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Le Siège de la Capitale

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farlen farden
Marignan
Wisteria
Sirias
Faraël
Uzul
Ardent
Fardall
12 participants

descriptionLe Siège de la Capitale - Page 3 EmptyRe: Le Siège de la Capitale

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*Cette journée ne pourrait pas aller plus mal?*pensa Nathaniel.

Les éclaireurs avaient repérés la première division ennemie. Elle consistait d'un bon nombre d'homme et nul ne doutait qu'elle n'était pas la seule à faire le siège de la capitale.Nathaniel ordonna à tous d'établir campement à une bonne distance de la capitale.Il fit monter sa tente, et dès qu'elle fut prête s'y engouffra pour méditer.Pendant plusieurs minutes il tenta de se ressaisir.


"Pour une dernière fois, que je sois celui que j'ai toujours été."murmura t-il dans le silence de la tente. Inlassablement il répéta ces mots jusqu'à ce que le calme l'envahisse et que son tourbillon d'émotions soit renversé par une parfaite sereinité.Celle du mercenaire de légende.Alors il se leva et sortit en se couvrant d'une longue cape noire.Il avait enlevé une partie de son armure et n'avait retenu que le casque orné.

Seul, il quitta le camp des mercenaires à pied et marcha à un bon rithme pendant un moment pour atteindre les petites collines qui surplombaient le nord de la cité.Il commença à contourner légèrement la force armée.Il s'approcha rapidement d'un petit groupe d'homme qui campaient.Silencieusement, il rampa dans les herbes et parvint à s'approcher sufissament d'un deux pour l'égorger d'un rapide coup de couteau.Le petit cri que l'homme poussa fut dissipé par la magie du mercenaire. Rapidement , il enleva l'uniforme de l'homme et le revêtit.Par chance, même le casque était à sa taille. . Subitement il se leva, s'exposant aux regards des hommes qui semblaient trop occupés avec leur dés pour se préoccuper. Il marcha calmement vers le camp de la première division. S'il était repéré , il était mort.Mais il passa inaperçu, ressemblant à n'importe quel homme, surtout avec ses cheveux blonds couvert par le casque.Lorsqu'il eut dépassé le camp , il suivit un groupe d'homme qui semblait faire des rondes plus près des murailles. Aucun d'eux ne sembla s'inquiéter de sa présence.Entretemps,il focalisa son énergie et trouva un soldat impérial qui faisait sa garde sur la muraille.

"J'espère que ma femme m'a fait du porc ce soir...."

"Vous"

"Qu'esce que?"

"N'essayez pas de comprendre. Je suis un allié et je veux entrer dans le château.Vous m'aiderez."

"Euh....O...Oui..."

Nathaniel sourit et continua son chemin. Lorsqu'ils furent à bonne distance du camp central, le mercenaire planta son sabre dans le dos de l'homme devant lui puis décapita l'autre qui se retournait, stupéfait.Il y eut un bref échange de coup, puis le corps des deux derniers soldats tomba sur le sol. Il essuya et rengaina son épée, puis fit marche vers la muraille, haute de dizaines de mètre. Mais une corde l'attendait.L'homme avait probablement donner le mot pour qu'il ne soit pas abattu par les archers.Et le mercenaire était ravi.Il se débarassa de l'uniforme du soldat dans un coin de la muraille, puis regarda cette ville qu'il n'avait jamais vu.

C'était franchement désolant. Les rues étaient désertes. Seuls les soldats semblaient garder de l'activité dans le secteur.Il enfila sa cape et son plastron puis déambula dans la rue, même s'il savait exactement où aller : On ne pouvait manquer un si énorme bâtiment.

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Les remparts eurent une soudaine activité mais aucune alarme n'était donné, c''était le groupe d'archer amphisois qui prenait place sur la muraille de la cité. Plus de deux cents elfes sylvestres avec leurs grands arcs dans la main et leurs carquois remplis installés à leur dos s'installèrent à distance égale l'un de l'autre. Chacun ayant pour consignes de protéger son voisin de droite.

Quelques-uns d'entre eux agissait en éclaireur et recueillait les informations utiles sur la grandeur et le contenu des armées de l'Alliance de la Lumière en fonction de ce qui pouvait être vu de part les fortifications de la ville. Tout ces renseignements serait acheminé à Oengus avait qu'il soit en mesure de juger la situation lorsqu'il aurait réglé le cas de l'Inquisiteur thassopolien.

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Il sentait la lassitude.

Nathaniel mit les pieds sur les premières marches du Palais.C'était comme regarder un arbre millénaire née des humains.Mais son regard était trop terni pour pouvoir en apercevoir la pleine beauté. Pour lui, ce n'était plus qu'un sarcophage de pierre et de bois.

Dès les dernières marches atteintes, il fut interpellé par un garde.Il ne crut pas vraiment au dire de Nathaniel, qui soutenait être un général.L'homme récemment engagé ne pouvait pas savoir que c'était vrai.Lorsqu'il fit signe au mercenaire de lui remettre son épée,le général en eut assez.Il lança le corps décapité du garde dans les douves puis puis passa la porte. À l'intérieur, aucun des deux ne fit quoique ce soit : s'il était un ennemi, l'autre l'aurait arrêté.

Se présenta à lui un majordome au teint foncé.


"Que puis-je pour vous, Seigneur?"demanda t-il d'une voix aigue et haut-perchée.

"Je veux voir l'empereur. Annoncez Nathaniel, Général."

Le petit homme monta les escaliers avec une agilité étonnante et ne revint que quelques minutes plus tard. Nathaniel s'était assis dans un fauteuil luxueux et méditait.

"L'empereur vous attend, Seigneur. 2e étage, 3e porte à gauche."

Nathaniel le remercia de la tête et gravit un à un les escaliers.
---


Les filaments bleus tournoyaient et semblaient danser, comme de minuscules fées.

"Concentre toi, mon prince, ou tu n'arriveras pas à la maîtriser!"

"J'essaie!"

Les filaments changeaient sans arrêt leur chorégraphie, et leur couleur s'intensifiaient.

"Attention, mon prince!"

"Comment ça....?"

Les filaments percutèrent Nathaniel de plein fouet qui s'écrasa contre un mur de la grotte, puis disparurent.Le mercenaire se releva en maugréant, aidé par une main transparente.

"Le sang est une bête difficile à maîtriser, mon prince.Mais tu fais des progrès, c'est déjà sa."

Nathaniel éclata de rire, mais n'oublia jamais à quoi servirait ce pouvoir.

---


"Que sommes-nous?" dit-elle subitement.

"Nous sommes des mercenaires." dit calmement Nathaniel, qui nettoyait son sabre après une bataille violente en Outremer.
"Esce que sa nous rend plus forts, ou mieux que les autres?" dit-elle encore.

"Je ne crois pas. Mais sa suffit pour nous rendre riche"répondit Nathaniel et accrochant un somptueux collier d'onyx à Sélèna.

"Alors qui nous donne le droit d'être meurtriers?"

---


Il poussa la porte.Il ne regarda même pas de quoi avait l'air cette pièce.

