(Dans un autre ordre d'idée...)
Dans la tente du commandant, rien ne laissait paraître de ce qui se passait à l’extérieur. La chaleur que dégageait le corps du commandant s’amplifiait par la passion, mais au fur et à mesure qu’il se voyait vidé de son sang et de son énergie vitale, il se refroidissait à la même vitesse. Il sentait son corps changer, ses organes internes, sauf son cœur, changer car dorénavant inutiles, se transformant en un réseau plus développé de vaisseaux sanguins, qui transporteraient et stockeraient dorénavant tout le sang qu’il boirait. Il sentait aussi sa peau se reformer et reprendre son apparence d’avant, ainsi que ses premières rides de vieillesse de déplier sur son visage. Mais cela ne le préoccupait pas vraiment. Une flamme lui dévorait le corps et l’âme, celle de son amour pour sa belle. Il l’avait renversée sur les peaux de loups qui recouvraient le sol, et leurs ébats auraient probablement fait rougir Damien, le dieu des légendes qui en aurait sûrement écrit une nouvelle après ce qu’il aurait vu.
Il lui offrait tout ce qui lui restait de la vie qui le quittait, mais au fur et a mesure que ses veines se vidaient, une nouvelle soif se faisait de plus en plus imposante : celle du sang. Il tentait le plus possible de retarder cette soif en profitant de chaque mouvement de bonheur avec sa belle, mais le besoin dépassait ce qu’il imaginait. Ses canines avaient pris une forme plus pointue, comme de petites lames de rasoir, et en embrassant le cou de sa belle, il les enfonça délicatement d’abords, puis sentant le sang couler légèrement de la plaie, il s’enhardissait et planta ses dents plus profondément dans sa chair. Il connaissait un nouveau plaisir presque divin, celui de boire le sang, mais ce plaisir se mélangeait à celui plus condensé et violent du plaisir charnel. Il connaissait un moment d’extase totale, mais il sentait faiblir sa belle sous lui car il lui avait pris une part considérable de son sang et l’aimant de la sorte, donc il cessa d’aspirer le sang de la plaie, puis ses lèvres auprès de son oreille pour lui chuchoter doucement :
Je suis désolé ma belle… Je ne voulais pas t’affaiblir ainsi… C’est que ton sang est divin, et je n’ai pas pu m’arrêter… Tu est si belle...
Il continuait à lui faire l’amour doucement, se désintéressant totalement de ce qui se passait à l’extérieur de la tente, concentrant tous ses sens nouvellement acquis sur sa belle, et tentait maintenant de satisfaire ses plaisirs comme elle avait satisfait les siens.
Dans la tente du commandant, rien ne laissait paraître de ce qui se passait à l’extérieur. La chaleur que dégageait le corps du commandant s’amplifiait par la passion, mais au fur et à mesure qu’il se voyait vidé de son sang et de son énergie vitale, il se refroidissait à la même vitesse. Il sentait son corps changer, ses organes internes, sauf son cœur, changer car dorénavant inutiles, se transformant en un réseau plus développé de vaisseaux sanguins, qui transporteraient et stockeraient dorénavant tout le sang qu’il boirait. Il sentait aussi sa peau se reformer et reprendre son apparence d’avant, ainsi que ses premières rides de vieillesse de déplier sur son visage. Mais cela ne le préoccupait pas vraiment. Une flamme lui dévorait le corps et l’âme, celle de son amour pour sa belle. Il l’avait renversée sur les peaux de loups qui recouvraient le sol, et leurs ébats auraient probablement fait rougir Damien, le dieu des légendes qui en aurait sûrement écrit une nouvelle après ce qu’il aurait vu.
Il lui offrait tout ce qui lui restait de la vie qui le quittait, mais au fur et a mesure que ses veines se vidaient, une nouvelle soif se faisait de plus en plus imposante : celle du sang. Il tentait le plus possible de retarder cette soif en profitant de chaque mouvement de bonheur avec sa belle, mais le besoin dépassait ce qu’il imaginait. Ses canines avaient pris une forme plus pointue, comme de petites lames de rasoir, et en embrassant le cou de sa belle, il les enfonça délicatement d’abords, puis sentant le sang couler légèrement de la plaie, il s’enhardissait et planta ses dents plus profondément dans sa chair. Il connaissait un nouveau plaisir presque divin, celui de boire le sang, mais ce plaisir se mélangeait à celui plus condensé et violent du plaisir charnel. Il connaissait un moment d’extase totale, mais il sentait faiblir sa belle sous lui car il lui avait pris une part considérable de son sang et l’aimant de la sorte, donc il cessa d’aspirer le sang de la plaie, puis ses lèvres auprès de son oreille pour lui chuchoter doucement :
Je suis désolé ma belle… Je ne voulais pas t’affaiblir ainsi… C’est que ton sang est divin, et je n’ai pas pu m’arrêter… Tu est si belle...
Il continuait à lui faire l’amour doucement, se désintéressant totalement de ce qui se passait à l’extérieur de la tente, concentrant tous ses sens nouvellement acquis sur sa belle, et tentait maintenant de satisfaire ses plaisirs comme elle avait satisfait les siens.