-----------------Chapitre 1.1 - Quand les larmes ne suffisent plus... /b]-------------------
[b]- Rhagol !! Sale vaurien ! Où as-tu été trainé tes culottes ? rala la grosse dame
- Je... J'ai... j'ai voulu fuir un monstre mère...
- Que racontes-tu comme ragots !? Enlèves moi tes torchons et va te baigner dans le ruisseau dans la cour.
Rhagol, le jeune garçon elfe noir, executa aussitôt. Sa mère le regarda sortir de ce qui était leur modeste demeure ; une construction en bois entre deux gros arbres noir comme toute les construction du royaume de Terrakret`.
Alors que la mère elfe noir avait suivi le jeune dehoirs afin de vérifier au respect de ses dires, Tarekarly, un ami du père défunt, remarqua du sang sur les habits de l'enfants. Une autre chose l'effraya : les manches du haut du vêtements semblaient avoir subit l'usure du temps, l'usure de plusieurs siècles... Tarekarly huma le vêtements au sol et reconnu la terre humide du petit lac derrière la petite citadelle où reigne le patriarche...
Tarekarly était animal de la forêt, à mi-chemin entre la panthère noire, pour sa couleur et sa délicatesse dans ses pas, et le lion pour la grandeur et la puissance de l'animal. Bien qu'animal, il était dôté de la parole ce qui lui valu le titre de sage de la forêt auprès des habitants des bas quartiers du petit royaume.
Je ne reconnait pas cette odeur... Qui est ce ?murmura le fauve approchant du petit lac.
En faisant le tour du petit plan d'eau, Tarekarly trouva le lieu d'où provenait le jeune elfe noir ; la terre humide avait été marquée par les pas glissant d'une peztite personne qui courrait.
Que fuyait-il ? Et cette odeur...
Le sage trouva de toute petite trace de sang au bord du lac, sur un tronçon pourri par le temps. C'est de ce tronçon que venait l'odeur étrange...
Tarekarly posa son postérieur, ferma les yeux et médita. Il avait acquis avec la forêt un moyen de communiquer par l'esprit. Tout doucement, comme un songe, les arbres vinrent à lui montrer la scène qui s'était passé il n'y de cela que quelques temps...
Que de lumières chatoyantes et miroitantes
A la surface de cette eau si douce et limpide
Mais pourquoi alors ces paroles insignifiantes ?
Pourquoi mes souvenirs me laissent-ils dans le vide ?
Une goutte de sang vint s'éclater sur le tronçon d'arbre fraîchement déraciner pour le bois de cheminée. Elle provenait du visage caché de l'être sous sa toge, assis sur ce tronçon. Spectateur de la scène, Tarekarly remarqua le jeune Rhagol s'approcher, attisé par la curiosité de voir le conteur de ces quelques vers. Ce dernier continua d'ailleurs...
Je sens en moi un corps étrangé
Dans la souffrance, ensanglanté
Cette nuit ainsi que toute les suivantes
Je vais rêver de ce mal qui me hante
Sans jamais comprendre
Ce que cela engendre...
Je crois vouloir crier
Je crois vouloir pleurer
Je crois pouvoir m'échapper
Je crois pouvoir y arriver
Mais il y a des prisons
Qu'on ne peut sans raison
Réussir à s'y enfuir
Est-ce là ce qu'il ya de pire ?
Le jeune elfe noir, plus curieux que jamais voulais voir le visage de la personne, tout autant que le voulais Tarekarly, mais sa curiosité le trahis ; il marcha sur les quelques feuilles mortes qui trainaient sur le chemin. Rhagol regarda à ses pieds le fruit de sa maladresse. Il releva la tête, mais l'homme n'y était plus, seul le tronçons pourrissant gisait là.
N'ai pas peur Rhagol...
L'enfant se retourna qu'aussitôt deux mains froides et osseuses l'agripèrent à ses épaules. Plus qu'effrayé, Raghol se débatta pour fuir de son "agresseur". Dans son élan de turbulence il fit chuter la capuche de la toge du personnage ; il ne vit que les yeux rouges du personnage. Il réussit finalement par s'enfuir ne prétant guère attention à l'identité de la personne.
Le visage vide d'expression, marqué par le manque de sommeil, du sang coulait de ses joues. Il passa une main dans ses longs cheveux noir puis remis sa capuche et s'en alla.
Tarekarly revint à lui, comme quelqu'un qui se réveille. Il regarda alors le petit lac face à lui.
La patriarche Astraël... tant de mal en lui, tant de souffrance.... que les larmes de ses yeux ne suffisent plus à exprimer sa douleur, mais les larmes de son âme...