Après avoir convaincu la Corporation du Culte de leur envoyer des moines-soigneurs, et après avoir obtenu l'aide de Preveze en leur demandant une partie de l'armée, des ressources et la possibilité d'aider les bléssés de guerre, il restait une dernière mission a Dakeyras, et pas des moindres: créer une frontière de guerre à l'Abysse. Farlen et Dartoil se situant en Outre-Mer, la tâche revenait à Dakeyras. Se trouvant actuellement à Preveze, le chemin serait très long.
Dakeyras, sur le dos de son fidèle destrier, gagna la capitale en une journée et demi. Le voyage fut monotone dans un premier temps, Prevèze n'étant constitué que d'un vaste desert. La suite de son voyage le fit passer par les grandes plaines de Zakhinte et de Scitopole. Arrivant enfin à la capitale impériale, il penetra dans une auberge, reserva une chambre et commença à rediger une lettre qu'il expédirait à son propre royaume, dans laquelle il demandait à son intendant Alric de lui envoyer 500 hommes. Il la relut une dernière fois, satisfait:
Il sortit ensuite en ville, confit la missive à un fauconnier, qui transmettra sa requete en Outre-Mer. Il retourna ensuite à l'auberge se coucher, extenué par les évenements passés.
Le lendemain, il partit faire le tour faire le tour des échoppes, à la recherche des meilleurs chariots au meilleur prix. Il se souvint soudain qu'il devait passer à la Corporation des Combattants pour officialiser son entrée parmi les Guerriers.
https://do-roleplay.1fr1.net/la-corporation-des-combattants-f67/registre-d-entree-a-la-corporation-des-combattants-t720-30.htm#34630
Une fois la chose faite, il se balada simplement dans l'immense capitale, en ne pensant plus à rien, juste en flanant. Les jours passèrent vite, et lorsque Dakeyras le jugea nécessaire, il alla scruter l'horizon à la recherche de ses soldats, dont l'arrivée devait être imminente. Il vit enfin un nuage de poussière se soulever au loin, il en déduisit que ses hommes arrivaient. Il passa rapidement à l'écurie recupéré son cheval, et parti à leur rencontre. Une fois arrivé, il reconnut Kadoras, la capitaine en qui il avait une grande confiance. Le Capitaine était toujours pareil que lorsque Dakeyras quitta sa cité. Grand et élancé, son allure était presque semblabe à celle d'un elfe. Et il lui manquait toujours son annulaire à la main droite, mais le pourquoi de cette atrophie n'était pas à l'ordre du jour. Il était à pied comme le reste de l'armée, et il s'agenouilla devant lui:
-Mon seigneur, j'ai guidé vos hommes comme vous me l'avez ordonné.
-Bon boulot, Kadoras. Releve toi, nous retournons à la capitale regler le versement pour la location des chariots, puis nous nous mettrons tous en route.
Les deux acolytes se rendirent à la capitale, laissant les soldats se reposer, et sur le chemin ils discutèrent des modalités de la mission, et des nouvelles de Ferkalas.
-Alric n'a pas eu le temps de vous écrire, mais il m'a dit de vous transmettre sa plus sincère loyauté, et que la gestion du royaume se déroulait bien.
-D'accord, merci. Qu'en est il de l'argent ? Aurions-nous assez pour la location des chariots?
-Non seulement on pourrait les acheter, mais avec toutes ces pièces d'or on peut nourrir les soldats durant une à deux semaines. Alric a réuni une somme vraiment impressionante.
-Très bien... Bon nous arrivons, attendez-là.
Dakeyras pénétra dans le magasin, se mit rapidement d'accord au sujet du prix des chariots, et sortit, sa bourse allégée.
-Une chose de faite, maintenant allez choisir une poignée de soldats pour transporter les chariots à l'exterieur. J'aimerais partir tant qu'il fait jour.
Kadoras s'executa, et en une petite heure l'affaire était pliée. Son petit régiment était devant lui, prêt à lui obéir au doigt et à l'oeil. Il était fier de tout ce qu'il avait entrepris jusque là, et il remerciait finalement Irkos d'avoir été indisponible, ce qui lui avait permis de voyager beaucoup et de prendre une experience nécessaire à tout guerrier. Ils se mirent enfin en route pour l'Abysse.
