Le Jardin Impérial

Une jeune femme à l'allure splendide parcourt les llées du jardin et se dirige après en avoir avouré le calme vers la fontaine. La jeune Dame est vêtue d'une robe blanche légère réhausée de dentelles et de pierres fines, mettant en valeur ses formes avantageuses et le teint rosé de sa peau pourtant pâle.
Ses yeux clairs et légèrement en amande parcourent nonchalament les bosquets du jardin impérial alors qu'elle attend, lascive près de la fontaine. Son impatience non feinte est perceptible : elle se mord légèrement la lèvre, ce qui ne peut qu'ajouter à son allure candide et charmante.
A ses côtés, une camériste tient une ombrelle, sa présence éclipsée par le charisme naturel de sa somptueuse Maîtresse.

Elle attend visiblement quelqu'un.

Arianthe voit arriver un jeune seigneur et se met à l'écart pour discuter plus discrètement avec cette homme qu'elle semble admirer. L'échange est court mais ceux qui sont sensible à ce genre d'émotion en ressentent sans gène l'intensité.

Le couple se sépare avec peine... chacun se dirigeant vers la sortie du parc, certainement attiré par des affaires pressantes.

L'émotion peut se lire sur le visage de la si gracile jeune femme dont la sensibilité franche ne fait qu'accentuer le charme. Etait-ce seulement possible?
A une seule de ses larmes, les bardes devaient écrire que les anges verraient le signal pour sonner les trompettes de la fin des temps...

Maylian passa par le parc pour rentrer chez elle et vu Manek assis sur un banc, elle le reconnu de suite d'après les descriptions que son frère lui en avait faite. Elle s'approcha et dit:


" Bonsoir seigneur Manek, j'espere que je ne vous dérange pas en cette belle journée, votre mine parait bien sombre que vous arrive t'il depuis votre départ?
Puis je m'assoir a vos cotés?"

Manek fut surpris de voir quelqu'un le voir mais bon une discutions avec une drow ne lui ferait pas de mal.

"Bonjour à vous, je vous en prie asseyez-vous."

Il fit un petit sourire.

"Il ne m'arrive rien d'extraordinaire ces temps si. J'ai apporté mon soutient à Auréa et je compte l'aidé dans ses actions. Et vous, que vous arrive-t-il?"

" Je vous remercie, il est toujours agréable de discuter en aimable compagnie"

Sur ces mots elle saisit les pants de sa longue veste et les leva en arrière afin de ne pas etre genée en s'asseyant

" Vous paressez surpris de me voir près de vous, il est vrai que vous vous etes mis bien à l'écart, mais j'ai moi même la facheuse habitude d'éviter les chemins ou il y a toujours beaucoup de passage, j'aime beaucoup le calme.
Veuillez m'excuser, vous dites que vous avez rejoint Auréa, je ne la connais pas bien, par contre je me suis rendu compte que vous l'avez rejoint en Naxos, j'en ferais part à mon frère, ne vous inquiétez pas il n'a pas l'envie de poursuivre un ancien frère d'arme aussi proche que vous l'avez été, il vous connais trop bien.
De toute façon il n'a pas eu de discution avec Baplens depuis un bon moment, ils se croisent sans avoir l'occasion de se parler, comme quoi chacun suis son chemin.
Veuillez m'excuser j'espere que je ne vous ennuie pas avec mes long discours, mais permettez moi de vous poser une question indiscrete, avez vous une Armada en vue? Vous avez tout à fait le droit de ne pas répondre, je suis parfois très curieuse!"

Manek qui avait goutté au calme d'une ancienne introvertie avait du mal à suivre le flot de paroles déferlant de la drow. Enfin il retrouvait son monde mais il ne lui plaisait plus tant que ça...

"La curiosité est loin d'être un défaut ma Dame. Comme je vous l'ai dit, je soutiens Auréa mais je ne souhaites pas m'étendre la dessus..."

Il parlait mais c'était plus pour faire bonne figure que pour entretenir une discussion.

"La prochaine fois que vous verrez votre frère, saluez le de ma part."

Un petit sourire s'afficha sur le visage gris du drow.

"Excusez moi, je ne parle pas trop, je suis un peu ailleurs..."

"C'est tout a votre honneur mon bon seigneur, la discretion est une bonne qualité, hinné dans notre famille.
Je lui passerais vos salutations mais je sais que je peus d'ores et deja vous presenter les siennes.
Bon je vois que vous n'etes pas tres receptif en ce moment vous devez avoir beaucoup de choses en tete, j'espere qu'une prochaine fois nous pourrons dialoguer en de meilleure conditions, je vous salut"

Elle s'était relevée en prononcant cette derniere phrase, et salua le drow d'une gracieuse reverence, en lui faisaint un charmant sourire et s'éloignaen direction de ses appartements.

