Arakasï errait dans le néant. Alors quoi ? Que devait-il répondre devant de tels propos tenus si brutalement ?Au lieu de ça, son esprit se perdit dans les brûmes indéchiffrables de son esprit accablé. Son regard s'orienta sur chacun d'entre les personnes présentes, enfermé qu'il était dans un silence froid, religieux. Ses yeux inéxorablement vinrent s'attacher sur la bannière étalée devant lui, tâchée du sang des natifs probablement. L'inquiétude l'étreignit diablement malgré la confusion de la situation.
Aucunement en effet, il ne lui venait à l'espit que l'officier présent et qui l'avertissait de danger, puisse lui mentir ou nuir à l'Outre-Mer par une mauvaise analyse de la situation. Mais parler d'actes de guerre ? N'était-ce pas intantinet disproportionné ? Fallait-il que cela arrive vraiment à son avènement ? Lui le pacifiste dirigeant qui avait promis une ère de paix sous sa gouvernance ? Non ce serait véritablement cruel. Néanmoins des choses graves à l'heure actuelle devaient se dérouler comme le visage soucieux, ombrageux du chevalier le leur hurlait. Son instinct le lui murmurait également même si rien ne l'en prouvait véritablement à cet instant. Mais pourquoi personne ne l'avait-il prévenu plutôt ? Depuis quand des villages avaient été sommairement attaqués ? Des bandits organisés peut être ? Tandis qu'il réfléchissait intensément, tentait de se remettre du choc, la porte s'ouvrit de nouveau à la volée, un des gardes annonçant là une autre nouvelle explosive, qui le fit presque défaillir sur le coups.
Votre grâce, une femme attend aux pieds du Chastel, elle prétend être la comtesse Hélèna Ianoss d'Ald'Rhune, en mission diplomatique pour le compte de l'Empire de Kalamaï. Les yeux de l'elfe s'écarquillèrent. Décidément, heureusement pour lui, le palatin n'était pas de ceux qui pouvaient s'étouffer, la respiration hébêtée, sous le nombre de surprises incroyables telles que celles-ci, heureuses ou malheureuses qui se succédaient depuis, de manière impressionnante à ce conclave. L'ambassadrice qu'il recherchait tant, qui avait disparu de la circulation, s'aprêtait à contacter avec fermeté, s'était rendue d'elle-même à sa rencontre ? Mais comment ? Et la représentante ? Mais qu'importe toutes ces questions, elle était là. Cependant il se permit de plisser un regard avertisseur au soldat, comme s'il le prévenait que s'il se moquait de lui, ça allait barder. Il y avait trop de choses importantes qui requérait son attention pour qu'il perde du temps avec des drôleries. Le soldat jugea préférable d'ajouter : Ca a l'air d'être sérieux. Son escorte ne semble appartenir à aucune unité connue d'Outre-Mer. Elle a aussi proclamé son désir de mener à bien les négociations avec le nouveau dirigeant de la Nation.
L'elfe n'hésita plus alors. D'une vive agilité et d'un mouvement preste qui démontrait un entraînement régulier, il se releva immédiatement, promptement de sa chaise reculé à la va vite, reflétant là ses pensées chaotiques, tout autant que son empressement. Ses yeux luisaient d'ardeur devant la chance qui lui souriait soudain.
Je m'en vais accueillir les ambassadeurs personnellement, n'envoyez personne.
Mon seigneur, si je puis me permettre, il y a une situation urgente à gérer. Qu'en est-il de notre réponse à donner à tout ça ? Les rumeurs ne tarderont pas à se propager, la peur également. Sauf votre respect, des parlottes avec des ambassadeurs, même de foutus colons, à cet instant est une perte de temps.
Arakasï n'avait pas oublié ce sujet, seulement il y avait des priorités à fixer, des décisions à prendre, des choix à procéder de manière magnanime. En pleine marche vers la porte , il se retourna donc, élevant la main, en signe d'apaisement.
Ser Will, j'entends là vos avertissements sur le danger imminent, mais ne paniquons pas. L'indépendance d'Outre-Mer est en jeu, des vies natives à Port-Espérance également. L'échéance ne peut plus être retardé, sous peine de voir tout ce qui a été entrepris dans le bon sens jusqu'à aujourd'hui éclater. Nous n'aurons qu'une seule chance sur ce chapitre de notre histoire, saisissons là une fois pour toute. Si ce que vous dîtes est vrai sur la menace qui plane au-dessus de nos tête, il vaut mieux alors n'avoir qu'un seul front, et clore celui-ci par l'intermédiaire des négociations.
Voyez rapidement la situation avec le seigneur Medar et Volkmar, vos nouveaux chefs militaires et le représentant Milas, pendant ma brève absence. Messires, je reviens de suite ici même avec ceux qui ont le destin de notre Nation et de leur Empire entre leur mains.
