Expédition impériale des Terres Nordiques

Malbrum était assis dans l'herbe, adossé à la roue d'un chariot, observant le l'horizon.

*Ne devrais je pas être heureux, Le Prince est sauf, le démon vaincu, et je suis toujours vivant.. Une chose m'attriste, mais laquelle?..* pensa t-il.

-Bientôt la nuit va tomber, j'aimerais tellement revoir la capitale. Je me demande ce que devient La Corporation... Je devrais sans doutes m'expliquer avec eux sur mon soudain départ dans cette aventure. Mais allons, j'ai suivis mes convictions et c'est le plus important.

Un bruit se fit entendre sur la droite, des pas s'approchèrent.

-Qui va là?..Je vous préviens que je ne suis pas d'humeur à jouer aux devinettes.

Alors une voix s'éleva.

-Tu ne t'attendais pas à me voir j'imagine?

Un minotaure portant une armure épaisse ainsi qu'un gros tas de brindilles sortit alors d'un des fourrés. Il marcha quelque mètres et s'arrêta, attendant une réponse de la part de l'homme.

-...Vordazeth ? Mais que fais tu dans un endroit pareil !?
Malbrum se leva et approcha lentement.

-J'ai proposé mes services aux troupes qui sont arrivées, il se trouve que j'étais allé chercher un peu de combustible pour le feu.

-Sans rire ? Toi tu t'es proposé ? Ca ne te ressemble pas...
Le marchand observa le colosse d'un regard interrogateur.

-A vrai dire, j'ai appris que tu étais parti t'amuser sans moi, j'ai donc décidé de venir te rejoindre haha.
Répondu le minotaure d'un ton plein d'entrain.

-Tu es arrivé un peu tard je dois dire, tu as loupé voyons : des gobelins, des dragons, un sphinx, des pygmés, un démon... vraiment tu me déçois.. Se moqua Malbrum.

-Moque toi, vas y ce n'est pas moi qui suis dans un sale état !! Tu as joué aux héros d'antan à ce que je vois.
Le minotaure éclata de rire, tapant fermement l'épaule de Malbrum.

Alors que ce passe t-il maintenant ? ça discute, ça parlemente..?

-Eh bien oui, il faut croire qu'ils décident de la marche à suivre probablement.. Mais allons, tu vas me raconter tes dernières aventures n'est ce pas ? Haha, aller viens, On trouvera bien un coin pour boire une bonne pinte !!

Ils partirent ainsi tous deux à travers le campement à la recherche d'un endroit idéal où lamper.

Le Capitaine écouta avec attention la réponse du Prince, qu’il estimait beaucoup. Il était d’accord, beaucoup de gens avaient versées du sang, mais il trouvait injuste de risquer encore la vie de gens en les laissant ici, dans un environnement hostile …

- Je vous le concède … Je ne puis soutenir cette idée que ci les gens qui y restent sont volontaires. Il serait inutile de risquer la vie de soldats qui ne désirent pas rester.

Sur ce, je pense que nous pourrions commencer à établir le camp, ou du moins l’habitation pour les gens qui resteront, nous dormirons et ensuite nous devrons reprendre la route du Sud en emportant ce que nous pourrons. Les individus qui choisiront de rester auront la charge de ce comptoir jusqu’à la venue de nouveaux colons. Je suis entièrement d’accord sur le fait que ce territoire doit appartenir à l’Empereur, et au Sénat de surcroit et devrait appartenir aux domaines impériaux et ne relever d’aucune province et d’aune autre instances que le Sénat et l’Empereur. Quoi que nous choisirons, mieux vaut le faire vite, car l’Empire s’inquiète de notre absence et que les vivres s’amenuisent …

Le Capitaine s’inclina et sortit de la tente, sans assister à la fin de la réunion, qui avait suffisamment durer, il était temps de préparer ses troupes pour monter un camp adéquat, une habitation devait, selon lui compter au moins : des palissades, deux tourelles, une bâtiment central qui servirait d’habitation et un dépôt en tout genre. Un puits serait également très utile dans la cour qui se devait d’être assez spacieuse. Le petit camp devrait être situé en hauteur dans les collines, voir à flanc de montagnes. À cet effet, il pensait que les plus puissants arcanes avaient accès au sort concernant l’eau …