"Général! Il est bon d'avoir de vos nouvelles! Je ne savais pas que vous étiez en ville. Vous avez donc vaincu en Zirconie" dit l'empereur, qui lui tournait le dos, à l'autre bout de la pièce.

Mais Nathaniel s'entendit que les murmures d'une femme:
"J'ai...J'ai un autre besoin plus important en ce moment, Nathaniel. Celui qui n'inclut que toi et moi."

Toujours de dos, l'Empereur continuait à parler :
"La défense de la ville va fort bien, je crois que nous allons tenir cette endroit encore bien longtemps. Mais peut-être vous demandez-vous pourquoi je suis de si bonne humeur?"

"La légende brise!"

"J'ai un fils! N'es-ce pas formidable...Général?"

"Repose toi, car maintenant je soutiendrai ce fardeau, et je briserai la légende elle-même."

Nathaniel était maintenant juste derrière l'Empereur.

"Je ne vous reconnais pas, Général." disait d'une voix moin assurée l'Empereur.

"Dors, car, maintenant, je veillerai à tes rêves."

Nathaniel ouvrit les yeux.Sa voix fut paisible et droite:
"J'ai vu l'azur, j'ai vu la souffrance....J'ai vu l'or....Mais je n'ai jamais vu la vérité, et vous non plus."

Son sabre trancha une nouvelle vie.

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Depuis plusieurs jours déjà, l’armée de Fardall, Simuel et Gasdrubal marchait à la suite de celle de Nathaniel. Résolument, ces troupes avançaient, sachant, tout au fond de leur cœur, que la victoire était proche, même si leur pensée ne voulait pas se faire de fausse illusion.

Maintes fois l’Alliance de Lumière faillit rejoindre les troupes de l’Empire, mais celles-ci, à quelques heures d’avance, poussées par le désespoir se replièrent très rapidement vers la Capitale. Fardall et son fils en tête, les Scitopoliens, les Vénopoliens, les Naxiens et quelques Mésolongiens les suivirent de près.

Pourtant, lorsque, un beau matin, ils levèrent le camp pour poursuivre l’ennemi, on s’aperçut de l’absence de pistes des troupes amphisoises. Les éclaireurs vinrent avertir le Maître des Croisés et entrèrent dans sa tente.


- Monseigneur, les traces des troupes amphisoises ne sont plus visibles et il n’y a nulle piste qui nous permettent de les retracer. Mais les mercenaires continuent encore droits vers l’Ouest, nous avons une chance de les rattraper à la capitale d’ici la tombée de la nuit.

Rafaël prit son père à part et lui exposa ses vues :

- Mon père, si les troupes amphisoises ont disparu, il ne peut s’agir là que de magie, d’intervention de troupes volantes,de ruse ou encore des passages secrets, dans tous les cas nous n’avons pas à nous attarder ici, surtout si des dragons en nombre important sont dans les parages. Je suggère que nous continuions vers la Capitale.

Le Seigneur de Zirconie approuva et exposa les propos de son fils au reste des chefs, les seigneurs de l’Est, Simuel et Gasdrubal acquiescèrent et les troupes furent mise à nouveau en marche.

À la tombée de la nuit, l’armée aperçut les feux de camp du campement ennemi. Fardall s’en approcha prudemment avec quelques éclaireurs et établit rapidement une stratégie dans sa tête. Il revint promptement vers le gros des troupes, ordonna de se positionner près d’un boisé à proximité, qui étaient proche du canal, mais assez près du camp ennemi. Très loin, on distinguait à peine les troupes alliés qui assiégeaient, ne se doutant pas, du moins pas encore, de la présence ni de l’un, ni de l’autre camp.

Rafaël fit donner l’ordre à un mage de lancer une étoile magique rouge dans le ciel, au-dessus des eaux. Le signal convenu entre Fardall et le Palatin d’Édhesse venait d’être envoyé. Les renforts de la quatrième division les rejoindraient bientôt.

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Faraël tournait en rond dans le campement des assiégeants, attendant des nouvelles de son père et de sa famille. Toute la semaine il avait pourvu aux besoins essentiels des soldats : approvisionnements, outillages, et même la solde avaient été distribués. Les défenseurs des murs et surtout ceux de Fort Desnit ne bougèrent presque pas, et n’ouvrirent pas les portes de la ville, résistant fermement au siège. Très difficile il était de convaincre ces hommes de se rendre à un jugement honorables. Le fils de Fardall ne s’inquiétait pas pour la population, les réserves de nourritures et d’eau de la ville étaient gigantesques, de plus, il y aurait toujours des malins pour ravitailler secrètement la populace. Ce point de soulagement entraînait cependant un inconvénient majeur, seul un assaut direct ou une sortie des troupes impériales pourrait mettre fin à la bataille, faisant de nombreux morts.

Il se leva pourtant se matin-là avec une bonne humeur saisissante qui contamina le reste des troupes de l’Alliance de Lumière. Il ne savait trop pourquoi, mais il se sentait bien.
La journée passa sans nouvelles d’importances et, lorsque le soir Faraël se fut convaincu que rien n’arriverait, un rôdeur s’infiltra dans sa tente.


- Sire Faraël, votre père est à quelques lieus d’ici, avec un grand nombre de troupes. L’Armée du Général mercenaire Nathaniel y est également. Elle vous domine de sa hauteur et établie campement. Nos troupes sont près du canal, à l’abri des regards, je crois que votre père à une idée en tête. Ah, le Seigneur Rafaël est là aussi.

À cette nouvelle, l’héritier de Zirconie éclata de joie. Il donna congé au rôdeur qui regagna le camp de Fardall. Il s’habilla et sortit rapidement, en armure dans le camp. Le chevalier servant de Dame Arianthe lui fit passer le mot, et il donna ordre à tous les soldats de se tenir en alerte, silencieusement, comme si on ne savait encore rien.

Un messager fut dépêché pour rallier le petit détachement qui campait au sud-est et l’informer. Celui-ci devait à son tour communiquer l’information au deuxième et troisième divisons, de manière à prévenir les Seigneurs Brasamicaux, Belthil, Uzul, Galamyel et Simuel. Ordre fut donné aux autres divisions de garder le secret et de se préparer discrètement.

L’ attente dura toute la nuit.

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Les journées passaient. L'armée d'Édhesse s'entrainait et attendait avec impatience le signal de Fardall. Une nuit, alors que la troupe se reposait, une lueur rouge apparu dans le ciel. C'était le signal qu'ils attendaient tous depuis des jours. Enfin c'était un des signales. En effet, pour prévoir quelques situations, plusieurs signales avaient été décidé. L'un deux signifiait que les armées impériales étaient tout près et que l'attaque aurait lieu dès leur mouvement. Par contre, celui-ci signifiait autre chose. Il envoya le signal d'attaque au palatin d'Édhesse car les armées ennemis faisaient une progression trop rapide et qu’il ne fallait pas attendre. C'est ce qu'Ulthuran allait faire.

