J'étais en pleine méditation, lorsque la demoiselle me cria de venir avec elle. Mon message était parvenu à son terme. N'entendant plus le chant des oiseaux et sentant l'odeur du bois calcinés, je suivis la demoiselle avec futilité. Nous pansâmes par un pont et on vit les dragons partir. Me cachant près d'elle, je vis l'elf qui parlait avec le seigneur qui commençait à partir. Cette accoutrement me semblait familière, j'aurait cru avoir vu un homme avec le même accoutrement. Ahh oui, il se souvenait maintenant, le messager. Il se baissa et murmura ses quelques paroles à la demoiselle :

-Demoiselle Penya Tavaril, je vais voir ce qui se passe, je me souvient de quelque chose, restez ici et sauvez vous au moindre danger.

Je me leva et partit voir l'elf. Après quelque pas, je dit à la demoiselle :

-Je n'ai pu vous dire mon nom. C'est Farlen farden.
Je suis aller voir l'elf tout juste après que le palatin fut partit et je lui dis ses quelques mots :

-Salutation messire du Seigneur Oengus, Je suis Farlen farden. Je suis au ordre de Oengus moi aussi. Merci d'avoir chassé cette être ignoble de ces terres. J'aimerait que l'empereurs sache que cette homme à voulu prendre cette terre qui est indépendante.

C'est pendant ce temps qu'une garnison de Rodeur apparu des bois.

-Messire Farlen, nous sommes arrivé, avons nous raté quelque chose.

-Oui, mettez vos meilleurs Druides pour qu'ils fassent renaître cette foret. Je sais que nous ne sommes pas très puissant dans ce domaine, mais faites de votre mieux.

Alors que le palatin de Vénopole quitta après avoir énoncé ses projets. Babka était fort heureux de la tournure des événements. Il écrirait un rapport qu'il ferait parvenir à Oengus. Alors qu'il réfléchissait, un doux murmure "Hantalë varna taurë " parvint à son oreille, cela ne pouvait être qu'une elfe, pensa Babka.

C'est alors qu'un elfe s'approcha
-Salutation messire du Seigneur Oengus, Je suis Farlen farden. Je suis au ordre d'Oengus moi aussi. Merci d'avoir chassé cet être ignoble de ces terres. J'aimerait que l'empereur sache que cette homme à voulu prendre cette terre qui est indépendante.

Je suis enchanté de vous connaître, vous êtes donc la nouvelle recrue du Protectorat Ancestral. Je présume que vous êtes celui que Varatorn cherchait, si j'en juge par l'arc que vous portez. Savez-vous ce qu'est devenue la demoiselle qui est aussi concerné ? J'aimerai entendre vos versions des faits question de remplir adéquatement mon rapport. Ne vous en faites pas, les personnes utiles seront informés.

Babka fit signe à ses hommes d'aller chercher le convoi qui attendait plusieurs lieux plus loin.

Je ne connais point votre destination mais je menais un convoi à un village non loin d'ici lorsque nous avons aperçu les flammes. Heureusement, j'amène toujours quelques magiciens dans nos rangs et ce sont eux qui ont incanté la pluie pour protéger notre mère forêt. Je vous suggère donc de vous joindre à moi afin de discuter paisiblement de tout ceci.

Farlen remercia l'elf et lui fit un résumé de ce qui s'était passé :

-En gros, car ca va prendre des heures tout vous expliquer, Pendant que je riais de la demoiselle, car j'avais réussi à lui faire peur, l'homme est apparu avec son armée, et nous a dit qu'il prenait ce pays pour la Vénopole et nous à demander de ce qu'on faisait là. Je lui aie répondu que ce n'était point de ses affaires et que cette terre était indépendante. Il a commencer à nous menacer.

-Comme je ne voulais point faire de mort, je lui aie dit que mon arme était une tueuse de dragon. Il ne m’avait pas cru et pendant que ses hommes se jetaient sur nous, lui et ses dragons ont commencer à brûler la foret. J'ai immobilisé ses troupes avec un sort, mais la fatigue m'avait vite envahit. La demoiselle à lancer un sort qui à blessé quelques créatures. On s'est donc sauvé jusqu'au village le plus près. Et en ne voyant plus personne, on est venu voir ce qui se passait. C'est toute l'histoire. Je reviens.

