Bureau de l'Officier

L'Ardonien prit la plume et réfléchi.
Il savait tirer à l'arc, mais pas au point de se qualifier d'archer. Restait barbare ou guerrier. Il était un épéiste de sang froid, il écrivit donc "guerrier" sur le registre, puis le signa, salua et sortit.

Il trouva sans mal le bureau du commandant où, effectivement, se trouvait une personne qu'il supposa être l'officier.

Salutations.
Je suis l'Ardonien, je viens de m'inscrire, on m'a dit de me présenter ici.

Spoiler:

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

L'officier travaillait à mettre de l'ordre dans le fouillis du bureau alors qu'un homme entra sans prévenir.

Salutations.
Je suis l'Ardonien, je viens de m'inscrire, on m'a dit de me présenter ici.

Le gradé se retourna pour faire face au nouveau venu.

Bonjour à vous, je suppose que vous êtes une recrue si l'on vous a envoyé à moi. Prenez place dans l'un des sièges que nous puissions discuter. indiqua l'officier avant de s'asseoir et de continuer. Tout d'abord, bienvenue parmi nous, cette corporation a bien besoin de sang frais et nous sommes toujours heureux d'accueillir des hommes ou femmes aimant le combat. Quels sont vos motivations en intégrant ce corpus ?

Posant son chapeau dans un coin, L'Ardonien prit place sur l'un des sièges pour entamer la palabre.

Pour m'occuper.

Je chassais le pirate en outre-mer mais seul, je voyais pas trop comment je pouvais les remettre à l'eau, et je me contentais donc des pillards isolés en attendant une éventuelle coaltion de résistance.

Dans un village, je fut abordée par une jolie gitane, bien qu'un peu étrange. Elle m'a regardé fixement et m'a dit que la corporation des combattants n'avaient pas de chef et que là, je pourrai peut être trouver la force de frappe que je recherchais.

Ce conseil en valant un autre, me voici.

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

L'officier écouta avec attention le nouveau venu puis lui répondit mais son visage exprimait un peu de surprise

Il est étonnant de voir une personne de l'Outre-Mer rejoindre les rangs de la corporation lorsque l'on se base sur les relations entre la Nation et l'Empire. Je vois cela comme un espoir de paix. Pour ce qui est de cette gitane, je remercie les dieux de l'avoir mise sur votre route, je ne sais qui elle est mais ses allégations sont profitables.

Effectivement, notre Commandant n'a plus donné de nouvelles depuis bien longtemps, en fait, il a léguer son poste au lieutenant mais ce dernier a lui aussi prit sa retraite. Je me suis alors retrouvé à gérer tout ce beau monde que sont nos soldats en espérant qu'un jour l'un d'entre eux se démarque et fasse preuve de leadership.

Tu me sembles vouloir te porter acquéreur du poste qui est vacant, j'espère que tu n'avais pas l'illusion que ce serait offert au premier venu. Il s'agit d'un mérite à l'effort jeune gaillard ! Est-tu prêt à te mettre au service de l'Empire, de ce corpus et des mission dont nous te chargerons ?

L'officier fouilla dans le premier tiroir du bureau et en sortie deux écussons de tissu qu'il tendit à L'Ardonien.

Voilà pour toi, ce sont tes grades, à apposer sur chaque bras, trois doigts sous l'épaule. Tu es au premier rang de cette corporation : Ecuyer. Il en revient à toi de montrer ce que tu vaux.

Questions ? Commentaires ? Requêtes ? Je t'écoute.

L'Ardonien avait écouté attentivement. Tout ce qu'il avait entendu ne lui avait pas plu, mais il lui fallait bien reconnaitre que, après toutes ses années à diriger seul sa vie, recevoir à nouveau des ordres n'allait pas lui plaire.

Il lui faudrait bien se faire une raison mais bast, ce qu'il supportait adolescent lui serait bien plus difficile à présent!
Il ferma les yeux quelques instants, pour préparer sa réponse. Il lui faudrait être clair sur ses allégeances maintenant, car ensuite, faire marche arrière serait beaucoup plus difficile.