Tout allait se faire dans le plus grand des silences jusqu'au moment de l'attaque. Ulthuran fit réunir tout ses seconds pour préparer l'attaque. Les archers commenceraient l'attaque avec des flèches de feux sur le camp ennemi. Ensuite, l'infanterie foncerait sur les armées impériales et la cavalerie suivrait. Celle-ci sera divisé en deux divisions qui attaqueront chacune sur les cotés. Ensuite, il ne restera plus qu'à attendre l'armée de Fardall.

**********


Les troupes étaient en place. Ce fut d'abord le tour des archers. Derrière une colline, on enflamma les flèches des 500 archers. Ulthuran pris aussi un arc, mais pas pour attaquer. Sa flèche avait, à son bout, un sac de poudre gobeline qui la ferait exploser pour donner le signal à Fardall que l'attaque commençait. Puis le signal fut enfin donné, les archers tirèrent tous en même temps sur le camp. Les tentes prirent feu, les soldats en sortirent. La flèche d'Ulthuran explosa en plein vole. Ensuite, l'infanterie fonça sur le camp avec les cavalier sur les cotés. L'attaque avait commencé.

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Le silence.

Il ne se passa strictement rien.Le corps de l'Empereur tomba mollement sur le sol, couvert de sang.Nathaniel regarda le cadavre quelques instants,puis rengaina son sabre et tourna sur ses talons pour quitter la pièce.En bas, le majordome l'interpella alors qu'il allait sortir.


"Seigneur, j'espère que votre visite aura été mémorable." sifflota t-il.

Nathaniel ne répondit rien du tout et commença à descendre les marches du palais.Il traversa rapidement la ville en chemin inverse. La corde qui lui avait permis de monter la muraille était toujours là, ainsi que l'uniforme du garde. Il les enfila à nouveau, puis descendit la muraille.

Il marcha plusieurs minutes jusqu'à croiser une patrouille ennemie qui ne sembla pas s'occuper de lui.En fait, tout semblait aller parfaitement, justement un peut trop parfaitement. Nathaniel s'arrêta et regarda autour de lui. Il était dans la plaine. La nuit était noire, sans lune. Seul les lueurs des feux semblaient éclairer l'endroit.Il attendit quelques secondes encore. Puis fit un pas en avant. Un léger craquement derrière lui.Nathaniel suspendit son geste, la main sur son épée.

Le soldat lui fonça dessus avec violence pour l'empaler avec sa lance. Nathaniel s'écarta du chemin et l'écrasa au sol d'une prise corde à linge, avant de planter son sabre dans sa poitrine. Mais il n'était pas seul. Nathaniel sentait les pas nerveux des soldats autour de lui. Les feux n'illuminaient plus que par soubresauts, traversés par les silhouettes des soldats en alerte.

Le général alluma un feu magique dans un buisson. La lumière bleuté découvra des dizaines de soldats autours de lui, découpés dans les ténèbres.Nathaniel, calmement, enfila son casque et baissa la visière.Un ordre fut aboyé et plusieurs se jetèrent sur lui.Nathaniel esquiva l'épée de l'un et le bouclier de l'autre puis frappa du pommeau de son sabre un d'entre eux qui s'affala. Du même geste il para l'attaque vicieuse d'un autre. Il fit tournoya son sabre et une tête tomba.Pendant plusieurs minutes il se battit avec tout ces hommes. Mais la fatigue prenait le dessus et Nathaniel parait de moin en moin bien les attaques. Une lame taillada son bras et une lance érafla sa cuisse.Les corps par terre étaient nombreux , mais de nouveaux hommes arrivaient sans cesse.Il n'avait nulle part où aller, entourée par les soldats . Il serra les dents, et se demanda pourquoi.Les hommes avaient arrêtés d'attaquer. Pourquoi? Il ne tiendrait plus très longtemps.


---


Quand les troupes d'Ulthuran attaquèrent le camp, ce fut la panique pour bien des soldats. On se mit rapidement à chercher d'où venait les tirs ennemis, quand une armée de corps à corps attaqua, appuyée par une cavalerie bien entraînés.Les deux armées s'abbatirent une sur l'autre. Les archers arrêtèrent pour ne pas blesser leurs hommes dans la nuit. Les légendes , eux, se retirèrent et contournèrent la masse armée . Après plusieurs minutes, ils découvrirent la position des archers et les 150 légendes fondirent sur les 500 archers comme un oiseau de proie. Ce fut un véritable massacre pour les troupes de combats à distance qui n'était pas du tout équipés pour se battre contre des cavaliers,et pas n'importe lesquels.Les légendes estimèrent qu'environ 150 à 200 archers avait pu fuir la bataille.Il allèrent alors appuyer les soldats impériaux en prenant par arrière les troupes d'Ulthuran Khain.Les chevaux argentés brisèrent un nombre incalculable de soldats d'infanterie et décimèrent les cavaliers qui rencontrèrent de bien meilleurs adeptes de l'équitation. Mais ce n'était pas suffisant. Les troupes ennemies étaient bien plus nombreuses et à défaut d'être l'élite impériales, Les légendes ne pouvait compenser l'absence de cavalerie et l'habileté moyenne des soldats impériaux et des mercenaires qui se faisait repousser dans les collines.D'autres trompettes furent sonner et déjà on entendait d'autres troupes ennemies arriver pour se mèler à la bataille. Dans la furie des combats, Lyon d'Aratraz, l'intendant des légendes et second de Nathaniel, se demandait :


*Mais où est notre chef?*

En réalité, bien des cavaliers gris se posaient la même question. Un mage se cacha du mieux qu'il put et tenta de localiser le chef mercenaire. Surpris fut-il quand il apprit que le Général était juste à côté du camp ennemi le plus proche , et seul, au millieu des soldats!Il propagea sa pensée aux 135 légendes, qui dès lors cessèrent les combats nord-est-nord et Nord-est-est pour se tourner vers la capitale, et pas loin de là ,les feux des camps ennemis. D'ailleurs, certains d'entre eux crurent apercevoir une lueur bleue juste à côté.Ils fondirent dans la plaine, mais des milliers de soldats les séparaient de leur chef.

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Lorsqu'il arriva au palais avec son amis masqué, Ardent remarqua un homme qui se déplaçait a toute vitesse et qui le dépassa sans un regard pour lui, étant perdu dans ses pensées.

Tandis qu'il arriva à l'intérieur, il remarqua un petit garçon qui pleurnichait au pied d'un cadavre avec un majordome qui lui séchait ses larmes en lui chuchotant des paroles apaisantes.

Tout s'éclaira pour lui. L'homme venait de tuer l'empereur. Il lui avait volé sa vengeance! Poussant un hurlement, il se mit a poursuivre l'homme quand un garde lui barra le chemin.

Vous avez tué l'Empereur! Vous allez mourir! Cria le colosse.

Immédiatement, l'assassin masqué planta ses deux lames dans le garde mais le garde fut rapide et il s'empala sur sa lance. Les deux hommes s'effondrèrent en même temps et ¸le masque tomba, révélant un visage semblable à Ardent.


NOOOON, pas mon frère aussi..... Hurla-t-il.