Farlen alla chercher la demoiselle.

Ha bon, il connait le grand nêr !!

Je me suis dis a moi même, et mon compagnon vient vers moi, et me demande de le suivre.

Ce n'est pas très prudent non ? Et si c'était un piège, et si, il décide de nous enfermés dans une grand tour, pour le reste de nos vies,
tu risque de trouver le temps long mon ami. Mais, étant curieuse de nature. J'y vais, je resterai sur mes gardes.

Vous, ne pouvez pas imaginer la détresse que j'ai présentement, et seulement un bâton pour me défendre et mes sorts de magie que je ne contrôle pas bien. J'ai l'air d'une jeune nis sortie direct de la hutte de ses parents. Dire que l'on m'a donner un domaine.

Alors, j'avance tranquillement en fixant toujours le regard de l'elf. Je ne peu pas me permettre de laisser voir mes faiblesses. Arriver a bonne distance, je me présente.

Aiya, inyë hanta-tye harya-ten etelehta cemen el urulócë *


Pour que tous comprennent, je décide de parler le langage des hommes.

Je suis Penya Tavaril, je suis conseillère du domaine des Planvert. Je ne désire pas la guerre, je suis pour la diplomatie. Alors si c'est possible avec vous, j'en serai heureuse.

Je suis droite sur mes jambes, mon regard est franc et ne laisse rien paraitre. Quoique, j'ai comme le goût de me faire petite et de me voir plus loin. Je ne saisie pas trop l'ambition des gens de guerre et en tant que future mage, j'aurai trop peur que ma magie tombe en mauvaise main, sous les ordres des fous furieux.





*(Salut, je te remercie pour avoir sauver cette terre du feu des dragons)

Farlen Farden c'était éloigné pour revenir avec la demoiselle qui était aussi sous la menace du palatin de vénopole.

Je suis Penya Tavaril, je suis conseillère du domaine des Planvert. Je ne désire pas la guerre, je suis pour la diplomatie. Alors si c'est possible avec vous, j'en serai heureuse.

Je suis enchanté de vous connaître Miss Penya. Je suis Babka, homme de main du palatin d'Amphise, Oengus d'Héraldie. C'est grâce à la position politique de mon maître que j'ai pu faire quitter ce fou furieux qui brûlait notre mère forêt. Je suis ici pour escorter un convoi de commerce vers un petit village et notre position est toujours diplomatique et pacifique.

Pendant que Babka se présentait, le convoi c'était rapproché et était prêt à rependre la route lorsque leur chef de file le serait également.

N'ayez aucune crainte quant à votre sécurité, vous n'êtes nullement coupable d'aucun acte condamnable. Quel était votre destination avant d'être arrêté par cet homme ?

Farden regarda Babka avec remercient. Il regarda ensuite Penya Tavaril pour voir si elle allait bien et répondit à l'elf :

-Je n'ai point d'endroit ou aller, vous connaissez les rôdeurs, ils ne sont jamais au même endroit chaque jour, mais lorsqu'on a besoins de leurs aides, Ils apparaissent et vienne vous aider.

Un elf s'approcha de Farlen. IL était essoufflé mais réussit à dire :

-Messire, la 13 divisions viennent nous aider en renfort pour votre ordre. Le général Eyender va vouloir avoir quelque explication.

-D'accord, avertissez-moi dès son arrivé.

Je regardais Penya Tavaril pour la rassurer que ce n'était point un ennemi et je continuais.

-Que va t'il arriver à cet homme, allons nous lui faire payer ce qu'il a fait à notre habitat?

Pour l'instant, je n'étais pas vraiment prête a prendre le domaine du Planvert.

Je n'ai pas de direction, et j'aimerais bien apprendre sur le contexte actuel, cela m'aidera peut-être a me faire une petite idée de la situation.

