Dans l'enceinte centrale de la cité d'Orchomène, bien protégée par toutes les fortifications et les soldats de gardes dans la cité git une grande partie de la faramineuse somme des connaissances acquises dans l'Empire de Kalamaï au cours des siècles passés.
Au sein de la bibliothèque règne la calme et la sérénité, tous deux entretenus d'une main de fer par la sévère bibliothécaire assise derrière son bureau ou parcourant les rayonnages pour son interminable inventaire.
La lumière reste tamisée dans les allées afin de préserver les ouvrages de ses méfaits et seuls quelques lustres portent des bougies qui brillent à l'air libre, les autres flammes étant masquées par des abats-jours.
Des tables laissées à la disposition des érudits s'alignent le long de la travée centrale de la pièce, entre les dizaines de rayonnages lourdement chargés de livres anciens et classés par thèmes divers et variés allant de "l'alimentation des plantes carnivores d'Argostole" au "chimérisme transspectrographique draconnien" en passant par toutes sortes de fadaises et autres savoirs plus généraux.
Plus précieux, certains ouvrages de magie étaient stockés ici de temps à autre, et l'accès à ces livres-ci était strictement restreint aux mages de la Corporation des Arcanes. Bien que leur couverture noire de jais finement reliés de fils d'or et aux inscription brodées d'argent soient d'ordre à attirer le regard.
Autre cas exceptionnel était le fait que plus on progressait vers le fond de la pièce, moins on avait l'impression de bouger de telle sorte qu'il arrivait qu'on passe plusieurs fois derrière la même personne assise à une place donnée ou même qu'on croise deux fois le même novice alors que ni vous ni lui n'avez fait demi-tour.
Ce sortilège lancé par d'anciens et puissants sorciers de la Tour des Arcanes permettait de stocker plus d'ouvrage dans cet espace réduit car les rayonnages étaient la seule chose qui continuaient de défiler normalement lorsqu'on avançait.
De plus, depuis l'annexion d'Etimnon, il n'était pas rare de voir des copistes recopier fidèlement et méthodiquement divers parchemins prélevés dans parmi les livres de l'ancienne province afin de pouvoir avoir un double à Orchomène.
Force m'est d'ailleurs de vous déconseiller de tenter de les distraire de leur tâche, car si ce n'est pas eux qui vous rappelleront sèchement que leur travail est d'une importance majeure, ce sera mademoiselle la bibliothécaire qui se chargera de vous souffler vigoureusement dans les bronches afin de vous remémorer que le calme est, en ce lieu, de vigueur.
Au sein de la bibliothèque règne la calme et la sérénité, tous deux entretenus d'une main de fer par la sévère bibliothécaire assise derrière son bureau ou parcourant les rayonnages pour son interminable inventaire.
La lumière reste tamisée dans les allées afin de préserver les ouvrages de ses méfaits et seuls quelques lustres portent des bougies qui brillent à l'air libre, les autres flammes étant masquées par des abats-jours.
Des tables laissées à la disposition des érudits s'alignent le long de la travée centrale de la pièce, entre les dizaines de rayonnages lourdement chargés de livres anciens et classés par thèmes divers et variés allant de "l'alimentation des plantes carnivores d'Argostole" au "chimérisme transspectrographique draconnien" en passant par toutes sortes de fadaises et autres savoirs plus généraux.
Plus précieux, certains ouvrages de magie étaient stockés ici de temps à autre, et l'accès à ces livres-ci était strictement restreint aux mages de la Corporation des Arcanes. Bien que leur couverture noire de jais finement reliés de fils d'or et aux inscription brodées d'argent soient d'ordre à attirer le regard.
Autre cas exceptionnel était le fait que plus on progressait vers le fond de la pièce, moins on avait l'impression de bouger de telle sorte qu'il arrivait qu'on passe plusieurs fois derrière la même personne assise à une place donnée ou même qu'on croise deux fois le même novice alors que ni vous ni lui n'avez fait demi-tour.
Ce sortilège lancé par d'anciens et puissants sorciers de la Tour des Arcanes permettait de stocker plus d'ouvrage dans cet espace réduit car les rayonnages étaient la seule chose qui continuaient de défiler normalement lorsqu'on avançait.
De plus, depuis l'annexion d'Etimnon, il n'était pas rare de voir des copistes recopier fidèlement et méthodiquement divers parchemins prélevés dans parmi les livres de l'ancienne province afin de pouvoir avoir un double à Orchomène.
Force m'est d'ailleurs de vous déconseiller de tenter de les distraire de leur tâche, car si ce n'est pas eux qui vous rappelleront sèchement que leur travail est d'une importance majeure, ce sera mademoiselle la bibliothécaire qui se chargera de vous souffler vigoureusement dans les bronches afin de vous remémorer que le calme est, en ce lieu, de vigueur.