[Je vous prie d'adhérer à ce plan, afin de conclure rapidement la quête, et de bâtir le comptoir, ensuite nous rentrerons et la quête se terminera, l'animation décide actuellement quels sont les joueurs les plus impliqués qui méritent une récompense RP-IG]

Nous nous étions enfin mis d’accord, il n’y aurait que des volontaires qui resteraient sur ces terres. Ils ne nous restaient plus qu’à annoncer la nouvelle aux autres seigneurs, soldats et civils. Cette nouvelle leur donnerait sans doute du baume au cœur ce qui les stimulerait certainement afin de construire rapidement un camp fortifié. Cependant je ne pouvais me demander en cas d’attaque combien de temps ce camp tiendrait. Sans doute pas assez longtemps pour que des troupes arrivent à la rescousse. Mais après tout pourquoi m’inquiétais-je, le démon avait été vaincu et c’était sans doute le plus puissant de nos ennemis dans cette contrée.

Non il fallait montrer un visage serein afin de rassurer le reste de nos compagnons de voyage.

Si vous voulez bien venir avec moi mes Seigneurs afin que nous donnions la suite de nos aventures aux autres personnes. Elles doivent attendre dans l’angoisse pour certaines.

Là-dessus je sortis de la tente et demanda à quelques soldats de rassembler tout le monde. Excepté bien sur les guérisseurs qui s’activaient toujours au chevet des blessés et des mourants.

Je pris une caisse et monta dessus afin que tous puisse me voir, non pas que je voulais être le centre de tous mais je trouvais toujours fort désagréable de ne pas pouvoir voir un interlocuteur.
Les personnes avaient commencé à se rassemblé, je commença donc mon petit discours que j’improvisais.
Heureusement ce n'était pas ma première élocution parmi une foule ce qui me permit de ne pas avoir le trac que ce fut le cas la première fois.

Seigneurs, Soldats, Dames et Messieurs
J’ai été nommé par notre Empereur pour conduire cette expédition, chose que je me suis efforcé de faire du mieux qu’il m’était possible de faire. Nous avons connu de nombreuses embuches pour venir jusqu’ici dont il n’est point la peine de refaire état. Vous avez, nous avons tous souffert de la faim et de blessures mais grâce au Prince qui a terrassé le démon et grâce à vous également nous sommes parvenu à vaincre et avons découvert ces terres si abondantes et riches.
Et pour cela je teins à vous remercier et remercier plus particulièrement le Seigneur Babka et les seigneurs qui m’ont secondé dans cette tache.

Après discussion avec ces quelques Seigneurs ici présent nous en sommes parvenus à la conclusion et je reste convaincu que vous partagerez notre vision, que nous ne devons pas abandonné ces terres si difficilement conquise. Trop de notre sont tombé pour abandonnée ces riches terres.

Ces terres ne seront annexé à aucune province mais directement à l’Empereur et éventuellement au Sénat qui dirigeront ce domaine.

C’est pourquoi nous vous proposons à ceux qui le désirent de rester profiter de ces terres et des richesses qu’elles regorgent. Bien sur nous ne vous laisserons pas ainsi, nous allons avant tout construire un camp fortifié afin d’assurer la protection et nous laisserons au volontaire le matériel d’agriculture, de charpente, de minage et de forge qui avait été emporté. Ainsi que quelques caisses de vivres et d’armes. De plus dès notre arrivés dans la capitale nous vous enverrons quelques soldats ainsi que d’avantages de matériels et de l’or afin d’assurer un minimum d’autonomie. A la longue et je veillerais à présenter cette requête au Sénat je désire également faire construire une route commercial pour faciliter les échange.

