Le Monde de Kalamaï
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Port-Espérance, Dernier Bastion Impérial d'Outre-Mer

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Kennit Hardawit
Irkos
Syv
Armée Impériale
Fardall
Faraël
Sirias
Phartolos Isaac
Arianthe de Bise
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descriptionPort-Espérance, Dernier Bastion Impérial d'Outre-Mer - Page 3 EmptyRe: Port-Espérance, Dernier Bastion Impérial d'Outre-Mer

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Le Natif avait l’air d’approuver ma suggestion. Nous n’allions pas tarder à passer à l’offensif, les soldats étaient prêt et s’étaient positionner dans la cuvette. Quelques armes de jet avaient été installé également mais celles-ci tout comme les archers avaient prit place sur la crête en face de celle où devait arriver l’ennemi.

Avant de passer à l’offensive, j’allai voir mes hommes :


Bien on va devoir prendre quelques risques.
Il y a des démons qui sont au devant des murailles. Notre mission, avec les hommes d’Irkos, sera d’aller à leur encontre les titiller un peu. Puis nous battrons en retraite afin de les ramener vers cette cuvette où un maximum de nos forces sera stationné. Je ne pense pas au vu du nombre que nous serons que les pirates sortiront et c’est à espérer. Dès que les démons seront retournés dans les abysses


Un silence s’installa dans le groupe, il fallait dire que les démons n’étaient pas les ennemis préférés et un de leur instructeur avait été un vétéran de la campagne du Nord et avait été blessé par le démon. Il avait dû leur raconter les péripéties.


Jeveux que vous portiez des armures lourdes ainsi que des jambières et caques. Les bouliers sont également obligatoires. Équipez également les chevaux d’armures.
Il faudra rester grouper et suivre les consignes, pas de bravoures inutiles.


Servir d’appât était déjà bien assez risqué ainsi. Je revêtis également à mon tour un casque, des jambières et une armure lourde, elle avait été faite en cuir d’hydre. Elle était résistante mais malheureusement cela freinait l’agilité.
Je montai sur un cheval, l’on me tendit un bouclier ainsi qu’un fléau.

Nous nous élançâmes donc rapidement en direction des démons.
Alors que nous approchions leur réaction ne se fit pas attendre, l’agitation gagna le camp et le temps que nous parcourûmes le chemin nos ennemis étaient déjà sortis à notre rencontre.
Les armes s’entremêlèrent sous un choc titanesque. Nous avions foncé comme un seul bloc, nous combattions de manière assidue, à ce que je pouvais en juger ces démons étaient d’une classe inférieure à celui que j’avais combattu par le passé et cela ne pouvait qu’être positif. Mais leur puissance était tout de même importante et il ne fallait pas que nous tardâmes à opérer un recul stratégique.

descriptionPort-Espérance, Dernier Bastion Impérial d'Outre-Mer - Page 3 EmptyRe: Port-Espérance, Dernier Bastion Impérial d'Outre-Mer

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Et l'effroyable mêlée commença. Les êtres démoniaques fondirent sur eux avec des hurlements terrifiants, et leur aspect était peu engageant. Mais les soldats étaient déterminés, et ils défendaient pour le moment chèrement leur peau. Irkos remarqua que les Démons ne possédaient pas d'ailes, et semblaient avoir une intelligence limitée. Loin des contes qui décrivaient des monstres doués de raison extrêmement fourbe. L'Elfe faisait danser ses deux lames, tailladant la peau de ces vils abominations. Malgré les recommandations d'Adola, il avait choisi de ne pas porter d'armures lourdes, car son style reposait essentiellement sur son agilité et ses ripostes éclairs. Lorsqu'enfin tout les Démons semblaient présents dans la cuvette, l'ordre de retraite sonna, et les guerriers commençaient à se retirer.

Malheureusement, la situation jusque là bien géré prit une tournure dramatique. L'apparition de Démons, portant cette fois-ci des ailes, ruina le retrait des troupes. Même si ils étaient peu nombreux, les êtres volants vinrent bloquer les soldats, ils étaient maintenant encerclés, pris en tenaille ! Alors qu'un des groupes luttaient pour en venir à bout, Arakasï eut un geste insensé. Le Roi se lança à la rescousse du groupe de malheureux, au lieu d'effectuer la retraite alors qu'il en avait la possibilité. Avec une sauvagerie insoupçonnée, il bondit que les Démons, retardant l'échéance. La poignée d'hommes présents avec lui semblait canaliser la rage des êtres malfaisants. Grâce à eux, la retraite s'effectuait en toute simplicité. Mais Irkos, qui contemplait la scène les larmes aux yeux d'impuissance, savait comment tout cela allait finir. Alors qu'on hurlait à Arakasï et ses hommes de partir, qu'il était maintenant grand temps de quitter la cuvette, rien ne se produit. Les hommes aux prises avec les Démons voyaient maintenant la Mort en face, et savaient qu'ils n'en ressortiraient pas.