Le voyage, entrecoupé par de nombreuses haltes, prit au total cinq jours. Plus sa troupe se rapprochait de l'endroit maudit, plus l'atmosphère semblait... troublante, terrifiante. Une sorte de sentiment indescriptible, plus de l'instinct qu'un sentiment provoqué par une chose concrète. Ils devraient passer outre cette peur profonde si il voulait esperer être efficace. Au bout du troisième jour, la temperature baissa brusquement, et la vegetation, jusque là plutot luxuriante, disparut pour laisser place à un paysage desolé. C'est ici que Dakeyras fit stopper son armée, car de cet endroit ils avaient une visibilité parfaite de ce qui arrivait et de ce qui partait de l'Abysse.
-Soldats, montez les tentes pour cette nuit, nous travaillerons nos défenses demain à l'aube. Le capitaine vous indiquera l'heure de vos gardes.
Le lendemain arriva rapidement, trop même, et la nuit de nombreux soldats fut bercé par des cauchemars. Toute la journée durant, les hommes travaillèrent, creusèrent des tranchées qu'ils remplirent de ronces trouvés aux alentours, construisirent des murs de bois sommaire pour eventuellement se mettre à couvert, et ainsi bloqué les autres accès à l'Abysse, tant la palissade était longue. Dakeyras et Kadoras désignèrent les troupes de jour et nuit qui effectuerait les rondes afin de verifier qu'aucune chose vivante ne vienne et ne partent de l'Abysse. Le camp ressemblait plus à une mini forteresse qu'à un simple campement. La mission de Dakeyras prenait fin, quand il aurait le temps il enverrait des missives aux superieurs et aux alliés. Cela faisait environ trois semaines qu'il était en mission, qu'il était plus ou moins coupé du monde, et il se demandait ce qu'avait donner la séance au Senat, comment aller Irkos, comment se porter son royaume... L'approche maladroite de Kadoras le tira de ses pensées:
-Vous voulez quelque chose, Capitaine?
-Non, juste que... les hommes commencent à avoir peur, il faudrait que vous alliez leur parlez, les rassurer, enfin faites quelque chose, sinon le découragement envahira bientot nos troupes, et...
-Oui, Kadoras j'irais les voir, n'ayez crainte.
Le capitaine le remercia, et ils restèrent là sans parler, à reflechir sans doute à la même chose, c'est à dire à l'avenir qui dépendait de l'issue de cette guerre. Puis Dakeyras brisa la glace:
-Je ne vous ai jamais demandé, pourquoi ne vous reste-t-il que 4 doigts à la main droite, et pourquoi ne vous battez vous plus avec une epée lourde, comme à la belle époque?
-La belle époque... Vous parlez avant de l'attaque des orques hein... Le capitaine resta pensif, et Dakeyras vit son visage se peindre d'une immense peine. Kadoras pourquivit:
-Pour mon annulaire... Avant que moi et le reste de votre garde personnel ne vous retrouve parmi les cadavres, j'ai été attrapé par un orque qui m'a ligoté, et qui m'a sommé de donner des renseignements concernant Ferkalas. J'ai bien entendu refusé... Et la à commencer sa séance de torture... Par chance, j'ai pas me liberer et l'abattre au bout du 1er doigt coupé, mais cette cicatrice m'a handicapé. Je ne pouvais plus porter d'épée lourde, car l'endroit de l'atrophie était trop douloureux. Je me suis donc mis à combattre avec deux épees courtes, qui me faisaient moins souffrir.
Ces révélations laissèrent pantois Dakeyras, qui répliqua:
-Je ne savais pas tout ça, vous êtes un homme de valeur Kadoras... Vous avez servi mon père, au prix fort, puis vous m'avez sauvé et ensuite vous vous êtes mis à mon service sans vous vanter de quoi que ce soit... Les hommes de votre trempe se font rare par les temps qui court, et je veillerais à ce que vous receviez les honneurs que vous méritiez. Si l'on survit...
-Vous me faites trop d'honneur, et...
-Bon allons nous coucher, il faut que nous soyons frais et dispo demain pour faire une mission d'éclairage vers l'Abysse.
-A vos ordres, répondit ironiquement Kadoras, et celui-ci s'éloigna.
Maintenant que tout était en place, les choses sérieuses allaient commencer.