Manek était devant les murs de la citadelle impériale. Il prit son courage en main et commença son escalade. Il arriva en haut exténuer mais il n'avait pas finit. Il courut vers une haute tour. Quand il y parvint, deux gardes le repérèrent. L'un deux lui mit un coup d'épée et à la hanche mais Manek continua de courir. Il évita la seconde lame et monta les marches pour atteindre le haut de la tour. Le sang coulait abondamment de sa plaie et les gardes les poursuivaient toujours.
La voie dans ça tête lui disait quoi faire et il obéissait aveuglement. Au sommet de la tour il ouvrit une porte qui donnait sur une petite chambre déserte. Une fois en dedans, il s'enferma. Avec un peu de son sang il écrit ces lettres :

MMZ

Ensuite il se dévêtit et ouvrit la fenêtre. Les gardes essayaient de défoncer la porte. Manek sauta de la fenêtre pour s'écraser plusieurs dizaines de mètres plus bas.
Les garde entrèrent dans la chambre et virent les lettres sans comprendre ce qu'elle signifiait. Ils s'approchèrent de la fenêtre et devinèrent se qu'avait fait le drow. Ils descendirent pour voir le drow écraser au sol. Son crane avait touché le sol en premier et sa cervelle était rependu sur le sol. Son ventre s'était ouvert et ses trippes se mêlaient à sa cervelle éclatée. Ses cheveux blanc était souillaient de sang. Cette vision fit sursauter les gardes qui donnèrent l'alerte quelques secondes plus tard.

Dernière édition par le Mar 20 Mar 2007 - 20:10, édité 1 fois

Regit avait traversé la ville, après être sorti de la guilde. Il n'y avait pas âme qui vive... En continuant de marcher il vit un petit attroupement près du grand jardin, il s'y rendit pour voir ce qui se passait. Il se fraya un chemin, Zeldrée partait en courant, il se demandait pourquoi. Il avança un peu et vit deux gardes.

- Vous ne pouvez passer par ici, je vous conseil de ...
- Taisez-vous ! D'une, appelez moi "Mon seigneur" ! Comme vous le voyez par mes habits, je suis quelqu'un de riches mais aussi influent, et de deux vous me laissez passer !! J'aimerais bien savoir pourquoi il y a un attroupement et ce n'est pas vous qui m'en empêcherez !

Regit passa de force en poussant les gardes, qui pris par surprise sont destabilisé. Il s'avança et vit Manek éparpillé un peu partout. Il s'approcha de la tête et y donna un bon coup de pied, répandant du sang sur sa chaussure ainsi qu'un peu partout par terre.

- Alors c'est ça le magnifique combat que l'on s'était promis ? Tu es pitoyable... en arriver à te suiscider pour fuir un combat que tu te disais capable de remporter...
Il n'y a pas de raison que je perde tout mon mérite ...

Regit prit l'un de ses couteau à sa ceinture et transperça le coeur éclaté de Manek. Il rangea son couteau et commença a incanter. Il s'arrêta ...
Dans une petite explosion de glace, tout le sang de Manek répandu par terre se gela, formant des piques dans tout les sens. Il murmura.

- Petite signature... C'est la beauté du geste qui compte...

Il repartit dans la direction opposé, laissant derriére lui le glaçon hérisson. Il baissa son chapeau sur ses yeux et effaça tout signe d'émotion sur son visage.

Ilmen Estelad, vêtu d’un haubert couvert d’un surcot bleu ainsi que d’une cape bleue elle aussi, portait un court goupillon suspendu à sa ceinture ainsi qu’une épée dans son fourreau à son côté. Le symbole de l’Ordre de l’Ombre, qu’il portait depuis peu, était brodé sur son surcot.

Ilmen entra dans le jardin impérial et vagua d’un pas lent au gré de sa faible volonté, croisant une multitude de promeneurs de toutes races.

Arrivé au niveau d’un banc vide, il s’y assit avec la difficulté de ceux dont l’esprit est occupé par nombres d’affaires diverses et variées. Il ne décrocha pas sa cape, laissant son regard se perdre à observer vaguement les différents passants qui s’offraient à ses yeux. Ainsi qu'un petit groupe de miliciens et de curieux affairés en cercle.

L'Orque avait vu l'Ancienne revenir la tête basse. Il ne l'avait pas vu dans les yeux directements, mais les petits ronds d'eau se formant à ses pieds quand Zeldrée s'était adressée à lui signifiaient qu'elle pleurait.

Les Orques n'étant à la base peu famillier avec les émotions, il se demandait pourquoi ces pleurs lui faisaient cet effet. Il voulait faire quelque chose pour aider sa nouvelle connaissance, mais ne savait réellement pas quoi.

D'instinc, il posa doucement sa main sur l'épaule de l'Ancienne, et secoua légèrement, essayant de transmettre un peu de réconfort.

Ne sachant trop que faire d'autre, il marcha à ses cotés en silence.

Le jardin n'était pas au plus calme, des sergents et des miliciens courraient de-ci de-là, certains passants chuchotaient et la rumeur disait que des miliciens avaient étés attaqués et que quelqu’un s'était échappé.

Delvar, lui, n'en avait cure, étant lui-même un traître d'Edhesse, les affaires de l'Empire, très peu pour lui...

Il entra dans le jardin vêtu d'une cape discrète, son visage dans l'ombre d'une capuche rabattue. Il cachait sous sa grande cape deux rapières ainsi qu’une petite arbalète et…
…Ce sera tout pour le moment.

Il flâna par le jardin, ses idées se bousculant dans son esprit, il devait retourner à Hôl`Ramin, il devait continuer malgré tout à s’occuper de son royaume, bien que la frontière d’Edhesse soit bloquée, il arriverai à passer, ce n’était pas quelques sergent impériaux conscrits sur la va-vite qui allaient le stopper, ni lui, ni l’Ordre de l’Ombre, les Adeptes auraient leur indépendance…

A la suite d'une longue méditation sur un des bancs en pierre du jardin, Delvar se leva, se couvrit de sa cape et s'en alla vers le grand portail du jardin.

Une fois dehors, il ne sut d'abord où aller, puis, dans un élan, il se dirigea vers nulle part.