons à la grande cheminée je connais un passage qui mène directement à la salle du trône. Nous prendrons ainsi le seigneur Varatorn par surprise ! Qu'en pensez vous ?"

Vorin attendit patiemment que son commandant lui réponde.

Dernière édition par Vorin le Dim 17 Aoû 2008 - 17:32, édité 1 fois

Après avoir exposé son plan Vorin écouta ce qu'avait à dire chacun des seigneurs présents. Une fois que la lieutenante Trike eut parlé, le roi de Karak-Dron s'exprima :

"Lieutenante Trike, les forces du seigneur Varatorn ont été balayées il y à peut de temps, ce qui nous permet d'attaquer directement ses terres. L'Amphise ne court pas un grand danger, les forces ayant été rééquilibrées entre les deux provinces. Je suggère donc d'attaquer directement le seigneur Varatorn sur ses terres et de le mettre à bas le plus vite possible, comme ça ou cas ou l'Amphise serait débordé nous pourrions la défendre avec un battement de quelques jours. A vous de voir madame."

Vorin avait exposé ses plans mais il savait pertinemment que la décision finale ne lui appartenait en rien, seuls le commandant Ardent pouvait valider ou non la stratégie du nain.

Un oiseau arriva dans la tente, ne voyant pas le Spadassin le volatil se posa sur la table et tendis sa patte à qui voudrait bien lire le message qui y était accroché.

Loin à l’horizon, un point noir se présentait. Seul des yeux d’elfes comme Penya ou Oengus aurait pu les distinguer. Mais alors que le soleil baissait, la lumière se fit moins aveuglante et l’on vit que quoi que c’était, cela se dirigeait vers l’expédition des corpus.

Alors, les regards les plus perçants purent distinguer deux personnes et une bête. Ce ne fut que lorsque la quatrième heure après midi fut atteinte que l’on identifia les nouveaux arrivants.

* * *

Il y avait maintenant trois jours que Faraël et Caledan déambulaient dans la plaine. Après la cérémonie qui fit de Caledan un être à part entière, Eataine leur avait donné vivres et eau, dans une demi-douzaine d’outres. Faraël avait alors sortit de son baluchon, quelque chose que peu de gens pouvait distinguer dans la nature et encore moins savaient que Faraël les possédaient. Des vêtements de rôdeurs. Avec ses fréquentes relations avec les rôdeurs du Nord de Scitopole, Faraël avait fini par apprendre leurs techniques et même à apprécier leur art, celui du camouflage et du déplacement silencieux dans la nature. Il s’habilla en vitesse et prit une heure de repos, avant de se présenter à Caledan et de lui dire :

- Il est temps, ami, nous avons suffisamment traîné, les volontés de ton père doivent être accomplies sous peu, il y a déjà longtemps qu’elles ont été données.

Le fils d’Ulthuran répondit :

- Je devais partir de toute façon. La partie de ma vie qui devait se passer ici est révolue, Je suis prêt à sortir au grand jour.

Sur ces mots, le groupe avait quitté le temple et reprenant la même barque, était revenu à Saphyra aux petites heures du matin, alors que l’aube pointait. Caledan n’avait pas d’habits de rôdeur, mais ses vêtements n’étaient pas des plus repérables.

Silencieusement, le prince partit en éclaireur et revint annoncer que la voie était libre, étrangement tranquille. Le fils de Fardall et le jeune Khain contournèrent les collines de Mésolongion par le Nord, et plutôt que de tenter d’entrer par la forêt, décidèrent de foncer à travers les plaines, vers Vénopole, où ils auraient le choix entre se téléporter de Samothrace ou continuer vers la Capitale, à pieds.

Le premier soir, ils dormirent à la belle étoile, couché dans l’herbe étrangement haute à cet endroit. Lorsque le matin suivant, Caledan se réveilla et bailla, son lion à ses côtés qui prêtait l’oreille,. Faraël dit :

- Silence ! Il y a une troupe de Kobolds, à moins d’un quart de lieue. On les voit d’ici, alors nous sommes visibles aussi.

