Le Monde de Kalamaï
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[Q1] Invasion de Roc le Chastel

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Radzam
Irkos
Pirates
Hélèna
Delylia Paloria
9 participants

description[Q1] Invasion de Roc le Chastel - Page 2 EmptyRe: [Q1] Invasion de Roc le Chastel

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Decret premier de la glorieuse Delylia Paloria.

Raclures d'Outre-Mer, vous n'êtes que de misérables cancrelats que nous pouvons écraser d'une pichenette si nous le voulons, et avec lesquels nos pieds condescendent seulement à cotoyer pour guider, insulter vos insignifiantes existences. Il semble que vous ayez oublié où se situait votre place, au bas de l'échelle de notre société. Vous n'êtes rien, moins que rien, simplement des objets dont nous usons et jetons à notre aise, pour notre aise.

Vous existez avec notre consentement, tout comme vous serez détruit par notre volonté si tel est notre désir.

Certains malfrats ont osé proféré injure à notre unité, invectiver la paix de la Reine et commettre des crimes d'une ignominie sans pareille en osant assassiner massivement certain des notre. Fous que vous êtes, vous avez cracher au visage de notre Reine, qui vous a pourtant tendu la main ! Vous paierez le prix lourd outremerses, vous paierez pour cette provocation de la part de vos compatriotes que vous protégez, avec lesquels vous faites acte de complicité ! Un prix infiniment plus grand que le notre.

Dorénavant pour chaque pirate assassiné, nous tuerons une soixantaine de civils. S'il en meurt régulièrement, nous triplerons le chiffre et plus si la situation l'exige. Assurément vos nuits ne seront plus aussi sûres que vous le pensiez.

Nous voulons vous voir trembler lorsque la nuit se pointe, vous savoir terrifié chez vous sous votre couette à chaque fois que le soleil se couche à l'horizon ! Un crépuscule nimbée de sang.

Mieux encore, pour chaque gradé et haut capitaine assassiné, ce sera tout un quartier qui sera rasé, les hommes jetés dans les prisons de tortures, les femmes violées.

Ainsi donc, douze capitaines sont morts, c'est tout le faubourg où ont eu lieu les massacres qui subira notre terrible colère. Tous les occupants seront éliminés, les foyers incendiés... ! Vous chanterez Delylia maudits, vous chanterez tous ! Votre destin est déjà scellé, seul le temps que vous mettre à vous plier à nos règles différera !

Voici la justice de la Reine, sa première condamnation juste et implacable !

Lorsque vous lirez ces mots à la matinée, vous en constaterez la puissance et la portée.

L'incendie faisait rage et inondait le ciel noir d'éclats de couleur de sang. Le faubourg tout entier était en feu, d'épais nuages de fumée noires montaient des mare de sang et des bâtiments enflammés, calcinés, s'effondrant tour à tour après avoir été léchés lascivement de fond en comble.

Et les cris sauvages, impitoyables s'arrachaient dans la nuit, éveillant toute la capitale, dans l'effroi d'abord, puis les larmes. Les pirates passèrent à l'action sans attendre ! Des centaines, ils se dispersèrent au au milieu des natifs et des faubourgs et firent fouetter leur armes de métal en courts mouvements arqués et violents avec les rebords tranchants. Et ils tranchèrent, tranchèrent d'une folie rageuse !

Les plats des épées découpèrent des têtes, des membres, provoquant des crissements à faire grincer les dents. Ils entamèrent la chair, produisant des sons humides et grinçants. Des nuages écarlates filaient dans le sillage des armes comme des trainées de fumée, des citoyens étaient coupés en deux.

Les femmes et des hommes en haillon qui tentaient de leur mieux d'échapper à la folie meurtrière de leur bourreau, sillonnèrent en désordre dans les rues plus qu'animées, malgré la mort qui frappait, chacun tentant de se vautrer dans la plus ludique des cachettes. Ils furent presque tous retrouvés, puis massacrés sans pitié. Bien peu en réchappèrent, pour la chasse, les pirates étaient des professionnels, ils avaient même cultivé ce passe-temps.