Lorsqu’il vit ses yeux vitreux, il se mit à courir de plus belle en pleurant. Il arriva au sommet d’une muraille, d'une corde pendait. Il voyait les soldats se battre contre l'homme portant le signe des légendes.

Arrêtez le combat,Vociféra le chevalier. Il est à moi.

Le seul qui ne semblait pas avoir entendu était le mercenaire lorsque les soldats formèrent une barrière entre la muraille et les champs.

Arrivé en bas, Ardent sécha ses larmes, sortit son épée et se mit en garde. Il allait venger sa famille ou il mourrait. Il regarda les yeux de son adversaire. L'un d’eux lui promettait la mort, l'autre la vie.

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Voyant la jeune fille hésiter, Farlen se montra et redisparu derrière le rocher. Pourquoi se cachait-il, nul ne le savait, mais pour sa sécuriter, il devait rester loin. Il recommenca à parler avec la fille :

-Comme tu peut le voir, je suis seul et je ne veux que t'aider. Ahh oui, c'est vrai. Où avais-je la tête. Je me nomme Farlen farden des rodeurs des forêts. Je ne suis en rien dans cette guerre, nous voulons juste l'éviter ou sauver le plus de monde. Et voyant ta déconcernance, je vois que tu n'es pas habitué à la guerre. Je suis prêt à t'aider si tu le désire.

Farlen arrêta de parler et attendit une réponce de la demoiselle.

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Oengus arriva à proximité du palais, il avait laissé ses amazones à la prison au service des hommes d'Ardent ainsi que son prisonnier qui le ralentissait. Soudain, il vit une activité inhabituelle voir même de panique parmi les gardes et les serviteurs. Parmi les nombreux cris et parole, l'elfe déchiffra une phrase bien claire : "L'Empereur est mort". Le palatin tourna le dos au palais, faisant ainsi face aux remparts.

Tout ceci a assez duré ! J'ai été innocent de faire cette guerre tandis que l'empereur restait confortablement dans son palais à ne rien faire. Je comprend mieux maintenant la volonté de Fardall. Puisse-t-il me pardonner.

L'elfe se dirigea au pas de courses sur les remparts, annonçant la nouvelle à ses troupes en langage elfique afin de ne pas être compris des gardes impériaux situé sur les murs de la cité. Une fois les instructions transmises, il parla :

Gardes Impériaux écoutez-moi ! L'empereur est mort. Nul raison de continuer cette guerre n'existe. Ouvrez les portes de la ville puis mettez vous à genoux indiquant ainsi votre refus de combattre. Ceux qui se montreront menaçant risque une flèche en plein front. À vous de choisir.

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Nathaniel feinta l\'attaque du soldat et plongea sa lame dans l\'armure de celui-ci.


Un autre corps tomba à ses pieds.Plus d\'une trentaine de cadavres gisait ici et là dans le cercle qu\'avait formé des lanciers autours de lui.Trois hommes allait se préparer à l\'attaquer quand un cri sembla les arrêter.Nathaniel n\'entendit rien, sauf peut-être quelques mots :


\"Je ne sortirai pas de cette guerre en homme libre\"

Le mercenaire en profita pour essayer de reprendre son souffle. Ses blessures s\'étaient guéris , mais la fatigue prenait rapidement le dessus. De l\'autre côté, dans la nuit qui commençait à s\'éclaircir, on entendait des cris qu\'il reconnaissait: ses propres hommes! Mais Nathaniel ne se fit pas d\'illusions ; jamais ceux-ci n\'arriverait à se rendre ici.

Il remarqua à peine le nouveau guerrier qui entrait dans le cercle, portant une longue épée. L\'inconnu se mit en garde. Nathaniel fouilla les yeux de cet homme et vit de la colère, du deuil, du regret.Il se demanda un instant ce qu\'il verrait dans ses propres yeux. Puis il comprit que c\'était sans importance.Sous son casque dont la visière était baissée, personne ne put voir l\'effort qu\'il dut mettre pour lever son sabre et se mettre en garde.Il était hors de question d\'attaquer.


\"Je n\'aurais pas dû survivre à ce combat là.\"
-Songes de Nathaniel, Livre 4, Chapitre 16,Folio 4

Dernière édition par Nathaniel le Dim 11 Mai 2008 - 17:06, édité 1 fois

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La nouvelle eut l'effet d'une traîné de poudre que l'on avait allumé par surprise. Les gardes les plus jeunes ou enrôlé de force obéirent à la requête du conseiller impérial, mais l'orgueil des vétérans était plus fort. Bon nombre d'entre-eux levèrent les armes et des combats firent rages directement sur les remparts jusqu'à ce que la milice comprennent qu'elle ne pourrait vaincre la vitesse des flèches avec des sabres.

Des pertes trop nombreuses venait encore s'accumuler au lourd bilan que cette guerre avait causé. Des gardes et des elfes étaient maintenant étendu sur le sol dans une marre de sang. Lentement les portes de la cité impériale s'ouvrirent dans un grincement sourd. Il fallait maintenant que l'Armée de la Lumière constate les nouveaux événements tandis que les combats faisaient rage sur la plaine.

Il n'y avait plus que les gardes situés au palais et à quelques endroit de la ville qui portait encore allégeance au défunt empereur.

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Le seigneur paladin était avec ses hommes en train de réparer les quelques fissures et bosses de son armure quand soudain dans l'esprit de Simuel une voix se fit entendre :

"Simuel ! Sort mon fidèle représentant du monde des mortels, et vient à ma rencontre !"

Le paladin sans dire un mot, sortit armé de son marteau et habillé de sa toilette d'apparat. Une fois en dehors de la tente la paladin leva les yeux au ciel et attendit un signe, la voix reprit :

"Mon fidèle paladin, j'ai vue t'es actes par le passé et il est tant que je t'aide pour la tâche qu'il te reste à accomplir. Soit mon champion pour la guerre de la liberté et que t'es hommes viennent à moi je vais vous montrer ma reconaissance pour votre dévotion !"

Une fois que le paladin reprit ses esprits, le soleil se levait, le paladin alla chercher ses hommes et tous levèrent les yeux au ciel, le tout puissant Sorenssen dit :

"Que tous m'en soit témoins vous serez mes champions pour la vie et la liberté !"

Et là au beau milieu du camp dans la surprise général des hommes qui venaient de se lever, un puit lumineux s'éleva au firmament et tout hommes du groupe de paladin reçus un équipment lourd complet pour la bataille qui allait faire rage.

Simuel dans son armure aussi belle qu'imposante, alla chercher le seigneur Fardall et lui dit d'une voix illuminer par la foi :

"Que l'ennemis tremble devant la fureur divine, nous les paladins du nord allons montrer ce qu'est la vrai puissance à l'empereur ! Nous sommes près pour la bataille finale, et les dieux sont avec nous cette fois !"

Le paladin sortit et ordonna à ses hommes de démonter le campement, et de se préparer à la bataille finale.

