’’Estren’’, ce nom qu’on lui avait attribué, ce monde dans lequel il était jeté, perdu dans un flot incessant d’informations auxquelles il n’attachait aucunes importances. Ce monde si différent, ce monde qui n’était pas le sien, un monde vaste et inconnu.
Et le voila dans une taverne, il était la, assis a une table dans un coin de la salle, a coté des rires et des bousculades, rien ne pouvait le déranger, dans une méditation profonde, l’homme en tunique grise ne faisait rien, il semblait une statue, a la fois fragile et incassable, sa capuche rabattu, on ne voyait qu’une ombre.
Un homme de taille moyenne s’approcha une serviette a la main.
_ Alors l’ami, voila prés d’une heure que t’es la, qu’est ce que je peux t’offrir a boire?
L’Homme Runes se remémora ce que Ankoun lui avait appris quelques temps avant, les formules utilisées pour parler, cette homme, le tavernier avait dit ‘’offrir’’, un mot désignant donner a quelqu’un quelque chose sans attendre en retour, mais apparemment en se monde sa phrase prenait le ton de : Qu’est ce que je te sers que tu va me payer ?
‘’Payer’’ un mot qui n’existait pas dans le monde d’’’Estren’’. La rodeuse avait donné à son compagnon une petite bourse remplie de petites pièces dont il ignorait la valeur, mais il avait trouvé une technique qui fonctionnait a coup sur pour ne pas se faire avoir.
_ Je vais prendre du lait s’il vous plait. La il posa la bourse sur la table et d’un ton plus grave reprit ; Aucun commentaire, prenait maintenant la somme qu’il vous faut et ne tentait rien qui pourrait vous couter votre main…
L’homme surpris ouvrit la petite bourse et pris deux pièces sans chercher plus, puis il partit derrière son comptoir pour revenir avec un bol et un pichet remplit du liquide blanc.
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Ils étaient arrivés dans la ville de Perganon depuis environ dix jours, et pratiquement aussitôt Ankoun avait décidé que le groupe devait se séparer en petit groupe.
_ On va partir dans la ville par groupe de cinq a sept, pas de chef dans les groupes vous connaissait notre mission donc discrétion c’est clair ?
Elle avait prononcé des mots simple et sur un ton autoritaire mais calme. Les groupes s’étaient rapidement formé, ‘’Estren’’ lui s’était mis à l’ ecart de la troupe et la jeune femme était venu le voir.
_ Bon et toi, tu vas avec qui ?
_ Personne, je pense que je vais être seul…
_ Oh ca non ! Tu vas te perdre, tu ne connais pas encore bien notre façon de vivre. Je refuse que tu restes seul sans personne pour t’aider.
Dans son regard l’étranger perçut une pointe d’inquiétude. Il arrivait maintenant a supporter le regard de sa camarade sans etre assailli de souvenirs perturbant.
_ Il ne m’arrivera rien, je te le promets.
_ Il y a intérêt…Prend ca tu en auras besoin.
Elle lui donna la bourse et après qu’elle ai expliqué comment ils se trouveraient pour rendre compte de leurs informations il était parti de son coté en faisant un signe de la tète a Kaouenn qui lança un petit cri.
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Cet homme inconnu, il était dans cette taverne, il avait rodé pendant plusieurs jours, avait vu des soldats patrouiller, des hommes, des nains, des hommes-bêtes…Il avait parlé a certains marchand sur les nouvelles de la ville. Et au fur et a mesure il se fondait dans le décor, trainant dans un quartier, les gens commencèrent a s’habituer a sa présence, certain enfants venaient le voir pour regarder ses yeux étrange rappelant ceux d’un animal.
La nuit entamé il monta sur les toits pour passer du temps loin des regards, à l’ abri, dans la nuit, son regard se tournait vers l’immense bâtisse du ‘’Palatin’’, un nom bien mystérieux pour lui. La réunion était prévue pour le lendemain soir, tous devraient faire un rapport à Ankoun des informations récoltées sur les trois derniers jours. Le lieu de rendez vous serait donné par la chouette de le rodeuse a chaque groupe dans la nuit.