Un groupe d'une centaine de citoyens outremerses se dessinait dans les flammes à proximité d'un temps de Synodar, impuissant à les protéger contre la vindicte ennemie. Ils étaient agenouillés, les doigts croisés derrière leur têtes, les yeux fermés face à toute cette horreur. Ils imploraient la pitié de leur persécuteurs couverts de sang et branlant de rire. Ces derniers levèrent leur lames comme un seul au dessus de leur têtes, poussant un cri d'exultation sinistre, puis plongèrent leur lames vers les nuques sans défense. Un vrai carnage sur le pavé divin de l'Unique.

Une après une, on brisait les portes d'un coups de hache bien placé, les corsaires s'imposant avec force. Une fois ressortis, il ne restait plus derrière eux que des dizaines de corps étendus au sol, les vêtements froissés, tachés, les torses imprégnés d'un liquide noir et visqueux. Poignardés, défigurés, souillés pour certains. Quelque part une femme était coincé dans sa chambre sous un gros balourd de pirate, sa famille éradiquée sous ses yeux témoin de la scène, leur yeux grand ouvert de terreur et de stupeur, vides de vie. La native portait déjà les marques de la souillure sur son visage mortifiée. Un autre pirate déboula dans la chambre avec un grand sourire salace !

Tu l'as eu maintenant c'est mon tour de 'm'la faire !


As tu crois ça ?
répondit son confrère d'une moue ennuyée comme s'il se trouvait dérangée par cet imbécile. Il sortit un couteau et l'enfonça entre les côtes de la femme nue. La lame s'empara cruellement de la vie de la victime. Personne passe après celles que j'baise.

Enfoiré d'ta soeur ! J'touvrirai volontiers les viscères pour ce manque de respect flagrant envers un pirate. T'as d'la chance, y en a plein d'autres d'accessibles !


Ouais ça c'est bien vrai ! Alors va voir ailleurs, mêle toi d'tes affaires et vient pas dans mes pattes !
On peut vraiment remercier ces rats qui s'en prennent à nous, Delylia nous avait un peu relevé la bride pour ces moins que rien qui ne le méritait pas. Maintenant elle nous autorise à prendre du bon temps grâce à eux


Deux autres mâles en bas de la maisonnée se disputaient une femelle, en un éclair ils avaient dégainé leur armes, mi-épées-mi faux, tranchant comme des rasoirs. Alors débuta un ballet de mort au cours duquel les adversaires tournaient, feraillaient, bondissaient, l'un sur l'autre, proférant injure sur injure. Le différent s'acheva aussi vite qu'il avait éclaté. Tandis qu'agonisait le vaincu, le vainqueur agrippa la femme native et la renversa au sol d'une brutalité plus que violente. Après quelques mandales pour la faire taire, il la força à écarter les jambes et lui cria en réponse à ses hurlements :

Tagueule, t'es à moi maintenant ! Tagueule j'dis ! J'vais te faire passer l'envie toi et tes copains de t'en prendre à nous ! Tu vas l'sentir passer ma jolie !


Lorsque la matinée se pointa enfin, le spectacle s'acheva. Il ne restait plus que des cadavres, et de la fumée dans un faubourg entièrement déserté et silencieux. Les survivants comme les pirates étaient repartis, les premiers désespérés, les seconds repus d'un belle soirée !

description[Q1] Invasion de Roc le Chastel - Page 2 EmptyRe: [Q1] Invasion de Roc le Chastel

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Le trio de faucons avait reçu des ordres clairs de la part des élus d'Adrien.

En cette situation catastrophique, il était important que le peuple garde espoir. Tant qu'il y a des résistants, il y a de l'espoir. Et Kalferas ne comptait pas laisser tomber les habitants de Roc-le-Chastel. Par de petits incidents isolés ci et là, sans aucun rapport évident, leur entreprise avait pour but d'agacer les envahisseurs et de donner du baume au coeur aux Natifs. Et pourquoi pas créer des vocations. La vie d'insoumis était rude et pénible, mais il fallait de ces gens là pour ne pas laisser la société sombrer dans l'affliction. C'était par de petits actes de résistance que l'influence des pirates décroîtrait, leurs actions meurtrières et cruelles ne provoqueraient plus la peur, mais la rage. L'Outre-Mer était un peuple de combattants, recemment civilisé par Kalamai. Les gênes de la guerre et de l'indocilité ressortiraient tôt ou tard. Les pirates comprendraient alors que ce n'était pas le peuple qui était seul, mais eux, vils corsaires, qui s'apercevraient bientôt qu'ils étaient des intrus en territoire hostile. Mais revenons à nos faucons.