Et ces héros d'une bataille ne purent contenir plus longtemps la furie démoniaque. Les soldats autour d'Arakasï tombèrent les uns après les autres, le Roi se démenait maintenant seul contre une dizaine de ces affreusités. Un coup d'aile envoya le brave à terre, et une lance transperça son corps. Irkos hurla, et se prépara à partir à l'attaque, mais Adola ordonna intelligemment aux archers de pulvériser les Démons dans la cuvette, bloquant ainsi l'accès aux Natifs avides de vengeance. Dans les rangs de l'Outre-Mer, on passa par plusieurs états d'esprit. L'effarement, l'étonnement, la tristesse, mais au final, la haine se lisait sur tout les visages. Et comme un signe, les Dragons verts firent leur apparition, malheureusement trop tard. Ils déchiquetèrent au passage quelques Démons volants ayant réussi à s'enfuir, et démontèrent à coup de puissants coups de griffes les quelques installations présentes sur les remparts, comme les trébuchets.

Irkos se tourna ensuite vers l'homme de Kalamai:


- Il est maintenant temps de reprendre notre cité. Si des archers venaient à venir sur les remparts, mes Dragons n'en feraient qu'une bouchée, marchons sur la ville.

Rempli d'une froide haine, l'Elfe fixa les remparts, puis l'endroit où gisait le corps de son camarade Arakasï. Le prix à payer avait été élevé. Il ordonna à un groupe de soldats de s'emparer du corps et de le mettre à l'abri, puis attendit la réaction d'Adola.

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Les bateaux toucherait la cible sous peu, les griffons se dirigèrent pour lancer le signal pour l'attaque terrestre mais ils constatèrent que l'assaut était déjà en cours. Sans plus attendre, ils firent volte-face pour supporter l'attaque navale qui débutait au moment de leur retour.

Déjà une escouade de griffons avaient bombardé la flotte à quai, causant de nombreux bris et empêchant le déploiement de la l'armada pirate. Les navires Maonais, armée de catapulte et de balistes se positionnèrent et une pluie de projectile dévora les coques des navires ennemis. Autour d'eux, les frégates assuraient la sécurité des alentours par des rondes de part et d'autres du port afin de prévenir toute attaque par derrière.

Les navires empli de milice abordèrent les bâtiments pirates où tout les hommes étaient sur le pont prêt à défendre Port-Espérance et tâcher de survivre à la colère de Dalylia lorsqu'elle apprendrait la nouvelle. Le combat fut acharné, les pertes très lourdes pour les pirates qui se retrouvaient sans la puissance de la majorité de leur flotte. La coalition avait souffert, la mort était inévitable dans de tels affrontement mais c'était là le prix à payer pour la délivrance d'un peuple.

Les griffons déposèrent sur les quais la troupe d'amazone, plus d'une centaine, pour débuter le ménage de la cité. Pris entre deux front, l'adversaire ne savait plus où réagir. Les défenses présentes sur les murailles avaient été détruite et des archers avaient éliminer la garde déployé sur les remparts. Nul ne savait quel était la situation de l'autre côté et qui avait l'avantage, mais la progression en ville le démontrerait bien assez tôt.

Tandis que les amazones commençaient à lutter et éliminer la résistance, les navires bondés des soldats Ald'Rhunais et Maonais se déversaient littéralement sur les quais, prenant d'assaut Port-Espérance. Babka était du nombre, dagues à la main il engagea le combat avec acharnement, espérant que ses lames ne changent pas de couleur, signifiant la présence de démon à proximité. L'avancé était rapide, peu de résistance eut lieu jusqu'aux environs de la place centrale où l'elfe s'arrêta net. Plusieurs rangés de pirates en cercles, protégeant un autel où des démonologistes incantaient des démons, mes lament tournèrent soudainement au rouge, l'appel était un succès et la bête apparu au milieu de la place. Haute comme deux hommes, large comme trois, elle attendait les ordres, regardant autour d'elle à la recherche de chair fraîche à croquer.

Babka souhaitait voir arrivé ses alliés de l'autre côté de la place, ses troupes attendirent de voir que ferait le démon. Plus personnes ne bougeaient, cherchant qui réagirait les premiers. La tension était palpable au centre de la ville. Une part des troupes de la coalition continuait le ménage des rues et ruelles de la ville, à la recherche de pirates essayant de sauver sa peau. Toute la région allant du centre vers le port fut ainsi nettoyé causant la mort de tout les pirates trouvé mais aussi chez les attaquants, les corps des blessés et défunt furent menés aux quais, les premiers pour être soignés, les seconds déposé dans un navire vidé de son équipage pour servir de dernier repos.

Quelques navires mouillaient un peu plus loin et servaient d'hôpital pour les blessés afin de prodiguer les soins le plus rapidement possible. Hélèna s'y trouvait, mettant à profit ses connaissances et capacités de guérison, guidant ses hommes au mieux.

