Au sein de la corporation de l’Ombre une salle venait d’être aménagée depuis peu de temps.
Le Spadassin Adola avait formulé une demande claire. Il avait pour habitude de réunir les membres dans son bureau ou dans la grande salle commune lorsqu’il avait besoin de leur parler. Cependant il ne trouvait pas ces deux lieux propices à l’échange. Le premier était trop petit pour un grand nombre et le bureau amenait une position trop flagrante de chef et soumis. Le second lieu était trop ouvert au personnel qui pouvait entendre des discussions entre membres qui n’avaient pas lieu d’être entendu par d’autres oreilles.

Une salle de réunion avait donc été aménagée. Elle était suffisamment vaste pour y accueillir les dignitaires, les membres ainsi que les prétendants.
La salle avait été préparée avec le plus grand soin. Tout d’abord, comme l’ensemble de la corporation, il n’y avait pas de fenêtre. Des torches étaient donc installées à intervalle régulier. Seule une lourde porte de chêne à deux vantaux permettait de rentrer dans la pièce. Les murs étaient épais et avait bénéficié d’un traitement pour isoler l’acoustique. De plus des mages avaient été engagé afin d’enchanter les lieux et éviter que l’on puisse écouter aux portes ou par tout autre moyen. Le lieu était une vraie bulle isolé du reste du monde.
A ce même étage on trouvait la bibliothèque ainsi que le bureau du Spadassin. La circulation y était donc très étroitement surveillée.

Une table trônait au milieu de la pièce. Sur ce meuble avait été gravé les armoiries de l’Ombre ainsi que les mots « Secret, Discrétion, Action » qui étaient les trois mots résumant l’Ombre. Autour de la table des sièges rembourrés de cuir étaient disposées. Il y en avait également dans le fond de la pièce. Ces derniers étaient pour les prétendants. Ils n’étaient pas encore des membres à part entière et pouvait donc sur demande du Spadassin ne pas assister à la réunion et pouvaient ne pas participer aux votes tout comme aux discussions, dans ce dernier cas leur rôle en ce lieu s’arrêtait à de l’observation.
La place du Spadassin était en bout de la table avec à sa droite le Conseiller et à sa gauche le Maitre. Un marteau de bois avec un socle étaient posés devant lui afin d’entériner les éventuelles décisions prises.
Un coffre fort était également positionner dans la pièce. Seul le Spadassin et le Conseiller pouvaient l’ouvrir. Personne d’autre ne savait ce qu’il cachait. Mais cela ne devait pas être bien important car selon la rumeur le Spadassin disposait d’un encore plus grand dans son bureau et bien caché celui-ci.


Dans les règles de fonctionnement, le Spadassin avait décidé que les armes n’auraient pas leur place en ce lieu. Les Ombres pouvaient être violant et savaient parfaitement se servir des armes, tuant à coup sûr. Il avait donc jugé plus sage de les interdire. A l’entrée de la pièce avait donc été mis des armoires afin de se désarmer.

Après réception de la missive, Eolia se rendit au siège de la corporation. Samia l'accompagnait toujours, la gnome et la vampire s'entendait à merveille.

Après quelques détours dans les couloirs de la corporation, elle arrivèrent devant une double porte de bois. Derrière se trouvait la nouvelle salle de réunion. Eolia la poussa et la porte grinça lourdement sur elle même.

Eolia déposa chacune de ses armes dans un meuble prévu à cet effet puis prit place à la table après avoir saluée ses supérieurs.

Eolia, la nouvelle Maitre de l’Ombre venait d’arriver. La salle était nouvelle pour chacun de nous, hormis peut être Armori qui avait supervisé les travaux.
Eolia s’assit à ma gauche, la place du Maitre. Celle de droite resterait inoccupée car elle était réservée au Conseiller. Ce dernier poste était depuis trop longtemps vacant, depuis que Luciole avait disparue sans laisser de trace. J’espérai qu’un membre tel qu’Eolia pourrait rapidement progresser pour s’élèver jusqu’à ce haut grade et entrer dans le cercle des dignitaires de l’Ombre.

Bonjour chère Eolia, j’espère que vous avez fait bonne route avec Samia ?
D’ailleurs elle n’est pas encore arrivée ?