Les volatiles parcouraient la ville ensanglantée, il était clair que les habitants étaient encore dans une phase de soumission, et non de révolte. Mais les oiseaux comprirent à travers les ordres de leurs maîtres qu'ils participeraient à redonner l'esperance et à prendre part aux prochains soulèvements.

Leurs yeux ronds aperçurent rapidement un pauvre vieillard aux prises avec deux humains vêtus de noirs. Ces derniers semblaient s'amuser à donner de petits coups de couteaux dans le corps toujours en vie du vieux. Un des volatiles vrilla et vint griffer le visage d'un des cruels humanoïdes. Un coup de serres arracha une partie du nez, l'autre lui fendit la lèvre. L'humain parvint à éloigner l'oiseau, qui fondit sur le deuxième couard pour lui enfoncer profondémment son bec dans l'interieur du poignet. Le faucon s'éloigna rapidement et se posa sur le haut d'un toit. Les deux peureux s'en allèrent soigner leurs blessures, abandonnant enfin le vieil homme à son sort. Les rapaces ne pouvaient rien pour lui, et s'en allèrent. Ils ne comprenaient pas pourquoi ils devaient en priorité attaquer des zones tels que le visage ou certains autres points sensibles provoquant de grands saignements, mais c'était les ordres des élus d'Adrien.

Survolant une sombre ruelle, ils tombèrent sur un nouveau type de méfaits. Une humaine, et un de ses congénères, à moitié nue. Sauf que la détresse semblait se lire sur le visage de la femme. Avec une parfaite coordination, deux faucons foncèrent sur l'abject pirate, lui crevant au passage les deux yeux. L'homme poussa un hurlement bestial digne d'un gros cochon et s'éloigna en se tenant la tête. La femme regarda successivement ses étranges sauveurs et son agresseur, puis prit ses jambes à son cou. Elle se convertira probablement au culte du Dieu de la Nature.

Pour aujourd'hui, les attaques cesseraient. Il ne fallait pas attirer les soupçons, pour l'instant ces mésaventures devaient passer pour des accidents. Mais ce n'était que le début, Adrien n'abandonnerait pas les assiégés. Même si ces stupides pirates finiraient par se douter de quelque chose, et se ramèneraient à Kalferas, les elfes avaient prévu plusieurs ripostes. Les corsaires allaient avoir la vie dure, sans pouvoir véritablement riposter. Les faucons n'étaient-ils pas de simples bêtes, qui ne causaient même pas la mort de leurs précieux chefs?

description[Q1] Invasion de Roc le Chastel - Page 2 EmptyRe: [Q1] Invasion de Roc le Chastel

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* Tentative Kalferas

Alice courait… Et les larmes sur son visage se mélangeaient au sang pour lui faire un masque de carnaval grotesque et incongru. Elle courait... Son univers détruit le souffle court, le coeur et la nausée au bord des lèvres. Et les passants s’écartaient terrifiés devant cette jouvencelle qui s’enfuyait d'un quartier marchand de Roc le Chastel comme si tous les démons de l’univers étaient à sa poursuite. Et c'était le cas, des pirates plein de perversité, des mâles en ruth la poursuivaient.

Ils n'avaient pas manquer de noter la tenue simple mais soignée indiquant l’appartenance à l’aristocratie et sa relative beauté. De même ils se rappelleraient chacun des traits de la jeune fille, son expression terrorisée, ce qui avait émancipé leur fantasmes. Et défilaient les images dans l'esprit d'Alice, la rochelloise, la native d'Outre-Mer, et fière de l'être et de ses ancêtres...

Cet assassinat de sa famille, dont chaque détail resterait à jamais gravé dans sa mémoire, cette monstruosité si anodine de la part de ses persécuteurs. Cette main ganté de fer qui avait à jamais scellé le sort de son frère et de son père.