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Nous avions réussi, les démons tombèrent dans notre piège. Cependant sans que je ne comprenne pourquoi un groupe était resté en retrait, piégé par les démons. Ils purent par je ne sais quel moyen regagner nos lignes, mais ils étaient peu. Aussitôt le signe fut donné aux archers de rentrer en action et d’envoyer des les abysses une bonne quantité de ces abominables êtres.
J’étais aussitôt descendu de cheval afin de prendre les rangs de la défense. Nous avancions vers l’ennemi en rang compact afin de ne lui laisser aucune chance de la percer. Pour ma par j’étais derrière car les premières lignes était occupé par les lanciers. Rapidement ils eurent raison de ces êtres malfaisants.

Aussitôt après cela je vis des hommes couvrirent et ramenèrent un corps. Il s’agissait d'Arakasï, le meneur de l’Outre-Mer. Cela allait sans doute compromettre les relations, du moins c’est ce que je craignais.
A la vu du corps, j’enlevai mon casque en signe de respect, mes hommes en firent de même. Le corps fut emmené un peu plus loin. Je quittai mon armure lourde qui m’étouffait.
Je m’adressai à Irkos.


Il est mort en brave, en héros et par ses actes de bravoures son nom résonnera pour l’éternité.

Soudain un corps sonna. Je regardai au loin, des navires avaient accosté et des hommes débarquèrent. Mais aussitôt des pirates leur tinrent tête. Ils sortaient de toutes les habitations du village. Nos alliés ne ralentissaient pas, mais la progression était faible et si jamais les pirates positionnés au fort sortaient alors ça serait une hécatombe.
Je sautai sur mon cheval, aussitôt mes hommes en firent de même.


En avant, en avant !
Allons leur rendre leur monnaie de la pièce.


La trompette sonna et je m’élançais au galop, derrière des cavaliers me suivaient.
No allions prendre les pirates en tenailles, et il le fallait rapidement avant que ceux du fort ne s’organise.
Je n’avais plus ni armure, ni casque et encore moins de bouclier. Mais ainsi j’étais plus libre de mes mouvements.
Nous fondîmes sur l’ennemi et perçâmes les lignes qui se désorganisèrent. Rapidement le groupe de pirate fut coupé en deux semant la pagaille dans leur rang. Nous avions pour notre part rejoins les troupes de Kalamaï, les pirates allaient être entouré.
Nous combattions de tous les côtés, j’avais un casse tête et cette arme portait bien son nom. Mais lors d’un combat la chaine s’enroula dans l’épée d’un de mes adversaires. Je dus lâcher prise. Aussitôt ma main droite se dirigea vers l’arrière de ma selle. J’avais une épée à la ceinture mais j’avais également attaché une seconde lame à la selle. Il s’agissait plus exactement d’un katana que j’avais réussi à me procurer dans l’extrême orient de Kalamaï. La lame était plus affutée qu’un rasoir et pouvait découper un homme en deux sans trop de difficulté.

Nous écrasâmes les pirates qui s’étaient mis en embuscade sans trop de difficulté. Les blessés étaient piétinés sur place par les sabots de nos chevaux. La bataille était terminé mais la prise de la forteresse ne l’était pas et la guerre encore moins.

Je fis le tour du champ de bataille échangeant de ci et là quelques mots aux petits groupes qui se formaient. Les blessés avaient été peu nombreux et transporté sur les navires.
Le camp s’installait hors de porté des murailles. II avait été décidé de laisser libre les demeures du village afin dans les dégrader et permettre aux villageois de regagner rapidement leur habitation. Les seuls endroits occupés étaient la forge et la boulangerie.
Il fallait maintenant envisager de préparer le siège et trouver une solution pour gagner du temps et rapidement marcher sur la capitale.

Rapidement nous nous retrouvâmes autour d’une table afin d’échafauder un plan.

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La comtesse s'était attelée à prodiguer des soins aux soldats rapatriés à bord du Cygne Noir. L'opération n'était pas évidente du fait de la difficulté d'acheminer les blessés à bord des grands navires Ald'Rhunais. Si ces derniers se trouvaient en opération de combat, tout leur bord offert au littoral servait à soutenir l'offensive des troupes alliées.
Qui, au passage, progressaient d'ailleurs dans Port-Esperance, avançant difficilement, conquérant au prix fort le moindre mètre carré dans ce jadis fier bastion. Babka Irvin se trouvait parmi eux, jouant des lames pour reconquérir cette cité et l'arracher du joug de ces pirates sanguinaires.
Les navires étaient donc bien évidemment inabordable par le flanc où se déroulaient les opérations de combat. Il fallait donc pour les chaloupes qui faisaient la navette entre les quais fraichement conquis et les puissants vaisseaux de la Flotte, faire le tour et les aborder sur leur flanc opposé. Bien évidemment, cela faisait faire plus de chemin, mais la priorité était de prendre la ville. Les plus à plaindre -en dehors des malheureux soldats blessés- restaient bien sûr les rameurs.