Ce nouveau rang vous vaut de nouveaux privilèges comme une chambre plus spacieuse au sein de la Corporation, un accès plus étendu à la bibliothèque et une indemnisation plus élevé.
Mais cela entraine également plus de responsabilité telle qu’une plus grande disponibilité, assurer un tutorat auprès des nouveaux. De plus depuis quelque temps nous avons reprit la main sur le quartier Mal Famé. Enfin cela n’a rien d’officiel.
Cela permet de faire un peu de commerce et d’assurer la protection des habitants. On peut ainsi renflouer les caisses.
Je ne peux pas tout gérer et je souhaiterai donc qu’en tant que Maitre de l’Ombre vous vous en chargiez, l’accepter vous ?

Avant qu’Eolia ne réponde Armori arriva et s’installa autour de la table après avoir salué.
Les autres membres et prétendants n’étaient pas encore là et je commençais à m’impatienter.

Samia et Eolia arrivèrent. La jeune gnome, intimidée par la perspective de sa première réunion, avait docilement suivi son amie jusqu'à ce qu'elles arrivent devant la porte de la bonne salle.

Eolia poussa la lourde porte de bois et entra, immédiatement précédée par la voleuse.

Légèrement déconcertée, Samia déposa ses armes dans une armoire. Alors qu'elle regardait autour d'elle, la gnome se sentit soudain très vulnérable: elle était toujours armée et se savoir sans armes revenait pour elle à être sans défense.

Samia chassa cette pensée et entreprit de rejoindre Eolia qui semblait occupée à discuter avec Adola.

Eolia sourit à Samia quand cette dernière s'assit à ses côtés, puis reprenant son serieux, elle écouta tout ce que leur maitre avait à leur dire, aussi bien à propos de la corporation que des troubles qui s'annocaient dans l'empire.

Lorsque Adola eut finit de parler, elle prit la parole.


Pour moi celui qui a incendié et tué dans dans la corporation des combattants, est quelqu'un qui connaissait les lieux comme vous l'avez dit, pour aussi bien les connaitre il faut y être resté longtemps. Je suppose qu'il était connut du service de garde et que les malheureux ont était tué par surprise. Je regarderait qui était le vilain petit canard de la corpo.

Ensuite en ce qui concerne les trouble futur, je pense qu'il faut jouer avec les armes de nos concurents.
Ils font souffler un vent de panique dans notre camps, faisont soufler une tempête dans le leur. Nous avons assez d'informateur pour reussir à les pourrir de l'interieur.

Voila mon point de vue pour le moment.

Samia écouta attentivement les propos d'Adola et essaya de comprendre ce qu'il en était.

Elle était tout à fait en accord qu'il fallait retrouver le malfaiteur des Combattants et espérait participer à la chasse. Mais les histoires politiques lui échappaient totalement. Elle était arrivée la Capital et y avait rejoindre les Ombres, uniquement par hasard. En effet, si les autorités de Drusagomos n'avait pas découvert son commerce d'objets volés, elle ne serait pas atterrie en prison et n'aurait pas dû fuir sa ville natale. Ses sombres pensées firent frissonner la jeune gnome.

Puis ce fut au tour d'Eolia de prendre la parole.

Samia ne compris toujours pas la partie politique de ses dire et se sentit forcée de demander plus de renseignements. Mal à l'aise, elle demanda d'une voix timide:

Heu... Je suis désolée... Mais, vous comprenez,...

La voleuse s'éclaircit la voix et se lança à l'eau.

Voilà, je ne connais rien à la politique, donc je ne comprends rien à ses troubles futurs et à cette histoire de tyrannie, reprit-elle à toutes vitesse.

Puis baissant la tête, elle ajouta dans un souffle:

Je suis désolée.

Eolia sourit en attendant Samia, puis elle la regarda.

Ne t'en fais pas mon chou, j'en comprend surement pas plus que toi, dis toi juste que l’empereur est gentil que le monde va bien et que des ennemis veulent renverser l’empereur et instaurer un tyrannie.

En gros c'est ça.

A la surprise de la gnome, personne ne se moqua d'elle. Eolia et Adola venaient juste de lui expliquer brièvement de quoi il s'agissait. Cette attitude rassura Samia, qui redoubla d'effort pour comprendre la suite.

Il lui sembla que les propos d'Adola leur promettait de l'action, beaucoup d'actions...

Samia se tourna en direction d'Eolia, pour essayer de voir ce qu'elle en pensait.

On s'occupe de quoi?, lui demanda-t-elle.