Vous qui êtes venu pour les richesses, vous les avez à porter de main. Il ne tient qu’à vous de vous en saisir

Avec ces quelques paroles j’espérais avoir galvanisé l’expédition. Je redescendis de la caisse. J’entendis alors quelques personnes

- Je veux en être
- Moi aussi
- Je n’ai pas parcouru tout ça pour pas m’en mettre plein les poches.

Visiblement c’était réussi il y avait des volontaire. Il ne nous restait plus qu’à nous mettre à bâtir ce comptoir afin de pouvoir regagner la capitale.
Heureusement cette contrée était riche en tout ou presque le bois y était abondant non loin de là. Cela permit de tout de suite se mettre à tomber des troncs qui permettraient de monter murs, toit et palissades. Au fur et à mesure je restais convaincu que de nouveaux volontaires civils et soldats viendraient grossir les rangs.

Au loin, sortant des tentes il pu apercevoir quelqu'un s'approcher,
avec une longue cap, un capuchons sur le visage...
Luciole s'était enfin remise de ses blessures pouvait tenir sur ses jambes.
Fixant son chef beau et fier a parler au nom de l'empereur !

La conseillière avait quand même honte d'être là, on ne peux pas dire
qu'elle ai réellement été utile, elle aurait voulu en faire plus.
La jeune femme avanca jusqu'a être a hauteur de l'homme qui pu
enfin voir le visage de la jeune femme qui se protégeait du soleil.
Bien qu'avec une cape en plein jour ce n'était pas discret, fatalement
il était facile a deviner que c'était un vampire.

Elle s'inclina face a son spadassin, n'osant de regarder dans les yeux
effrayée qu'elle lui en veille de son inutilité ou encore de sa lettre...
Luciole avait réellement cru ne pas s'en sortir cette fois ci.

Le Spadassin avait tenu là un beau discours, et déjà quelques volontaires affluaient de la masse.
Les deux amis se trouvaient alors assis sur quelques tonneaux à l'ombre, Malbrum avait été chercher un peu de bière dans une bouteille. Tous deux avaient écoutés attentivement le speech et désormais reflechissaient en buvant chacun leur choppe.

Vordazeth tappa sèchement l'épaule gauche de son ami.

-Qu'en penses tu ? Crois tu que cela pourrais valoir le cout de rester en cet endroit ? Vas tu y participer ?

Malbrum sentit une douleur à son bras.

-Fais attention bon sang ! Je te rappelle que j'ai été blessé...Ces terres regorgent de ressources, si la défense est assurée convenablement ce dont je ne doute pas, alors oui cela devrait valoir le cout de vivre ici.

Le minotaure adressa un sourire au marchand, mais ce dernier reprit.

-Néanmoins, je dois tout d'abord penser à mes obligations, il me faut retourner à la capitale le sais tu ? Qui sait ce qui peut bien m'attendre là-bas..Le Gestionnaire en furie?...Pff...

Il s'abreuva d'une gorgée du liquide blond et observa un instant une femme portant un capuchon non loin d'Adola. Elle possedait un visage fin, un regard doux et à la fois mysterieux..

*Je ne sais quel sortilège m'affecte, mais je ressens.......non...ne t'égares pas Malbrum...*

Le marchand tourna sa tête de gauche à droite, puis se reserva alors une choppe de bière.

-Et toi Vordazeth, compterais tu t'installer ici? Si c'est le cas tu devrais allez prêter main forte aux hommes là bas qui commencent à couper du bois.

Son ami lui hocha la tête silencieusement, finit sa choppe, se leva et s'en alla aider les hommes.
Malbrum resta seul sur les tonneaux, perdu dans ses pensées.

Le jeune Ancien était assis en tailleur sur un rocher qui surplombait le campement et contemplait l'agitation qui s'en était emparé après le discours du seigneur Adola. La grande majorité de ses hommes s'étaient portés volontaires pour aider à l'établissement et à la défense du futur comptoir impérial, ce qui l'avait rempli de fierté...