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---


Les légendes criaient leur désespoir. Malgré toute leur force, ils n\'arrivaient pas à percer la masse d\'homme qui les séparaient de leur chef.Leur rage était réelle est les corps tombaient comme des fontaines. De l\'autre côté, certains cavaliers gris devenaient imprudents dans leur rage et finissaient par être transpercés par les lances agiles de l\'ennemi. Dans la pénombre, on pouvait maintenant apercevoir clairement le casque du Général qui luttait pour sa vie. Les mages projetèrent des boules de feu partout autour. Les cavaliers piétinèrent littérallement des groupes deux fois plus nombreux qu\'eux.

*Arrêtez tout.*

Un cillement collectif dans les cavaliers argentés, qui reculèrent du combat pour mieux comprendre le message mental.

*C\'est terminé.Si je dois mourir, je l\'accueillerai avec plaisir. Ne perdez pas la vie pour moi, frères et soeurs.Vous êtes tous libres à présent.Adieu.*

Certains cavaliers hurlèrent de rage et se jetèrent encore dans la mèlée , au bord du désespoir.D\'autre arrachèrent leurs heaumes et versèrent des larmes silencieuses en jetant leurs armes au sol. Les magiciens laissèrent tomber leurs poudres pour fermer les yeux et pointer toute leur attention mentale sur le général.

L\'armée ennemie entoura les 75 légendes restantes qui rendait les armes.



---


Finalement, dans les plaines bien derrière les légendes, l\'armée impériale d\'invasion et ses mercenaires étaient complêtement repoussés par les troupes venus en renfort sous les bannières de la Zirconie. La débandade était proche, l\'issue de la bataille aussi.

Le soleil se levait enfin.

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Ardent regardait seulement Nathaniel. Le monde semblait avoir cessé d'exister.

Pourquoi l'avoir tué? Pourquoi ne m'avez pas laissé ma vengeance? Par votre faute, je n'ai plus aucun fil qui me retiens à la vie... je vais donc me venger sur vous...

J'attend maitre mercenaire... vous n'êtes pas le meilleur spadassin des environs??

____________________________________________________________

Allez Ardent, tu devrais te défendre plus férocement si tu veux etre un guerrier....

Mais père, j'en suis incapable...

Tu en sera bien oubligé un jour. Je sais que tu est le plus meurtrier à cheval mais il y a aussi des duels, et tu ne sais que te battre offensivement dans ses combats... Tu vas avoir des problemes plus tard...
Mais non cela n'arrivera jamais...

_____________________________________________________________

Il ne faut pas qu'il commence a`prendre le dessus sinon je suis mort...

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Fardall avait vu les troupes de la quatrième division appelée en renfort canarder l’armée de Nathaniel, décimant les rangs. Pourtant, cela n’avait pas été long que l’ennemi, réveillé par cette brutale attaque avait rappliqué et enfoncé la troupe d’archer Fardall avait aperçu le signal de l’attaque et ordonna immédiatement aux milliers de cavaliers de charger le flanc gauche et d’enfoncer les Légendes. L’infanterie, spécialement les phalanges zirconiennes eurent ordre de soutenir l’infanterie d’Ulthuran qui défendait les archers. Les Légendes enfonçaient vigoureusement les troupes du Seigneur Kain, mais malheureusement pour eux, le nombre fini par avoir raison de leur charge et, encerclés, ils furent en position de vulnérabilité.

La soudaine charge des cavaliers aux couleurs de l’Alliance de Lumière enfonça puissamment le flanc impérial et ceux-ci débordés se mirent en défensive.

Soudain, au milieu des cris et du fracas des armes, les Légendes tournèrent le regard vers le bas de la colline, en direction du campement de la première division, ou apparemment il y avait un affrontement. De loin, le Chef de la famille Barka reconnu le casque pointu du Général Nathaniel.

Le reste de l’armée de Fardall se jeta dans al bataille sous les ordres de Simuel et la défaite était certaine pour les Légendes et les mercenaires impériaux, le soleil se levait, comme pour saluer la victoire de La Garde Divine, instrument de la volonté des Dieux.

La débandade fit effet sur les rangs impériaux, et ceux-ci furent écrasés. Certaines Légendes, désespéré se jetèrent à corps perdus dans la bataille, tuant de nombreux soldats de l’Alliance oubliant leur sécurité. Les Légendes succombèrent sous le poids du nombre, et leurs corps se perdirent dans la masse vivante des combattants de l’Espoir. Les quelques soixante-quinze derniers mercenaires qui se rendirent furent capturés et ligotés. Ulthuran, Fardall et Simuel les protégèrent contre la fureur des troupes, protestant que ces mercenaires avaient déposés les armes et méritaient pour leur courage, malgré leur cause perdue, d’être jugés honorablement.

Fardall eut à peine le temps de voir le Seigneur Ulthuran, fier monté sur son cheval, loyal défenseur de sa race, galoper vers Nathaniel au loin, qui combattait désespérément contre ses assaillants.


- Chers amis, aujourd’hui, ici même, nous avons gagné cette guerre et ainsi notre liberté ! La paix arrive et la chance tourne. Longtemps nous avons été traité comme de la vermine par l’Empereur Enguerrand, mais aujourd’hui nous sommes maître de notre destin, remercions-en les dieux pour cette grande victoire !


Des acclamations fusèrent de partout et les victorieux soldats entamèrent un chant guerrier, une prière destinée aux morts et aux dieux.

Fardall cogna contre son bouclier sa fidèle épée magique et acclamant ses troupes leur donna congé et libéra de leur serment ceux qui le voulaient. Rares furent ceux qui quittèrent. Le Seigneur de Zirconie galopa vers Nathaniel et Ardent, au loin, d’où il pouvait voir l’agitation qui régnait dans la ville.



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Nathaniel observa le chevalier qui le fixait intensément.Respirant le mieux possible, le mercenaire s'approcha lentement du guerrier. Chaque pas semblait être une agonie pour le général qui était épuisé. Lorsqu'enfin il fut à porter d'épée du personnage, il parla d'une voix douce et paisible comme rarement il avait possédé.

"Nous sommes donc semblables", dit-il à travers la visière de son casque,"Et je respecte votre choix. Mais ne pensez pas que je mourrai face à mon semblable."

Le mercenaire abbatit son sabre sur l'homme qui para de son épée et contre-attaqua. Les coups s'enchaînèrent, de plus en plus difficilement à cause de l'état du général.Mais celui-ci réfléchissait. Après deux assauts , Nathaniel comprit que l'homme ne souhaitait pas prendre l'offensive.Pour faire appuyer a théorie, il laissa au chevalier plusieurs opportunités pour l'attaquer. Jamais le guerrier ne réagit.Prenant son souffle, le Général fonça tête première dans l'homme et il tombèrent sur le sol.

Ils roulèrent puis se relevèrent pour parer leurs coups respectifs, quand soudain Nathaniel laissa son sabre bien dans les airs, laissant une parfaite faille.Le guerrier sembla hésiter puis tenta de le faucher. Nathaniel para les coups de son attaquant, puis d'un geste sec évita le coup horizontal du chevalier et laissa son sabre courir dans le dos de l'homme, qui tomba par terre, en sang. Il n'était pas mort, la blessure était superficielle. Mais nulle doute qu'il ne pourrait bouger avec un coup aussi large.

