Précédemment
Freyja et Dorunn avaient chevauché pendant deux nuits déjà, parlant très peu, et parcouru une bonne moitié du chemin lorsqu'ils firent une halte en Naxos, à la troisième aube de leur périple. Alors qu'ils cherchaient un lieu où installer leur bivouac dans un bois touffu, ils tombèrent sur un feu de camp, éteint depuis moins d'une heure. Et avant qu'ils aient pu réagir, se retrouvèrent encerclés par des hommes à l'air peu aimable, les yeux brillants de convoitise à la vue de la poitrine de Freyja et de la bourse de Dorunn. Cinq. Armés comme des va-nu-pieds, ce qu'ils étaient. C'est à dire d'un coutelas pour les mieux dotés. Mais tous possédaient la fureur animale des exclus crevant de faim, manquant de tout. Arme dangereuse s'il en était.
Dorunn jeta un regard à Freyja, inquiet.
- L'Ombre n'a rien à voir avec ces brigands. Notre statut ne nous sauvera pas, chuchota-t-elle.
Elle armait son arbalète de poing, prête à abattre celui qui semblait être le chef de la bande. Ils avaient encore une bonne chance de s'en tirer. Et étant donné que Dorunn était un vampire, il n'y avait même pas grand danger. C'est du moins ce que pensaient les deux agents jusqu'à ce que quatre nouvelles figures sales viennent s'ajouter aux cinq premières. A neuf contre deux, les chances étaient moindres. Il allait falloir se battre. Pas moyen de négocier tant que quelques-uns ne seraient pas morts.
Freyja décocha un carreau dans la poitrine d'un magot qui s'avançait trop, et dégaina une courte épée, prête à en découdre. Les huit autres éclatèrent de rire.
- V'là une femelle qui aime se tortiller, les gars ! Attrapez-la moi, et pas plus de deux à se soulager dessus ! J'veux qu'elle puisse resservir.
L'éructation du chef choqua Freyja. Elle en avait côtoyé, des dégueulasses et des rufians, mais ceux-là avaient l'air d'en être de sacrés. La rage au cœur, elle fit signe à Dorunn qu'il pouvait tuer tous ceux qui tenteraient de bouger.
Freyja et Dorunn avaient chevauché pendant deux nuits déjà, parlant très peu, et parcouru une bonne moitié du chemin lorsqu'ils firent une halte en Naxos, à la troisième aube de leur périple. Alors qu'ils cherchaient un lieu où installer leur bivouac dans un bois touffu, ils tombèrent sur un feu de camp, éteint depuis moins d'une heure. Et avant qu'ils aient pu réagir, se retrouvèrent encerclés par des hommes à l'air peu aimable, les yeux brillants de convoitise à la vue de la poitrine de Freyja et de la bourse de Dorunn. Cinq. Armés comme des va-nu-pieds, ce qu'ils étaient. C'est à dire d'un coutelas pour les mieux dotés. Mais tous possédaient la fureur animale des exclus crevant de faim, manquant de tout. Arme dangereuse s'il en était.
Dorunn jeta un regard à Freyja, inquiet.
- L'Ombre n'a rien à voir avec ces brigands. Notre statut ne nous sauvera pas, chuchota-t-elle.
Elle armait son arbalète de poing, prête à abattre celui qui semblait être le chef de la bande. Ils avaient encore une bonne chance de s'en tirer. Et étant donné que Dorunn était un vampire, il n'y avait même pas grand danger. C'est du moins ce que pensaient les deux agents jusqu'à ce que quatre nouvelles figures sales viennent s'ajouter aux cinq premières. A neuf contre deux, les chances étaient moindres. Il allait falloir se battre. Pas moyen de négocier tant que quelques-uns ne seraient pas morts.
Freyja décocha un carreau dans la poitrine d'un magot qui s'avançait trop, et dégaina une courte épée, prête à en découdre. Les huit autres éclatèrent de rire.
- V'là une femelle qui aime se tortiller, les gars ! Attrapez-la moi, et pas plus de deux à se soulager dessus ! J'veux qu'elle puisse resservir.
L'éructation du chef choqua Freyja. Elle en avait côtoyé, des dégueulasses et des rufians, mais ceux-là avaient l'air d'en être de sacrés. La rage au cœur, elle fit signe à Dorunn qu'il pouvait tuer tous ceux qui tenteraient de bouger.