Au loin, les Kobolds se mirent à crier. Ils se chamaillaient, pour ils ne savaient quelles raison. Puis soudain, ils se mirent à courir dans leur direction. Faraël eu juste le tempsd e dire avant de partir :

- Reste caché ici dans l’herbe haute, et surtout retient ton lion, ils sont trop nombreux.

Il partit à la course et l’ondulement de sa cape, tissée à la manière elfe donna l’impression à Caledan qu’il s’évaporait. Les cris des Kobolds se firent plus stridents.

- Avoir humains ici !

- Moi dire non, toi imbécile !

- Tais-toi Grump, moi chef.

Alors qu’ils n’étaient plus qu’à une trentaine de mètres de Caledan, dont le sang bouillait de ne pas combattre et Kisvel grognait. L’elfe tenta de le calmer, et il réussit. Ils étaient liés.

- Ici stupides kobolds !

Une pierre sortit des herbes et frappa la tête du chef de la bande. Tous se jetèrent dans cette direction., pour ne rencontrer que le vide.

- Bandes d’idiots, ici.

Une autre roche frappa le crâne d’un kobold isolé. Les kobolds continuèrent ainsi le manège, sans se rendre compte qu’ils s’éloignaient de leur cible.

Faraël sortit des herbes et attrapa Caledan par le bras.

- Vite, par ici, en silence.

Les deux hommes et le lion s’élancèrent dans l’herbe, en direction de l’ouest, sans être vu par la bande de kobolds.

Le soir, ils ne dormirent pas, restant sur leur garde. Ce ne fut qu’à la fin de la troisième journée de maraudage qu’ils aperçurent enfin une troupe non-hostile. Au loin, seul Caledan pouvait distinguer quelque chose. Mais comme il avait été isolé de l’Empire et ne connaissait pas grand chose aux bannières, il ne put les identifier. Il tenta tant bien que mal de décrire ce qu’il voyait à Faraël. C’est alors que parmi tous, le fils de Fardall reconnut la bannière de la Corporation des Combattants. Surement des amis, mais certains membres étaient tout de même hostile. Il approcha donc en grand silence, et à mi-chemin, au moment même ou les observateurs de l’expédition distinguaient leur silhouettes, le frère de Rafaël, le soleil dans les yeux, réussit à identifier, la bannière de Zirconie. Alors il dit à Caledan et Kisvel :

- Venez, ce sont des amis !

Ils accoururent et rejoignirent la grande troupe vers quatre heure de l’après-midi.

- Qui commande ici ?

- Les Seigneurs des Corpus sont dans la tente là-bas.

- Merci bien.

Sans invitation, le Palatin de Scitopole écarta la toile et entra.

- Messire Ardent, messire Adola, messire Graubuust, messire Nain, Dame Trike, bonjour, termina-t-il avec un sourire. Voici Caledan Khain, fils de feu Ulthuran Khain, Seigneur d’Avelorn

Au même moment, l'héritier de famille impériale fut coupé dans son élan par la pointe d'un sabre qui menaçait sa poitrine. L'instant suivant, plusieurs lames furent tirées, pointant soit vers le nouveau venu, soit vers le commandant. Rengainant son arme, Ardent fit signe aux autres de baisser les leurs.

Je m'excuse, lieutenant Faraël, mais nous sommes en temps de guerre et on n'est jamais trop prudent dans de telles circonstances...

Magistrat Adola, je suis fier de vous voir ici, car on parle souvent de vous comme étant quelqu'un de juste. Lorsque l'on a votre réputation, on entend beaucoup, surtout quand on est avec de si bonne compagnie... (En lançant un clin d'œil rapide à la seigneur l'accompagnant)

Et toi, Caledan Kain, Bien que je n'aie jamais connu ton père, Sache qu'il était un homme brave et qu'il est mort comme devait mourir un homme de sa tempe, en essayant de protéger l'ordre et la justice.