Le général, toujours entouré des soldats ennemis, s'appuya sur sa lame puis s'assis.Il regarda à nouveau tout ces soldats qui le regardaient, leurs yeux brûlants de rage et leurs bras tremblant sous la tentation de tirer leurs épées.

Sous sa visière, il ne vit pas Ulthuran et Fardall arriver vers lui.

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L'armée de Thassopole et de l'Ordo Repurgatoris arriva enfin au mur de la Citée Impérial.
Les combats faisaient rage plus bas dans la plaine.
Hérìngan avait fait en sorte de positionner l'armée en haut du grande colline, pour avoir un vue panoramique sur l'ensemble de la situation et au cas où, avoir un avantage certain en cas d'engagement militaire sans compter que l'éventuel ennemie n'aurait aucune idée du nombre d'hommes que comporte cet ost.
Positionner et prêt à engager le combat à qui l'ose, le seigneur Desmar attendit, pourquoi faire des perte inutiles?

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Sysk'o, à la tête de ses 170 guerriers d'élites, arriva enfin a la Citée Impérial.
Des panaches de fumée s'en élevait.
Il prit soin d'éviter les attroupements militaire.


Varl hurla Sysk'o
Oui, capitaine?
Que penses tu de la situation?
Je pense que quelque soit votre décision, elle sera bonne mon capitaine.
le Sergent Varl Von Casendorf était un homme de 47 ans à la barbe broussailleuse, de la carrure d'un ours et un bon vivant. Les hommes le respectaient et l'aimaient et une chose était sur, s'il vous accordait sa confiance, vous pouviez vous assurer que toute la 1er Compagnie, l'élite, la crème, vous suivra jusqu'en enfer, et cela Sysk'o en était tout à fait conscient.
Très bien... Avec le peu d'effectif que nous avons, un assaut serai suicidaire, mais nous ne pouvons nous permettre d'attendre comme des couards...

A ce moment précis ils virent au loin sur une colline une impressionnante armée au couleur de Thassopole et de l'Ordo Repurgatoris se déployé. Un sourire se dessina sur le visage de Sysk'o.


Ça y est j'ai trouvé la solution à notre problème...

Dernière édition par Arzhùl Gorbad le Lun 12 Mai 2008 - 15:57, édité 3 fois

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Farlen vit l'armée avancer, il couru vers l'intérieur de la ville. Était-il trop tard ou trop tôt ? Il avait échoué et couru pour rattraper le temps. L'armée avançait dans la ville. Personne ne le regardait, tous attendait une riposte de l'ennemi. Les combats faisaient rage dans la plaine où plusieurs s'écroulaient grâce au armes tranchantes de leurs ennemies. Il couru vers son dernier endroit habituel :la prison.

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L'armée d'Ulthuran avait réussi son attaque et très peu après, l'armée de Fardall arriva. Les troupes impériales se faisaient écraser par leur troupe. Les soldats ennemis ne savaient pas trop ce qu’ils leur arrivaient. Dans la nuit, seules les tentes en feu amenaient la lumière à cette bataille sanglante. Les drows avaient un avantage de plus, celui de voir dans le noir qui leur permettaient de tuer un ennemi dans le noir sans alerter sa présence.

Pendant la bataille, Ulthuran vit les troupes de Nathaniel quitter le lieu de l'affrontement. Comme il n'avait pas vu leur chef, il pensait, avec raison, qu'ils allaient vers leur chef. Il choisit donc de les suivre, dans le seul but de trouver Nathaniel. Fardall quelque temps après. Ils arrivèrent enfin à un lieu beaucoup plus calme que le champ de bataille mais où l'on sentait une rage effroyable. Les soldats présent, arme à la main, formaient un cercle autour de deux soldats, qui étaient Nathaniel et Ardent. Ardent, pour sa part, était grièvement blessé mais heureusement, sa blessure ne mettait pas sa vie en danger. Ulthuran fit alors signe à Fardall pour qu'il éloigne Ardent et ainsi lui laisser le champ libre pour un duel contre Nathaniel.
Ulthuran s'approcha ensuite de Nathaniel et lui retira son casque qu'il jeta au sol.

- Tu n'es qu'une vermine mais je te laisse une dernière chance de défendre ton honneur.

Il s'éloigna un peu et laissa à Nathaniel la chance de se remettre sur ses pieds et se retourna vers les gens présents.

- Messieurs, ceci sera un duel à mort dans les règles de l'art. Celui qui intervient aura à faire à moi. Le gagnant, qui qu'il soit, ne devra pas être tué par les autres, pour le moment.

Son petit discours terminé, il se retourna vers Nathaniel qui était prêt. Il sortit sa lame et se prépara à son tour. Le duel commença. Nathaniel fut le premier à lancer une attaque, suivant la règle qui dit que c'est celui qui reçoit le duel qui à le premier tour. Ulthuran évita la lame du mercenaire et contre-attaqua. La lame du drow effleura l'armure de son opposant et termina son chemin sur la lame du mercenaire. Puis, Nathaniel lance une attaque puissante vers Ulthuran qui l'évita de justesse et envoya la lame de l'homme terminer son chemin au sol. Ulthuran donna donc un coup de coude sur le coté du casque du mercenaire et l'envoya au sol, déjà épuisé par la fatigue. D'un coup de pied puissant, il brisa la lame du combattant qui était enfoncé dans le sol depuis la dernière tentative d'attaque. Ulthuran, avec la pointe de son épée, enleva le casque de Nathaniel et la pointa vers la gorge de celui-ci. Nathaniel, dans un dernier élan de force, pris, de sa main libre, la lame d'Ulthuran et la tassa de sa gorge, puis, il serra l'épée, se qui lui meurtrit la main, et tira Ulthuran vers lui. Avec son épée brisée, il transperça le cœur du drow qui tomba ensuite sur lui, sans vie.

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Lumière aveuglante du soleil levant.

Une personne derrière lui arracha son casque qui n'était pas attaché.Ébloui par la lumière, brûlant de sueur, le mercenaire se retourna.Il s'agissait d'un elfe noir. Et il semblait de mauvaise humeur.


- Tu n'es qu'une vermine mais je te laisse une dernière chance de défendre ton honneur.


Nathaniel y pensa quelque secondes. Ce n'était pas entièrement faux. Il était dans un pays étranger, entouré d'ennemi , épuisé et seul. Terriblement seul.Il passa sa main dans ses cheveux pour essuyer la sueur qui perlait son front.Il tenta de se lever, mais échoua.


- Messieurs, ceci sera un duel à mort dans les règles de l'art. Celui qui intervient aura à faire à moi. Le gagnant, qui qu'il soit, ne devra pas être tué par les autres, pour le moment.


Nathaniel finit par se remettre sur ces pied, remettant son casque, visière baissée. S'il devait mourir, il le ferait en légende. Du moin c'est ce qu'il essaya de se convaincre. Son sabre pesait une tonne dans sa main et son armure semblait aussi rigide que de la pierre.

