Je ne pensais pas que tu pourrais tenir aussi longtemps sans m'embrasser, surtout avec le regard de braise que tu as présentement.
Souriante, la demoiselle se passa de tout commentaire et l’entraina à sa suite dans les nombreux couloirs du Manoir. Cependant, avant d’atteindre l’ultime porte qui les condamnerait à rester sages, Faelyna se retourna une dernière fois pour l’embrasser à nouveau. Elle se hissa ensuite sur la pointe des pieds et chuchota à son oreille :
C’est parce que, contrairement à toi, mon « appétit » est calmé car je me souviens du moindre détail de cette nuit... Mais vois le bon côté des choses : tu n’es pas contraint de mentir puisque pour toi il ne s’est rien passé...
Satisfaite de cette petite mise au point, elle lui vola un autre baiser, se retenant de rire, puis reprit l’initiative abandonnée plus tôt d’ouvrir la porte. Sa mère se trouvait déjà là, aussi noble que si elle avait été Impératrice, dans une robe pourpre des plus sublimes. Lorsqu’ils entrèrent dans la pièce, elle posa son regard sur eux et se leva prestement, voulant les accueillir comme il se devait.
Comment se porte ma fille ?
A merveille, assura la concernée.
J’espère qu’il en est de même pour vous, Sir. Bien que l’on ne puisse guère dormir mieux que dans ce Royaume impénétrable...
La Comtesse esquissa un sourire bienveillant à l’invité, puis tout en prenant son temps, alla refermer les ouvrages présents sur la table. La jeune femme en profita pour dire à son compagnon qu’il s’agissait là de sa salle d’études, que cette bibliothèque renfermait tous les savoirs de l’Empire qu’elle avait accumulés. Après la brève explication, la jolie brune lança à l’attention de sa mère :
Ils sont couchés je suppose...
C’est exacte, oui. Tu les verras à leur réveil.
La damoiselle n’insista pas, se contentant de bouillir intérieurement d’impatience. Afin de la distraire de son attente, la Vampire changea de sujet de discussion en s’adressant à son futur gendre :
Puisque vous connaissez à présent le chemin qui mène à moi, le Sir Oengus me trouvera sans doute également.
Elle avait dit ceci en faisant léviter les livres jusqu’à leurs emplacements respectifs, et joignant ses mains devant elle, la Régente se tourna vers lui.
Cela pourra attendre la fin de la Cérémonie, mais il sera le bienvenu, tout comme vous.
Souriante, la demoiselle se passa de tout commentaire et l’entraina à sa suite dans les nombreux couloirs du Manoir. Cependant, avant d’atteindre l’ultime porte qui les condamnerait à rester sages, Faelyna se retourna une dernière fois pour l’embrasser à nouveau. Elle se hissa ensuite sur la pointe des pieds et chuchota à son oreille :
C’est parce que, contrairement à toi, mon « appétit » est calmé car je me souviens du moindre détail de cette nuit... Mais vois le bon côté des choses : tu n’es pas contraint de mentir puisque pour toi il ne s’est rien passé...
Satisfaite de cette petite mise au point, elle lui vola un autre baiser, se retenant de rire, puis reprit l’initiative abandonnée plus tôt d’ouvrir la porte. Sa mère se trouvait déjà là, aussi noble que si elle avait été Impératrice, dans une robe pourpre des plus sublimes. Lorsqu’ils entrèrent dans la pièce, elle posa son regard sur eux et se leva prestement, voulant les accueillir comme il se devait.
Comment se porte ma fille ?
A merveille, assura la concernée.
J’espère qu’il en est de même pour vous, Sir. Bien que l’on ne puisse guère dormir mieux que dans ce Royaume impénétrable...
La Comtesse esquissa un sourire bienveillant à l’invité, puis tout en prenant son temps, alla refermer les ouvrages présents sur la table. La jeune femme en profita pour dire à son compagnon qu’il s’agissait là de sa salle d’études, que cette bibliothèque renfermait tous les savoirs de l’Empire qu’elle avait accumulés. Après la brève explication, la jolie brune lança à l’attention de sa mère :
Ils sont couchés je suppose...
C’est exacte, oui. Tu les verras à leur réveil.
La damoiselle n’insista pas, se contentant de bouillir intérieurement d’impatience. Afin de la distraire de son attente, la Vampire changea de sujet de discussion en s’adressant à son futur gendre :
Puisque vous connaissez à présent le chemin qui mène à moi, le Sir Oengus me trouvera sans doute également.
Elle avait dit ceci en faisant léviter les livres jusqu’à leurs emplacements respectifs, et joignant ses mains devant elle, la Régente se tourna vers lui.
Cela pourra attendre la fin de la Cérémonie, mais il sera le bienvenu, tout comme vous.