Hélèna s'occupait donc du mieux qu'elle pouvait de ces valeureux soldats qu'un coup d'épée, qu'une flèche ou qu'une lance avait empêché d'accomplir leur devoir. Et il y en avait à bord du Cygne Noir. L'attaque de Port-Espérance resterait dans l'histoire comme une bataille bien âpre...
N'ayant pas d'expérience dans le domaine de la médecine, la comtesse aidait de son mieux le médecin du bord dans la prodigation des soins les plus divers. La jeune femme n'avait jamais vraiment eue à se soigner, puisque sa régénération naturelle, fort précieuse, s'occuperait à la maintenir en vie quoiqu'il puisse lui arriver.
Elle allait et venait, toujours active, au milieu des brancards sur lesquels gémissaient des blessés en tout genre. Ici un soldat qui perdait son sang par une mauvaise entaille entre les mailles de son armure, là une flèche qui s'était égarée dans l'épaule d'un jeune soldat d'Infanterie de Marine... La diversité des blessures infligées n'avait d'égal que l'ingéniosité déployée pour tuer son adversaire.

Assis un peu à l'écart, surveillant sa protégée, Naal avait sorti une petite pipe de voyage en bois. Il l'avait consciencieusement bourrée d'herbe à pipe naine de grande qualité avant de l'allumer et la porter à sa bouche pour en tirer quelques bouffées. Il appréciait ces moments rares qui lui rappelait ses classes à Ald'Rhune, alors qu'il n'était qu'un aspirant en passe d'appartenir à l'Infanterie de Marine. Il en avait fait, du chemin, depuis cette époque. Il avait vécu à bord de bien des navires avant d'être entrainé pour devenir Sabre. Naal avait ensuite été affecté à l'escouade Delta, peu avant que son chef ne meurt en opération. Il avait ainsi pris sa tête. Et avait fait connaissance de la comtesse.
Ah, la comtesse. Une jeune femme pleine de surprise. Quel ne fut son étonnement et sa stupeur lors de leur premier contact mental. Mais quel bien il retira de cette expérience. Et quelle joie ce fut pour lui lorsque le Basileus affecta son escouade à la protection de cette politicienne...
Il laissa échapper une volute de fumée grise vers le plafond du pont sur lequel il se trouvait. Ses équipiers se trouvaient à proximité, affairés eux aussi à quelques activités personnelles sans conséquences. L'un d'eux vérifiait son équipement, un autre taillait un bout de bois de la lame de son couteau... Ils étaient tous prêts à repartir au cœur de l'action, précédant la comtesse dans le moindre de ses déplacements.

Hélèna sentit sa tête tourner. Elle perdit momentanément l'équilibre, s'appuyant sur l'un des piliers de bois pour ne pas tomber. Elle s'y adossa, haletante, cherchant à se reprendre. Elle ferma les yeux, cherchant à faire le point avec elle même. La jeune femme fit le vide dans son esprit, faisant appel à sa concentration. Lorsqu'enfin elle y parvint, elle rouvrit les yeux et chercha à définir l'origine de son trouble. Une légère sensation d'asséchement piqua sa gorge. Elle la réprima aussitôt, avant de découvrir qu'elle se trouvait couverte de sang...

Naal avait suivi la scène et avait quitté son -pourtant confortable- point d'observation. Il avait rapidement éteint sa pipe avant de la fourrer en toute hâte dans l'une des poches de son armure de cuir. Et il avait rejoint la comtesse en proie à un malaise.
Il arriva rapidement à sa hauteur, sans toutefois que celle-ci ne s'en rende compte. La comtesse contemplait ses mains, sa peau pâle constellée de tâches de sang.
-Madame, tout va bien?
Les yeux bleus pâle de la jeune femme se levèrent, un peu perdus, sur le visage du soldat.
-Oui... Enfin, peut être pas... J'ai besoin d'un peu de repos, sans doute.
-Permettez moi de vous accompagner dans les quartiers de l'amirale. Elle vous a invitée à vous y rendre comme bon vous le semblerait.
-Oui, merci Naal.


Tout deux, ils rejoignirent les quartiers de l'amirale, laquelle se trouvait sur le pont principal, occupée à coordonner l'action de la Flotte. Ils franchirent le pas de la porte pour se trouver dans une petite mais coquette chambre. Un lit se trouvait contre l'une des cloisons, au dessus d'une série de placards de rangement. Un petit bureau jouxtait le lit, tandis que dans l'un des coins se trouvait un petit cabinet de toilette. Une malle trônait face au lit, tandis qu'à côté de la porte l'on pouvait trouver une penderie. Le bois dominait largement les teintes de la chambre, cependant, quelques touches de laiton par-ci par-là éclairaient un peu l'ensemble. Une peinture reproduisant une vue d'Ald'Rhune depuis le phare d'entrée du port apportait par sa présence une petite touche personnelle. Hélèna s'assit sur le lit et prit sa tête dans ses mains. Naal ferma la porte et s'y adossa.
-C'était votre première visite de l'Outre-mer?
La comtesse hocha la tête.
-Moi aussi. C'était rude, n'est-ce pas?
Une fois de plus, la réponse d'Hélèna fut positive.
-Comment faites-vous pour rester aussi serein après ce que l'on a traversé, Naal?
-J'ai sans doute vu plus de morts que vous, comtesse. Je suis un soldat "vétéran", comme diraient beaucoup. Je ne me sens à ma place qu'au cœur du combat aux côtés de mes hommes.
-Et tout ces morts? Ils sont autant de gens qui auraient pu être vos amis...
-Ils étaient armés. Moi aussi. C'étaient eux ou nous. Vous savez, comtesse, on apprend plus de choses sur quelqu'un contre qui on se bat que si on le côtoie quotidiennement pendant dix ans. Même si le combat ne dure que quelques secondes, on apprend tant sur celui que l'on affronte. On peut lire dans ses yeux ses croyances vis-à-vis de la mort, sa détermination sur ses traits, ses goûts, s'il a de la famille à la présence ou absence de bijoux... Croiser le fer permet de lire tout ça.
-C'est terrifiant.
-C'est comme ça. Dans notre métier, la vie et la mort ne sont séparées que par le tranchant d'une lame. La mienne ou celle de celui en face de moi. Jusqu'à présent, ma lame a toujours préservée ma vie et permis de remplir ma mission.
-La mort ne vous fait pas peur pour en parler avec autant de facilité?
-Si, bien sûr. Mais j'ai appris à ne plus vraiment la craindre et à jouer avec elle.