L'elfe noir tira une épée bien ouvragée et attendit que Nathaniel fasse le premier coup, ce qui fit serrer les dents au mercenaire, qui se demandait si les chances de réussir cette attaque était faible ou simplement nulle. Sans parler des suivantes.

Le guerrier évita facilement la botte sans conviction que Nathaniel tenta, qui trébucha presque.Déséquilibré, la contre-attaque érafla l'emblème de cheval qui ornait la partie gauche de son plastron et frappa durement son sabre. Il eut la sensation caractéristique du bras trop faible pour bloquer ce genre d'attaque : ses os vibrèrent sous le choc cinglant.Le général rassembla son énergie et se tourna en balançant sa lame de façon verticale.L'elfe noir évita non seulement le coup mais percuta son sabre à nouveau. Cette fois-ci, il n'eut aucune sensation, sauf celle de la garde qui quittait sa main.Le sabre courbé s'enfonça dans le sable.Abasourdi, le Général ne vit pas le coude du guerrier qui vint le frapper sur le côté de la tête. Il tomba à la renverse, et la visière du casque l'obligea à regarder un homme qui regardait la bataille, les yeux tirés...Le mercenaire reporta son attention sur le drow qui abbatait son pied sur son sabre et le brisait en deux, en même temps que les chances de Nathaniel.L'épée du guerrier s'insinua dans une des fentes du casque et le lui arracha.La lame pointa ensuite la gorge du Général. Nathaniel regarda le sol à côté de lui, se demandant si on lui permettrais de vivre avec Sélèna au ciel.Et il sut que non.Ses sourcils se froncirent. S'il devait vivre à jamais loin d'elle, n'était-il pas mieux que ce soit dans ce monde le plus longtemps possible?

Il aggripa violemment la lame de l'elfe noir. Le mercenaire sentit la morsure du métal et le sang couler entre ses doigts. Il serra les dents et tira vers lui , faisant tomber le drow stupéfié. Son autre main aggripa la garde de son sabre brisé, et en plongea les restants métalliques dans la poitrine de l'homme.Il poussa sur le côté le cadavre de l'elfe noir et s'assis.Les hommes qui l'entouraient semblaient s'être calmé. Nathaniel n'en comprit la raison que lorsqu'il aperçut à nouveau l'homme.Le mercenaire prit une longue respiration , examinant sa main couverte de sang.Il s'adressa au personnage qui le regardait en silence.


"C'est une belle journée qui commence n'est-ce pas?"

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Fardall approchait au galop quand il compris quel combat livrait les deux adversaires. Un combat de vengeance, mais Ardent semblait abandonner la partie et se soumettre lorsque Nathaniel refusa, il continua le combat, entouré de regards hostiles et après maintes feintes et de durs coups, il blessa douloureusement le Seigneur Ardent qui s’écroula, le dos ensanglanté. À peine eut-il descendu de sa monture que le Palatin Ulthuran s’était précipité pour venger son allié et commencer un duel à mort.

Le Seigneur de Zirconie, suivi de son fils Rafaël trainèrent le lourd corps et musclé d’Ardent à l’extérieur du cercle. Trop honorables étaient les hommes de l’Alliance de Lumière pour prendre Nathaniel dans le dos durant son combat.

Alors qu’Ulthuran prenaitt le dessus, suite à maintes feintes et coups durement parés, l’épée du Général infame se rompit, laissant sans défense l’homme épuisé. Courageusement, il accomplit un ultime effort, qui causa la mort du Seigneur Kain. Fardall versa une larme, puis deux. Ce compagnon enthousiaste qui ne demandait qu’à aider et sauver sa race était tombé.

Le silence était lourd d’émotion. Tous prirent une pensée pour le drow. Nombre d’entre eux le saluèrent dignement.

Le corps du Palatin d’Édhesse s’était affalé sur le mercenaire qui le repoussa et s’assit. Avec un air presque enjoué, il s’adressa au Seigneur Fardall :


"C'est une belle journée qui commence n'est-ce pas?"


Une indescriptible rage s’empara du corps du fils d’Igardal, et il fit un pas en avant, quand une main douce se posa sur son épaule. Faraël était arrivé, quittant sa division pour seconder celui qui l’avait vu naître.

Une paix intérieure sembla couler dans ses veines et détendre ses muscles endoloris et son esprit tourmenté. Tout lui sembla clair. Il s’approcha doucement de Nathaniel sans lui répondre et, s’accroupissant, il ferma les yeux de son ami, résigné.


- Non, ce n’est pas une belle journée qui commence. Le soleil se lève, pourtant la pleine est aussi rouge qu’un coucher. Vous avez précipité ces terres dans la barbarie et l’avidité. Vous avez défendu une cause dépourvue d’honneur et d’amour d’autrui, seul l’argent et l’égoïsme a mené votre combat. Pourtant, j’ai pitié de vous. Le sang qui coule engorge peut-être la plaine, mais la paix a gagné, et vous avez perdu. Dur fut ce combat, et longtemps pleurerons-nous nos morts. Mais enfin, le calme pourra, reprendre ses droits, oubliés depuis Harosheth.

Ces mots prononcés, il se leva, ligota le Général le laissa sous la garde de ses fils et marchant seul vers les Portes du Nord qu’il avait naguère si souvent emprunté,se présenta devant le portique encore garni de quelques gardes. Il demande à ce que l’on amène tout les dignitaires trouvables dans la cité et lorsque ce fut fait, il fit venir tous les seigneurs et dames qu’il l’avait soutenu, Gardes Divins, Gardes Célestes, Palatine d’Outre-Mer, Paladins et alliés de fortune, tous se présentèrent avec lui devant les portes, fiers et épuisés à la fois.

- Moi Fardall, fils d’Igardal, et Seigneur de l’Alliance de Lumière, je demande la reddition de cette ville. Que vos portes s’ouvrent, que le sang cesse de couler, laissez la paix entrer en vos murs si longtemps tourmentés. Au nom de Sorenssen, et du Panthéon Blanc je vous offre la paix et l’amour. Votre défaite, n’en est pas une complète. Bien que vous ayez lutté contre nous, vous avez défendu votre cause avec courage et je vous donne mon absolution. Ouvrez vos portes et je vous promet que les citoyens n’en pâtiront pas, nous offrirons nos ressources et notre aide aux démunis et assureront la paix de cet empire. Acceptez la demande des dieux et attirez sur vous leur bénédiction. Nous vous tendons la main pour que cesse cet horrible conflit.

Le Chef de La Garde Divine fit demi-tour et, au trot, rejoignit le mercenaire.

Il l’emmena à part et lui parla :


- Malgré toute ma volonté, je ne puis concevoir la raison pour laquelle vous avez massacré toutes ces gens, semé la mort et la désolation en nos terres et apporté des souffrances supplémentaires au peuple de l’Empire, s’il en est toujours un. L’argent ne peut corrompre l’âme à ce point, quelles sombres ténèbres animent donc votre vie ? Qu’avez-vous vu dans la capitale, car je me doute bien que vous y fussiez entré. Parlez, libérez votre âme et laissez votre vie aux mains des dieux qui vous mis sur cette terre.

