Le Jardin Impérial

"Je vais bien merci" Répondit-il sans conviction." J'espère qu'il en est de même pour vous, ai-je raison?"

Manek chercha le regard de l'ancienne mais ne le trouvant pas il regarda les gouttelettes d'eau s'écouler lentement sur la capuche de Zeldrée.
Il se s'entait infiniment mieux, c'est fou comme les petites choses peuvent être importantes. Maintenant il était serin et son sourire redevint éclatant.

Le drow se souvint soudain qu'il devait aller au palais des Protecteurs Impériaux, Auréa l'attendait pour s'y rendre en sa compagnie!

"Excusez moi Zeldrée mais je dois vous laissez, et j'en suis navré mais vous le pouvez m'accompagner... Au revoir."

Manek ne savait que faire pour dire au revoir à l'ancienne. Il abaissa la tête et partit. Après quelques mètres il se retourna et fit un signe de main amicale à Zeldrée.

Zeldrée regarda Valine s'éloigner en silence et ensuite elle posa les yeux vers le ciel qui c'était assombris. Elle ne pu qu'en conclure qu'elle c'était aussi assoupie puisque le soir était tombé, déja. Un vampire s'approcha d'elle pour lui demander ce qu'elle fesais la en pleine nuit. Surprise par cette nouvelle visite inatendue, elle se releva pour faire face au vampire qui se tenais près d'elle.

- Je...je dois m'être assoupi un moment, mais je n'ai pas peur, la nuit est belle et je doute que quelque chose m'arrive ici...

Elle ne pouvais pas lui dire que la chose qui l'éffrayais le plus présentement était sa présence a ses côté. Les vampires étaient des êtres que jamais elle n'avais vu, des êtres de la nuit, des buveurs de sang et des assassins! Si elle avait craint les drows, elle devait avouer que les vampires lui causais bien plus de frayeur. L'ancienne eu un frisson et elle replaca son capuchon sur sa tête. Puis regardant les étoiles qui déja était nées dans ce ciel noir elle dit :

- Je me nomme Zeldrée...

Elle demeura la debout un moment, puis elle se rendu compte qu'elle était affamée, elle n'avais pris qu'un petit déjeuner ce matin.

- D'ailleur j'allais quitter cet endroit pour me rendre a la taverne.

Regit entra dans le jardin, il était magnifique même en pleine nuit, il s'assit sur son banc fétiche, toujours le même, même il y a cinq ans lorsqu'il est venu pour la premiére, il s'était assis sur ce banc, il était content que le jardin n'ai pas changé. Il leva son chapeau d'un coup de pouce, mais la lumiére reflétée par la lune le gênait ...
Il ne voulait pas changer de banc, c'était celui et pas un autre ! Il regarda droit devant lui ... Il n'était jamais allé de l'autre côté du lac ...

" Allez ! Pourquoi pas, ça me détendra ... "

Il se leva, se mit au bord de l'eau et marcha, il voulait en faire le tour. Il marcha longtemps, il n'aimait pas trop attendre ... Mais il voulait pourtant arriver de l'autre côté, exactement à l'opposé de son banc ! Il fit encore un effort, il marcha mais ça commençait à l'énerver.
Il regarda l'eau ... Dans toute cette obscurité, une idée lumineuse lui parvenu. Il allait gelé le lac pour passer dessus et couper à travers champs !
Il mit ses mains en avant, bras tendus et se concentra. L'eau commençait à geler, mais pour pouvoir passer, il ne faut pas se contenter de geler seulement la surface sinon, on passe au travers. Une certaine fraicheur se dégagea du lac ... Regit ne pu continuer d'avantage, ça le fatiguait énormément. C'était trop dur ... Il ne gela finalement que la portion d'eau devant lui, juste ce qu'il faut pour s'alonger. Il plutôt s'était fait un petit nid. Il se mit à dériver sur l'eau pour rejoindre la rive de l'autre côté.
A force de voguer sur l'eau, il commençait à aimait ça et ne voulait plus aller sur la rive opposée. Il plongea sa main dans l'eau et en ressorta une rame de glace, il se mit à paguayer pour aller au centre du lac et s'y poser. Il dérivait toujours un petit peu mais c'était négligeable. Dériver comme ça lui rappelait ses vols, malheureusement il ne pouvait plus dériver dans l'air maintenant ...

Il ne pensait plus à rien, il était au centre du lac la lune l'éclairant de temps en temps, son chapeau sur la tête, la rame à coté. Il sentait la fraicheur de la glace dans son dos et la douceur de l'eau à côté...
Son regard se perda dans le ciel, observant les nuages, ne pensant qu'au bonheur de se trouver ici, tout seul et sans gêneurs, il ne bougeait plus, plus de nuages dans son champs de vision, il regardait les étoiles, se perda dans l'espace et dans ses rêves... Il part ...