Maintenant, à l'écart du brouhaha, il méditait sur la marche à suivre pour sa propre personne. Cette terre avait l'air prometteuse, mais d'autres occupations l'attendaient ailleurs, et il avait des obligations envers le sieur Babka et son armada naissante.

Il prit finalement la décision de rentrer avec le convoi dès que celui-ci partirait, non sans avoir pensé à un moyen de contacter ou d'être contacté par la colonie si le besoin s'en faisait sentir. Prudence est mère de sureté...

[...]

Le lendemain, après quelques quelques minutes de recherches, il trouva enfin celui qu'il cherchait : un simple guérisseur du nom d'Andelor, qui était né dans son royaume et qui l'avait toujours servis avec loyauté. Après l'avoir amené à l'écart, il lui confia un pierre rouge de la taille d'une perle montée en collier.

Tu es l'homme de cette expédition en lequel j'ai le plus confiance. Je te confie cette gemme, que j'ai enchanté magiquement, et qui te permettra, où que nous soyons, d'entrer en contact télépathique avec moi, uniquement en prononçant mon nom. Gardes-là toujours à ton cou, cela me permettra de te contacter également si j'en ai le besoin.

Au revoir, nous ne nous reverrons peut-être pas avant mon départ, mais sache que tu m'as rempli de fierté en te portant volontaire pour aider à l'établissement de ce comptoir...

Il était arrivé au Conseil pour n'en apprendre que la conclusion, ce qui somme toute n'était pas si mal, bien qu'il soit tout simplement inacceptable que pareille décision ait été prise sans qu'il soit consulté.
Enfin, voilà où en était cet Empire, dont les dirigeants même étaient de jeunes fous qui ne faisaient que d'hâtifs choix, Empire qui allait sans doute un jour périr par la légèreté d'esprit de ses principaux actants.

Ainsi donc l'Empire considérait-il ces terre comme étant siennes... Quelle arrogance !
Toutefois, à quoi auraient servi les efforts fournis pour arriver jusque là si c'était pour repartir les mains vides ? A rien, sans doute, aussi peut-on considérer les présomptions de cet Empire comme relativement légitime.
Mais un tel expansionnisme était-il vraiment bon ?

Il avait été décidé, fort stupidement, que les terres ici conquises ne devaient appartenir qu'à la Maison Impériale et au Sénat.
Mais comment l'homme et l'assemblée pourraient-ils gérer les affaires courantes, mais surtout veiller à ce qu'aucune velléité de rébellion ne naisse, depuis la Capitale, à des lieues et des lieues de là ?
Qui pourrait affirmer que ce nouveau territoire, et le peuple qui ne tardera pas à le faire sien, ne cherche pas, peut-être à peine quelques mois plus tard, à clamer son indépendance, non seulement celle des provinces et Palatins qui leur a été accordée, mais aussi celle de l'Empereur ?
Qui pourrait répondre de la fidélité de cette nouvelle gent ?
Il semblerait que par de piètres décisions, la guerre ne cesse vraiment jamais en Kalamaï...

Le Thaumaturge n'avait pas revu les Arcanes depuis déjà trop longtemps ? Où étaient donc passés les magiciens qui s'étaient offert pour se joindre au corps d'expédition jusqu'au bout ?
Peut-être certains étaient-ils tombés depuis le départ, sans doute d'autres avaient-ils pris peur ou lassitude et s'en étaient allés rejoindre la Capitale, mais était-il possible que ce fût le cas de tous ?
La Corporation des Arcanes n'était-elle composée que de faibles et de pusillanimes ?

A son retour, les choses seront mises au point avec ceux qui ont juré fidélité au Corpus... Car pour les vampires, un serment implique souvent bien plus que quelques paroles...

Eh bien soit, il s'en retournerait vers le cœur de l'Empire, puisque l'on avait visiblement plus besoin de sa présence en ces lieux, et qu'il n'allait tout de même pas se mêler à une bande de soldats-colons retournant la terre et construisant des abris pour leurs misérables carcasses, alors que tant de devoirs le rappelaient, non seulement en la Capitale où siégeaient les Arcanes, mais également en Irynia, où la terre attendait le retour de son Comte.