J'accepte de faire mes preuves au rang d'écuyer et de remplir les missions qui me seront confiées. Mais je serai membre de la corporation, pas de l'empire. Peu importe si vous acceptez des missions de l'empire que vous me confiez ensuite, mais, au niveau politique, je n'accepterai d'ordre que de vous. Je me moque de l'empire ou de la nation outre-mer. Je suis en quelque sorte citoyen de l'outre-mer même si la notion de hierarchie dans cette partie du monde est quelque peu confuse, mais, au niveau politique, la seule chose qui m'interesse, c'est mon village et mon village n'a prêté allégence ni à Arakasi, ni à votre empereur.

De même, je ne pourrai accepter de mission mettant en péril la sécurité de mon village, car tout responsable doit penser en priorité à la sécurité de ses gens avant de penser à sa carrière.

Dans ma prime jeunesse, lorsque j'apprenais le métier des armes, j'ai voyagé au sein de diverses compagnies de mercenaires.
Je gage que le fonctionnement ici ne sera pas si différent, je tâcherai donc de me comporter correctement et de montrer ma valeur.

Sur ce je vais vous laisser et aller prendre mes marques dans ce lieu et cette ville.

L'Ardonien pris les insignes et sorti, revissant son vieux chapeau sur son crâne. En s'éloignant, il contempla dans sa paume ouverte les galons que lui avait remis l'officier. S'il les mettait à l'épaule, sa cape les couvrerait sans doute la plupart
du temps, mais devait-il vraiment les porter? Afficher son appartenance à une caste pourrait peut être lui attirer des ennuis, ou du moins attirer l'attention sur lui. Ouvrant une poche sur sa poitrine, il y glissa les bijoux.

Spoiler:

L'Ardonien se déplaçait à grande vitesse vers le bureau de l'officier. Lui, Grognar et Elune s'étaient tranquillement restaurés. Etonnament, le géant et l'humain s'entendaient plutôt bien, ou du moins, ils savaient tous deux apprécier une bonne bière après un juste effort.
Ils avaient alors repensé à la soeur d'Elune et avaient mis le cap sur la corporation des combattants, au pas de course, du moins pour l'Ardonien. Les adieux avec Elune avaient été courts mais, derrière leurs airs insensibles, on pouvait penser qu'ils prendraient plaisir à la revoir un de ces quatre.

Grognar, je pense que tu devrais m'attendre à l'extérieur, j'ai un plan pour présenter la chose à mon officier et en plus, dedans, c'est plutôt petit.

Grognar accepta, peut être plus pour le coté confortable que pour le coté stratégique, mais il accepta. Par contre, l'Ardonien ne comprit pas vraiment sa question sur des magouilles qui dorment un peu quand t'es pas trop loin, et
beaucoup moins quand tu t'approches, mais peut être n'était il pas encore assez fort en Grognar...

Juste avant de passer chez l'officier, il ajusta aux épaules ses insignes, entra brusquement tout gardant en tête son plan: Du sensationnel, de l'exagération, du romanesque, un appel aux sentiments et à l'honneur, bref, le truc qui serait jamais passé avec Grognar en train de démonter le mur:

Chef!
De graves nouvelles m'ammènent!
Le Thaumaturge est en grand danger. J'ai rencontré une équipe de secours voulant aller à son aide, ainsi qu'à ses compagnons, notamment une gente dame en détresse!
Je crois que c'est la responsabilité de notre coorporation que d'apporter notre savoir logistique, notre compétence à cette entreprise afin que nous ne perdions pas une grande force magique de notre empire.
Ils ont confiance en moi, et je me tiens prêt à partir immédiatement afin que nous arrivions à temps.
Chef, vous vouliez que je fasse mes preuves, je ramènerai le Thaumaturge et ses amis vivant! Et par là même, je représenterai notre ordre dans cette expédition. Nous ne devons pas être tenu à l'écart pour quelque chose d'aussi grave!

Bon, voilà, les dés sont jetés. C'est quand même mieux présenté que lui dire:
Je me suis castagné avec quelques punks ivrognes au coté d'un géant. Lui ai proposé de boire un coup avant qu'il m'applatisse, du coup, on est pote et il se trouve qu'il a une gonzesse en péril à retrouver.
Et pas trop loin, y'aurait le taumathurge qu'aurait des problèmes. Et comme je préfère la campagne à la caserne, j'me disais qu'y avait sans doute moyen de lui filer un coup de main.