La comtesse s'allongea un instant sur le lit, profitant de l'instant pour se détendre au mieux. Naal s'assit à la chaise du bureau. Il l'installa de telle sorte qu'il soit face à la porte, pour éviter toute surprise.
-Dîtes, Naal, il vous arrive de ne pas penser "service"?
-Jamais. Pas même en permission, lorsque j'en ai. Il y a toujours une part de moi qui pense en terme tactique.

Le Sabre tourna son visage vers sa protégée, lui offrant un sourire réconfortant:
-Vous devriez vous nourrir un peu, vous vous sentiriez mieux.
-Et surtout changer de tenue. J'ai bien peur que ma pauvre toge ne soit définitivement perdue, en plus d'être totalement inadaptée à la situation.


Naal fit ainsi don d'un peu de son sang à la vampire, comme il l'avait fait si souvent déjà. L'effet fut presque immédiat: Hélèna reprit force et vitalité, récupérant au passage sa concentration face à la soif occasionnée par le sang des blessés sur ses mains et vêtements. Une fois cela fait, l'officier parti dénicher une tenue pour la comtesse, qui lui permettrait de passer un peu plus inaperçu à bord de ce navire. Il fut prompt à revenir, une tenue de combat sous le bras. Fort heureusement pour la jeune femme, il n'avait pas pris les pièces d'armure qui normalement complétaient la-dite tenue.
De couleur bleue foncée, cette tenue comptait une tunique et un pantalon, sur lesquels s'ajustait une ceinture dont la boucle représentait le symbole d'Ald'Rhune. Hélèna s'en contenta, n'ayant de toute façon pas d'autre choix. Elle ajouta néanmoins une touche personnelle en jetant sur ses épaules une cape noire à capuchon pour se protéger éventuellement des rayons du soleil. Et ainsi vêtue, elle et son garde-du-corps rejoignirent les blessés en attente de soin.

Amelia Neraï continuait de surveiller l'avancée des troupes alliées à l'aide de sa longue-vue. Du haut de son poste de commandement, sur le chateau, à l'arrière du Cygne Noir, elle avait une vue imprenable sur l'ensemble du dispositif d'assaut. Elle devinait plus que voyait réellement les mouvements des troupes impériales et outre-îliennes au delà des murs. Sans doute la bataille faisait-elle rage là-bas aussi. Soudain:
-Amirale, trois voiles venant du large!
La jeune femme fit volte-face et immédiatement leva sa lunette. Elle fit le point et vit distinctement la mature des trois intrus. A priori une mâture complexe, si l'on en croyait la configuration des voiles.
-Tirez un Météore dans sa direction comme coup de semonce. Faîtes-le exploser en l'air, ne le faîtes pas toucher la mer!
A cet ordre, l'un des affûts mobile pivota en direction du large et se pointa en suivant les indications précises du pointeur. Les servants mirent le feu à leur projectile, lequel fila dans un déchirement de feu et de fumée en direction des trois navires étrangers. Le projectile décrivit une large ellipse, avant d'exploser en l'air, à mi-chemin entre le Cygne Noir et le reste de son armada et les trois navires étrangers.
Amelia surveilla la réaction des trois bâtiments avec attention. Elle fut à la fois étonnée et soulagée lorsqu'elle vit que les équipages de ces navires lever leurs couleurs. Il s'agissait pour les trois de drapeaux Ald'Rhunais, chose étonnante en ces circonstances. Cependant qu'ils se rapprochaient, Amelia comprit d'où ils venaient. Et désignant un de ses hommes:
-Va prévenir la comtesse que la Hylvië et son escorte sont en approche et qu'elle pourra quitter le bord pour rejoindre son bâtiment quand bon il lui semblera.