Il hocha la tête à l'ad'resse de tous, puis s'enfut à l'extérieur de la salle du conseil. Une scéance mouvementée pour le Palatin.
Aucunement en effet, il ne lui venait à l'espit que l'officier présent et qui l'avertissait de danger, puisse lui mentir ou nuir à l'Outre-Mer par une mauvaise analyse de la situation. Mais parler d'actes de guerre ? N'était-ce pas intantinet disproportionné ? Fallait-il que cela arrive vraiment à son avènement ? Lui le pacifiste dirigeant qui avait promis une ère de paix sous sa gouvernance ? Non ce serait véritablement cruel. Néanmoins des choses graves à l'heure actuelle devaient se dérouler comme le visage soucieux, ombrageux du chevalier le leur hurlait. Son instinct le lui murmurait également même si rien ne l'en prouvait véritablement à cet instant. Mais pourquoi personne ne l'avait-il prévenu plutôt ? Depuis quand des villages avaient été sommairement attaqués ? Des bandits organisés peut être ? Tandis qu'il réfléchissait intensément, tentait de se remettre du choc, la porte s'ouvrit de nouveau à la volée, un des gardes annonçant là une autre nouvelle explosive, qui le fit presque défaillir sur le coups.
Votre grâce, une femme attend aux pieds du Chastel, elle prétend être la comtesse Hélèna Ianoss d'Ald'Rhune, en mission diplomatique pour le compte de l'Empire de Kalamaï. Les yeux de l'elfe s'écarquillèrent. Décidément, heureusement pour lui, le palatin n'était pas de ceux qui pouvaient s'étouffer, la respiration hébêtée, sous le nombre de surprises incroyables telles que celles-ci, heureuses ou malheureuses qui se succédaient depuis, de manière impressionnante à ce conclave. L'ambassadrice qu'il recherchait tant, qui avait disparu de la circulation, s'aprêtait à contacter avec fermeté, s'était rendue d'elle-même à sa rencontre ? Mais comment ? Et la représentante ? Mais qu'importe toutes ces questions, elle était là. Cependant il se permit de plisser un regard avertisseur au soldat, comme s'il le prévenait que s'il se moquait de lui, ça allait barder. Il y avait trop de choses importantes qui requérait son attention pour qu'il perde du temps avec des drôleries. Le soldat jugea préférable d'ajouter : Ca a l'air d'être sérieux. Son escorte ne semble appartenir à aucune unité connue d'Outre-Mer. Elle a aussi proclamé son désir de mener à bien les négociations avec le nouveau dirigeant de la Nation.
L'elfe n'hésita plus alors. D'une vive agilité et d'un mouvement preste qui démontrait un entraînement régulier, il se releva immédiatement, promptement de sa chaise reculé à la va vite, reflétant là ses pensées chaotiques, tout autant que son empressement. Ses yeux luisaient d'ardeur devant la chance qui lui souriait soudain.
Je m'en vais accueillir les ambassadeurs personnellement, n'envoyez personne.
Mon seigneur, si je puis me permettre, il y a une situation urgente à gérer. Qu'en est-il de notre réponse à donner à tout ça ? Les rumeurs ne tarderont pas à se propager, la peur également. Sauf votre respect, des parlottes avec des ambassadeurs, même de foutus colons, à cet instant est une perte de temps.
Arakasï n'avait pas oublié ce sujet, seulement il y avait des priorités à fixer, des décisions à prendre, des choix à procéder de manière magnanime. En pleine marche vers la porte , il se retourna donc, élevant la main, en signe d'apaisement.
Ser Will, j'entends là vos avertissements sur le danger imminent, mais ne paniquons pas. L'indépendance d'Outre-Mer est en jeu, des vies natives à Port-Espérance également. L'échéance ne peut plus être retardé, sous peine de voir tout ce qui a été entrepris dans le bon sens jusqu'à aujourd'hui éclater. Nous n'aurons qu'une seule chance sur ce chapitre de notre histoire, saisissons là une fois pour toute. Si ce que vous dîtes est vrai sur la menace qui plane au-dessus de nos tête, il vaut mieux alors n'avoir qu'un seul front, et clore celui-ci par l'intermédiaire des négociations.
Voyez rapidement la situation avec le seigneur Medar et Volkmar, vos nouveaux chefs militaires et le représentant Milas, pendant ma brève absence. Messires, je reviens de suite ici même avec ceux qui ont le destin de notre Nation et de leur Empire entre leur mains.
Il hocha la tête à l'ad'resse de tous, puis s'enfut à l'extérieur de la salle du conseil. Une scéance mouvementée pour le Palatin.