Une douzaine d'heures après que Delilya ait placé ses troupes devant les murs...
Les troupes de Kalamai et d'Outre-Mer arrivèrent non loin des murs de Roc-le-Chastel, tout en restant à une bonne distance. Des éclaireurs, tout excités, vinrent trouver Irkos et Adola:
- Messire ! Messire ! La situation est meilleure que nous le pensions ! D'après les griffons, la totalité des pirates se trouvent devant les murs ! De plus, la panique règne en ville, certains veulent se faire la malle par la mer, mais les navires de l'Empire les réduisent en poussière ! Que faisons-nous ?
Irkos réfléchit un court instant, et tenta de proposa une tactique à Adola. Mais une corne résonna, et les corsaires se situant devant les murs partirent à l'assaut. C'était insensé, ils étaient bien moins nombreux, désorganisés, pourquoi choisir une telle stratégie ? Les troupes alliés et celle des envahisseurs se trouvaient face à face, sur un terrain plus ou moins plat, y'avait-il un piège ? Et bien non. Coincés, les soldats de Kalamai et d'Outre-Mer chargèrent à leur tour, et écrabouillèrent les premières lignes adverses. C'est alors que les dernières lignes paniquèrent, du moins c'est ce qu'Irkos lisait sur leur visage. Ce dernier s'élança derrière les fuyards, suivi de ses guerriers, et s'en donna à cœur joie pour éliminer ces maudits adversaires :
- Mes Frères ! Ils fuient, la victoire est nôtre ! Investissons la ville et éradiquons cette vermine une bonne fois pour toute !
Gagné par l'ivresse des combats, l'Elfe n'avait plus aucune retenue. A coups d'épée, il transperçait les corps de leurs ennemis, et galopait toujours plus vite pour atteindre la Capitale. Lorsque les troupes remplirent les rues et abattirent les fuyards, des cris de joie et des applaudissements se firent entendre. Enfin, les Natifs voyaient leurs libérateurs arrivés, et mettre fin au joug des pirates. La foule en liesse scandait des chants patriotiques, au loin on pouvait entendre les boulets de canon des navires de Kalamai finirent le travail. La victoire paraissait totale, jusqu'à une femme en pleurs vint parler à Irkos:
- Seigneur, par pitié écoutez-moi !
- Séchez vos larmes, ma dame, les pirates ont été vaincus !
- Il ne s'agit pas de ça, c'est que... que...
Elle n'arrivait pas à se calmer, alors l'Elfe descendit de sa monture, et la saisit par les épaules délicatement pour la rassurer :
- Dites moi, que se passe-t-il donc ?
- Mes enfants ! Et mon mari ! Cette folle de Reine s'est retranché au Chastel de Synodar, avec des pirates, et menace d'exécuter une trentaine d'innocents ! Par pitié, faites quelque chose !
Le visage d'Irkos s'assombrit, voila un triste évènement qui menaçait de gâcher la fête. Accompagné de quelques hommes, et d'Adola qui rôdait dans les parages, il s'élança vers l'immense bâtiment, là où tout avait commencé. C'était ici qu'il avait appris l'invasion, et qu'il avait fui. Il serra les dents, et vint se placer devant l'imposant monument. Une partie était en ruine, ce qui ne fit qu'accroitre la rage d'Irkos. Au balcon, se trouvait une Elfe noire, les cheveux ébouriffés, les yeux exorbités.
- Relâche ces innocents, Delilya Paloria ! La ville est cernée par la mer et la terre, tes hommes sont tombés, tu n'as plus aucune issue ! Rends toi, et tu seras jugée. Tue les, et ta mort durera des années.
- Crevez tous bande d'insectes ! Je suis la Reine, j'ai droit de vie et de mort sur chacun d'entre vous !
Et sur ce, un carreau d'arbalète fila droit sur Irkos, mais ce dernier bondit agilement pour éviter le trait meurtrier. Il s'aperçut alors de la difficulté de la situation. L'Elfe noire était devenue totalement cinglée, une folie meurtrière luisait dans son regard. Elle allait exécuter ces Natifs, qu'importe les conséquences. Irkos joua son dernier atout:
- Pirates ! C'est à vous que je parle. Rendez-vous tout de suite, et vous aurez la vie sauve ! Abattez n'est ce qu'un de vos otages, et je vous promet la même chose qu'à votre Reine déchue ! Il n'est pas trop tard, réfléchissez bien !
Il espérait avoir installé le doute, sans grande conviction néanmoins. Derrière lui, de nombreuses personnes regardaient la scène avec horreur. Mais Adola n'était plus là. L'Elfe espérait de tout son cœur que l'homme de Kalamai avait une solution. Pendant son temps, Irkos continuait de faire diversion:
- Viens donc devant moi, Delilya Paloria ! Je te défie en combat singulier ! Toi, et tes hommes ! Un par un, venez donc essayer de me tuer, vous en tirerez plus de gloire ! Prenez vous en à un adversaire de votre taille plutôt que de vous cacher comme des couards derrière des femmes et des enfants !
Pour toute réponse, une dague de jet jaillit, mais l'Elfe l'évita avec sa naturelle agilité.