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L'assaut de la cité fut un véritable carnage. Bien que les troupes de Kalamai furent ordonnés et disciplinés, Irkos ne pouvait empêcher ses soldats de se livrer à un carnage. Même l'Elfe y prenait part. Les pirates tombant sous la lame des guerriers subissaient une défiguration en règle, post mortem ou pas. Les corsaires, submergés et découragés par la mort des Démons, ne pouvaient offrir une résistance digne de ce nom. Peu de temps après, il ne restait plus qu'une foule de cadavres sans visages, allègrement piétinés par les Natifs.

Cette accès de rage passé, la réalité parut aux yeux de chaque être présent ici. Et elle avait deux facettes: ils avaient réussis à éliminer les pirates et ils étaient maintenant face à la cité. La victoire était de plus en plus proche. Mais il y avait aussi une part sombre dans les récents évènements: Arakasï était tombé au combat.

Tandis que les émissaires de Kalamai se réunissaient pour préparer une nouvelle attaque, il ne put se résoudre à abandonner le cadavre de l'ancien Roi. Beaucoup de monde était réuni devant les murs, regardant parfois avec des larmes le corps sans vie de l'Elfe. Irkos décida alors de procéder à un bûcher funéraire, de plus le soir tombait, et comme le voulait la tradition chez les Elfes d'Anëa, la dépouille s'en irait par le feu au crépuscule.

Se tenant debout au dessus du guerrier, un flambeau à la main, Irkos lui rendit un dernière hommage:

- Mon frère, tu es parti trop tôt. A peine nommé Roi de l'Outre-Mer, ces maudits pirates ont fait irruption sur notre île, t'obligeant à prendre des décisions que personne ne voudrait prendre dans sa vie. Plein de ces nouvelles responsabilités, tu as lutté de ton mieux contre l'envahisseur. Sans jamais te décourager, tu as réussi à protéger tes fidèles compagnons, et tu as même tout tenter pour préserver la liberté et la vie des ambassadeurs de Kalamai. Tu as été un guide précieux, et il est sûr que sans toi, nous ne serions pas ici à célébrer funestement notre victoire.
Tu n'étais pas seulement un bon chef. Chaque siècle sort un grand dirigeant, qui se démarque des autres. Ils ne luttent pas pour eux, ils ne sont pas en quête de gloire éphémère, ni même de richesse. Leur seul objectif est de défendre la dignité des plus faibles. Ceux qui ne peuvent se défendre face à un ennemi trop grand pour eux. Et c'est cela que tu étais. Tu as toujours défendu les opprimés. Jusqu'à ton dernier souffle, tu as été héroïque. Peu de gens aurait été capable de se jeter sur une vingtaine de Démons, accompagnés d'une poignée de soldats, juste pour permettre à d'autres de survivre.
Je ne doute pas que Synodar t'acceuillera comme tu le mérites. Si tu nous vois d'où tu es, sache que chaque pirate qui tombera sous nos armes sera un témoignage de tout l'honneur que nous te portons. Repose en paix, mon frère, ton nom sera célébré très bientôt à Roc-le-Chastel. Adieu.


Puis l'Elfe déposa doucement la torche sur le corps enduit d'huile d'Arakasï. Des flammes s'élevèrent, ainsi que de nombreuses prières. Irkos recula et vint se placer parmi la foule. Tête baissée, il laissa les larmes coulées abondamment de ses yeux. Lorsque le feu se fit moins intense, il se décida enfin à gagner le lieu de réunion, afin de décider d'un plan pour marcher sur Roc-le-Chastel. Il ne lui semblait pas avoir vu de dirigeants de l'Empire, mais peut-être avait-il mal regardé.

Il entra, puis prit place sans un mot. Vu que personne ne souhaitait briser ce silence solennel, Irkos décida d'exposer le peu de chose qu'il savait:


- Si je me souviens bien, il y a entre 4000 et 5000 pirates à la Capitale, c'est cela ? Nous sommes donc encore en avantage numérique, surtout avec les habitants de Port-Espérance qui sont prêt à prendre les armes le moment venu. Je propose que nous en laissions ici, pour assurer la défense au cas où, et que nous envoyions le reste sur la Capitale. C'est simpliste, mais je n'ai rien de mieux à proposer pour le moment. Nous pourrions utiliser les armes de siège présentes ici, remettre en état celle qui sont brisés, et nos soldats feront le reste. De toute façon, quand la nouvelle de la libération de Port-Espérance arrivera aux oreilles des habitants de Roc-le-Chastel, les corsaires devront faire à une rébellion intense, croyez-moi. Mais pour le moment, il faut s'occuper de prendre la cité.

L'Elfe termina sur ça. Il n'avait pas la tête à la confection de plan, ses muscles étaient atrocement douloureux. C'était le contrecoup du combat, il utilisait beaucoup trop son corps pour esquiver, bondir, s'accroupir, grimper, et malgré l'absence de plaie il avait l'impression que son corps n'était qu'une blessure géante. D'autant que les funérailles d'Arakasï l'avait usé mentalement. Mais il utilisait maintenant ses dernière forces pour se concentrer, et écouter ses interlocuteurs.