Mornirach, quoiqu'il fut sans doute le serviteur le plus assidu et le plus fidèle qui soit, n'avait que trop longtemps officié à sa place, et il était plus que temps qu'il remette les rennes du pouvoir à son suzerain.

Les blessés dont la situation était la plus critique avait été envoyé à la Maison des Guérisseurs tandis que les plus légers se rétablissaient.
Les constructions prenaient forme les maisons, les murailles de rondins de bois, les deux tourelles,… Tout le monde ou presque avait mis du cœur à l’ouvrage et n’avait pas compté son temps et ses forces pour aider. Ceux qui désiraient rester, et il était plus nombreux chaque jour, désiraient être confortablement installé et les autres désiraient rapidement pouvoir repartir. Mais je ne leur en voulais pas, cela faisait trop longtemps que nous avions quitté la capitale de Kalamaï.
Quelques hommes à l’esprit commerçant désiraient vivement profiter des richesses d’ici pour explorer dans toutes les provinces de Kalamaï.

Cette période de construction avait permis à toutes et tous de souffler, point d’attaques ou autres, nous avions de la nourriture provenant de la chasse qui nous était rapporté. J’avais même pu me laver et laver mes vêtements combles du luxe, moi qui étais couvert de sang. J’étais maintenant beaucoup plus présentable tout comme la plupart des hommes ici présent. J’avais également raffuté mes lames au cas où nous aurions de nouveau à nous battre. Cela m’avait demandé du temps car les nombreux combats que nous avions menés avaient mi à mal le fil des lames qui étaient ébréché à cause des lames adverses.

J’avais également pu revoir Luciole et passé un peu de temps avec elle. Elle était maintenant or de danger mais nous ne savions toujours pas quel mal l’avait touché ni qui était le coupable. Elle n’avait que peu de souvenir de l’expédition et surtout de notre sortie de la grotte mais cela n’était peut être pas si mal. Lorsque nous serions rentrés dans la capitale nous pourrions prendre du temps et du repos bien mérité je pense. Enfin dès que j’aurais régler les affaires courantes de l’Ombre qui devait déjà s’entasser.

Deux de mes hommes parmi les douze qui était encore valide vinrent me voir afin de solliciter mon accord pour rester dans cette contrée.
Je sortis alors mon épée, je vis alors le visage d’un d’eux se crisper.

Mais non ne soyez pas bête.

Je leur fis mettre genoux à terre afin de les faire seigneur pour ainsi être indépendant. Je fis cela pour tous les services qu’il m’avait rendu eux et leurs camarades. Je leur remis également une bourse d’or afin qu’ils puissent vivre décemment.
Je m’adressa alors au reste de mes cavaliers

Et vous tous je vous le dis, vous n’aurez pas à retourner sur les champs de bataille. Dès notre retour chez nous vous aurez droit à des terres ou pour ceux qui le désirent pourront rester dans l’armée afin de devenir instructeurs.

Je vis alors les visages illuminés de mes hommes.

J’essaya alors de trouver les autres seigneurs afin de voir si pour selon eux aussi il était temps de rentrer car nous avions fait ce que nous avions à faire et il ne me paraissait pas important de rester plus longtemps en ces lieux. Il était l’heure selon moi de rentrer dans la Capitale, lieu d’où nous étions partis.

La décision avait finalement été prise par les dirigeants de cette expédition.

Seul ceux qui le désirait resteraient sur ces terres, mais avant de repartir dans leurs royaumes, les seigneurs devaient encore aider à la construction afin que les restants puisse y vivre.

Après que les blessés les plus graves aient été envoyés à la Maison des Guérisseurs, un soigneur vint finalement soigner la jambe de Dartoil.

Le Célestial boitait encore, mais l'état de sa jambe ne risquait plus de s'aggraver se qui aurait pu engendrer une amputation. Durant la période de reconstruction, il utilisa essentiellement ses ailes afin de permettre une récupération plus rapide.