Ouep, c'est sûr, là, y'a quand même plus de chance qu'il me dise que j'ai ma première mission avec la première version!

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

L'officier écouta l'exposé du personnage qui avait fait irruption dans son bureau tel une tornade. Avec une moue de réflexion, il se laissa aller contre le dos de son fauteuil, croisant les mains sur le plan de travail.
Il y avait du mieux depuis la dernière fois : ayant compulsé une grande partie des documents, le militaire avait un peu déblayé le tas de parchemins qui trainaient ça et là, permettant de voir -plus ou moins- son visage lorsqu'il était assis.

Il ouvrit et referma plusieurs tiroir puis sortit un papier portant la marque de la Corporation de l'Ombre. Il le parcourut avant de regarder à nouveau le nouveau venu dans le corpus.

" Je suppose, au vu de votre assurance, que vous savez au moins dans quelle direction vous tourner... et vers quelle zone de l'empire diriger vos pas. Les espions du Spadassins dénoncent des troubles en Prévèze du nord et en Mésomnon, vu votre enthousiasme, je suis prêt à parier que vous projeter d'aller vous fourrer dans la mouise à l'un de ces deux endroits...
Mais enfin bon, il faut bien commencer quelque part, vous avez mon approbation. Veillez juste à ne pas vous faire tuer, ce serait horriblement agaçant de voir ce monceau de papier s'agrandir encore par la faute de votre insouciance. "

Quittant l'Ardonien des yeux, le soldat remit le papier en place et saisit la plume qu'il avait délaissée, retournant à ses papiers.

L'Ardonien avait achevé sa mission, et, avant de penser à aller se reposer en méditant sur les enseignements de celle-ci, il devait retourner voir l'officier pour faire son rapport.

Il avait remis ses insignes juste là où il fallait avant de pénétrer dans le bâtiment. Le gros géant allait lui manquer, mais sa vie risquait par contre de reprendre un caractère plus normal.
Enfin... Voilà qu'il arrivait au bureau, il toqua, ça répondit, il entra.

Salutations.

Je reviens de Mesomnon. Le thaumaturge se porte bien et regroupe autour de lui des éléments magiques pour supprimer la menace pesant sur la province.
Là bas, j'ai été informé d'un danger en relation avec la tour d'une magicienne.J'ai escorté celle-ci jusqu'à la capitale afin qu'elle puisse réunir de quoi prévenir la menace.

Pour information, Mesomnon se trouve en quarantaine et nul ne peut y pénétrer sans l'autorisation du palatin. Et je dois dire que ce dernier ne fait pas montre d'empressement pour répondre à notre corporation.

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

L'Ardonien avait fait irruption dans le bureau et déballé son rapport avec rapidité, efficacité et concision. Cela réjouit l'esprit militaire et organisé de l'officier.

" On peut dire que vous êtes un nouveau membre efficace. Votre rapport ne nous apprend pas grand-chose mais au moins, vous avez rempli votre mission avec brio. Et je suis bien heureux que vous ayez suivi mon conseil de ne pas vous faire tuer."

Il fouilla dans son tas de paperasses à la recherche d'une note qu'on venait de lui faire parvenir, émanant de Ploucornu, le chef intérimaire de la Corporation. Ayant enfin mis la main dessus dans ce capharnaüm, il la relut et fit une moue.

" J'aurais une autre mission pour vous ! Un nouveau membre vient d'être accepté et a visiblement besoin de notre aide. Il s'agirait de l'accompagner à Fort Sisnol en Zakinthe. En tant que représentant officiel de notre Corporation. Apparemment, le Palatin de Zakinthe prend quelques libertés que l'Empire ne cautionne pas. La garnison Impériale va devoir remettre un peu d'ordre dans tout cela. Il attend au bureau de recrutement. Présentez-vous à lui et prenez-le sous vos ordres. Nous aimons bien fonctionner en binôme et vous êtes le plus "ancien" que nous ayons sous la main. Naturellement, vous pouvez refuser... Mais cela ne présagera rien de bon pour votre avancement."