Si je peu être utile, je suis libre présentement, mais je ne tue personne, je peu entraver, faire des sorts, c'est tout.

Je me sens vraiment nulle, je n'y connais rien en guerre et je ne sais même pas ce que cela implique.

Bref, je me sens en confiance et je tend ma main vers l'elf.

Babka serra la main de Penya à la fit grimper sur son cheval, elle se trouvait donc derrière lui, assise sur le côté.

Vous n'avez qu'à vous tenir à moi si jamais vous manquez d'équilibre. Pour ce qui est d'être utile, nous le sommes tous à notre manière. Je peux vous apprendre ce que je sais, vous êtes donc libre de me posez des questions et je tâcherai d'y répondre au mieux de mes connaissances. Je dois avouer que la situation politique et militaire de l'empire est assez flou pour le commun des habitants de Kalamaï.

Babka fit signe au convoi d'avancer puis il mit son cheval au trot après avoir fait signe à Farlen Farden de prendre place sur une des charettes ou un des cheval qui était libre.

Vous avez le choix de nous suivre ou de continuer votre périple comme bon vous semble.

Farlen sourit en entendant les dernières paroles de Penya Tavaril, elle se sentait nul après avoir vaincu et surmonté une épreuve aussi difficile. C'était plutôt lui avec sa lâcheté de vouloir mourir pour sauver une vie qu'il l'avait déçu, si j’aurait été plus fort, rien de tout cela ne se serait produit.

-Demoiselle, ne dites pas que vous ne servez à rien, je suis sur que vous saurez vous montrer à la hauteur. Et de toutes façon, les gens d'Amphise ne tue jamais pour le plaisir.

Mon regard croisa celui de Babka, avec un brin de plaisir, je lui dit :

-J'accepte avec plaisir de vous suivre, vous ne vous débarrasserai pas de moi aussi facilement. Aussi, je dois vous dire que je ne veux point de cheval, ce n'est pas que je ne veux pas, c'est que je ne peut pas. Il va falloir que j'appelle mon ami.

Farlen siffla et un griffon arriva devant lui en faisant hennir quelque cheval.

-Je vous présente Ardrie, c'est un griffon que j'ai eu à ma naissance. J'espère que cela ne vous dérangera pas s'il vient avec nous.

Farlen entendit les paroles de la demoiselle. Comment pouvais t'elle ignorer cela. Je m'approcha du cheval de Babka et regardant la demoiselle, je lui dis :

-Je vois que vous ne savez encore rien de ce qui ce passe. Oui, Amphise est en guerre, selon moi. Il me semble que on se bat parce que des rebelles veulent la mort de l'empereur. Les rebelles ont avec eu un homme des plus respecté qui ce nomme Fardall. Ce qu'il veut, je ne le sais guère. Je ne peux que vous dire, que cette guerre est une perte de temps.

Avec un vif regard, je vis Penya Tavaril essayer de cacher un je ne sais quoi. Elle semblait seulement terrorisée, non, plutôt qu'elle ne savait pas ce qui se passait.

-Vous sembler surprise par les elfs ici, vous ne devez pas beaucoup voyager. Messire Babka et moi même faisons partis d'une guilde qui protège la forêt. Peut-être qu'un jour, vous aller avoir le goût de venir dans cette guilde.

Farlen s'arrêta net, pourquoi parlait t'il de recrutement. Il n'en savait rien. Il continua son discours.

-Tous les jours, nous sommes menacés par des ennemies, ces attaques n'ont que comme but de nous rendre plus fort.

Avec un élan de joie, je dit :

-Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. Gardez cela en tête. Et si vous parler des rebelles, ils sont loin d'ici, à ce qui parait.

Me tournant vers Babka, je lui demanda :

-Et, où est partit ce Varatorn?

Babka écouta les paroles de Penya puis celle de Farlen qui lui répondait. Une fois que ce dernier eût terminé, il prit la parole.