Dernière édition par Dakeyras le Mar 8 Sep 2009 - 8:36, édité 2 fois
Dakeyras, sur le dos de son fidèle destrier, gagna la capitale en une journée et demi. Le voyage fut monotone dans un premier temps, Prevèze n'étant constitué que d'un vaste desert. La suite de son voyage le fit passer par les grandes plaines de Zakhinte et de Scitopole. Arrivant enfin à la capitale impériale, il penetra dans une auberge, reserva une chambre et commença à rediger une lettre qu'il expédirait à son propre royaume, dans laquelle il demandait à son intendant Alric de lui envoyer 500 hommes. Il la relut une dernière fois, satisfait:
'Intendant Alric, j'ai rejoins la Corporation des combattants comme tu le sais, et une guerre dont je ne peux t'expliquer les détails se prepare. J'ai besoin expressement de 500 hommes, et d'un peu d'argent. Il te suffit de piocher moitié dans les caisses de la cité, et moitié sur l'héritage de mon père. Dis au capitaine Cadoras que je le charge de mener mes soldats à destination, ceux-ci ayant totalement confiance en lui. Dis lui aussi de m'attendre devant la capitale. Alric, je t'ai nommé responsable de mon royaume rapidement, et je suis parti à la hâte pour me rendre à la capitale, et j'espere que tu te debrouilles bien. Quelques nouvelles ne serait pas de refus. Dakeyras.' |
Il sortit ensuite en ville, confit la missive à un fauconnier, qui transmettra sa requete en Outre-Mer. Il retourna ensuite à l'auberge se coucher, extenué par les évenements passés.
Le lendemain, il partit faire le tour faire le tour des échoppes, à la recherche des meilleurs chariots au meilleur prix. Il se souvint soudain qu'il devait passer à la Corporation des Combattants pour officialiser son entrée parmi les Guerriers.
https://do-roleplay.1fr1.net/la-corporation-des-combattants-f67/registre-d-entree-a-la-corporation-des-combattants-t720-30.htm#34630
Une fois la chose faite, il se balada simplement dans l'immense capitale, en ne pensant plus à rien, juste en flanant. Les jours passèrent vite, et lorsque Dakeyras le jugea nécessaire, il alla scruter l'horizon à la recherche de ses soldats, dont l'arrivée devait être imminente. Il vit enfin un nuage de poussière se soulever au loin, il en déduisit que ses hommes arrivaient. Il passa rapidement à l'écurie recupéré son cheval, et parti à leur rencontre. Une fois arrivé, il reconnut Kadoras, la capitaine en qui il avait une grande confiance. Le Capitaine était toujours pareil que lorsque Dakeyras quitta sa cité. Grand et élancé, son allure était presque semblabe à celle d'un elfe. Et il lui manquait toujours son annulaire à la main droite, mais le pourquoi de cette atrophie n'était pas à l'ordre du jour. Il était à pied comme le reste de l'armée, et il s'agenouilla devant lui:
-Mon seigneur, j'ai guidé vos hommes comme vous me l'avez ordonné.
-Bon boulot, Kadoras. Releve toi, nous retournons à la capitale regler le versement pour la location des chariots, puis nous nous mettrons tous en route.
Les deux acolytes se rendirent à la capitale, laissant les soldats se reposer, et sur le chemin ils discutèrent des modalités de la mission, et des nouvelles de Ferkalas.
-Alric n'a pas eu le temps de vous écrire, mais il m'a dit de vous transmettre sa plus sincère loyauté, et que la gestion du royaume se déroulait bien.
-D'accord, merci. Qu'en est il de l'argent ? Aurions-nous assez pour la location des chariots?
-Non seulement on pourrait les acheter, mais avec toutes ces pièces d'or on peut nourrir les soldats durant une à deux semaines. Alric a réuni une somme vraiment impressionante.
-Très bien... Bon nous arrivons, attendez-là.
Dakeyras pénétra dans le magasin, se mit rapidement d'accord au sujet du prix des chariots, et sortit, sa bourse allégée.
-Une chose de faite, maintenant allez choisir une poignée de soldats pour transporter les chariots à l'exterieur. J'aimerais partir tant qu'il fait jour.
Kadoras s'executa, et en une petite heure l'affaire était pliée. Son petit régiment était devant lui, prêt à lui obéir au doigt et à l'oeil. Il était fier de tout ce qu'il avait entrepris jusque là, et il remerciait finalement Irkos d'avoir été indisponible, ce qui lui avait permis de voyager beaucoup et de prendre une experience nécessaire à tout guerrier. Ils se mirent enfin en route pour l'Abysse.
