La salle des Réunions

Etant nouveau en ville Arken se laissat guider par les autres pour rejoindre le chateau.
Arrivés dans la grande salle je vis les chaise et allat m'asseoir sur l'une d'elles.

*Il faudrait que je pense a faire venir quelque hommes pour la garde du nouveau QG qu'il ne fassent pas comme l'autre.
Je ferais porté une missive apres la reunion*

Une fois sortit de ses pensées il regarda au alentours et attendit.

La Comtesse n'avait pu s'empêcher d'observer la salle en entrant. Vaste, sombre, presque lugubre. L'air de la pièce était froid, les murs avaient sûrement été témoins de longs discours et débâts. Se sentant plutôt à l'aise dans cette atmosphère plus que spéciale, la Vampire pris place entre Polokyor et Regit.
Elle avait préféré sa tenue de combat (corset et pantalon noirs) qu'à l'une de ses robes - elle était plutôt préventive -. Elle avait retiré sa cape et l'avait déposé sur le dos de sa chaise. Les réunions ne l'avaient jamais grandement intéressée, mais celle-ci pouvait se révéler "sportive".
S'adossant à son fauteuil assez confortable, elle rêvassait, les deux bras sur ses accoudoirs. Pas de nouvelles du Royaume, certainement un mauvais présage. Les cinq dernières années lui avaient beaucoup coûté, mais quelque chose lui disait que ce n'était que peu face au futur. Des temps sombres arrivaient, et évidemment elle n'y était pas pour rien. Elle s'inquiéta en pensant à Vengrahim, son sous-officier. S'en sortait-il tout seul? Avait-il eu des lourdes décisions à prendre? Ces questions l'agacèrent, elle les chassa de ses pensées.
Elle croisa les jambes et regarda la dague à sa ceinture : elle n'était pas encore couverte de sang. Cette idée lui rappela qu'elle n'avait pas bu depuis un moment, et que plus tôt elle pourrait sortir, plus vite l'envie de tuer se dissiperait de son esprit... Elle se dit qu'elle se contrôlait parfaitement, du moins elle l'espérait, puis elle rejeta ses cheveux en arrière en attendant que quelqu'un dise quelque chose...

Tankred arriva dans la salle, il venait des cuisines, ayant enfin pu avoir un repas qui méritait ce nom, ce qu'il n'avait pas eu depuis plusieurs jours. Il regarda les différents personnages présent, il y avait Polokyor, Satania, Regit, Arken et bien naturellement Enguerrand. Celui-ci semblait fière de lui, il avait sans doute encore proférer des inepties, et confondu ces adversaires, c'était malheureusement un art, où il était passé maître. Tankred s'avança vers lui, et s'inclina ironiquement dans une position de soumissions, il fut ravi de voir l'expression de hargne qui passa sur le visage de son ancien maître. Il se releva et alla s'asseoir a coté de son père adoptif.

Je suis désolé messeigneurs de mon retard, mais une affaire urgente m'avait retenu, mais je vous prie de continue ces pourparler, où nous savons tous que Enguerrand ne proférera que mensonges et menaces irréalisable, et ensuite lorsque vous aurez reconnu l'inutilité de ces débats, vous me le laisserez, et je le torturerais avec plaisir, j'ai beaucoup lus la dessus, et j'ai quelque nouvelles idées en la matière.

Tankred ayant dit ce qu'il avait a dire, sortit un livre et commença a le lire avec beaucoup d'attention à un passage déjà bien avancé, ce livre s'intitulez: "la torture a travers les ages".

Tankred, lisait son pavé lorsqu'il entendit Polokyor dire que la torture serait impuissante, sur ce il referma son livre, le rangea et après un instant de réflexion se leva.

Monseigneur, permettez moi de douter de vos dires, en effet je pense que moi allié de Regit et de son assistants, pourront être pour le moins... persuasifs. Et de plus même si nous n'obtenons pas le moindre résultats, au moins pourront nous nous entraîner, et vous vous réjouir de voir ce ennemi, cet insecte, qui a osé vous défier, souffrir au plus haut point.

Ayant fini, de prendre la parole, Tankred s'assit attendant une réaction de la part d'un autre seigneur.

S'ennuyant quelque peu, la Vampire recommença à penser à son estomac vide. Quelle torture pouvait être pire que celle-ci? Elle posa une main sur son ventre et observa ses voisins d’un regard suppliant. Elle allait ouvrir la bouche pour pouvoir s’excuser et sortir lorsque quelqu’un frappa à la porte.
Elle détourna son regard vers cette dernière où un Homme apparu. Elancé, assez mignon, il était suivit de deux gardes dont un qui lui tenait le bras. Il chercha quelque chose des yeux et son regard rencontra celui de Satania. Il dit d’une voix essoufflée :

- Comtesse de la Rose Noire ?
- Oui ? répondit-elle étonnée.
- Vengrahim m’envoie pour vous faire part d’une missive de la plus haute importance...

Il voulu approcher mais le garde le retint.

- Cela est si urgent ? s’inquiéta la Vampire.
- C’est que... qu’elle vient du Conseiller Impérial, Comtesse...

Satania voulu rire mais s’en empêcha devant l’air sérieux du jeune messager. Intriguée, elle se leva et pris la missive des mains de l’homme. La lisant attentivement, elle fronça les sourcils et fit se désintégrer le parchemin. Regardant alternativement l’homme, Polokyor et Enguerrand elle lâcha :

- Je suis navrée messieurs mais je dois régler une affaire. Vous n’avez apparemment pas besoin de moi de toute manière...

Puis elle dirigea vers la porte pour partir...

C'est si pathétique un Drow... ça change d'avis toutes les secondes en plus...
Je me dirigeai également vers la porte pour sortir avant tout le monde.

- Polokyor, j'imagine que vous n'avez plus de besoin de moi maintenant, et si cela ne vous gêne pas alors je prend congés.

Je partais maintenant, sûrement en direction de mon royaume, je ne pouvais plus vraiment aller en ville, il me semble que je suis encore recherché, mais comme je ne suis pas vraiment un leader, et heureusement pour moi, je pourrais certainement y retourner quand ça se sera calmé...

- Gorbulas! Tu resteras ici et me fera part de tout, je compte sur toi !
- Très bien Seigneur.

Arken ayant assisté a cette scène il sortit seul de la salle en direction des écuries, pour rejoindre son royaume.
Dans sa tête il etait deja en train de planifier son plan :
*je rentre, je me repose, je prends des troupes et je reviens*