Il se retourna vers ses compagnons, et, voyant que le ciel se teintait déjà des couleurs du crépuscule, il commença à raconter aux nouveaux venus la nature du problème. Il expliquait d'une voix rapide, mais sans appel, les agissements qui l'avait poussé à déclarer la guerre à Varatorn et les siens.

Il leur fit aussi part de son plan, qui consistait à capturer toutes les troupes de Varatorn et à le destituer de son rôle de Palatin. Il allait partir avec une troupe se composant d'une petite centaine de personnes, et ils allaient s'infiltrer dans la grande forge de Vénopole pendant qu'une autre escouade allait capturer les troupes ravageant les terres d'Amphise. Une fois ces troupes confiées aux soins des troupes impériales, ils les rejoindraient à Vénopole pour la grande finale.

Dernière édition par Ardent le Jeu 21 Aoû 2008 - 23:44, édité 1 fois (Raison : corrections...)

Après que le commandant Ardent ais réexpliqué aux nouveaux arrivants la situation dans laquelle ils allaient se plonger, un oiseau se posa sur l'épaule de Vorin, celui-ci dit :

"Encore un piaf qui me prend pour un perchoir non mais c'est pas possible."

Mais le nain changea vite de discours une fois le message déplié, c'était du Khasalide la langue maternelle des nains. Le message disait :

"Seigneur Vorin, votre royaume n'est plus que cendres et poussières les troupes du seigneur Varatorn on tout ravagé mais cela n'est pas le plus triste. Votre famille a été éxécuté sur la place publique pendant que les généraux de Varatorn pillaient vos terres.

Revenez au plus vite mon seigneur Karak-Dron a besoin de vous."

Après avoir lut le message, Vorin sentit la rage et la douleur lui monté à la tête et soudain le nain fou de rage explosa litteralement. Du corps du nain s'éleva un puissant éclair qui monta tout droit vers les cieux, après avoir reprit son calme, Vorin dit :

"A tout les seigneurs présents, veuillez m'excusez pour ce qui vient de ce passer, mon royaume n'est plus que cendres à cause de Varatorn, et ma famille n'est plus.
Commandant, j'aimerais partir d'ici le début d'après midi, si cela ne vous dérange pas, ce Varatorn ne sait pas qui il vient d'offenser. Ma sentence sera pire que la mort !"

Le nain ne pouvant contenir sa rage alla faire un tour sans même attendre la réponse de son commandant.

Depuis l'arrivé dans la tente, Caledan n'avait dit aucun mot. Après avoir été présenté aux seigneurs présents, Ardent avait expliqué, à lui et à Faraël, la situation dans laquelle ils se trouvaient. Puis, il avait écouté attentivement les dires de chacun des seigneurs présents dans le but de comprendre le plus possible. Puis, la colère du seigneur Vorin avait éclaté suite à l'annonce de la destruction de son royaume par les armées de Varatorn. Ensuite, se fut Adola qui prit la parole, étalant l'idée de proposer un ultimatum au seigneur Varatorn, le palatin de Vénopole. Étant très jeune, il n'était pas sur s'il devait se prononcer mais, il choisi de se lever tout de même. Lorsqu'Adola eut fini, il parla.

- Pourrais-je m'exprimer?

Faraël lui répondit que oui.

- Bonjour messieurs,
D'après se que j'ai entendu, j'en déduis que les actes du seigneur Varatorn sont guidés par quelque chose qui nous dépasse, que nous ne comprenons pas. Regardez, il se retrouve seul contre plusieurs, Vénopole contre Kalamai. Une personne avec une morale et une logique normale aurait réalisé que c'est une cause perdu pour lui et se serait déjà rendu. Par contre, ce n'est pas le cas de Varatorn. Il possède un ego énorme et il croit, dans sa tête, qu'il est dans la meilleure position possible et que les dieux sont en sa faveur. Il croit qu'il peut gagner.
Ce que je pense, c'est que de proposer un ultimatum en lui demandant de se rendre et de démissionner ainsi que de comparaître serait une grosse erreur de notre part. Voici pourquoi. Il se croit supérieur et cela serait pour lui une offense au plus au point si nous lui disons que c'est le seul moyen d'en finir avec cette histoire. Il en résulterait donc qu'il développera surement une colère et une rage énorme ce qui mènerait à beaucoup plus de violence.

