Cour Martiale sur le cas du Général Nathaniel

Rédemption...

Bien que les gens commençaient à quitter le tribunal, Nathaniel se sentait tiré en arrière, dans un passé pas si lointain.Il revit queques instants une robe légère qui flottait dans un pré, puis les sillons dans la terre fraîche.Il vit alors les contellations, et la lune, puis le soleil, feu brûlant de vérité.Il vit la douleur, si c'était possible, puis les personnages dont les silhouettes ne laissait présager que la noblesse...Et la divinité, peut-être.

Certains restèrent, d'autres partirent avec deux, un , aucun regard en arrère. Car que quittaient ces gens , si ce n'était que symboliquement la guerre et responsabilité divine? Que croyaient-ils trouver en passant la porte, autre que la paix et l'espoir.

Car tous avaient été vaincus. L'Empereur Noir n'était plus, ainsi que son aura maléfique qui coromppait la ville.Les mercenaires avaient été dispersés, les légendes, représentant dignes du mercenarisme, n'étaient plus. Et maintenant le général , qui avait mené tout les combats et les fronts, avait tué et massacré par emploi, devait prendre un siège et laisser tomber son sabre pour toujours.

Son front le brûlait , le reste aussi. Il se sentait mal, comme si on avait déposé un soudain poids sur ses épaules, le genre qui aurait changé de main jusqu'à ce qu'on trouver un parfait porteur. Celui qui n'avait rien à perdre.Ou plutôt celui qui n'avait plus rien à perdre.

Il se leva d'un bond. Son coeur battait à un rythme effrené.Ses respirations étaient longues et nerveuses.Le guerrier portant son armure passa devant lui en jetant un dernier regard au mercenaire puis sortit.Et avec elle une autre partie du Général, celle qui l'avait aidé à vaincre et à maîtriser, son fidèle allié. à cette pensée il espèra que Sadrk s'en tirerait bien. Le dragon avait été relâcher après la bataille de la Zirconie.

Sa respiration sembla se calmer, mais quelque chose manquait.Il sut alors ce qui lui restait à faire.Il se rassit sur son siège et commença à rassembler son énergie d'ici à ce qu'il ne reste que L'Empereur dans la pièce.

Invité

Le seigneur paladin Simuel se leva et alla parler à Fardall une fois que celui-ci en ais finit avec le seigneur Ardent, Simuel dit au seigneur Fardall :

"Et bien mon seigneur je vous quitte, ce fut un honneur pour moi d'être sous les ordres d'un homme tel que vous."

Et le paladin se tourna vers Faraël, le fils de l'empereur phoenix, pour lui dire :

"Mon jeune garçon, j'ais put jauger votre sagesse et votre force, vous ferez de grande chose pour ce monde."

Le paladin baissa les yeux quelques instants et sortit de sa poche à l'intention de Faraël, un collier blanc étincellant représentant un sceau que le jeune seigneur ne connaissait pas. Le paladin releva les yeux et dit :

"Voici pour vous mon ami, ceci est un porte bonheur, ce sceau m'as sauvé la vie plus d'une fois ! Si un jour il vous arrive d'être en mauvaise posture face à un ennemi ou n'importe quel autre chose, dites ces mots :
Tel est ma volonté. Ce talisman renferme une puissante magie sacrée, il est l'un des trésors du royaume de Hildéria, et nulle personne n'est plus digne que toi pour le porter."

Le paladin mit une main sur le coeur et s'inclina devant la famille Barka en signe de respect et de gratitude pour ce que cette famille a apporté à l'empire. Le paladin tourna les talons et dit :

"Ce n'est qu'un humble au revoir, je l'espère en tout cas."

Puis Simuel s'éloigna en demandant que l'on fasse améner sa puissante monture.

Invité

Le cas venait d'être conclu, le Général Nathaniel était condamné à l'exil des terres de Kalamai. D'un coté, Laonar fut satisfait, mais il ne montra aucune impression. L'assistance commençait déjà à quitter les lieux et lorsqu’Arzhul se leva, Laonar l'attrapa par le bras.