Sans rien ajouter, il reprit son occupation consistant à signer des papiers les uns après les autres. Relevant la tête un instant, il crut bon d'ajouter:

" Vous devriez le reconnaître facilement: c'est un minotaure !"

Varatorn resta de marbre par l'arrivée en boule de feu de l'officier, il descendit de son cheval et le confia à son Décurion.
Il se tourna vers sa troupe, la regarda et d'un air solennel, il se dirigea à pied vers le bureau en essayant de paraitre le plus droit possible, bien que la honte mais aussi la rage rongeaient le cœur de Varatorn.
Et à voix basse, il lançait des injures.
Une fois arrivé devant le tas de bois et la pile de papiers en vrac qui servait de bureau a l'officier, Varatorn se mit au garde-à-vous et dit :

<<-Soldat Varatorn
-Corporation des Combattants
-Aucune Affectation
-A vos ORDRES !!!>>

Varatorn prononça plus fort et de manière vive le '' A vos ordres ''.

Droit, le regard dans les yeux de l'officier, prêt et en mesure de.

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

L'Officier avait à peine eu le temps de rejoindre son bureau et s'affairait à essayer de sécher ses bordereaux en les tamponnant précautionneusement avec une serviette. Tournant le dos à la porte, il entendit soudain derrière lui rugir une voix dont les termes et l'intonation étaient chargés de la plus pure discipline militaire.

Il fit face à celui qui avait fait irruption et vit Varatorn, dans un garde-à-vous impeccable. Son œil pétilla alors d'un éclair de satisfaction et il regarda le Combattant avec fierté.

- Repos ! lâcha-t-il. Et toutes mes félicitations ! Vous venez de me démontrer que vous êtes plus que digne d'être des nôtres. Après ce coup de "folie" passager, vous redevenez un fier et discipliné Combattant !

Il fit le tour du bureau pour s'asseoir dans son fauteuil de bois. Ses coudes appuyés sur les accoudoirs, il portait ses mains jointes devant sa bouche, ses index posés sur ses lèvres.

- Les informations qui nous proviennent de Mende, la capitale de Naxopole, sont inquiétantes. En chassant Mogoth, nous croyions nous être débarrassés de la menace démoniaque mais il semble qu'un nouvel infernal fasse parler de lui. Avant de savoir si nous devrons intervenir militairement et avec force, j'aimerais avoir un peu plus d'indications sur cette affaire. La mission que je vous proposerais consiste en une enquête discrète, avec une possible nécessité d'infiltration: recueillir le plus de renseignements possibles sur cette menace, la taille de l'organisation, le danger qu'elle peut représenter pour l'Empire, les forces en présence... Vous êtes un de nos vétérans et je crois que vous êtes taillé pour cette tâche qui peut devenir périlleuse. Alors ? Intéressé ?

Varatorn fier d'être remonté dans l'estime de son supérieur, ne se relâcha point, il resta droit et répondit clairement à l'officier.

<<Oui j'accepte cette quête, cependant j'aimerai savoir comment vous souhaitez que je m'y prenne et surtout quel est mon champs d'intervention, ou si je dois me limiter au pur Renseignement, qu'il soit stratégique ou tactique.>>

Varatorn dans la position du ''Repos Réglementaire'' attendit calmement sans trahir son impatience la réponse de l'officier.

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

L’Officier resta un moment silencieux, absorbé dans sa réflexion. Il saisit une plume sur le bureau et commença de rédiger une missive tout en parlant.

- Je vais faire parvenir un message au Spadassin. Je crois qu’il serait bon de vous associer un membre de l’Ombre. Il pourrait se charger de la partie infiltration. Ils sont très forts pour ça.

Sur la flamme d’une bougie, il fit fondre un petit morceau de cire qu’il laissa couler au bas du parchemin et y apposa son sceau.

- Soyez ici demain matin à l’aube, votre futur compagnon vous y attendra. Quant à vous, vous serez plus spécifiquement chargé de me faire un rapport le plus précis possible sur l’état des forces en présence. Vous avez le commandement de cette mission et naturellement, en cas de coup dur, je compte sur vous pour protéger les populations innocentes.