Après s'être exprimé, Caledan se rassit au coté de Kisvel et attendit une réponse, espérant que les seigneurs présents ne tiendraient pas compte de son âge mais plutôt de ses dires.

Ardent finit de parcourir la missive une fois qu'il eût assimilé le discours du magistrat Impérial. Les idées et les valeurs que celui ci essayait de protéger étaient faciles à voir, et elle ressemblait à celle qu'il voulait véhiculer, mais Varatorn devait payer pour ce qu'il avait fait. En se tournant vers le seigneur Adola, il dit:

Soit. Mais vous partirez avec nous, et si Varatorn n'accepte pas vos conditions, son palais même sera la proie des flammes, et lui trainé dans la poussière et le déshonneur jusqu'au tribunal impérial. Nous avons perdu assez de temps en vaines palabres pendant que cet homme continue de porter des attaques sur diverses terres, dans plusieurs provinces. Nous partirons dès que l'inquisition arrivera, et cela avec ou sans vous, Magistrat.

Pour ma part, je vais passer le reste de la soirée avec les soldats, qui doivent se ronger le frein en attendant notre décision. Je vais aller les rassurer, vous me direz la décision finale.

Il sortit en laissant la missive de l'inquisition bien en vue sur la carte stratégique étendue sur la table.

Mes Seigneurs, une missive portant le sceau de l’Inquisition fit le garde en apportant le morceau de vélin dans la tente.

Le messager du Maître Inquisiteur venait d’amener une missive importante. Les troupes de Varatorn avaient été défaites. Il nous donnait les pleins pouvoirs pour retrouver cet homme afin de le livrer au jugement de la Sainte Inquisition qui ne serait sûrement pas tendre avec lui.
Regroupé à mes informations qu’Amphise était protégé et Vénopole avait changées de palatin au profit de Graubuust, cela permettait de voir l’avenir sous de meilleurs hospices.

Seigneurs, ce sont vraiment de bonnes nouvelles qui nous parviennent.
Visiblement il ne reste plus qu’à trouver Varatorn. Pour se faire je pense souhaitable et bénéfique de faire quérir des messagers vers Vénopole afin de lancer un avis de recherche contre Varatorn récompensant tous citoyens qui fournirait des informations ou mieux qui nous livrerait Varatorn. Nous devons mettre à contribution le peuple de Kalamaï qui pourrait nous fournir des informations précieuses afin de leur trouver.
Et j’espère qu’Orfange nous permettra de vite lui mettre la main dessus.

En ce qui concerne ce qu’a écrit Arzhùl Gorbad à propose que je suis le plus haut représentant de l’Empire et donc en charge de la traque, je ne partage pas son avis.
Je pense qu’il est préférable de prendre les décisions en commun.
Par contre il me sera possible d’informer le tribunal ainsi que le Sénat de nos avancés.

Puis marquant une pause une idée me vint, le nouveau palatin de Vénopole était Spadassin et moi le Conseiller donc les deux plus hauts représentants de l’Ombre, pourquoi ne pas utiliser les moyens de la Corporation pour le plus grand bien de Kalamaï
Je rajouta donc

La Corporation de l’Ombre a de nombreux espions que je vais quérir afin qu’ils nous donnent également des renseignements.

Un nouveau messager arriva avec une missive qu'il me tendis, je le remercia et déroula le parchemin afin d'en prendre connaissance. Il s'agissait de Kaïm qui m'envoyait des informations précieuses



Je vois que la Corporation de l'Ombre est actif et que nos membres savent prendre des initiatives. Si vous souhaitez consulter le parchemin il s'agit d'un rapport d'espionnage.



HRP: j'ai réduit volontairement le rapport d'espionnage afin de ne pas trop désavantager Varatorn