Votre visage exprime la honte ma chère, vous ne devez point vous sentir ainsi. Nombreux sont ceux et celles qui ne connaissent pas la situation car ils restent à l'abri sur leur petit coin de terre paisible. Vous avez atteint un stade de votre vie où le monde s'ouvre devant vous et vous constater qu'il est parsemé par l'inconnu.

L'elfe releva le menton de Penya et lui souria avant de continuer.

Les plaines sont normalement sans combat, vous avez eu la malchance de tomber sur cet énergumène et la chance que nous passions dans le coin. Miss Tavaril, si votre royaume se situe sur les terres amphisoises, soyez certaine qu'il a la protection de notre Palatin. Voilà des années qu'il est à la tête de notre belle province et il protège par tout les moyens son peuple afin qu'il reste dans la paix et la prospérité depuis qu'il nous a libéré de l'emprise de l'Igoumen sur nos territoires. Oengus va jusqu'à prendre l'or qu'il possède dans son coffre personnel pour la donner à son peuple dans le besoin. Ses terres en Héraldie sont fertiles et produisent une grande quantité de nourriture qu'il distribue gratuitement aux amphisois qui ne peuvent se nourrir.

Babka fit une pause, marquant un temps de silence en guise de remerciement. Il reprit ensuite ses explications.

Pour la guerre, elle n'est pas directement en Amphise, mais bien entre Scitopole et l'Empereur. Oengus étant conseiller impérial, il était de son devoir de protéger l'empire. C'est pourquoi il mène ses troupes au combat.

Il laissa Penya réfléchir et il répondit à Farlen :

Varatorn ?? Il est normalement partit rejoindre Oengus et Nathaniel sur le site du siège de Zirconie qui est le royaume de Fardall. Ne vous en faites pas, mon rapport sur les événements est partit et il sera mit au courant. Au fait, nous ne protégeons pas que le forêt, mais bien tout être vivant sur le territoire de l'Amphise, autant le peuple que la flore et la faune qui la compose.

Le guerrier continua à éclairer la cavalière qu'il avait à ses côtés.

Les enjeux ? Et bien le Seigneur Fardall a rallié ceux qui croyait à sa cause : celle que l'Empereur ne devrait pas être sur le trône. Puisque ce dernier a fait assassiner la précédente Impératrice pour des raisons politique. En fait outre se faire servir au palais, elle ne faisait pas grand chose pour le peuple. Enguerrand l'a donc "remercié" de ses services et prit sa place sur le trône de Kalamaï. Il a mené la guerre contre les envahisseurs d'Outre-Mer avec succès et a joint cette province à l'Empire. Cependant, cette région pratiquait et pratique le culte de Synodar, un Dieu que l'Empereur à approuvé au sein de l'église et a permis sa pratique partout. Mais il ne pouvait y avoir un autre Dieu sans en élimer un... il a donc proscrit le culte de Kanderak. Le problème étant que ce Dieu est celui le plus vénéré en Scitopole. À la vue de cela, l'Empereur a déclaré que cette province n'était plus officielle aux yeux de l'Empire et que son peuple était considéré plus minable que des gobelins. S'en fût trop et la rébellion éclata.

L'elfe arrêta là ses propos, c'était énormément d'information en très peu de temps. Tout ces événements c'était passé sur un délai de près de 2 ans.

[hrp]Babka, tout comme la majorité des elfes, porte une cotte de maille sous ses vêtements pour des raisons de souplesse, il n'y a donc pas de contact froid et inconfortable ;-) [/hrp]

Maintenant, je saisie un peu mieux la situation. Peu importe ce que nous pourrons dire ou faire, il y aura toujours un mauvais destin. L’homme ainsi fait. Je suis heureuse d’apprendre que mes terres sont sous bonne protection. J’ai près de soixante dix sept milles personnes sous ma charge, et je ne voudrais pas que ces gens est des misères.

Je me range donc sous les ordres de votre chef. Je reste néanmoins dans la guilde des magiciens. Je vous apporte mon aide et ma loyauté. Je désire parfaire ma formation en magie et j’ai besoin d’eux. Je vais tout de même écrire un message a Satania, elle doit être avertie que je me place sous vos ordres. En espérant qu’elle accepte.