Il roula le parchemin, l’entoura d’un ruban et se leva pour se diriger vers la porte. D’un signe de la main, il demanda à un soldat présent dans la cour de le rejoindre. Le militaire s’exécuta et l’Officier lui remit le pli cacheté.

- Portez ce message au Spadassin !

Revenant à son bureau, il s’adressa à Varatorn.

- Vous pouvez disposer ! Sauf si vous avez encore quelques questions…

Varatorn dit :

<>

Il se mit au garde à vous salua l'officier, et fit un demi-tour droite impeccable puis quitta le bureau de l'officier.

Et se dirigea vers la salle de repos pour y prendre quelques instants de répit en attendant le lendemain avec une certaine impatience.
Il songer déjà à la mission, mais surtout a exercé une vengeance sur l'infernal qui ravageait sa noble province.

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

Le soldat était revenu de la Corporation de l'Ombre et se tenait au garde-à-vous devant l'Officier. Il venait de lui faire son rapport et de lui remettre le pli cacheté que lui avait confié Armori.

L'Officier avait déplié le parchemin et le lisait, tout en soupesant la lourde bourse d'or qui avait été confiée pour aider Varatorn à remplir sa mission.

Citation :: A l’Intendant Ploucornu

C’est avec plaisir que la Corporation de l’Ombre se joindra à vous afin de recueillir les informations nécessaires en Naxopole.
Nous allons vous trouver un agent compétent et polyvalent. Cependant le délai accordé est trop court. C’est pour cela que je vous préviens qu’il ne pourra vraisemblablement être présent avant demain au crépuscule ou bien le surlendemain à l’aube. Cela dans un souci d’efficacité et de préparation nécessaire pour cette mission.

Par la présente je vous adjoins également la somme de mille pièces d’or que vous pourrez remettre à votre homme afin de l’aider dans sa mission en collaboration avec notre agent.

Veuillez agréer mes salutations respectueuses.

Pour délégation du Spadadassin, Armori

Comme il le faisait avec habitude, il prit son menton entre son pouce et son index, en réfléchissant. Puis, s'adressant au soldat:

- Allez trouver Varatorn dans ses quartiers pour lui annoncer que le délai a été reporté. Le départ aura lieu ce soir ou demain aux aurores. Dites-lui que nous l'avertirons dès que l'agent de l'Ombre nous aura rejoint. Et remettez-lui cette bourse qui devrait l'aider à s'équiper.

Claquant des talons, le soldat salua et quitta le bureau pour obéir aux ordres.

Varatorn était dans ses quartiers en train de lire des rapports et autres concernant sa petite cité reconstruite d'Aldanas quand quelqu'un frappa à sa porte.
Varatorn posa sur sa couchette les parchemins et d'une voix forte et dit :

<< Entrez !!! >>

Un soldat entra et se présenta à Varatorn en le saluant et lui dit :

<< Combattants Varatorn, de la part de l'Intendant de Ploucornu, nous vous annonçons que la mission a été reporté, le départ se fera ce soir ou demain aux aurores, nous vous avertirons quand l'agent de l'ombre sera présent ... >>

Le soldat tendit à Varatorn une bourse.

<< Voici une bourse de la part de l'intendant destinée à vous équiper pour votre Tache. >>

Varatorn prit la bourse et répondit :

<< Merci, je vais donc attendre ici >>

Le Soldat se mit au garde à vous, salua et exécuta un demi-tour droite parfaitement et quitta la pièce.

Varatorn posa la bourse à coté de sa couchette, et reprit ses parchemins et se replongea dans ses rapports.

Après être passé au bureau de recrutement, le garde amena Yorg dans l'enceinte même de la corporation des Combattants. Le garde s'arrêta devant une porte et fît signe a l'assassin d'attendre un instant. Yorg obtempéra et attendit en silence.
Dans le fond de la cours, on pouvais voir les Combattants à l'entrainement. C'était un grand honneur pour une personne extérieur a cette Corporation de rentrer à l'intérieur de ses murs.
Le garde revînt et dit:

-Allez-y, rentrez on vous attend.

