C'était comme une attaque, mais pas vraiment pareil en vérité.
Une expédition de chasse, plutôt.
Ce n'était pas la première fois qu'ils allaient par là, ils étaient déjà venus plusieurs fois, ils commençaient à connaître, désormais.
La première fois, quelques imbéciles s'étaient enfoncé dans la forêt, et s'étaient fait avoir.
Peu avaient réitéré cette erreur.
Ils se cantonnaient à la lisière, commençaient par couper des arbres.
Des cavaliers en profitait pour commencer à chasser les petites créatures qui trainaient.
On attendait l'intervention, en fait, de l'adversaire.
A chaque percée, ils s'enfonçaient un peu plus loin, avant de tomber enfin sur une forme de résistance.
Des arbres, des bêtes, surtout.
C'était pour cela qu'ils venaient.
Récupérer du bois, mais surtout de la viande, des fourrures, de la nourriture.
Oh, il y en avait de tout ça, en espeyran, mais.. Pas de la même qualité.
Pas de la même rareté.
Et on ne le vendait pas au même prix.
En pleine nuit, une trompette sonna, réveillant le campement endormi d'un oeil.
Instantanément, les hommes furent sur pied, et des flèches de feu volèrent dans la nuit, éclarant le champ de bataille.
Les bêtes étaient quasiment toutes incapables de passer par dessus le mur de bois érigé en palissade, et les arbres trop lents.
Les premiers périssaient à coups de flèches, de lances, les seconds étaient renversés par des rochers gros comme des têtes humaines, lancés en cadence par de petites catapultes démontables.
Une volée de pierre mettait à terre les plus gros troncs.
Bien sûr, quelques bêtes passaient, ici et là, par dessus, par dessous, mais dans l'ensemble elles faisaient peu de dégâts.
Vers l'aube, à peu près, un pan de palissade fut abbattu par un arbre, qui s'effondra dessus.
Un cortège de soldats se rua dedans...
Les élus d'Adrien.
Malgré tout le talent et la fougue qu'ils déployèrent, ils ne tinrent pas face à une charge de cavalerie organisée, et soudain, ce fut la débandade.
Au petit matin, on compta peu de perte du côté d'Espeyran, mais un butin impressionant.
Encore une bonne journée.
Le plus dur, c'était quand ils tombaient sur une défense en place, mais.. Si jamais la bataille tournait mal, ils finissaient presque fatalement par bouter le feu au champ de bataille pour parvenir à regagner leurs chaumières, avec en prime un butin jamais négligeable..
Une expédition de chasse, plutôt.
Ce n'était pas la première fois qu'ils allaient par là, ils étaient déjà venus plusieurs fois, ils commençaient à connaître, désormais.
La première fois, quelques imbéciles s'étaient enfoncé dans la forêt, et s'étaient fait avoir.
Peu avaient réitéré cette erreur.
Ils se cantonnaient à la lisière, commençaient par couper des arbres.
Des cavaliers en profitait pour commencer à chasser les petites créatures qui trainaient.
On attendait l'intervention, en fait, de l'adversaire.
A chaque percée, ils s'enfonçaient un peu plus loin, avant de tomber enfin sur une forme de résistance.
Des arbres, des bêtes, surtout.
C'était pour cela qu'ils venaient.
Récupérer du bois, mais surtout de la viande, des fourrures, de la nourriture.
Oh, il y en avait de tout ça, en espeyran, mais.. Pas de la même qualité.
Pas de la même rareté.
Et on ne le vendait pas au même prix.
En pleine nuit, une trompette sonna, réveillant le campement endormi d'un oeil.
Instantanément, les hommes furent sur pied, et des flèches de feu volèrent dans la nuit, éclarant le champ de bataille.
Les bêtes étaient quasiment toutes incapables de passer par dessus le mur de bois érigé en palissade, et les arbres trop lents.
Les premiers périssaient à coups de flèches, de lances, les seconds étaient renversés par des rochers gros comme des têtes humaines, lancés en cadence par de petites catapultes démontables.
Une volée de pierre mettait à terre les plus gros troncs.
Bien sûr, quelques bêtes passaient, ici et là, par dessus, par dessous, mais dans l'ensemble elles faisaient peu de dégâts.
Vers l'aube, à peu près, un pan de palissade fut abbattu par un arbre, qui s'effondra dessus.
Un cortège de soldats se rua dedans...
Les élus d'Adrien.
Malgré tout le talent et la fougue qu'ils déployèrent, ils ne tinrent pas face à une charge de cavalerie organisée, et soudain, ce fut la débandade.
Au petit matin, on compta peu de perte du côté d'Espeyran, mais un butin impressionant.
Encore une bonne journée.
Le plus dur, c'était quand ils tombaient sur une défense en place, mais.. Si jamais la bataille tournait mal, ils finissaient presque fatalement par bouter le feu au champ de bataille pour parvenir à regagner leurs chaumières, avec en prime un butin jamais négligeable..