Bien qu'ils avaient assistés à la reconstruction de Rotergan, les 5 Célestiaux n'étaient pas très doué à la construction, leurs travail furent donc principalement de la chasse, mais aussi de l'aide à la construction en hauteur, leurs ailes leurs permettant de combler le manque d'expérience dans la fabrication.

Au fur du temps, Dartoil se fît à l'idée que son guérisseur était mort lors de l'attaque des pygmées, en revanche, on entendait assez souvent le nom d'Ardent pour comprendre qu'il était en vie, mais il n'eut pas l'occasion de le rencontrer.

Les rumeurs disaient que le commandant avait changé, mais Dartoil n'y prêtait pas attention, pensant qu'il s'agissait juste d'opinions de certains humains qui auraient été réprimandés. Le Célestial était loin de se douter que l'homme pour qui il était venu sur ces terres froide, était devenu aujourd'hui un vampire... un être qu'il a toujours combattu.

Les seigneurs avaient été sollicité pour décider d'un retour à la Capitale. Dartoil rejoint les décideurs, même si il n'avait aucun pouvoir de décision, il espérait que le départ serait imminent. Le Célestial n'était pas venu pour les richesses, le climat n'était pas ce qu'il appréciait même si ça lui avait permis de s'entrainer dans d'autres conditions.

Ses terres lui manquaient et il savait que de nombreuse tâche l'attendait à Rotergan.

Le camp était finalement monté. Des palissades s’étaient élevées autour des principaux bâtiments. La réserve avait été remplies des produits fumés de la chasse des célestiaux et de quelques sacs de blé des chariots de l’expédition. Les tourelles étaient fonctionnelles, et la grande habitation était en bon état, avec une grande cheminée et un âtre.

Faraël avait participé à la construction du mieux qu’il pouvait selon l’état de sa jambe et de son corps. Il avait taillé les billots des palissades et aidé à monter la réserve et le rond à feu.

L’expédition, après de multiples préparatifs, était fin prête à repartir, les chariots remplis d’or qui avait été trouvé dans la montagne et d’herbes arcaniques rares. Faraël tint à remercier chacun des habitants qui choisissaient de rester et d’assurer ainsi le droit de l’empire sur ces terres et à l’exploiter afin qu’ils puissent en tirer bénifices. Il leur dit que des colons scitopoliens, du moins zirconiens devraient les rejoindre. D'ici de nombreuses semaines, cela devrait bien prendre un mois, voir plus pour retourner à la capitale.

Ils comptaient faire un bref arrêt à Perganon pour refaire leurs provisions, mais leur seul grand arrêt serait à la Capitale Impériale, là où tout avait commencé …

Le prêtre, après avoir envoyé ses nains dans les environs fut saisit d'un doute, fouillant ses sacs, il chercha avec angoisse une petite flasque bleue.
Il déboucha le bouchon, et s'aperçut que la flasque était vide, une dernière goutte ambrée vint s'écraser sur les poils drus de sa main.

La nature environnante s'assombrit, un vent glacée fit grincer un arbre non loin.Un sombre murmure vient lui chatouiller l'oreille.

Une présence s'approchait, une voix froide mais famillière se fit entendre, sans comprendre, le nain acquiesta.

L'inconnu disparu, le prêtre se traîna jusqu'a l'orée d'un bois touffu, rampant sur les feuilles, il parvint à une grotte, son instinct et la voix sombre l'avaient guidé j'usqu'a cette faille rocheuse, il n'était jamais venu en ces lieux, mais par plusieurs fois, Il l'avait appelé, la pierre était semblable à celle des autres autel qu'il avait visité.

S'agenouillant, il ferma les paupières et s'ouvrit à son dieu.