- Sir, rejoignez-moi demain matin, au lever du soleil, à la Taverne du Loup qui Boite.

Puis, il laissa le Grand Prêtre quitter la salle. Quant à lui, il resta tranquillement assis sur son siège en observant, à tour de rôle, Nathaniel et Fardall. Ardent ainsi que Simuel discutèrent quelque peu avec l'Empereur puis quittèrent la salle. Lorsqu'il ne restait plus que lui, Fardall et le mercenaire, il se dirigea vers le seigneur de Zirconie. Il s'assit à ses cotés pour lui parler.

- Sir, je suis ravie de votre jugement, il montre votre pureté et votre bon sens du jugement. Pour l'exil, je serais prêt à m'offrir pour le transport. Je connais une île qui serait parfait pour lui. Cette île contient tout se qu’il faut pour survivre et en plus, des petites bâtisses sont déjà installées. Je les ai construites avec mon équipage pendant notre arrêt à cause d'une tempête lors d'un voyage. Aussi, j'aimerais peut-être, si vous m'autorisez, lui faire une offre. Si un voyage éloigné se lance avec moi à la tête, un homme de son talent serait très utile, puisque nous ne savons ce qu'il se trouve dans les mers lointaines.

Finalement, il se retourna vers le mercenaire, qui perdu dans ses pensées, n'avait entendu la discussion.

Le palatin d'Amphise avait tout écouté et maintenant que le jugement avait été rendu il pouvait afin partir et passer à autre chose. Sa seule préoccupation était sa province qu'il n'avait pas vu depuis trop longtemps.

Oengus passa à proximité de Fardall avant de sortir

Empereur Fardall puisse votre règne être paisible et prospère. Kalamaï a besoin de se refaire une santé, autant sur le plan financier et culturel que géographique. Trop longtemps certaines provinces ont été mises à l'abandon et dépeuplé au fil du temps. Vous pouvez compter sur moi pour continuer de faire de l'Amphise un royaume de paix et de tranquillité au sein de la forêt de Maon. Je vous offre également une équipe de deux cent travailleur pour aider à rebâtir Scitopole et la Zirconie. Vous n'aurez qu'à m'envoyer un messager en Héraldie pour m'indiquer à quel moment vous en aurez besoin ainsi que les matériaux nécessaire, nous amènerons ce que nous pourrons.

Le palatin ne laissa pas vraiment le temps à Fardall de répondre, il le salua dignement puis quitta le tribunal.

Nathaniel n'écoutait pas effectivement les messages que laissait les seigneurs à l'intention du Pheonix. Il se concentrait sur le sang, qui commençait à se former en lui.D'abord une étincelle, puis le feu crépita soudainement.Le mercenaire veilla à avoir l'air normal, se laissant un peu consommé par l'énergie furieuse.L'Ante-Element prenait son dû.

Lorsque Laonar vint parler à Fardall, qui était près de sa famille, Nathaniel s'était retourné vers un autre côté de la salle pour ne pas se forcer à regarder la famille du roi.Et du même fait l'obliger à penser à la sienne.

Le mercenaire en profita pour donner une description précise au feu intérieur qui grandissait en force.Enfin , des sons vinrent le perturber, dans le monde réel ; on lui parlait. Il fouilla la magie pour savoir ce qu'il avait dit, puis donna une réponse dont la lassitude n'était égal qu'à dédain de l'idée elle-même.

"Ce n'est pas mon choix."

Les gants sans doigts du mercenaire commencèrent à bleuir légèrement.

Fardall entendit les mots du Paladin Simuel, ce qui le toucha, et écouta d’une oreille binveillante les mots qu’il destinait à son fils, puis, le paladin quitta le tribunal. Le Capitaine Laonar, Oengus, Nathaniel, les gardes et lui-même étaient les dernières personnes présentes dans la pièce. Le Palatin d’Amphise lui souhaita un bon règne et en gage de bonne volonté lui offrit des travailleurs pour rebâtir ce qui avait été détruit.