Dernière édition par Irkos le Ven 31 Déc 2010 - 18:15, édité 1 fois

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Les blessés avaient été transporté sur les navires afin d’y recevoir les soins. Les ennemis eux étaient achevé, il n’y avait pas de prisonniers, eux n’en avaient pas fait et nous ne pouvions nous encombrer de pareil fardeaux.
Le seigneur Irkos avait organisé les funérailles très rapides de leur meneur Arakasï. J’avais pris un peu de temps pour assister à la cérémonie qui fut brève.

La journée avait été longue et fatigante, nous avions mérité un peu de repos. Il le fallait afin de pouvoir rapidement repartir sur le sentier de la guerre.
Je me dirigeai vers la tente qui avait été mis à ma disposition. Là je m’apprêtai à retirer mon armure lorsqu’un cor sonna. Je sorti aussitôt et fit que les portes de la forteresse avaient été ouvertes. Et venant à nos devants une horde féroce portant des flambeaux s’approchait.

On entendant des ordres de toute part.


BRANLE LE BAS DE COMBAT

Ordre à tous les artilleurs de gagner leur poste de combat.


Dans tout le camp les hommes s’activaient. Pour ma part je me dirigeai rapidement vers l’enclos à chevaux. Je pris une bride et la mit rapidement à mon cheval puis sauta rapidement. Je n’aimais pas monter à nu mais là il n’y avait pas le choix. Le cheval permettait de voir de plus haut et ainsi diriger les hommes et fendre les lignes avec plus de facilité.
Il y avait des ennemis, mais pas en quantité suffisant par nous mettre en péril, des hommes bien sûr tombèrent ce qui était regrettable. Mais rapidement le combat se finit dans un bain de sang.
Je me demandai pourquoi les pirates étaient sortit vers leur mort. Il n’avait pas une chance, peut être aurait-il eu une chance lorsque nous combattions dans l’après-midi sur plusieurs fronts. Le fort avait résisté à de nombreux assauts et il nous aurait fallu longtemps pour le prendre tant est si nous l’aurions prit.

La route vers le fort était libre, enfin c’est ce que j’espérai. Mes hommes me rejoignirent très rapidement après la bataille.


Bien Messieurs maintenant on va aller sécuriser le fort.
La nuit va être longue.


Aussitôt nous nous mîmes en route.

Je fis signe aux hommes de se mettre en groupe de trois pour inspecter les différentes salles. Pour ma part je pris le nouveaux et je décidai de m’occuper de l’espace réservé aux officiers avec entre autre le bureau du commandant du fort. Devant cette salle de travail, nous trouvâmes un homme qui gardait le lieu. Le premier pirate dans l’édifice. Je fis signe au nouveau de s’en occuper, je voulais voir ce qu’il avait dans les tripes. Silencieusement il avança dans son dos et après un court instant il lui trancha la gorge sans autre forme de procès.
Après cela je saisi une torche dans le couloir et m’adressa aux deux commandos qui m’accompagnaient.


Surveillez le couloir.

Je rentrai dans la pièce qui paraissait intact, il n’y avait pas eu de razzia dans les documents officiels ni sur les notes classées secrètes. Normalement la place devait de nouveau revenir à Kalamaï mais je ne voulais prendre aucun risque. Etant donné que j’étais en charge de la sécurité et de l’espionnage de Kalamaï.
Je pris donc une décision radicale, bruler tous les documents présent. Je fis tomber les piles de documents.

Je sortis la tête du couloir


Va me chercher de l’huile ou du combustible.

Je continuai mon travail et tomba sur le carnet de bord que je mis dans une poche afin de l’étudier de plus près.
Bientôt le soldat vint avec ce que je lui avais demandé. Je vidai le contenu du flacon sur les papiers et jeta la torche. Le tout s’enflamma rapidement. Nous refermâmes la porte qui était en chêne ancien et donc brulait difficilement.
Nous reprîmes le cours de notre mission. Au petit matin nous avions fini d’explorer chaque pièce et racoins du fort. Nous n’avions trouvé aucune force de résistance. Les pirates avaient foncé dans une sorte de mission suicide.

Alors que nous attendions les troupes rester plus bas, le nouveau s’avança vers moi
.

Pourquoi vous me choisissez toujours pour être avec vous ? c’est que vous n’avez pas confiance en moi ?

Des doutes l’habitaient, ils osaient enfin m’en faire part.


Non pas du tout j’ai simplement besoin que les autres aient confiance en toi et s’ils voient que moi j’ai confiance alors eux aussi auront confiance.

Là dessus l’homme me remercia, il était rassuré.
Le reste des troupes étaient arrivées mais seules quelques sections y pénétrèrent. Un de mes hommes avait fait tomber le drapeau de pirates.

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Après l'assaut de Port-Espérance, des funérailles puis préparation pour un nouvel assaut vers Roc-le-Chastel. Babka était épuisé mais tout devait se faire rapidement pour ne pas que les pirates aient le temps de s'organiser de nouveaux. J'écoutai les dires d'Irkos qui donnait espoir de victoire sans trop de difficulté, je pris à mon tour la parole.