Le voyage, entrecoupé par de nombreuses haltes, prit au total cinq jours. Plus sa troupe se rapprochait de l'endroit maudit, plus l'atmosphère semblait... troublante, terrifiante. Une sorte de sentiment indescriptible, plus de l'instinct qu'un sentiment provoqué par une chose concrète. Ils devraient passer outre cette peur profonde si il voulait esperer être efficace. Au bout du troisième jour, la temperature baissa brusquement, et la vegetation, jusque là plutot luxuriante, disparut pour laisser place à un paysage desolé. C'est ici que Dakeyras fit stopper son armée, car de cet endroit ils avaient une visibilité parfaite de ce qui arrivait et de ce qui partait de l'Abysse.
-Soldats, montez les tentes pour cette nuit, nous travaillerons nos défenses demain à l'aube. Le capitaine vous indiquera l'heure de vos gardes.
Le lendemain arriva rapidement, trop même, et la nuit de nombreux soldats fut bercé par des cauchemars. Toute la journée durant, les hommes travaillèrent, creusèrent des tranchées qu'ils remplirent de ronces trouvés aux alentours, construisirent des murs de bois sommaire pour eventuellement se mettre à couvert, et ainsi bloqué les autres accès à l'Abysse, tant la palissade était longue. Dakeyras et Kadoras désignèrent les troupes de jour et nuit qui effectuerait les rondes afin de verifier qu'aucune chose vivante ne vienne et ne partent de l'Abysse. Le camp ressemblait plus à une mini forteresse qu'à un simple campement. La mission de Dakeyras prenait fin, quand il aurait le temps il enverrait des missives aux superieurs et aux alliés. Cela faisait environ trois semaines qu'il était en mission, qu'il était plus ou moins coupé du monde, et il se demandait ce qu'avait donner la séance au Senat, comment aller Irkos, comment se porter son royaume... L'approche maladroite de Kadoras le tira de ses pensées:
-Vous voulez quelque chose, Capitaine?
-Non, juste que... les hommes commencent à avoir peur, il faudrait que vous alliez leur parlez, les rassurer, enfin faites quelque chose, sinon le découragement envahira bientot nos troupes, et...
-Oui, Kadoras j'irais les voir, n'ayez crainte.
Le capitaine le remercia, et ils restèrent là sans parler, à reflechir sans doute à la même chose, c'est à dire à l'avenir qui dépendait de l'issue de cette guerre. Puis Dakeyras brisa la glace:
-Je ne vous ai jamais demandé, pourquoi ne vous reste-t-il que 4 doigts à la main droite, et pourquoi ne vous battez vous plus avec une epée lourde, comme à la belle époque?
-La belle époque... Vous parlez avant de l'attaque des orques hein... Le capitaine resta pensif, et Dakeyras vit son visage se peindre d'une immense peine. Kadoras pourquivit:
-Pour mon annulaire... Avant que moi et le reste de votre garde personnel ne vous retrouve parmi les cadavres, j'ai été attrapé par un orque qui m'a ligoté, et qui m'a sommé de donner des renseignements concernant Ferkalas. J'ai bien entendu refusé... Et la à commencer sa séance de torture... Par chance, j'ai pas me liberer et l'abattre au bout du 1er doigt coupé, mais cette cicatrice m'a handicapé. Je ne pouvais plus porter d'épée lourde, car l'endroit de l'atrophie était trop douloureux. Je me suis donc mis à combattre avec deux épees courtes, qui me faisaient moins souffrir.
Ces révélations laissèrent pantois Dakeyras, qui répliqua:
-Je ne savais pas tout ça, vous êtes un homme de valeur Kadoras... Vous avez servi mon père, au prix fort, puis vous m'avez sauvé et ensuite vous vous êtes mis à mon service sans vous vanter de quoi que ce soit... Les hommes de votre trempe se font rare par les temps qui court, et je veillerais à ce que vous receviez les honneurs que vous méritiez. Si l'on survit...
-Vous me faites trop d'honneur, et...
-Bon allons nous coucher, il faut que nous soyons frais et dispo demain pour faire une mission d'éclairage vers l'Abysse.
-A vos ordres, répondit ironiquement Kadoras, et celui-ci s'éloigna.
Maintenant que tout était en place, les choses sérieuses allaient commencer.
Dernière édition par Dakeyras le Mar 8 Sep 2009 - 8:36, édité 2 fois