Les troupes de Kalamai et d'Outre-Mer arrivèrent non loin des murs de Roc-le-Chastel, tout en restant à une bonne distance. Des éclaireurs, tout excités, vinrent trouver Irkos et Adola:
- Messire ! Messire ! La situation est meilleure que nous le pensions ! D'après les griffons, la totalité des pirates se trouvent devant les murs ! De plus, la panique règne en ville, certains veulent se faire la malle par la mer, mais les navires de l'Empire les réduisent en poussière ! Que faisons-nous ?
Irkos réfléchit un court instant, et tenta de proposa une tactique à Adola. Mais une corne résonna, et les corsaires se situant devant les murs partirent à l'assaut. C'était insensé, ils étaient bien moins nombreux, désorganisés, pourquoi choisir une telle stratégie ? Les troupes alliés et celle des envahisseurs se trouvaient face à face, sur un terrain plus ou moins plat, y'avait-il un piège ? Et bien non. Coincés, les soldats de Kalamai et d'Outre-Mer chargèrent à leur tour, et écrabouillèrent les premières lignes adverses. C'est alors que les dernières lignes paniquèrent, du moins c'est ce qu'Irkos lisait sur leur visage. Ce dernier s'élança derrière les fuyards, suivi de ses guerriers, et s'en donna à cœur joie pour éliminer ces maudits adversaires :
- Mes Frères ! Ils fuient, la victoire est nôtre ! Investissons la ville et éradiquons cette vermine une bonne fois pour toute !
Gagné par l'ivresse des combats, l'Elfe n'avait plus aucune retenue. A coups d'épée, il transperçait les corps de leurs ennemis, et galopait toujours plus vite pour atteindre la Capitale. Lorsque les troupes remplirent les rues et abattirent les fuyards, des cris de joie et des applaudissements se firent entendre. Enfin, les Natifs voyaient leurs libérateurs arrivés, et mettre fin au joug des pirates. La foule en liesse scandait des chants patriotiques, au loin on pouvait entendre les boulets de canon des navires de Kalamai finirent le travail. La victoire paraissait totale, jusqu'à une femme en pleurs vint parler à Irkos:
- Seigneur, par pitié écoutez-moi !
- Séchez vos larmes, ma dame, les pirates ont été vaincus !
- Il ne s'agit pas de ça, c'est que... que...
Elle n'arrivait pas à se calmer, alors l'Elfe descendit de sa monture, et la saisit par les épaules délicatement pour la rassurer :
- Dites moi, que se passe-t-il donc ?
- Mes enfants ! Et mon mari ! Cette folle de Reine s'est retranché au Chastel de Synodar, avec des pirates, et menace d'exécuter une trentaine d'innocents ! Par pitié, faites quelque chose !
Le visage d'Irkos s'assombrit, voila un triste évènement qui menaçait de gâcher la fête. Accompagné de quelques hommes, et d'Adola qui rôdait dans les parages, il s'élança vers l'immense bâtiment, là où tout avait commencé. C'était ici qu'il avait appris l'invasion, et qu'il avait fui. Il serra les dents, et vint se placer devant l'imposant monument. Une partie était en ruine, ce qui ne fit qu'accroitre la rage d'Irkos. Au balcon, se trouvait une Elfe noire, les cheveux ébouriffés, les yeux exorbités.
- Relâche ces innocents, Delilya Paloria ! La ville est cernée par la mer et la terre, tes hommes sont tombés, tu n'as plus aucune issue ! Rends toi, et tu seras jugée. Tue les, et ta mort durera des années.
- Crevez tous bande d'insectes ! Je suis la Reine, j'ai droit de vie et de mort sur chacun d'entre vous !
Et sur ce, un carreau d'arbalète fila droit sur Irkos, mais ce dernier bondit agilement pour éviter le trait meurtrier. Il s'aperçut alors de la difficulté de la situation. L'Elfe noire était devenue totalement cinglée, une folie meurtrière luisait dans son regard. Elle allait exécuter ces Natifs, qu'importe les conséquences. Irkos joua son dernier atout:
- Pirates ! C'est à vous que je parle. Rendez-vous tout de suite, et vous aurez la vie sauve ! Abattez n'est ce qu'un de vos otages, et je vous promet la même chose qu'à votre Reine déchue ! Il n'est pas trop tard, réfléchissez bien !
Il espérait avoir installé le doute, sans grande conviction néanmoins. Derrière lui, de nombreuses personnes regardaient la scène avec horreur. Mais Adola n'était plus là. L'Elfe espérait de tout son cœur que l'homme de Kalamai avait une solution. Pendant son temps, Irkos continuait de faire diversion:
- Viens donc devant moi, Delilya Paloria ! Je te défie en combat singulier ! Toi, et tes hommes ! Un par un, venez donc essayer de me tuer, vous en tirerez plus de gloire ! Prenez vous en à un adversaire de votre taille plutôt que de vous cacher comme des couards derrière des femmes et des enfants !
Pour toute réponse, une dague de jet jaillit, mais l'Elfe l'évita avec sa naturelle agilité.