La Vampire pénétra dans le vaste jardin en souriant. On ne lui avait pas menti, il est réellement somptueux...
Elle marcha d'abord sur un sentier, bordé de plantes qu'elle ne connaissait pas, puis le long d'une petite forêt. Elle aperçut une silhouette près d'une fontaine et une autre allongée sur le lac. Ne voulant les troubler, elle se dirigea vers un coin d'herbes basses et s'assit sur un banc. Elle contempla longuement l'astre de la nuit en souriant inconsciemment. La brise légère fit voleté sa longue chevelure, révélant ainsi l'une de ses épaules. Elle resta assise longtemps...

Erealath entra dans le somptueux jardin par un grand portail en acier ouvragé. Malgré l'architecture de cet endroit qui avait sans aucun doute demandé beaucoup de patience, Erealath, étant un elfe (de naissance) en était néanmoins réduit à le trouver grossier et superficiel.

Il s'avança parmis les multiples visiteurs et s'en alla s'asseoir sur un banc en pierre gravé et quelque peu altéré par le temps. Il était dorénavant à l'embouchure de deux allées d'un labyrinthe de haies, caché du soleil et à l'abri des regards.

Il se défit de la sangle de son Hoplum, le posa à ses côtés et fit de même pour son casque.

Il ne se plaisait pas parmis les humains, l'atmosphère de cette cité était quelque peu austère et sale, en soi. Trop ornée à son goût, ridicules symboles de la puissance éphémère des hommes...

Enguerrand marcha silencieusement, en compagnie de Auréa, en direction du sud et put rapidement apercevoir la totalité de la ville Impériale. Il s'immobilisa et contempla la magnifique ville faiblement éclairée par le soleil rougeoyant. Le spectacle qui s’offrit à ses yeux le laissa de marbre. L’on reconnaissait le bras de mer s’enfonçant entre le Palais Impérial et le reste de la ville ; ce bras qui allait du port et des plus sombres parties de la ville jusqu’au quartier commercial semblait un serpent sinueux.
A l’ouest, du côté de la Porte Rouge les marchands s’afféraient à ranger leurs articles invendus et leurs étalages. Non loin de là se trouvait le centre de la cité dont où l’on pouvait aisément discerner la Grand Place, grand carrefour où fourmille un important affairement. Vers le nord, les portes principales puis ensuite le port, point obscur où se déroule maints complots, endroit peu fréquentable. La rade, lieu singulier et mélancolique où les rêves et les voiles de navires se perdent dans l’horizon marin.

Le Monarque de la Légion de Natémia oublia alors les contrariétés qui l’accablaient jusque là. Le Chef du Conseil avait fuit les bruits infernaux de la ville et les cris des marchands et les discussions allant bon train et le pouvoir de la politique. Son cœur et sa tête se vidés de tout sentiment à part celui du bien être, du plaisir. Il ne regrettait pas son acte, non il ne regrettait pas de s’être mis seul dans un lieu si beau, frémissant de magie. Enguerrand se doutait bien que Adrien chérissait ce petit coin de verdure au milieu d’une aussi instance activité urbaine.
L’Elfe Noir se mit à flâner dans les larges sentes entourées de bosquets, d’arbres et de fleurs surprenantes par leurs formes et leurs couleurs. Cette flore avait dû être ramenée par Bethul, le boiteux de ses moult voyages et par les Empereurs en quête d’exotisme.
Le noble patriarche s’assit sur un banc surplombant la contrée qui se recouvrait des ténèbres de la nuit. La ville s’illuminait petit à petit. L’excitation citadine se calma et les bruits nocturnes commencèrent à se faire entendre…
La voix doucereuse du sorcier brisa soudainement le profond silence.

Asseyons-nous un instant, Dame Auréa; Voilà un banc.

Aprés quelques minutes de silence à observer la ville s'endormir ou les étoiles et les lunes se réveiller. La voix de l'Elfe noir retentit une nouvelle fois.

Douce et belle Auréa... Laissez-moi je vous en supplie, vous lire un poème que j'ai composé pour vous.

Aujourd'hui je prends ma plume et mon parchemin.
Uniquement pour vous je me mets en chemin.
Rien ne m'empêche de tout dire dès maintenant
Et je vous déclare ma flamme en cet instant.
Ainsi je peux vous avouer que je vous aime.

Véritable amour pour vous qui vient de moi-même.
Oh! Sachez comme j'ai peur, peur si insensé,
Uniquement envers vos sentiments cachés.
Seulement tout ce que je vous dis là... Tout cela est vrai.

Quels que soient vos sentiments je vous aimerai,
Un seul mot de votre part pourrait me suffire,
Et je me tairai même si je dois souffrir.

Jugez-moi digne de vous aimer,
Alors pour l'éternité, je vous comblerai,
Interrompant ainsi, de mon cœur, les averses.
Mais il se peut que vos sentiments soit inverses,
Et dans ce cas à jamais je vais m'effondrer

Tentant ainsi, seul et triste de remonter.
Avec pour seul espoir de vous plaire un jour.
Naturellement répondez-moi en ce jour,
Toute réponse est la bienvenu.

Dernière édition par le Mer 21 Mar 2007 - 20:33, édité 1 fois