Dorunn et Freyja avaient chevauché sans encombres jusqu’à la
Cité Impériale, empruntant les grands axes marchands. Tout au long du voyage,
Dorunn médita sur le changement de plan de son équipière. Il concédait aisément
que les non-morts de l’armé de Melsargoth n’avaient pas besoin de dormir, mais
il restait persuadé que les nécromanciens eux-mêmes auraient régulièrement
besoin de sommeil, plus encore puisqu’ils devaient maintenait debout ces tas de
chair et d’os.

Mais peu importait. Dorunn se rendait compte qu’à force
d’avoir des compagnons efficaces et fidèles tels qu’Erthor, il était devenu
bien trop optimiste et il se promit de corriger ça au plus vite. Les
phylactères tintaient dans les fontes de Freyja tandis qu’ils traversaient le
quartier mal famé de la capitale, attirant immanquablement l’attention des
nombreux coupe-jarrets qui vivaient ici. Mais à la vue des lames que les agents
de l’Ombre portaient à la ceinture, tous renonçaient, sachant à quel genre de
personnes ils avaient à faire.

Dorunn et Freyja parvinrent finalement à la Corporation. Ils parcoururent rapidement les couloirs sombres du bâtiment et parvinrent devant la porte de la salle de réunion. Freyja frappa et entre, Dorunn à sa suite, et les deux agents de l'Ombre déposèrent leurs armes dans l'armoire. La jeune femme laissa le vampire s’occuper
de faire le rapport de la mission.

« Nous avons été envoyés en Mélolongion afin de
supprimer un nécromancien qui compte s’emparer d’Orchomène et du palatinat de
la province. Après un voyage relativement calme, nous sommes arrivé dans le
repaire du mage noir ou nous n’avons trouvé qu’un de ses disciple. En
l’interrogeant, nous avons appris que Melsargoth avait déjà pris la tête de son
armée de mort et marchait sur Orchomène. Suivant notre estimation de l’avance
qu’il avait, nous avons préféré rentrer chercher du renfort auprès de la
Corporation plutôt que de nous lancer à sa poursuite. Nous avons tout de même
ramené les phylactères des liches qui composent la garde rapproché du
nécromancien.

Dorunn hésita un instant avant de conclure :

- Je crois que je n’ai rien oublié. »

Le dernier des prétendants venait de faire son entré dans la salle de réunion. Il arrivait sur la fin alors que des décisions avaient été prises. Enfin cela n’avait pas d’importance, c’était un prétendant et devait donc agir sans avoir la possibilité de voter ou s’exprimer sans y être invité lors de ces réunions.
D’ailleurs Samia semblait approuver ma proposition d’action.

Dorunn narra sa dernière mission qui sembla être une réussite.
C’était bien de voir des personnes motivées et se donne corps et âme pour l’Ombre, cela manquait. Avec une telle volonté la recrue allait rapidement pouvoir devenir un membre à part entière de notre corporation.

Bonsoir seigneur Dorunn,
Je suis content d’apprendre que votre première mission a fonctionné et votre choix fut juste
Mais je me présente Adola, votre Spadassin et j’ai en charge la direction de l’Ombre et de ses agents.
Maitresse Eolia, ici présente, vous fera un compte rendu de la réunion et de nos actions à venir. En attendant je vous invite à vous asseoir.

Je désignai des chaises qui étaient aligné le long du mur en dehors de la table.
Je me levai de mon siège de cuir et me pencha au coffre fort que j’ouvris. J’en ressorti quelques petits sacs. Aussitôt après je refermai soigneusement ce coffre.
Je fis le tour de la table et déposa devant chaque membre un sac contenant dix milles pièces d’or. Arrivé devant le nouveau je lui donnai un sac mais qui ne contenait que deux milles pièces d’or.

Je vous ai distribué à chacun la même somme d’or soit dix milles, hormis pour les novices du fait de leur rang.
Faites en sorte que cela vous dur car je ne sais pas quand il y aura un prochain paiement. Celui-ci provient du Quartier Mal Famé qui est sous notre contrôle. Cependant la source s’amenuise, il faudrait se rendre sur place pour veiller aux paiements.
Nous n’avons plus d’acheteur pour certains produits tel que l’alcool, les armes et autres.
Eolia je réitère ma demande, je souhaiterai que tu te charges de cette affaire. Tu prends prendre qui tu souhaites pour t’épauler.
Avez-vous des remarques ou idées pour remplir nos coffres. Je vous rappelle que cet or permet de vous rétribuer mais également de financer nos opérations.