Je crois qu'il nous faut travailler sous le même principe qu'ici. Soit l'assaut terrestre et maritime en même temps. Les troupes de la coalitions ont déjà repris place à bord de nos navires et sommes prêts à mettre les voiles vers Roc-le-Chastel. Cette fois-ci, les griffons enverront les vaisseaux pirates par le fond peu avant notre arrivé, semant la pagaille et le désordre pour votre arrivé par les terres. S'en suivra le débarquement de nos troupes sur le port, déployant ainsi un encerclement de l'ennemi. Advenant qu'il reste des démons, ils seront aussi facilement maîtrisé qu'ici. La victoire est en vue et nous ne devons pas attendre avant d'aller la chercher.

Je vous pris maintenant de m'excuser, je retourne à bord du Cygne Noire me reposer tandis que la flotte prend la mer pour se rendre à notre prochaine destination. Nous nous reverrons sur la place, devant une pile de cadavres pirates... En ce qui concerne la possession du lieu où nous sommes, je suggère fortement que la Nation en soi maître car Kalamaï a nullement affaire à se mêler de la vie ici.


S'approchant d'Irkos, il lui parla tout bas : J'aimerai, une fois que tout ceci sera terminé, que l'on discute de la possibilité de m'installer une petit villa de vacances sur une des côtes de la Nation, là où la forêt est mère des lieux pour une paix et un charme tel que les elfes l'apprécient. Ne répondez pas tout de suite, nous avons d'autres chats à fouetter avant.

L'Elfe saluant ceux présent et quitta par la suite vers le port. Une trentaine de minutes plus tard, les navires de la flotte Prévèze-Maon quittait Port-Espérance

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Je n’en croyais pas mes oreilles Babka, qui avait été envoyé pour épaulé Héléna dans la préservation des intérêts de Kalamaï en Outre-Mer, avait offert Port Esperance à ceux qui était hostile à Kalamaï. Je n’avais rien à dire ici, j’avais moi-même soutenu le fait d’envoyer deux émissaires plutôt que nos légions. Je fis mine de rien comme si cela était naturel mais au fond de moi j’en étais renversé. Combien de sang avait coulé pour ce bastion. Heureusement les secrets du bureau du Commandant de la place avaient été emportés par le feu apporté de ma main. Et j’avais peu d’espoir que les dirigeants de l’Outre-Mer refuse ce cadeau bien que cela aurait été un geste fort élégant de leur part et prompte à calmer quelques têtes bruler du Sénat qui désiraient purement et simplement raser cette île.

Il était temps maintenant de passer à autre chose. Les blessés avaient été soignés et transporter à l’intérieur du fort et sur des navires. Les hommes en état de se battre avaient eu une journée pour se remettre des batailles et remettre en étant leur équipement. Maintenant il était temps de marcher sur la capitale pour anéantir le fléau qui rongeait l’Outre-Mer.
Les navires avaient prit le large au petit matin pour voguer vers la capitale et la nettoyer.
Nous devions quant à nous marcher dans la même direction afin de prendre les pirates en tenaille. Les troupes se mirent donc en route, pour être plus exact tous les fantassins avaient été installés dans des charriots que la cavalerie encadrait. Quelques armes de siège avaient été démonté et monté dans des charriots. Cela allait surement devoir nous servir afin de venir à bout des murailles.
C’était la dernière ligne droite pour libérer le monde de cette horde, il fallait à tout prix libérer la ville du joug pirate. Maintenant il ne restait plus qu’à élaborer une tactique. Pour cela nous allions avoir un peu de temps durant la route. Je chevauchai justement au coté des représentant de l’Outre-Mer et mes hommes légèrement en retrait. La plupart des Kalamaiens avaient préféré prendre place sur les navires, pour ma part ce n’était pas mon élément, je préférai le plancher des vaches où j’étais plus à mon aise.


HRP :
Spoiler :

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Les déclarations de Babka avait agréablement étonné Irkos. L'ambassadeur de Kalamai venait ni plus ni moins de céder sans résistance l'ancien bastion impériale, dans le soucis de préserver la paix entre les deux nations. Un geste noble que l'Elfe ne manquera pas de louer lorsqu'il le pourra. Cette lueur d'espoir de paix vint éclaira un peu son esprit rempli d'idées noires. Il repensait sans cesse à la mort d'Arakasï, en se maudissant de ne pas être parti l'aider. Bien entendu, il savait que si il avait agit ainsi, il serait mort, mais sa fierté de guerrier venait d'en prendre un coup. Il se jura de retrouver son honneur dans la victoire ou la mort. Enfin, il avait brièvement pensé à l'avenir, sans Arakasï. Il en vint à la conclusion que, si le peuple voulait bien de lui, il deviendrait la nouveau Roi de l'Outre-Mer.

Il était maintenant grand temps de partir. Les navires de Kalamai étaient déjà en route vers le port, et lorsque les troupes terrestres arriveraient, ils devraient en théorie tomber sur des troupes dispersées et paniquées. Irkos pria Synodar qu'il en soit ainsi.


Spoiler :

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