Puis il salua et partit à son poste.
Yorg rentra dans une petite bâtisse où il vît plusieurs personnes en uniforme règlementaire. Il attendit que les discutions cesses puis se présenta:

-Bonjours à vous nobles soldats. Je suis l'agent envoyé par l'Ombre. Je suis vraiment désolé du retard mais j'avais quelques affaires urgentes à réglé avant mon départ. Le seigneur Armori m'a dit qu'il s'agissait d'une mission d'espionnage et d'observation seulement. Pour cette mission, je suis donc entièrement sous vos ordres.

Après un examen de la pièce:

-On m'a aussi dit que je seconderai un fier combattant, est-il présent ?

Yorg attendit ensuite sans bronché, subissant un examen de la part des soldats.... quoi de plus normal avec se déguisement de simple villageois de Naxopole ? Yorg avais d'ailleurs prit un deuxième vêtement pour le soldat qu'il devais aider dans sa quête.

édit: merci pour les droits.

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

Un soldat pénétra dans le bureau, salua l'Officier et claironna son rapport avec rapidité et efficacité.

- L'agent de l'Ombre que nous attendions est arrivé, Monsieur ! Je l'ai fait entrer et il attend vos ordres. Si je peux me permettre, je pense que vous devriez le rencontrer d'urgence. Il porte un accoutrement bizarre et il est en train d'expliquer à tous nos soldats l'objet de sa mission secrète.

L'Officier eut une moue de surprise.

- Allons, les hommes du Spadassin sont des professionnels. Ils ont des techniques que nous ne soupçonnons pas. Il sait sans doute parfaitement ce qu'il fait... Néanmoins, vous avez raison, je vais rapidement ordonner son départ pour que l'objectif de la mission ne s'ébruite pas trop.

L'Officier se leva et quitta son bureau en secouant la tête. Il ne pensait pas un mot de ce qu'il venait de dire et n'avait prononcé ses mots que pour ne pas discréditer l'agent aux yeux de son homme de troupe. Quelle drôle de méthode tout de même, se disait-il, que de se vanter auprès de n'importe qui d'une mission confidentielle !

Il chemina dans les longs couloirs pour aller frapper à la porte de Varatorn. Sans attendre de réponse, il tourna la poignée et pénétra dans la cellule austère, semblable à toutes celles que la Corporation mettait à disposition de ses membres.

- Combattant Varatorn, votre partenaire est arrivé ! Si vous voulez bien me suivre, nous allons le retrouver dans la salle de repos.

Varatorn dormait quand soudain quelqu'un frappa à la porte, l'Officier entra dans la chambre de Varatorn et dit :

<< Combattant Varatorn, votre partenaire est arrivé ! Si vous voulez bien me suivre, nous allons le retrouver dans la salle de repos. >>

Varatorn se leva, se mit au garde à vous et salua l'Officier.

<< Combattant Varatorn, à vos ordres. >>

Varatorn prit sa besace où étaient rangées diverses affaires pour son périple en Naxopole, il la prit et suivit l'officier.
Arrivé à la Salle de repos, Varatorn vit une personne au vêtement issu de la paysannerie.
Cela interpella Varatorn qui s'attendait à un accoutrement beaucoup plus élaboré. Surtout si il s'agissait d'un assassin. Enfin après tout c'est son travail, il doit savoir ce qu'il fait se dit Varatorn.
Varatorn s'arrêta devant l'assassin et le salua.

<< Bonjour, je pense qu'on devrait aller dans un endroit plus discret avec l'Officier. Notre mission requiert la plus grande discrétion et même si nos fiers combattants ont tous prêté serment, on n'est pas a l'abri d'un traître ou pire d'un espion.
Suivons l'Officier dans un endroit plus discret. >>

Varatorn se tourna vers l'officier en attente d'ordre.

L'assassin attendit donc que l'officier revienne avec se mystérieux équipié. au bout d'un certain temps, deux personnes rentrèrent dans la pièce. Yorg reconnu tout de suite l'officier qui l'avais accueillit mais il ne connaissais pas le deuxième soldat. Le deuxième soldat avais l'air d'un homme sage et discipliné. Il portait une besace remplie de divers objets ainsi que son armure.

-Bonjour à vous noble soldat. C'est donc une personne chevronnée que je seconderai. Vous avez raison, allons dans un endroit sûr.

