La corporation des combattants. C’était un vieil édifice aux allures de citadelle qui se dressait au centre de la ville, semblable à un petit bastion urbain. Si elle avait autrefois fière allure, cette corporation était tombée dans l’oubli, ses hauts murs parsemés de meurtrières n’impressionnaient plus personne. De la flamboyante armée corporative l’on ne retrouvait plus que quelques poignées de vétérans et quelques volontaires, mais la splendeur du passé était belle et bien disparu. Dans les lueurs des torches dans la nuit ambiante, elle semblait presque lugubre,
Quelque chose dans ce spectacle enrageait le vampire. Cela avait tellement changé! Il entra par la porte principale, de lourds battants de bois qui dans une autre époque étaient toujours ouvert pour accueillir les membres et les nouveaux venus, mais il dût l’ouvrir de lui-même. Il s’assura que son visage était bien dissimulé, puis il entra.
Après deux pas, on l’interpella. Qui il était, et que venait-il faire ici, grogna un misérable garde bien mal en point qui semblait surtout avoir besoin de se laver, dans l’immédiat. En prenant soin de masquer sa voix, il murmura qu’il était un nouveau, et qu’il voulait rencontrer l’agent de recrutement. On lui indiqua son chemin, mais les plans et les détails de l’endroit lui revenait à la vitesse de l’éclair. Il connaissait les moindres détails, jusqu’à l’angle de vue des meurtrières et l’épaisseur des murs de la cave. Tout.
Il commença à emprunter la route que l’on lui avait donnée, mais dès qu’il fut hors de vue il changea de trajectoire, empruntant des couloirs et des escaliers le menant vers une porte plus stylisée. Le bureau du commandant.
Il cogna, mais personne ne lui répondit. Une certaine inquiétude serra son cœur, car il était très possible que le nouveau chef de la corporation soit partit avec les objets qu’il y avait laissé. Paniqué, il entreprit de défoncer la porte, Chose relativement aisée compte tenu de sa force raciale, mais quand même relativement bruyante. Il n’eut que le temps d’entrer et de barricader la porte avec un meuble avant que les soldats arrivent au pas de course, mais les coups répétés sur la seule entrée laissaient entendre qu’il avait le temps de procéder à ses opérations avant d’être vraiment dérangé.
Ils étaient là. Au même endroit où il les avait déposés il y avait si longtemps. Un peu de poussière s’était déposé sur ces artefacts, ces objets légendaires. Faisant abstraction des gens qui le sommait de sortir, il déchira une tapisserie pour épousseter avec soin et amour la cuirasse, qu’il attacha soigneusement sur son torse. Elle lui allait parfaitement. Les motifs de dauphins et de vagues n’avaient pas changés, le bleu azur de l’acier ne s’était pas terni, malgré toutes les épreuves et les dangers que l’armure avait traversé.
Il ceignit le fourreau autour de sa taille et dégaina d’un geste souple et rapide pour laisser découvrir une lame courbe et brillante d’un sabre outremerrien. La qualité de la lame était époustouflante, tranchante à souhait. Il se perdit dans sa contemplation de l’arme pendant un instant, rengaina puis sauta aux travers d’une des seules fenêtres des bureaux, pour atterrir souplement une dizaine de mètres plus bas dans une petite roulade pour réduire l’impact.
Aussitôt relevé, il courut vers la porte qui menait à l’armurerie et les entrepôts. Il passa la première porte, et se retrouva face à face avec deux gardes qui protégeait surement la seconde porte, une du type solide, en fer et visiblement bien barrée. S’attendant à une attaque, il transperça le premier de la lame du sabre qu’il avait sorti en un éclair, et agrippa le bras du deuxième pour l’attirer directement sur ses crocs. Il aspira une ou deux gorgées de sang, mais lorsqu’il entendit un murmure de la part de sa proie, il se releva pour écouter ce qu’il n’avait pas compris.
Pour…quoi…. Commandant…
Un élan de rage prit le contrôle de son corps, et lui trancha la tête proprement. Son masque avait dût tomber. Il espérait vivement que personne d’autre n’avait vu son visage, cela compliquerait les choses
Ne t’occupe pas de cela. Pense à ta fuite. Je t’en reparlerai plus tard, fit une voix que seul lui pouvait entendre.
Il pénétra dans la pièce avec une des clefs que les gardes avaient à la ceinture, puis referma derrière lui et s’enferma à l’intérieur. Si ses calculs étaient exacts, il avait un quart d’heure avant que l’on ouvre cette porte à nouveau, donc il devait faire vite. Il amassa toutes les étagères et les armes de pratique en bois devant la porte, puis prit un baril d’huile qu’il versa sur le tout. Une torche pendant sur le mur compléta l’ensemble, et un joli brasier se dressa devant la porte.
Pendant que le feu prenait de l’ampleur, il rechercha une petite trappe qu’il avait fait installer il y avait des années, lorsqu’il était maitre de ce lieu. Il la trouva finalement, puis s’y glissa, pendant que d’un coin de l’œil, il remarqua que les flammes se dirigeaient rapidement vers les tonneaux d’huile.