[HRP] Désolé pour le retard, je vais tenter de réparer ça [/HRP]

Voila c’était l’heure du départ chacun avait fait ses adieux à ses camarades qui restaient pour s’enrichir. Au final il y avait eu autant de volontaires que de personnes désireuses de partir, c’était vrai parmi les civils et les soldats mais point dans le rang des seigneurs.
Nous avions attelé quelques charriots pour que des civils puissent s’y installer afin d’éviter de perdre du temps dans la marche. Nous avions également fait le plein de nourriture et d’eau là encore pour gagner du temps. Nous rentrions en marche forcé car nous ne désirions pas perdre du temps. L’itinéraire se devait d’être le plus court et rapide possible

La suite
https://do-roleplay.1fr1.net/en-ville-f11/la-grande-place-t321-225.htm#28824

Le Comte Nerae n'attendit guère que les travaux soient achevés.
Il avait fort à faire, et le travail des colons ne lui importait en rien. Le conseil terminé et la décision finale prise, il avait décidé de s'en repartir vers ses terres.
i, je serai parti d'ici quelques heures, sans doute au crépuscule.

Il n'avait toujours pas retrouvé ses subalternes depuis qu'il était arrivé à ce qui allait être le lieu de la nouvelle colonie de l'Empire.
Nombre d'entre eux, pourtant, étaient partis à ses côtés au jour du départ de la Capitale.
Sans doute les retrouverait-il à son retour... et ne se priverait-il pas de les sermonner sur ce chapitre...

Il faudrait aussi qu'il se penche sur la question de l'étrange être qui s'était consumé devant ses yeux...
Oui, cela semblait être le moment, avant que tous ne partent ou ne s'établissent définitivement.
Il se rendit donc à sa tente, où se trouvait effectivement l'être qu'il avait aperçu.
Il avait été déposé là conformément à ses instructions, et gisait toujours céans.

La silhouette ne bougeait guère. Etait-elle toujours dans son état de léthargique inconscience ou se reposait-elle juste ? Il ne pouvait le dire, n'ayant que rarement pu observer ce genre de manisfestation.
Il s'approcha de la... comment pourrait-on qualifier ce qui restait de cet être ? Un cadavre ? Une carcasse ? Une enveloppe ? et stimula quelque peu sa nervosité par magie, juste de quoi le réveiller s'il en est capable.
Observant la réaction de l'être, Cotin Lucius Nerae le fixait, songeur, s'attendant à bien des choses, conscient des multiples phénomènes qui pouvaient se produire suite à ceci...

Le souverain d'Olkirim était dans un piètre état après la manifestation de l'élémentaire qui sommeillait en lui, mais ceci n'était que le début. Ayant consumé toutes ses forces pour empêcher le mal de réduire en cendre le camp de l'expédition, l'élémental avait dorénavant le champ libre pour acter comme bon lui semblait. Après quelques heures de sommeille Yuhé sentit une puissance arcanique phénoménale le tirer de son sommeille, le pyromancien dit :

"Grand thaumaturge, je ne pourrait jamais exprimer la honte qui me ronge en ce moment pour vous avoir importuné en cette situation mais le mal qui me ronge est ma seule priorité en ces temps trouble. Je me nomme Yuhé, je fait partit de votre corporation depuis peut et j'ai grand besoin de votre aide seigneur."

Avant même que le grand Cotin Nerae puisse s'exprimer le feu envahit l'esprit du pauvre jeune homme trop faible pour lutter contre son terrible ennemi intérieur. Ce que redoutait Yuhé depuis toujours se déroula sans que le jeune mage puisse réagir ou bien même prévenir le grand thaumaturge. Les yeux du jeune homme s'enflammèrent et soudain le pyromancien se redressa promptement et tenta de saisir le seigneur Nerae par la gorge mais le thaumaturge n'eut aucun mal à éviter l'attaque, le seigneur Nerae hors de portée l'élémental hurla :

"Je suis Kernodrim esprit des flammes et par les anciens je réussirait à prendre le contrôle de cet vermine humaine ! Gare à toi petit mage et gare à toi Kalamaï je plongerais ce misérable monde dans les flammes et je me ferait un plaisirs de consummer vos âmes ! HAHAHAHAHAHAHA !"