Ce fleuve de sang charriant des tessons ocre et jaunes, c’était celui de sa mère, de son enfant. En elle ce sang coulerait tant que vengeance ne serait faite. Elle courait...

Sans voir les rues qui s'envolaient, sans savoir où elle allait, mécaniquement et convulsivement, portée par l’horreur et la terreur. Elle fuyait le cauchemar qui la pourchassait, elle fuyait sa propre lâcheté. Elle aurait dû se retourner pour les affronter après tout ce qu'il lui avait fait, mais elle n'en n'avait pas le courage. Malheur à elle, elle se fit rattraper par l'un des corsaires, qui à peine l'avait-il agrippé que perdant le contrôle, il lui arracha ses vêtements d'une mains, puis colla son visage sur le sien.

Non lâchez moi ! lâchez moi j'vous dis !


Alice lui balança un genou bien placé sur ses bijoux de famille, mais elle rencontra seulement une coquille de fer protectrice, ce qui fit glousser son bourreau qui s'accrochait à elle plus que jamais pendant que son compatriote veillait aux alentour.

Mais c'est que tu souhaite ma mort hein ! Allons, allons ma beauté, fais pas d'histoire, chuis quelqu'un de tendre moi !

Bordel si elles courent toutes aussi vite, moi j'vais pas faire long feu ! J'ai plus l'âge de courir comme ça merde.


T'avais qu'à te bouger le cul toute cette année à t'entraîner à cet invasion plutôt que de te plonger dans l'ivresse. T'as de la chance que l'capitaine t'ait pas vu.


Le pirate et la femme luttèrent, à demi nus tous les deux. Alice se débatit, le griffa, le mordit !

Aaaaarg, la garce, elle m'a mordu la langue !


Son compatriote se mit à rire.

Ahhaha, tu pisses le sang, elle t'as pas raté ! Des vrais sauvages ici décidément. Je croyais qu'on était tombé dans un pays civilisé, aux bonnes manières et tout et tout. C'est comme ça d'habitude sur les terres vertes, c'est inquiétant toute cette hargne.


T'es fou au contraire, c'est encore mieux ! J'adore ce pays, on va bien s'amuser j'sens ici. Les temps à poireauter dans une forteresse miteuse dans l'froid et à dormir avec les cafards sont bel et bien révolus ! Place aux plaisirs, place à l'amour hein ma belle !
Sur ces mots, renforçant sa poigne, le gros cochon plaqua la jeune femme violemment contre le mur, indifférent à la douleur qu'elle lui avait causé et de nouveau il couvrit son visage de baisers langoureux, glissant l'une de ses mains vers ses cuisses.

Lâchez moi !
cria Alice avec plus de rage que de peur. Une voix à l'intérieur d'elle la poussait à se battre plus qu'à supplier. Je vous tuerai ! Ces mots qu'elle prononça, déclenchèrent un évènement soudain, ahurissant.

Deux rapaces, fondirent sur le pirate au-dessus d'elle. Et s'acharnèrent sur lui d'une férocité extraordinaire, lui déchiquetant toute parcelle de peau, jusqu'à lui crever les yeux. Alice était abasourdi, elle n'en revenait pas, c'était comme si ces oiseaux étaient venus la sauver d'un sort funeste.

AAAAAAAAAAAArg !
Rend, aides moi, j'ai mal, débarrasse moi de ça ! Reeeeeend !
Mais l'autre avait déjà pris ses jambes à son cou devant la furie bestiale des rapaces. Alice de son côté s'était relevé puis avait suivi son exemple de l'autre côté. Mais alors elle se retourna, prise d'une idée de vengeance, et alors elle emprunta la lame du pirate à sa hanche tandis qu'il se tenait les yeux.

Ca c'est pour ma famille et pour l'Outre-Mer !
Et sans pitié, sans état d'âme, elle lui plongea l'épée dans la gorge, puis dans la poitrine par trois fois ! Ceci fait elle s'enfuit avec l'arme fermement tenu.