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L'homme s'approcha.


Nathaniel tâtait le sol autour.Il sentit le vent à travers ses cheveux.La lassitude remplaça l'instinct de survie qui l'avait animé pendant le duel.Il jeta sur le côté le sabre brisé, ce qui provoqua des gestes secs dans les soldats nerveux autours de lui.La blessure sur sa main se refermait lentement. Le mercenaire en était presque mécontent.L'homme s'agenouilla près du corps de l'elfe noir et ferma ses yeux. Nathaniel le regarda en silence. Il avait beau répèter dans sa tête qu'il n'avait pas voulu la mort de ce drow , il savait qu'il l'avait provoqué d'une certaine façon.


- Non, ce n’est pas une belle journée qui commence. Le soleil se lève, pourtant la pleine est aussi rouge qu’un coucher. Vous avez précipité ces terres dans la barbarie et l’avidité. Vous avez défendu une cause dépourvue d’honneur et d’amour d’autrui, seul l’argent et l’égoïsme a mené votre combat. Pourtant, j’ai pitié de vous. Le sang qui coule engorge peut-être la plaine, mais la paix a gagné, et vous avez perdu. Dur fut ce combat, et longtemps pleurerons-nous nos morts. Mais enfin, le calme pourra, reprendre ses droits, oubliés depuis Harosheth.


Les paroles de l'homme étaient calmes et apaisés, mais elles traversaient l'air comme une lame et une terrible douleur s'en échappait.Nathaniel ne répondit rien et essaya de se lever lorsqu'on tendit à l'homme de la corde.Il trébucha et ne finit sur ses jambes que par le salut de deux soldats qui l'aidèrent à contrecoeur. Il sembla retrouver une certain fragilité et fit signe au soldat qu'il pouvait marcher. L'homme attacha solidement ses bras puis le confia à un autre homme qui lui ressemblait, en plus jeune. Son fils.On l'amena un peu à l'écart des soldats qui s'éloignait.

Il n'entendit que des bribes des mots que Fardall annonçait à un groupe d'Aristocrates. Mentalement, il farfouillait sa mémoire et devinait le nom du personnage grâce à ce qu'il avait lu dans le livre de Zirconie. Cet homme ne pouvait être que Fardall 1er, et son fils, Faraêl. Ou Rafaël.

Au pas léger, le roi le rejoignit et congédia ses hommes, sauf son fils.



- Malgré toute ma volonté, je ne puis concevoir la raison pour laquelle vous avez massacré toutes ces gens, semé la mort et la désolation en nos terres et apporté des souffrances supplémentaires au peuple de l’Empire, s’il en est toujours un. L’argent ne peut corrompre l’âme à ce point, quelles sombres ténèbres animent donc votre vie ? Qu’avez-vous vu dans la capitale, car je me doute bien que vous y fussiez entré. Parlez, libérez votre âme et laissez votre vie aux mains des dieux qui vous mis sur cette terre.


Nathaniel s'accota à la muraille, ses jambes ne le portant pas plus longtemps. Il réfléchit à sa réponse. Puis ses yeux s'entremirent.


"Je suis un mercenaire, Roi des hommes. J'ai suivi ma propre voie. Je n'ai point de maître. J'ai été plus loin que beaucoup. J'ai été ce que certains disent trop loin. Je me suis cherché toute ma vie, et lorsque je me suis trouvé, il était trop tard. Ne me demandez pas pourquoi je suis ce que je suis, je ne peux répondre à cette question moi-même."

Il soupira, baissant la tête aux yeux perçant du roi.

"Je suis ce qu'on appelle souvent un désastre.Jamais je ne pourrai regretter mes actes sur le champ de bataille comme jamais je ne pourrai dormir la conscience tranquille. Je suis condamné à être seul, et vous le prouverez bientôt."

Ce disant, il redressa la tête.

"Maintenant, je souhaite vous offrir quelque chose qui vous appartient déjà. Mes rêves m'ont annoncée qu'il aurait un jour tout son sens.C'est votre destin de le prendre, même s'il est couvert de sang.Il est à vous de le porter même s'il a causé la mort et la désolation.Avec mes mains attachés, ce n'est pas facile, vous me permettrez donc d'abuser une dernière fois de votre hospitalité"


Les flammes bleues brûlèrent aisèment les épaisses cordes et libèrèrent ses mains. Les mains de l'homme se posèrent sur son épée, puis la lachèrent quand Nathaniel décrocha le sac suspendu à sa ceinture, cachée sous son plastron. Le paquet était couvert de sang.Nathaniel en défit la corde puis en sortit l'objet.Les deux hommes ne dirent aucun mot.Nathaniel posa la couronne sur le front du roi.


"Quelqu'un doit prendre la place du défunt souverain de cette cité. Et cette personne est le pheonix de cette ère, qui marque la nouvelle à venir. Cette personne, c'est vous, Fardall 1er, Roi Soleil."

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Oengus attendait près des portes Nord de la cité lorsqu'il attendit une voix familière.

- Moi Fardall, fils d’Igardal, et Seigneur de l’Alliance de Lumière, je demande la reddition de cette ville. Que vos portes s’ouvrent, que le sang cesse de couler, laissez la paix entrer en vos murs si longtemps tourmentés. Au nom de Sorenssen, et du Panthéon Blanc je vous offre la paix et l’amour. Votre défaite, n’en est pas une complète. Bien que vous ayez lutté contre nous, vous avez défendu votre cause avec courage et je vous donne mon absolution. Ouvrez vos portes et je vous promet que les citoyens n’en pâtiront pas, nous offrirons nos ressources et notre aide aux démunis et assureront la paix de cet empire. Acceptez la demande des dieux et attirez sur vous leur bénédiction. Nous vous tendons la main pour que cesse cet horrible conflit.

Une fois que le discours fût terminé, Oengus monta rapidement sur le rempart afin de faire signe à Fardall que la porte lui serait ouverte. Malheur de constater qu'il était déjà repartit vers les plaines. L'elfe redescendit et alla donner de nouveaux ordres à ses archers. Puisqu'un peu de temps était devant lui, il envoya ses hommes prévenir le reste des gardes impériaux que le conseiller impérial leur demande à tous de rendre les armes devant Fardall de Zirconie en allant se mettre en rang avec un genou en terre à proximité de la porte Nord. Ce fût l'utilisation de ses derniers instants à ce titre plus ou moins honorable.

Le palatin Amphisois alla ensuite ouvrir la grande porte du Nord et resta dans l'embrasure de celle-ci en attendant le retour de Fardall devant lui. Il se mit à genou, posant sa dague devant lui. La honte et la tristesse l'envahissait peu à peu. Toujours il avait prôné la paix mais les derniers jours furent sanglant. Son seul espoir de rester la tête haute était d'avoir compris ses pêchés et il remettait son destin aux mains de Folaniss. Voilà trop longtemps qu'il n'avait pris soin de son peuple, sa belle Amphise lui manquait. Il ferma les yeux et attendit.

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