‘’Estren’’ sur son toit patienta jusqu'à l’arrivé du rapace nocturne.
Et le voila dans une taverne, il était la, assis a une table dans un coin de la salle, a coté des rires et des bousculades, rien ne pouvait le déranger, dans une méditation profonde, l’homme en tunique grise ne faisait rien, il semblait une statue, a la fois fragile et incassable, sa capuche rabattu, on ne voyait qu’une ombre.
Un homme de taille moyenne s’approcha une serviette a la main.
_ Alors l’ami, voila prés d’une heure que t’es la, qu’est ce que je peux t’offrir a boire?
L’Homme Runes se remémora ce que Ankoun lui avait appris quelques temps avant, les formules utilisées pour parler, cette homme, le tavernier avait dit ‘’offrir’’, un mot désignant donner a quelqu’un quelque chose sans attendre en retour, mais apparemment en se monde sa phrase prenait le ton de : Qu’est ce que je te sers que tu va me payer ?
‘’Payer’’ un mot qui n’existait pas dans le monde d’’’Estren’’. La rodeuse avait donné à son compagnon une petite bourse remplie de petites pièces dont il ignorait la valeur, mais il avait trouvé une technique qui fonctionnait a coup sur pour ne pas se faire avoir.
_ Je vais prendre du lait s’il vous plait. La il posa la bourse sur la table et d’un ton plus grave reprit ; Aucun commentaire, prenait maintenant la somme qu’il vous faut et ne tentait rien qui pourrait vous couter votre main…
L’homme surpris ouvrit la petite bourse et pris deux pièces sans chercher plus, puis il partit derrière son comptoir pour revenir avec un bol et un pichet remplit du liquide blanc.
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Ils étaient arrivés dans la ville de Perganon depuis environ dix jours, et pratiquement aussitôt Ankoun avait décidé que le groupe devait se séparer en petit groupe.
_ On va partir dans la ville par groupe de cinq a sept, pas de chef dans les groupes vous connaissait notre mission donc discrétion c’est clair ?
Elle avait prononcé des mots simple et sur un ton autoritaire mais calme. Les groupes s’étaient rapidement formé, ‘’Estren’’ lui s’était mis à l’ ecart de la troupe et la jeune femme était venu le voir.
_ Bon et toi, tu vas avec qui ?
_ Personne, je pense que je vais être seul…
_ Oh ca non ! Tu vas te perdre, tu ne connais pas encore bien notre façon de vivre. Je refuse que tu restes seul sans personne pour t’aider.
Dans son regard l’étranger perçut une pointe d’inquiétude. Il arrivait maintenant a supporter le regard de sa camarade sans etre assailli de souvenirs perturbant.
_ Il ne m’arrivera rien, je te le promets.
_ Il y a intérêt…Prend ca tu en auras besoin.
Elle lui donna la bourse et après qu’elle ai expliqué comment ils se trouveraient pour rendre compte de leurs informations il était parti de son coté en faisant un signe de la tète a Kaouenn qui lança un petit cri.
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Cet homme inconnu, il était dans cette taverne, il avait rodé pendant plusieurs jours, avait vu des soldats patrouiller, des hommes, des nains, des hommes-bêtes…Il avait parlé a certains marchand sur les nouvelles de la ville. Et au fur et a mesure il se fondait dans le décor, trainant dans un quartier, les gens commencèrent a s’habituer a sa présence, certain enfants venaient le voir pour regarder ses yeux étrange rappelant ceux d’un animal.
La nuit entamé il monta sur les toits pour passer du temps loin des regards, à l’ abri, dans la nuit, son regard se tournait vers l’immense bâtisse du ‘’Palatin’’, un nom bien mystérieux pour lui. La réunion était prévue pour le lendemain soir, tous devraient faire un rapport à Ankoun des informations récoltées sur les trois derniers jours. Le lieu de rendez vous serait donné par la chouette de le rodeuse a chaque groupe dans la nuit.
‘’Estren’’ sur son toit patienta jusqu'à l’arrivé du rapace nocturne.