Le soldat avais l'air étonné par l'accoutrement de l'assassin et le regardé d'un air songeur. Yorg s'approcha du soldat et lui dit tout bas dans l'oreille:

-Ceci n'est que pour se fondre dans la foule et passé inconito, la ou nous allons, ses habits sont très répandus. D'ailleurs, j'en est un pour vous, se sera beaucoup plus discret que cette armure lustrée.

PNJ Nombre de messages : 357 Date d'inscription : 25/10/2006

L'Officier considéra le nouvel arrivant avec un peu d'étonnement.

- C'est vous que l'Ombre nous envoie ? Très bien ! J'ai donné toutes mes consignes au combattant Varatorn que vous voyez ici. Vous pouvez donc partir dès que vous le souhaitez et le plus tôt sera le mieux. Le démon qui nous préoccupe s'est déjà rendu coupable de plusieurs exactions et il faut mettre un terme à ses agissements le plus vite possible. Des populations sont en danger, messieurs et nous comptons sur vous. Bonne chance dans votre mission ! Tâchez de nous revenir vivants et avec le maximum d'informations exploitables.

Sans rien ajouter, il fit demi-tour et quitta la pièce pour retourner se livrer à ses nombreuses occupations.

L'officier arriva, parla peu mais de façon très claire et partit après nous avoir souhaité bonne chance.Les deux membres de la mission étaient maintenant seuls.

-Et bien, c'est à nous de jouer dirons nous !

L'assassin sortit un vêtement de naxopole et le tendit au soldat:

-Tenez mon ami, comme cela nous serons plus discret qu'avec votre armure. Ce sont des vêtements typiques de Naxopole comme cela nous passerons inconito dans la ville.
Je suis près à partir quand vous le désirerez.

Ensuite, l'assassin attendit patiament.

Varatorn refusa les vêtements que lui tendit l'assassin et répondit :

<< Attendez ici un instant, je reviens sous peu. >>

Varatorn retourna dans sa chambre où il entreposa son armure, il revêtit ses vêtements civils, il s'agissait d'une tunique à manches courtes de couleur écru brodée aux manches et au cou, avec une ceinture en laiton gravé, puis une paire de sandale cloutée, ainsi qu'un fourreau avec sa Spatha.
Varatorn reprit sa besace et retourna auprès de l'assassin.

<< Je n'ai pas besoin de vos vêtement, je suis originaire de naxopole, je suis parfaitement au courant des tenues civiles de la région.
Bien assez bavardé, mettons nous en route, le chemin sera long et surement périlleux.
Je présume que vous savez où se situe Naxopole ?
Quoi qu'il en soit nous irons à cheval là bas ou plutôt en charrette, je propose que nous nous déguisions en marchands, moi à cheval et vous en charrette. >>

Varatorn montra la sortie d'un signe de la main et fit signe a l'assassin de le suivre avant de quitter la cours du bâtiment. Varatorn prit sont cheval décaparaçonné avec seulement une selle humble, histoire de passer inaperçu.
A la sortie de la corporation Varatorn et l'assassin se dirigèrent vers le marché. Une fois sur place, Varatorn vit un marchant de laine en charrette.
La charrette était assez petite et le marchand un vieux berger venu vendre sa modeste production dans le recoin du marché de la capitale.
Varatorn s'approcha de lui et lui dit :

<< Toi, le pecnot je t'achète ta charrette, ton cheval de trait et ta marchandise >>

Le vieil homme répondit :

<< Jeune homme est-ce ainsi que vous parlez à un vieil homme qui a surement fait et parcouru plus de choses que votre humble personne ? >>

Varatorn eut à ce moment les vaisseaux sanguins de ses yeux en train de gonfler, ses veines du visage également. La colère emplit Varatorn et une envie de meurtre se fit ressentir, bien que Varatorn montra une vive envie de mettre un terme a la vie de cet homme, il se contrôla un minimum et répondit :

<< Bien, vieil homme combien ? >>

Le vieil homme fronça les sourcils voyant la réaction de Varatorn et dit :

<< Allons jeune homme contrôlez vous un minimum pas la peine de vous mettre dans des états pareils si vous n'arrivez pas à vivre en société, je vois pas vraiment comment vous avez fait pour être en vie aujourd'hui a moins que ce soit grâce a votre ami. >>

Le vieil homme désigna l'assassin qui suivait Varatorn.