- Je vous remercie pour ces mots Oengus, j’accepte votre offre, Vous êtes un elfe de bon sens, il eut fallu que vous en fassiez usage dans la guerre, je n’oublie pas que vous avez lutter aux côtés des mercenaires, même si je dois reconnaître votre effort de ne pas perturber la population, je vous ai tout pardonné. Sur ce, je vous demande d’envoyer vos travailleurs en Scitopole, commencer donc par aider les royaumes de Kondall, Halicarnasse et les plus touchés.

Le Palatin n’entendit qu’une partie de ce qu’il lui dit, car il était parti rapidement, ne lui laissant guère le temps de répondre.

Puis, Laonar lui fit une offre, enchaînant événement sur événement.

- Sire, je suis ravie de votre jugement, il montre votre pureté et votre bon sens du jugement. Pour l'exil, je serais prêt à m'offrir pour le transport. Je connais une île qui serait parfait pour lui. Cette île contient tout se qu’il faut pour survivre et en plus, des petites bâtisses sont déjà installées. Je les ai construites avec mon équipage pendant notre arrêt à cause d'une tempête lors d'un voyage. Aussi, j'aimerais peut-être, si vous m'autorisez, lui faire une offre. Si un voyage éloigné se lance avec moi à la tête, un homme de son talent serait très utile, puisque nous ne savons ce qu'il se trouve dans les mers lointaines.

- Nathaniel devra être conduit sur une île qui ne fait pas partie de l’Empire, quelque part d’inconnu, où il ne pourra être trouvé ou s’évader. Cependant, vous êtes un homme dont la loyauté n’est plus à prouver. Vous pourrez le conduire sur une île, que je vous charge de découvrir, n’en parlez à personne, même pas à moi. Vous reviendrez et garderez le silence sur cet endroit. Puissent les dieux vous accompagner pour ce voyage.

Fardall fit une pause, inspira un peu et jeta un regard dans la salle.

- Je vous demande de ne pas partir tout de suite mon ami, il y aura un banquet de réjouissance avant, les pauvres seront nourris également. Je vous invite au mariage de mon fils, qui aura lieu dans quelques jours. Je crois que quelqu’un vous attend, vous pouvez partir si vous le voulez.

Le Barka fit un signe aux gardes, afin d’emmener le condamné hors du tribunal, on l’emmènerait de nouveau à la prison où il serait enfermé en attendant son exil. Il serait bien traité, il aurait même droit à une bonne ration et un verre de vin, puisque tout le monde pourrait profiter des réjouissances. Sa famille étant sortie quelques minutes auparavant, le père de Faraël resta seul dans la pièce.

* * *

Qui sera empereur maintenant ?

Toi.

Mais quelqu’un de plus qualifié pourrait …

Tu t’es battu, le peuple s’est battu, tes alliés se sont battus.

Pourquoi ?

Pour toi, pour ta Destinée.

Je ne suis pas un empereur, je suis … moi.

C’est pour ça qu’ils t’aiment, qu’ils te suivent.

Mais je devrais renoncer à mon royaume, mes terres …

Si tu deviens empereur, il n’y aura plus de guerre, plus de troubles, ce sera fait comme il se doit, comme le Panthéon le veut, la lumière règnera.

Mon peuple …

Ton destin, tu as juré devant Sorenssen de l’accomplir, quel qu’il soit, tu dois le faire, même contre ton gré, tu as promis, et ta parole est force de loi.

- Ma … Destinée.

Fardall se leva tout d’un bond en prononçant ces mots. Il était resté assoupi durant ce dialogue mental, son esprit avait fait un choix, il avait fait un choix. Il deviendrait empereur parce que son peuple le voulait, parce qu’il pourrait ainsi protéger l’Empire et la population, éviter qu’il n’y ai plus de guerres comme celle-ci. D’un pas décidé et à la fois ébranlé, il se dirigea à l’extérieur, dans la ville, sous les regards de la populace et des soldats.