Narsès n'était pas surpris de la visite de l'émissaire thassopolienne. Il avait lu plusieurs rapport concernant les négociations menées entre Heimdall et le généralissime Siegfried de Thassopole lors du court mandat du général et ne s'attendait pas à ce que le Rouge laisse tomber les relations avec l'Edhesse. Malgré la masse de travail qui l'occupait, le palatin décida d'écouter jusqu'au bout la femme en noir, repoussant la proposition de Curunir de la faire patienter un moment. Thassopole était une province marchande et agissait comme telle. Son statut de province la plus riche de l'Empire lui donnait un ascendant considérable sur l'Edhesse qui peinait à sortir d'un bourbier économique.
Le discours de l'émissaire était bien rodé, d'une diplomatie sans faille et montrait même un certain respect pour l'Edhesse et son peuple; certainement pas écrit de la main du Rouge. Une fois qu'elle eut fini, Narsès fixa un moment l'envoyée de son regard ignescent. Cette proposition méritait qu'on lui prête attention : il s'agissait là d'une occasion en or de renflouer les caisses de la province sans avoir à fournir d'effort important.
Ce n'était cependant pas une décision à prendre à la légère et plusieurs points gênaient le sorcier. D'après les rapports qu'il avait lu, les travaux inhérents aux routes et ports d'Edhesse avaient étés bien avancé sous le règne d'Ulagan, et les chantiers encore en cours ne manquaient pas de moyens. Il n'avait donc pas besoin de l'or de Thassopole pour développer les voies de communication de la province.
Le choix que Narsès avait à faire était en somme plutôt simple : s'appuyer sur la République en renonçant ainsi à la plupart des ressources edhessiennes, ou continuer de compter sur une pègre dont les dirigeants souhaitaient le voir mort. Le choix n'était pas facile, d'autant que l'éventualité de la présence des armées du Rouge sur ses terres ne ravissait pas le sorcier. Cependant, un refus risquerait de froisser Thassopole, et il était plutôt malvenu de se mettre à dos la province la plus riche de Kalamaï.
La jeune femme fixait Narsès en silence. C'est à ce regard intense que le sorcier avais déjà vu maintes fois lorsqu'il conseillait Dorunn qu'il devina le métier de l'émissaire. Ainsi, lorsqu'après presque deux minutes de réflexion Narsès s'apprêta à reprendre la parole, il avait en tête une ou deux incantations, juste au cas où.
« Croyez bien que je suis honoré d'une telle proposition. Malheureusement, l'heure n'est pas encore aux alliances marchandes. Avant de prendre une quelconque décision, je dois faire mon possible pour sortir l'Edhesse de l'impasse dans laquelle elle est plongée. Je ne peux me prononcer aujourd'hui sur la mise en place de telles relations entre nos deux provinces. »
Narsès attendait la réaction de l'émissaire. Il n'avait de toute façon pas le choix; Beth-Aran considèrerait une telle alliance comme un affront aux familles vampires d'Edhesse, et il faudrait encore du temps avant que le sorcier ne puisse se passer du soutien du Seizième Sang.
Le discours de l'émissaire était bien rodé, d'une diplomatie sans faille et montrait même un certain respect pour l'Edhesse et son peuple; certainement pas écrit de la main du Rouge. Une fois qu'elle eut fini, Narsès fixa un moment l'envoyée de son regard ignescent. Cette proposition méritait qu'on lui prête attention : il s'agissait là d'une occasion en or de renflouer les caisses de la province sans avoir à fournir d'effort important.
Ce n'était cependant pas une décision à prendre à la légère et plusieurs points gênaient le sorcier. D'après les rapports qu'il avait lu, les travaux inhérents aux routes et ports d'Edhesse avaient étés bien avancé sous le règne d'Ulagan, et les chantiers encore en cours ne manquaient pas de moyens. Il n'avait donc pas besoin de l'or de Thassopole pour développer les voies de communication de la province.
Le choix que Narsès avait à faire était en somme plutôt simple : s'appuyer sur la République en renonçant ainsi à la plupart des ressources edhessiennes, ou continuer de compter sur une pègre dont les dirigeants souhaitaient le voir mort. Le choix n'était pas facile, d'autant que l'éventualité de la présence des armées du Rouge sur ses terres ne ravissait pas le sorcier. Cependant, un refus risquerait de froisser Thassopole, et il était plutôt malvenu de se mettre à dos la province la plus riche de Kalamaï.
La jeune femme fixait Narsès en silence. C'est à ce regard intense que le sorcier avais déjà vu maintes fois lorsqu'il conseillait Dorunn qu'il devina le métier de l'émissaire. Ainsi, lorsqu'après presque deux minutes de réflexion Narsès s'apprêta à reprendre la parole, il avait en tête une ou deux incantations, juste au cas où.
« Croyez bien que je suis honoré d'une telle proposition. Malheureusement, l'heure n'est pas encore aux alliances marchandes. Avant de prendre une quelconque décision, je dois faire mon possible pour sortir l'Edhesse de l'impasse dans laquelle elle est plongée. Je ne peux me prononcer aujourd'hui sur la mise en place de telles relations entre nos deux provinces. »
Narsès attendait la réaction de l'émissaire. Il n'avait de toute façon pas le choix; Beth-Aran considèrerait une telle alliance comme un affront aux familles vampires d'Edhesse, et il faudrait encore du temps avant que le sorcier ne puisse se passer du soutien du Seizième Sang.
HRP :
Désolé pour le temps de réponse, j'ai eu du mal à concilier le boulot, les cours et le RP ces derniers temps. Ca devrait le faire maintenant!