<< Bref ça fera 200 pièces d'or messire >>

Varatorn n'étant pas un as du marchandage, voyant que le vieil homme essayait tout de même de l'entourlouper alors il répondit sèchement :

<< 100 pièces d'or pas plus >>

Le vieil homme visiblement fatigué n'ayant plus la force de protester abdiqua et dit :

<< Bien jeune homme marché conclut, si seulement j'étais plus jeune je vous aurai corrigé pour votre insolence >>

Varatorn prit sa bourse et donna 100 pièces d'or au vieux berger et lui dit cruellement :

<< Va t'en maintenant vil manant et qu'il ne te reprenne plus de me parler sur ce ton ! >>

Le vieil homme partit, marmonnant à voix basse.

Varatorn regarda la charrette. Visiblement, elle était vieille le bois pourrissant, la laine de qualité moyenne et les parties métalliques renforçant le véhicule complétement dévorées par la rouille.

Varatorn enleva les cales des roues et fit signe a l'assassin de monter sur la charrette et de prendre les rènes pour le voyage.
Quant à Varatorn, il monta sur son cheval et dit :

<< Bien une bonne chose de faite et maintenant nous pouvons partir. >>

Au grand étonnement de Yorg, Varatorn était originaire de Naxopole. Cette information aurais pût être précieuse si l'assassin en avais était informé avant... Les deux compères étaient donc habillés de la même façon, sauf que les vêtements du combattant étaient presque neuf.Yorg posa donc les vêtements sur une table proche et suivit Varatorn vers le marché. Le combattant proposé d'acheter une charrette pour passer inaperçu et cette initiative plut beaucoup à l'assassin. Décidément, se combattant avais pas mal de qualité...
Arrivé devant un marchand, Varatorn lui dit :

<< Toi, le pecnot je t'achète ta charrette, ton cheval de traie et ta marchandise >>

Il n'avais donc aucun respect pour les autres. Yorg ignora cette remarque et attendit les négociations. Après une baisse des prix de 50% sur la charrette, Varatorn ne pût s'empêcher d'insulter de nouveau le pauvre marchand :

<< Va t'en maintenant vil manant et qu'il ne te reprend plus de me parler sur ce ton ! >>

Yorg monta dans la charrette flanqué de Varatorn sur son cheval. quand ils furent seuls, Yorg dit au combattant:

- Écoutez mon ami: votre comportement avec se marchand était intolérable. Sans raison aucune vous arrivez et l'insulté alors que le vieil homme n'avais pas encore ouvert la bouche. Ensuite je doit aussi vous parlez de votre colère: En quelques secondes à peine vous êtes devenu rouge écarlate et tout ça parce que vous saviez que vous aviez tord. Je ne répèterez pas se qui va suivre alors écoutez bien: Nous partons en mission d'espionnage, il nous faut donc de la discrétion et se n'est pas avec vos sautes d'humeur et vos insultes à répétitions que nous y arriverons. J'espère avoir était clair, que cela ne se reproduise plus.

Ne tenant pas compte du visage ivre de colère de son partenaire, Yorg repris la route sans dire un seul mot. Il n'aimait pas trop parler mais dans les rares cas ou il le faisais il y avais une bonne raison.

Samia qui avait quitté la taverne de la corporation des Ombres courrait maintenant vers celle des combattants, espérant qu’elle trouverait rapidement l’intendant et que ses potentiels coéquipiers n’étaient pas déjà partis.

Elle arriva devant la corporation des combattants et demanda au garde de l’amener voir l’intendant pour qui elle avait une missive. Celui-ci l’amena et la présenta à son supérieure en lui lançant des regards curieux, que Samia n’apprécia guère.

Quand ce fut fait, la gnome remit la missive scellée à son destinataire :

Spoiler:

Une fois ce message lu, elle lui demanda si les deux agents étaient déjà parti et, si c’était le cas, depuis quand, comment les identifier et comment les rejoindre.