Dorunn salua la Spadassin plus bas lorsque celui-ci se fut présenté. Il
dévisagea chacun des membres de l'Ombre afin de les inscrire durablement
dans sa mémoire. Le vampire avait déjà rencontré Armori à la taverne
d'Ethard. face à celui-ci, une gnome en armure de cuir semblait
légèrement mal à l'aise, mais Dorunn ne doutait pas une seconde que ses
compétences sur le terrain lui valait largement sa place ici. A ses
côtés, une jeune femme au visage ensorcelant scrutait Dorunn avec un
demi-sourire, ses lèvres légèrement déformé par la proéminence de ses
crocs.

Le vampire s'assit finalement et écouta le discours du
magistrat, remerciant silencieusement lorsqu'il lui tendit la bourse de
cuir. Il prêta attention au moindre mot d'Adola et lorsque celui-ci eut
fini, il proposa doucement :

"Je ne connais pas encore bien les méthodes de l'Ombre mais je suppose
que toute suggestion est bonne à prendre. Les cibles de l'Ombre, les
seigneurs corrompus, les nécromanciens sanguinaires et autre, sont
rarement dépourvus de richesse. Je suppose que selon les situations,
ces richesses doivent parfois être distribuées au peuple que ces hommes
ont spolié, mais ça ne doit pas être le cas pour tous les contrats, si?,
ajouta-t-il d'un ton plus assuré."

Eolia prit la bourse de cuir qu'Adola avait posé devant elle, et la fit disparaitre sous la table.
Elle écoutait le compte rendu du nouveau venu, son regard persant planté sur le visage de l'interlocuteur, un vampire lui aussi.
Lorsqu'il eut finit , la comtesse qui ne l'etait plus que par le nom , se leva et s'inclina devant Adola.

- Je vais aller au quartier mal famé et recolter des fonds, ensuite nous occuperons de quadriller les provinces à la recherche d'indices pouvant nous conduire à celui qui à accomplit ce mefait.

Elle fit racler sa chaise sur le sol et se dirigea vers la sortie. Elle recupera ses armes dans le casier puis poussa la porte. Avant de sortir elle se retourna.

- Et pour m'épauler je suppose qu'il est inutile de dire que je choisis Samia, dit elle en souriant en coin à la gnome avec qui elle avait tissé des liens.

Samia prit la bourse et la glissa dans une de ses nombreuses poches. Puis, elle écouta attentivement les propos d'Adola et du nouveau venu. Ce denier avait l'air bien plus sûre de lui qu'elle.

Eolia se leva alors tout en disant qu'elle se rendait au quartier mal famé afin de récolter de l'argent. La vampire prit ses affaires et se dirigea vers la porte. Avant de disparaître à l'extérieur de la pièce, elle ajouta qu'elle voulait que la gnome soit sa coéquipière.

Samia sourit. Depuis qu'elle avait rencontré Eolia, elle se sentait bien à ses côtés. Leur amitié réciproque rendait la voleuse très heureuse.

Samia se tourna vers Adola et lui dit:

"Je crois qu'il faut que je vous quitte."

Sur ce, elle se leva, salua l'assemblée et, après s'être à nouveau armée, quitta la salle.

Une fois la porte refermée derrière elle, Samia soupira d'aise: elle ne se sentait plus vulnérable car sa dague et son épée étaient de nouveau à portée de mains et elle allait partir en mission avec son amie.

Dorunn écouta la réponse du Spadassin avec attention,
acquiesçant lorsque le drow eut terminé. Le vampire n’avait en effet pas poussé
la réflexion jusqu’à anticiper les conséquences politiques de ses actes. Et
cette erreur l’agaça au plus haut point. Une seconde idée, moins timorée,
pointa dans son esprit. Mais il renonça à l’énoncer, se demandant s’il
s’agissait pour lui d’aider la corporation ou d’assouvir ses envies de
vengeances contre les hautes familles vampires d’Edhesse. Mais peu importait,
il s’occuperait de toute façon de cela plus tard.





