Un échec cuisant ! Voilà à quoi ressemblait le premier assaut des troupes de Magnus… Une quarantaine de chacals et une cinquantaine d’archers avaient péri, beaucoup d’autres étaient blessés plus ou moins gravement. Il semblait que Mogoth avait oublié la force de la volonté et péché par excès d’orgueil.
Les adversaires n’étaient donc pas si démunis qu’ils en avaient l’air. Il n’avait pas soupçonné que cette sorcière qui les menait disposait d’une telle force magique. Et l’origine de cette puissance, il la ressentait… Il était incapable d’en capter les flux, même s’il pouvait suivre leur convergence qui les faisait s’accumuler sur le haut du rempart. Mille ondes de mana flottaient dans l’air, émises depuis cette lointaine forme blanchâtre qu’il devinait à peine sur le bleu du ciel, et qui semblaient n’avoir qu’un seul récepteur possible : Lulyane.
S’emparer de ce lieu qui émettait tant d’énergie, voilà quelle était sa priorité. En priver son ennemie, l’accaparer pour lui-même, pour mettre un terme à cette bataille et pour le futur aussi.
Un seul chacal volant ne suffirait pas à l’emporter dans les airs pour gagner le lieu de sa convoitise, aussi s’harnacha-t-il solidement pour que deux des animaux puissent le soulever. Passer par-dessus les fortifications serait chose aisée, à la seule condition de neutraliser les défenses, voire de se faire invisible.
Le meilleur moyen était un assaut massif. Certes, il connaîtrait des pertes mais cela lui laisserait la voie libre, les défenseurs étant trop occupés par ailleurs. Et puis, il n’avait que faire des misérables vies de ces misérables humains. Qu’il s’agisse de ses troupes ou de celles de la Comtesse, elles pouvaient bien s’entretuer, cela lui était égal s’il parvenait à mettre la main sur la puissance qui l’attendait là-bas, sur le haut de l’éminence centrale de la vallée.
Il fit donc ordonner par son pantin qu’on relance un assaut. A nouveau, on essaierait de clairsemer les rangs avec les archers, de les prendre à revers avec les chacals mais cette fois, on y ajouterait un assaut frontal des fantassins. En comptant sur l’épuisement des adversaires et de la sorcière, peut-être que cette deuxième offensive serait plus décisive. En tout cas, elle remplirait sans nul doute son office : faire diversion.
Replacés en rangs, les archers lancèrent deux ou trois bordées de flèches pendant que les chacals s’envolaient, allaient faire leur demi-tour et fondaient une nouvelle fois sur les assiégés. Aussitôt que les tirs cessèrent, une masse de fantassins se jeta sur la muraille, épées en avant en hurlant leur enthousiasme.
Profitant de la confusion, Mogoth, soulevé de terre par deux chacals, survola la mêlée et s’éloigna dans la vallée en direction de la Tour.
Les adversaires n’étaient donc pas si démunis qu’ils en avaient l’air. Il n’avait pas soupçonné que cette sorcière qui les menait disposait d’une telle force magique. Et l’origine de cette puissance, il la ressentait… Il était incapable d’en capter les flux, même s’il pouvait suivre leur convergence qui les faisait s’accumuler sur le haut du rempart. Mille ondes de mana flottaient dans l’air, émises depuis cette lointaine forme blanchâtre qu’il devinait à peine sur le bleu du ciel, et qui semblaient n’avoir qu’un seul récepteur possible : Lulyane.
S’emparer de ce lieu qui émettait tant d’énergie, voilà quelle était sa priorité. En priver son ennemie, l’accaparer pour lui-même, pour mettre un terme à cette bataille et pour le futur aussi.
Un seul chacal volant ne suffirait pas à l’emporter dans les airs pour gagner le lieu de sa convoitise, aussi s’harnacha-t-il solidement pour que deux des animaux puissent le soulever. Passer par-dessus les fortifications serait chose aisée, à la seule condition de neutraliser les défenses, voire de se faire invisible.
Le meilleur moyen était un assaut massif. Certes, il connaîtrait des pertes mais cela lui laisserait la voie libre, les défenseurs étant trop occupés par ailleurs. Et puis, il n’avait que faire des misérables vies de ces misérables humains. Qu’il s’agisse de ses troupes ou de celles de la Comtesse, elles pouvaient bien s’entretuer, cela lui était égal s’il parvenait à mettre la main sur la puissance qui l’attendait là-bas, sur le haut de l’éminence centrale de la vallée.
Il fit donc ordonner par son pantin qu’on relance un assaut. A nouveau, on essaierait de clairsemer les rangs avec les archers, de les prendre à revers avec les chacals mais cette fois, on y ajouterait un assaut frontal des fantassins. En comptant sur l’épuisement des adversaires et de la sorcière, peut-être que cette deuxième offensive serait plus décisive. En tout cas, elle remplirait sans nul doute son office : faire diversion.
Replacés en rangs, les archers lancèrent deux ou trois bordées de flèches pendant que les chacals s’envolaient, allaient faire leur demi-tour et fondaient une nouvelle fois sur les assiégés. Aussitôt que les tirs cessèrent, une masse de fantassins se jeta sur la muraille, épées en avant en hurlant leur enthousiasme.
Profitant de la confusion, Mogoth, soulevé de terre par deux chacals, survola la mêlée et s’éloigna dans la vallée en direction de la Tour.