Nous avons les plus belles partie de cette terre. Des arbres majestueux, la flores aussi diverse, les odeurs. Le chant des oiseaux, parfois mélancolique, comme une plainte venant de nulle part, nous demandant de faire en sorte de garder cette liberté.

Si j’ai bien compris, en ce moment sa vanité l’entraîne vers une chute certaine. Cette guerre coutera bon nombre de vie, les rebelles souffriront. Nous entendrons leurs hurlements par dessus les collines. L’homme connait les pires fléaux de l’humanité et jamais ils ne pourra en être autrement. Guerre de pouvoir, guerre raciale et guerre pour les conquérants.

Le soleil se lèvera et les cris perçants auront disparu. Nous serons dès lors qu’un trop grand nombre sont tombés et peu se tiendront debout. Est-ce la fin ?

Un souvenir au plus profond de mon coeur, je me souviens d'une ménestrel, passant dans mon village, chantait une chanson pour la terre. Et comme pour me donner du courage, je me suis mise a chanter, d'une voix juste et douce.

Oiseaux et papillons
Rivières et montagnes elle crée
Mais tu ne sauras jamais
Le prochain mouvement qu’elle fera
Tu peux essayer
Mais il est inutile de demander pourquoi
Elle ne peut pas être contrôlée
Elle fait à sa guise

Elle règne jusqu’à la fin des temps
Elle donne et elle prend
Elle gouverne jusqu’à la fin des temps
Elle va son propre chemin

Avec chaque souffle
Et tous les choix que l’on fait
Nous passons seulement à travers son chemin
Je trouve ma force
En croyant que son âme vit
Jusqu’ à la fin des temps
Je l’emmènerai avec moi

Elle règne jusqu’à la fin des temps
Elle donne et elle prend
Elle gouverne jusqu’à la fin des temps
Elle va son propre chemin

Un jour tu saura mon cher
Tu n’as pas à être effrayé
Un nouveau début
Commence toujours à la fin
Jusqu'à la fin des temps
Elle va par son propre chemin.

Je ne devais pas être la seule du convoi à la connaitre, car certains sortir leur violine et leur flute. Les hommes et les chevaux avançaient avec courage. Ma voix sera ou servira la cause, ma plume et ma mémoire gardera les souvenirs de ces années sombres. Un dernier couplet, pour tout ceux qui mourront.

Nous serons comme la terre
Nos âmes tourbillonnerons a la fin
Le chant des braves gravés dans la pierre
Nous ne saurons pas mort en vain.

La nature prie la place de ma voix.


(merci Within Temptation)

Farlen se sentit soulevé par la chanson de Penyal Tavaril. Il révassait encore sur sa monture. Il pensait au oiseau et à cette guerre. Quand est-ce que cette guerre cessera t'elle? Il n'en savait rien. Pour le moment, mieux vaut penser au présent. Il se sentait bien avec les 2 elfs et son destrier. La forêt allait t'elle un jour pardonner aux humains les temps de souffrance. Seul elle le savait. Dès que la chanson fut terminé, Farlen regarda avec un air révasseur la demoiselle en lui disant gentiment :

-Bravo, c'était délicieux et très poétique, je ne la connaissait point. Un jour, peut-être allez-vous pouvoir recommencer. Je ne chante guère, mais j'adore entendre un magnifique chant.

Regardant de travers les bois, son destrier fit un arrêt brusque qui catapulta Farlen dans un arbre. Le rire de celui-ci ce fit entendre. Il aimait bien réveiller son maitre avec un mauvais tour. Farlen ce relava tant bien que mal. Et dit avec fause modestie à son destrier :

-Je ne voulais qu'amuser le mondes. Je le savait depuis le début. Tu n'auras guère de susucre. Aller reviens ici.

Le griffon partit à voler laissant Farlen à terre. Je me sentit découragé, ce griffon n'était qu'encore un gamin. Farlen se sentit désespéré et un peu honteux.