Pour le moment, il devait s’enquérir d’une façon ou d’une
autre de la situation actuelle à Ombresang. Aussi reprit-il à l’attention
d’Adola :


« Seigneur Spadassin, je garderai au premier plan de
mes réflexions ce problème de finances. Mais j’ai également des devoirs envers
mon fief d’Edhesse, et je vais donc devoir m’informer de son état et savoir si
le problème de la corruption marchande qui s’y était installée a été réglé.
Cependant, j’ai prêté serment à l’Ombre, aussi resterais-je à la capitale aussi
longtemps que vous le jugerez nécessaire avant de rejoindre Ombresang. »

Dorunn salua à nouveau le Spadassin ainsi que les agents de l'Ombre encore présents avant de récupérer ses armes dans l'armoire et de quitter la pièce. Il rejoint ses quartiers et s'assit un moment à la petite table pour réfléchir. Le soleil était déjà haut et le vampire préférait de loin voyager de nuit. Il devait donc trouver de quoi occuper sa journée. Il décida donc de se rendre à la cérémonie qu'il savait organisé pour les victimes de l'attentat de la corporation des combattants, au cas où une personne impliquée n'y assiste.

L'assassin revêtit donc une ample cape noire et se dirigea vers la Cathédrale...

Eolia et Samia entrérent dans la grande salle. Auparavant elles s'étaient changées et lavaient car la puanteur des égouts les avaient accompagnées.

Eolia était vétue d'une large robe rouge sang et ses cheveux brossés et coiffés d'une tresse épis qui lui faisait une couronne.
La vampire s'assit à la table et Samia en fit de même. Elle avait fait prevenir qu'elles étaient rentrées de mission.

A lors qu'elles étaient assises à attendre et contre toutes attentes, la vampire repensa à son ancienne maîtresse, Luciole.
Une certaine nostalgie l'envahie car elle n'avait jamais pu lui faire ses adieux comme il se doit, puis ses pensées dérivèrent sur Malbrum. Elle n'aurait su dire pourquoi mais cela la gêna plus qu'elle ne l'aurait voulue.

Samia regardait la porte tout en tapotant nerveusement son indexe sur la table. Elles attendaient déjà depuis un bon moment et la jeune gnome s'impatientait, comme à son habitude.
Comme personne ne vint, elle se tourna vers son amie. Celle-ci paraissait perdu dans ses pensées: ses yeux étaient fixés sur une chaise mais son regard demeurait vague. La voleuse décida donc de laisser la vampire gamberger en paix.
Elle se leva, fit le tour de la pièce, se rassit, changea mille fois de position et, n'y tenant plus, se mit à parler:

Euh... Eolia ? Tu crois que le nouveau est déjà passé ?

Eolia sortit quelques peu de sa torpeur, puis regarda Samia tourner en rond.
Un sourire se dessina devant l'impatience de son équipière, preuve de son envie d'actions.

-Je ne sais pas trop ssi le nouveau est passé ici, mais tu peux être sure que Adola est au courant de notre reussite.

Elle croisa les mains devant elle, coude sur la table.

-Même si j'aurais preferée bien plus de discretions, mais bon. On est en vie et c'est ce qui compte.

Eolia se leva quand Adola entra dans la salle, puis elle se rassit en même temps que lui.

Le spadassin était comme à son habitude informé de la réussite de leur mission, il ne manqua pas de les féliciter malgrés les anicroches que le sauvetage à comporté.

La vampire était comme à son habitude très calme, et peu bavarde. Mais lorsque Adola éleva son niveau au rang de conseillère, elle leva un sourcil, ce qui pour elle était un signe de grand étonnement et dans le cas présent de remerciement.
Puis ce fut au tour de Samia de passer maître de l'ombre. La comtesse fut honorer de voir son élève grimper aussi vite dans la hiérarchie des ombres.
Elle reçurent toutes deux l'insigne propre à leur rang.

Eolia se leva et d'une voix neutre s'exprima.

- C'est un grand honneur pour moi de devenir conseillère des ombre et de succéder ainsi à mon ancienne maîtresse, Luciole. Je servirais les ombres du mieux possible, je protégerais chacun de mes frères et de soeurs afin qu'il sortent victorieux de leurs combats.

Puis elle se tourna vers Samia.

- Quand à toi, Samia, je suis très heureuse d'avoir eut une élève de ton niveau, tu as toujours était là quand il le fallait, tu as retenu chacune de mes leçons, tu as combattu avec bravoure à mes côtés.
Je suis fière d'avoir était ta maîtresse, et je suis certaine que tu mènera les ombres à de nombreuses victoires.

Elle se tourna vers Adola et s'inclina en signe de respect, pour elle il n'y avait rien à ajouter.