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descriptionLes Parias en Mésomnon EmptyLes Parias en Mésomnon

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Les troupes Draziviennes étaient à l'entrainement.
Le corps d'armée de Draziva était aujourd'hui majoritairement constitué de créature magiques, tirant leur puissance de l'essence même de la province de Mésomnon.
Durant leur manoeuvre dans les plaines, les troupes étaient décomposées en armées, corps et bataillons. Ils feignaient une bataille rangée contre un quelconque adversaire face à eux.


" Premier bataillons de Brigands, Décrochez sur la droite, vous tirez sur la première ligne ennemie à distance ! Les chimères restent encore au sol, il faut évaluer le potentiel anti-aérien ennemi avant de foncer tête baissée ! " Le capitaine Melfort dirigeait les troupes d'une main de fer, distribuant les ordres à ses subalternes, Drovan, Talran et Minissas.

Aux côtés des officiers se trouvaient quelques hommes et deux femmes vêtus de tuniques grises et noires. Leurs visages graves scrutaient les mouvements des hommes, glissant ici où là une remarque sur une faiblesse face à un quelconque sortilège de l'ennemi.

Soudain, une odeur affreuse se répandit sur le champ de bataille. Les soldats ralentissent leurs mouvements et se couvrent le visage de tout ce qui passe à portée de leur main afin de tenter d'échapper à l'odeur.

Spoiler :


Les mages, plus rapides et ayant repéré un flot de mana s'écoulant sur le champ de bataille se préparent à une bataille... et pas une simulation.

Spoiler :

Et, ignorant ce qui se passe autour d'eux, ils lancent une série de sortilèges pour protéger les soldats Draziviens sur le champ de bataille. Et c'est alors que les troupes ennemies apparurent sur le sommet d'une colline au flanc droite de l'armée en manoeuvre.
Alors que des hordes de méduses et de méduses se mettent en place pour infliger aux protégés de Mésolomnon de lourdes pertes sans s'en approcher, les arcanes, plus vifs d'esprits usent de tous les sortilèges traversant leur esprit pour affaiblir ce qui était, en réalité, l'armée des parias.

Malgré leurs efforts conjoints, pris de courts par de puissantes créatures, ils ne firent que de moindres dégats.
Les Brigands furent la cible première des hordes attaquantes qui en décimèrent un quart à distance avant de foncer droit sur les Draziviens qu'ils avaient prit en embuscade.
Les officiers mirent quelques minutes à comprendre réellement ce qui se passe et à reformer les troupes après que des Dragons aient encore arraché à vie à quelques bandits conscrits. Mettant de lourdes et puissantes créatures en branle, des liches entrèrent dans le conflit, suivies de près par des chimères dans les airs. Usant de leur pouvoir éthéré, ces deux créatures magiques tirant leur puissance des terres magiques sur lesquelles elles se trouvaient frappèrent les morts vivants parmi les rangs adverses.

Les généraux ennemis, rapides à la réaction, firent replier ces derniers derrière des abhérations, protégeant ainsi les momies des chimères qui furent stoppées par des murs de méduses. Les bataillons de Brigands et de Centaures mésomniens reprenant leurs esprits, il sortirent arcs et frondes et inondèrent les morts-vivants de traits que les abhérrations ne pouvaient empêcher de passer.
Les Dragons de bronze repassèrent à l'attaque, descendant en piquée sur les troupes au sol et fauchant les vies avant de reprendre de l'altitude, hors de portées des flèches. Les chimères, inutiles dans la bataille rangée prirent sur eux des les suivre mais furent laissées sur place par les muscles énormes des dragons dont les écailles ne permettaient même pas à leur poursuivant de faire de réels dégâts. Les colosses aériens firent un brusque demi tour et le chasseur devint le chassé. Les chimères descendirent en piquée pour échapper aux crocs acérés mais pas assez vite et une trentaine fut taillée en pièce.
Durant ce laps de temps, les liches en avaient fini avec les morts-vivants et, alertées par les cris d'agonie de leurs alliés volants, elles prirent à partie les dragons en envoyant une moitié en enfer par leur puissance magique. Toutefois les cavaliers parias profitèrent de cette inattention pour les contourner et rentrer de plein fouet dans les flancs des Brigands et Centaures, les décimant littéralement.
Ils furent rapidement imités par les Flagelleurs et les Méduses qui, eux-mêmes se désintéressèrent des liches pour en terminer avec les plus faibles. Sous les coups, les Humanoïdes disparurent très rapidement, mais ils infligèrent eux aussi de sérieux dégâts à leurs agresseurs. Il en fut de même pour les chimères qui furent les suivantes sur la liste des gouttes de sang tachant l'herbe sous leurs pieds.