Merci !
cria t-elle à ses héros bestiales. Vous avez été envoyé par les dieux, je sais ! Synodar, Adrien, vous qui m'avez sorti de l'ornière, puissiez vous me donner le courage qui m'a tant manqué ! Une fois en sécurité chez des gens, elle se promit de combattre les pirates et de rejoindre les résistants. Tant qu'il restera un seul pirate encore vivant en Outre-Mer, je n'aurai de repos à aider à les anéantir.

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Les nouvelles ne cessaient d’affluer à Roc le Chastel des plus inquiétantes au plus farfelues. Certains disaient que les pirates avaient une armée de dragons, certains indépendantistes disaient que les pirates étaient en fait des soldats de Kalamaï. Ces propos n’avaient que peu d’intérêt car totalement faux. Par contre d’autres rumeurs méritaient qu’on s’y intéresse.
En autre il se disait dans les faubourgs que les dirigeants de l’Outre-Mer, les diplomates de Kalamaï ainsi que quelques soldats avaient réussi à s’enfuir de la forteresse.

Radhur avait décidé de mener sa petite enquête afin de savoir où était la vérité, avant de prévenir ses employeurs.

Il se rendit donc dans les ruelles de la ville et dans les faubourgs. Il avait depuis plusieurs années développées ses contacts, mais il ignorait combien était encore opérationnel. Peut être mort ou en fuite, il n’en savait rien. Il savait juste qu’il fallait qu’il fasse encore plus attention que d’habitude. Le climat était tendu. Des gens étaient arrêtés, torturé, tués sans raison apparente. Ils étaient justes là au mauvais endroit au mauvais moment. Ainsi avant de sortir il avait pris soin de prendre un poignard et de le glisser dans sa manche. Il avait également pris une petite fiole qui contenait un liquide de couleur bleuâtre. Ce liquide répandait la mort en quelques secondes après ingestion. Il savait des choses qu’il pourrait révéler sous la torture. Et il savait ce qu’était ce type d’interrogatoire, durant sa formation on lui avait fait vivre les prémices de ce type de supplice afin qu’il sache de quoi il en retournait. Puis plus tard il avait vu un véritable interrogatoire. Il ne voulait pas vivre cela et avait donc décidé de mourir plutôt que de se faire arrêter.

Radhur déambulait donc dans la ville à la recherche de ses informateurs. Il en rencontra deux. Cela lui permit d’avoir quelques éléments qui pourraient, il le pensait, s’avérer utile. Les dirigeants s’étaient bien enfui mais on ne savait pas où. La ville était sous un total contrôle, ça il le savait. La défense pirate était solide : ville verrouillée, ronde intensive, arme de siège placé sur les hauteurs de la ville et dans le port et une escouade de navire mouillaient à quelques miles des côtes.

L’espion décida qu’il en avait assez apprit pour envoyer son rapport à l’Ombre. Il était déjà tard et Radhur se dépêchait de rentrer car le couvre-feu avait été instauré.
Il vit deux pirates en bas de la ruelle qu’il devait emprunter pour rentrer dans son logement. Ils semblaient faire leur tour de garde et venaient dans sa direction. Radhur s’était collé dans un renfoncement sombre. Il ne pouvait pas faire grand-chose ni aller au devant ni faire demi-tour. Il attendit donc. Bientôt les pirates arrivèrent à sa hauteur, ces derniers ne le virent pas. Il fut soulagé et se rendit compte qu’instinctivement il avait pris dans ses mains le poignard qu’il avait apporté avec lui malgré le fait qu’il avait été interdit d’avoir des armes ou tout objet qui pouvait s’apparenter comme tel.
Il attendit encore quelques instants avant de bouger puis regagna rapidement son logement.
Arrivé dans celui-ci, il déplaça quelques lames de parquet afin de prendre son miroir et rédigea dessus ce qu’il avait appris durant cette journée. Es que cela fut fait il rangea soigneusement cet objet et remis le tout à sa place. Personne ne pouvait se douter un seul instant de ce qui était caché dans l’appartement. Cela était tout bonnement inconcevable car tout avait été fait par l’intelligence de l’Ombre. Et le miroir n’était pas le seul objet dissimulé mais Radhur ne savait pas tout.

Après cela il s’allongea sur son lit et se mit à songer à son passé, son présent et son avenir s’il en avait un. Puis il s'endormie.

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