Fardall inspecta une dernière fois la grande et belle cour du palais. La demeure des Empereurs étaient resplendissante, mais la fête qui se préparait dans sa cour l’était encore davantage. Le Chef de La Garde Divine avait tout fait pour célébrer la libération du joug du Tyran. Puisant dans sa fortune personnelle et les riches fonds prévus à cet effet de La Garde Divine, il avait réuni des cuisiniers de tout l’Empire. Des chefs d’outre-Mer aux cuistots renommés de Thassopole, en passant par les renommés cuisiniers de toute les provinces de Kalamaï, des centaines sinon mille d’entre eux étaient présent ici. Des denrées avaient été achetées et les chefs s’étaient rapidement mis au travail. Des milliers de tables avaient été disposées dans la cour. Elles étaient toutes garnies de copieux et merveilleux produits. Toute la populace de la capitale et des environs avait été conviée. Du plus riche seigneur au plus pauvre des mendiants, tous mangeraient ensemble, dans l’harmonie et l’allégresse. Des plats succulents tels que les ailerons de requins de Thassopole, des soupes exquises d’Amphise, des boucs rôtis d’Igoumen, des pâtes de Mésolongion, du vin de Prévèze et d’innombrables autres égayaient le banquet. Fardall et les Seigneurs de l’Alliance de la Lumière n’avait pas vu à la dépense, tout était bon pour récompenser les braves gens et montrer que la lumière revenait enfin éclairer l’Empire.
La masse populaire commençait déjà à arriver. On avait prévu que les gens mangeraient sur l’herbe de la place ou dans les rues avoisinantes. Ce n’était pas la place qui manquait.
Pourtant, des gardes avaient été postés en grand nombre aux entrées du palais et dans la cour. Certains surveillaient afin d’éviter d’éventuels vols ou bousculades, mais la majorité gardaient le palais. En effet, la Couronne Blanche des empereurs de Jadis et le Sceptre Impérial s’y trouvait. Le Seigneur Fardall allait être couronné devant la population. Son élévation au rang le plus noble de Kalamaï allait faire rejaillir la bienveillance des souverains d’antan, murmurait-on dans la foule. Le couronnement ne se déroulerait pas avant le lendemain, mais on invitait les bonnes gens à dormir sur place ou dans les parages afin d’assister au sacre du nouveau souverain.
Pour l’instant, de nombreux amusements se déroulaient. Des cracheurs de feu, des prestigitateurs ( regardés d’un regard noir par les véritables arcanes qui avaient eux aussi leur place dans la cour ), des dresseurs d’animaux et d’autres plus étranges encore faisaient leur tournée pour divertir la population. On se serait cru dans un rêve, jamais les habitants de la capitale ( même les elfes ) n’avaient vu une telle festivité de leur vivant. La dernière remontait à Siméon l’Empereur-Soleil, disait-on, et on n’avait pas tort de l’affirmer.
Les seigneurs et dames mangeaient là eux aussi, aux côtés des pauvres et des affaiblis, comme pour montrer que la différence n’importait peu, la paix avait repris son droit, comme pour achever l’ultime victoire des combattants du bien.
Parmi ces quelques seigneurs, marchait Faraël, il discutait avec sa belle et douce Arianthe, tout en lui offrant une rouge pomme. Il venait lui-même de manger quelques fruits. L’amour se lisait dans leurs yeux et leurs cœurs semblaient battre du même souffle.
Ainsi s’amorçait la journée, lorsque Fardall rentra dans le palais avec sa femme et sa fille pour terminer quelques préparatifs et que les milliers d’habitants affluèrent dans la grande cour.
La masse populaire commençait déjà à arriver. On avait prévu que les gens mangeraient sur l’herbe de la place ou dans les rues avoisinantes. Ce n’était pas la place qui manquait.
Pourtant, des gardes avaient été postés en grand nombre aux entrées du palais et dans la cour. Certains surveillaient afin d’éviter d’éventuels vols ou bousculades, mais la majorité gardaient le palais. En effet, la Couronne Blanche des empereurs de Jadis et le Sceptre Impérial s’y trouvait. Le Seigneur Fardall allait être couronné devant la population. Son élévation au rang le plus noble de Kalamaï allait faire rejaillir la bienveillance des souverains d’antan, murmurait-on dans la foule. Le couronnement ne se déroulerait pas avant le lendemain, mais on invitait les bonnes gens à dormir sur place ou dans les parages afin d’assister au sacre du nouveau souverain.
Pour l’instant, de nombreux amusements se déroulaient. Des cracheurs de feu, des prestigitateurs ( regardés d’un regard noir par les véritables arcanes qui avaient eux aussi leur place dans la cour ), des dresseurs d’animaux et d’autres plus étranges encore faisaient leur tournée pour divertir la population. On se serait cru dans un rêve, jamais les habitants de la capitale ( même les elfes ) n’avaient vu une telle festivité de leur vivant. La dernière remontait à Siméon l’Empereur-Soleil, disait-on, et on n’avait pas tort de l’affirmer.
Les seigneurs et dames mangeaient là eux aussi, aux côtés des pauvres et des affaiblis, comme pour montrer que la différence n’importait peu, la paix avait repris son droit, comme pour achever l’ultime victoire des combattants du bien.
Parmi ces quelques seigneurs, marchait Faraël, il discutait avec sa belle et douce Arianthe, tout en lui offrant une rouge pomme. Il venait lui-même de manger quelques fruits. L’amour se lisait dans leurs yeux et leurs cœurs semblaient battre du même souffle.
Ainsi s’amorçait la journée, lorsque Fardall rentra dans le palais avec sa femme et sa fille pour terminer quelques préparatifs et que les milliers d’habitants affluèrent dans la grande cour.