Et c'est alors que les généraux ennemis comprirent que la fin ne pouvait leur être favorable. Alors que les unités draziviennes les plus faibles étaient massacrées, les liches abattaient systématiquement tous les ennemis passant à leur portée. Et c'est avec des effectifs largement réduits que les Parias allaient devoir affronter les unités les plus lourdes de la bataille.
De nombreux assauts furent tentés mais rien ne fonctionna. Les unités s'approchant assez près de liches pour pouvoir les frapper étaient minutieusement détruites par leurs pouvoirs magiques et ceux qui s'enfuyaient étaient abattues d'une boule de mana entre les épaules.

La bataille se finit ainsi, l'armée des Parias qui s'était aventurée en Mésolomnon anéantie et les force draziviennes sérieusement diminuées.
Les liches, créatures éthérées flottaient quelques centimètres au dessus du sol, impassibles comme les squelettes qu'elles étaient. Les sorciers quand à eux gisaient pour la plupart ça et là autour des officiers, épuisés par les sorts qu'ils avaient lancés. L'heure était venue d'avertir les Intendants puis viendrait celle des représailles...
Mine de rien, les officiers en avaient apprit bien plus qu'avec n'importe quelle manoeuvre.


Spoiler :


* * *


Melfort, des semaines après l'assaut repoussé des Parias en Mésomnon retrouvait sa patrie. Les Intendants, dès qu'ils avaient apprit que bataille avait été livrée avaient ordonné les représailles et l'armée Drazivienne avait fait marche vers Zackinthe puisqu'on murmurait que de là venait les troubles.
Et, effectivement, en chemin le capitaine était tombé sur des forces anarchistes détachées d'un dénommé Anar. Bien que ne s'étant pas particulièrement cachés et n'ayant attaqué les ennemis ni par surprise ni par une quelconque force brutale si ce n'était les sortilèges des arcanes, les forces attaquées avaient été bien incapables de se défendre. Littéralement laminées, elles n'avaient pas été en mesure de tuer le moindre soldat de Draziva.

C'était le front haut que le jeune officier ferait son entrée en Ghenssay.


Spoiler :

descriptionLes Parias en Mésomnon EmptyRe: Les Parias en Mésomnon

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Arrivés à quelques kilomètres au Nord-est de Draziva, deux cavaliers s’arrêtèrent au sommet d’une petite colline pour profiter d’une vue plus large de la cité. Sans nul doute, Draziva pouvait rivaliser avec les plus grandes villes de la région. Un des deux voyageurs mis pied à terre comme pour signifier à son compagnon la fin du périple. Il était vêtu d’un long cache poussière couleur sable comme son autre compagnon. Ils avaient le même âge mais pourtant ne semblaient en rien semblables. L’un apparaissait nerveux, l’autre jovial. Celui encore en selle portait les armes, l’autre pas. Quel contexte avait bien pu amener ces deux humains à voyager ensemble ?
Ornail ! lança l’homme à cheval, ce n’est pas le moment de faire une pause on est presque arrivé!
L’autre regarda son compagnon avec un petit sourire amusé.
Ce n’est pas la peine Anar… Xanis n’est pas là…
Anar s’agita sur sa selle.
Et comment le saurais-tu nous ne sommes même pas entré dans la ville !
J’ai reçu un minimum d’information avant cette mission et vois-tu, le fait est que Xanis est une sorcier très puissant, bien plus que moi cela va sans dire, sans doute plus qu’Heclar notre vénéré shaman. Comme tout sorcier de cette carrure, il dégage une aura que les autres jeteurs de sorts sensibles, et les shamans en font parti, peuvent percevoir. Je ne perçois rien, cela signifie qu’il n’est pas là.
Peut-être dort-il ?avança Anar.
Ca ne change strictement rien, répliqua l’apprenti-shaman aussi sec mais gardant le sourire.
Anar s’emporta violement, réalisant peut-être que cette mission durait depuis déjà trop longtemps et que tous ces efforts n’auraient peut-être servi à rien au final.
Tout ça c’est de ta faute Ornail, quel stupide idée que de vouloir joindre cette caravane qui n’allait même pas en Mésolongion ! Nous nous sommes perdus pendant plusieurs semaines dans cette maudite contrée et quand enfin nous touchons au but, tu me dis que notre oiseau s’est envolé !
S’étant accoutumé aux sautes d’humeur de son compagnon, Ornail attendit qu’Anar soit calmé pour reprendre.
Je n’ai pas dit que tout était fichu. J’ai juste dit « Xanis n’est pas là ». C’est sa ville il devrait bien revenir un jour ou l’autre, et surement pas dans longtemps, il doit avoir beaucoup de travail ici.
…je ne suis pas si optimiste...
En tout cas nous n’avons pas le choix, mais il nous reste encore quelques provisions du marché, et puis dans le pire des cas, nous pouvons toujours tenter d’entrer dans la ville de nuit, pour ne pas être arrêtés a l’entrée. Il ne faudrait pas que tu perdes ton arbalète.
Tapotant machinalement l’arme pendue à la selle de son cheval, Anar se décida enfin à mettre pied à terre. Les deux anarchistes s’apprêtaient à passer quelques jours et nuits d’observation autour de Draziva, attendant le retour hypothétique de Xanis.
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