Il continua sa course dans les souterrains secrets qui le mènerait en dehors des murs de la capitale. Un sourire était peint sur son visage. Il avait réussi, l’héritage de Nathaniel était dans ses mains.
Quelque chose dans ce spectacle enrageait le vampire. Cela avait tellement changé! Il entra par la porte principale, de lourds battants de bois qui dans une autre époque étaient toujours ouvert pour accueillir les membres et les nouveaux venus, mais il dût l’ouvrir de lui-même. Il s’assura que son visage était bien dissimulé, puis il entra.
Après deux pas, on l’interpella. Qui il était, et que venait-il faire ici, grogna un misérable garde bien mal en point qui semblait surtout avoir besoin de se laver, dans l’immédiat. En prenant soin de masquer sa voix, il murmura qu’il était un nouveau, et qu’il voulait rencontrer l’agent de recrutement. On lui indiqua son chemin, mais les plans et les détails de l’endroit lui revenait à la vitesse de l’éclair. Il connaissait les moindres détails, jusqu’à l’angle de vue des meurtrières et l’épaisseur des murs de la cave. Tout.
Il commença à emprunter la route que l’on lui avait donnée, mais dès qu’il fut hors de vue il changea de trajectoire, empruntant des couloirs et des escaliers le menant vers une porte plus stylisée. Le bureau du commandant.
Il cogna, mais personne ne lui répondit. Une certaine inquiétude serra son cœur, car il était très possible que le nouveau chef de la corporation soit partit avec les objets qu’il y avait laissé. Paniqué, il entreprit de défoncer la porte, Chose relativement aisée compte tenu de sa force raciale, mais quand même relativement bruyante. Il n’eut que le temps d’entrer et de barricader la porte avec un meuble avant que les soldats arrivent au pas de course, mais les coups répétés sur la seule entrée laissaient entendre qu’il avait le temps de procéder à ses opérations avant d’être vraiment dérangé.
Ils étaient là. Au même endroit où il les avait déposés il y avait si longtemps. Un peu de poussière s’était déposé sur ces artefacts, ces objets légendaires. Faisant abstraction des gens qui le sommait de sortir, il déchira une tapisserie pour épousseter avec soin et amour la cuirasse, qu’il attacha soigneusement sur son torse. Elle lui allait parfaitement. Les motifs de dauphins et de vagues n’avaient pas changés, le bleu azur de l’acier ne s’était pas terni, malgré toutes les épreuves et les dangers que l’armure avait traversé.
Il ceignit le fourreau autour de sa taille et dégaina d’un geste souple et rapide pour laisser découvrir une lame courbe et brillante d’un sabre outremerrien. La qualité de la lame était époustouflante, tranchante à souhait. Il se perdit dans sa contemplation de l’arme pendant un instant, rengaina puis sauta aux travers d’une des seules fenêtres des bureaux, pour atterrir souplement une dizaine de mètres plus bas dans une petite roulade pour réduire l’impact.
Aussitôt relevé, il courut vers la porte qui menait à l’armurerie et les entrepôts. Il passa la première porte, et se retrouva face à face avec deux gardes qui protégeait surement la seconde porte, une du type solide, en fer et visiblement bien barrée. S’attendant à une attaque, il transperça le premier de la lame du sabre qu’il avait sorti en un éclair, et agrippa le bras du deuxième pour l’attirer directement sur ses crocs. Il aspira une ou deux gorgées de sang, mais lorsqu’il entendit un murmure de la part de sa proie, il se releva pour écouter ce qu’il n’avait pas compris.
Pour…quoi…. Commandant…
Un élan de rage prit le contrôle de son corps, et lui trancha la tête proprement. Son masque avait dût tomber. Il espérait vivement que personne d’autre n’avait vu son visage, cela compliquerait les choses
Ne t’occupe pas de cela. Pense à ta fuite. Je t’en reparlerai plus tard, fit une voix que seul lui pouvait entendre.
Il pénétra dans la pièce avec une des clefs que les gardes avaient à la ceinture, puis referma derrière lui et s’enferma à l’intérieur. Si ses calculs étaient exacts, il avait un quart d’heure avant que l’on ouvre cette porte à nouveau, donc il devait faire vite. Il amassa toutes les étagères et les armes de pratique en bois devant la porte, puis prit un baril d’huile qu’il versa sur le tout. Une torche pendant sur le mur compléta l’ensemble, et un joli brasier se dressa devant la porte.
Pendant que le feu prenait de l’ampleur, il rechercha une petite trappe qu’il avait fait installer il y avait des années, lorsqu’il était maitre de ce lieu. Il la trouva finalement, puis s’y glissa, pendant que d’un coin de l’œil, il remarqua que les flammes se dirigeaient rapidement vers les tonneaux d’huile.
Il continua sa course dans les souterrains secrets qui le mènerait en dehors des murs de la capitale. Un sourire était peint sur son visage. Il avait réussi, l’héritage de Nathaniel était dans ses mains.