Farlen regarda le ciel, il faisait nuit. Ce n'était guère le temps de dire adieu à tous. Il attendit que tous se couche et partit en discrétion dans la foret. Prit bien le soin de mettre une lettre devant la porte de Babka. Cette lettre disait :

-Chère confrère, je dois aller voir ma soeur qui est resté dans la ville.Occupez-vous bien de la demoiselle. Et de mon griffon, je vais revenir le plus tôt possible.
Signé Farlen farden.


Je partit ensuite discrètement dans la foret J'attendais par la suite un elf qui arriva avec un peu de retard.

-Te voila enfin. Va y, je ne veux être en retard pour la réunion.

Le mage incanta un petit sort et Farlen disparu. L'elf partit à son tour.

Tout à coup apparu Awake. Chauffant la terre autour de lui avec ses pieds, il se tendit légérement le cou en disant.

- Hum, je n'ai rien perdu de mon pouvoir. Voyons qui est présent dans les parages, qui sait, j'arriverais peut-être à obtenir une âme à offrir sans même combattre.

Puis son regard croisa celui d'une Elfe, une femme en l'occurence qui était vêtue brièvement et n'avait l'air de n'avoir tué pour créature que les fourmis lors de ses pas. A cette pensée, Awake s'avança doucement, il était 3 fois plus qu'elle puis il lui souria d'un air narquois.

- Qui m'aurait dit que la première femme que je regarderais depuis ma transformation soit une Elfe, surtout une qui sent l'hésitation et la peur. Peuh, je n'ai même pas l'envie de te tuer et ton âme ne ferait que me dégoûter, allez, je m'en passerais.

Puis il s'assit sur une colline, brûlant les herbes aux alentours. Il fît un claquement de doigt puis une flamme tourna autour de son index droit tandis que le gauche lui grattait la corne. Voyant l'Elfe dans l'incompréhension totale, il fît un autre claquement de doigt et chien noir apparu à ses côtés dans un nuage d'ombre. S'étant mis en tailleur, Awake regarda le ciel avec une haine profonde et un réjouissement tout aussi profond que sa haine, il n'avait jamais vu le ciel en pleine journée lors de sa vie de Vampire, qu'il était beau, pure, et ravissant à sacager.

Awake sourit du coin des lèvres, l'insuffisance des relations humaines étaient devenus pour lui un véritable plaisir ! Surtout quand ces faibles, tenaient des propos à son égard. L'Infernal choisi d'apparaître à ces misérables en leur tenant un propos quelque peu... odieux surtout quand un Infernal hurle.

- HAHAHA ! Qu'il est bon de se rejouir du malheur d'autrui, surtout quand il s'agit d'une femme. PITOYABLE ! Pitoyable, Hahaha ! Que l'humain est pitoyable dans sa propre aventure qui finalement de mènera qu'à sa perte jusqu'à qu'il réalise que sa mort lui sera plus profitable qu'une redemption lui soit accordé pour toutes ses erreurs.

Voyant une flèche arriver face à lui, Awake l'embrasa d'un claquement de doigt, puis il vit la frêle Dame prononcer des psaumes et incantations magiques. Fronçant le sourcil droit, Awake retint son ton et prit un ton plus calme.

- Battez vous de toutes vos forces, cela ne sert en aucun cas, je n'ai pas encore menacé vos vies et vos âmes de m'interesse pas par contre, si une bataille a lieu au Fort du Protectorat Ancestral, il s'avère que cela m'interesse mais je doute qu'une ville alliée rompt l'accueil de voyageur. Bien, ceci étant dit, je me présente puisque vous aurez l'occasion de me recroiser sur des champs de bataille si vous osez vous y aventurez. Je me nommais Awake lors de mon ancienne vie, je conserve ce nom pour faire honneur à mon âme vendue, j'arpente recemment les contrées afin de trouver des âmes perdues, solitaires, inutiles...

D'un autre claquement de doigt, Awake fît disparaître sa créature démoniaque et alla vers ses nouvelles connaissances, puis il s'assît un tailleur devant eux, ce qui revenaît à se mettre à leur taille.