Soudain Yuhé leva son bras armé d'une dague et se la plongea lui même dans l'épaule, ses yeux s'éteignirent, le jeune homme avait réussit à faire reculer l'esprit pour quelques temps, il s'exprima ensuite :

"S'il vous plait, je vous en supplis, si vous en avez la puissance aidez moi et ma vie sera votre à jamais."

Après ses paroles désespérées, Yuhé s'évanouit ayant perdus beaucoup d'énergie et de sang pour reprendre un semblant de contrôle sur ce qui était encore son corps.

Invité

Lailah était très affaibli car elle avait partagé de son sang et de ses pouvoirs et volontés avec son bien-aimé. Il avait su s’adapter très vite à sa nouvelle apparence, sa renaissance lui allait à ravir, il avait rajeuni de quelques années et s’était aussi embelli, le charisme et l’attraction lui sera quintuplé et le rendra le plus rusé des grands séducteur. Les vampires ont les sens accru et sont doté d’une rapidité et d’une agilité incroyable. Comme il était beau et avait une grande assurance, un être devenu supérieur et un tout nouveau seigneur vampirique.

Comme elle se rhabillait et lui aussi, heureux de s’être promit l’un à l’autre et d’avoir échangé sur leurs devoirs et projets futures pour ne rien se cacher et vouloir tout partager et décider ensemble comme ferait un couple très uni et amoureux.

Un petit fait cocasse la fit sourire un peut, Ardent faisait ses premières expériences avec la lumière du jour. Puis elle réalisa ce qu’il venait de lui dire; qu’il ne voudrait pas boire le sang d’humain et qu’il comptait se rassasier du sang d’un cheval, d’une monture plutôt musclé et qui suintait au galop, quel horreur, boire un sang au goût si peut ragoûtant. Elle en perdit son sourire et alla s’assoir sur le lit de camp. Le Commandant revient dans la tente après être sorti quelques minutes et un homme de sa compagnie entra ensuite avec une belle bête chevaline se cabrant aussitôt comme si il présentait la présence de prédateurs. Le Vampire réussit à la calmer et la fit s’allonger sur le sol et se tournant vers Lailah comme pour lui demander son aide pour le guider. Il réussit à trouver une des puissantes veines de l’animal, qui tomba dans un état ressemblant à un sommeil profond, pendant que le seigneur s’abreuvait.

Puis se relevant pour lui seder sa place, il lui demanda de le rejoindre quand elle aurait bien récupéré et se serait rassasié. Ce tout en lui faisant un demi sourire sachant qu’elle saurait bien où car ils avaient désormais un lien spirituel qui leur permettait de communiquer par la pensée. Il sortit de la tente et comme l’humain se retournait pour le suivre, il fut saisi violement et happé vers l’intérieur pour ensuite perdre la vie à jamais, vidé de son sang, une saigné mortel que la Comtesse lui fit rapidement. Comme elle déposait l’homme contre la dépouille du cheval, Julios entra la rejoindre car il avait ressenti que sa sœur avait ressenti une faiblesse et voulait vérifier qu’elle était en sécurité et qu’elle avait tout ce dont elle avait besoin.

-Lailah? Ça va? Tu n’as besoin de rien de plus?

Comme elle terminait, du sang coulait sur son menton et cherchant à s’essuyer, son frère lui tendit un mouchoir venant de la doublure de sa veste.

-On dirait que Sir Ardent avait l’estomac dans les talons.

Il eu un rire amusé en regardant la bête car il savait très bien que sa sœur n’aurait jamais pu boire le sang de cet animal au corps musclé et puissant.

-J’aimerais que tu nettoies tout ça pour que personne n’en sache rien… Tu pourrais déplacer les corps vers la fausse aux cadavres et rien n’y paraîtra.

-Merci pour tout ce que tu fais pour moi mon petit frère… Je dois filler au plus vite rejoindre Ardent… Je t’expliquerais au retour ce que nous ferons pour la suite…

La belle se couvrit bien comme il faut de sa cape et releva sa capuche et sorti de la tente pour se rendre là où se trouvait son fiancé.

Elle entra dans la tente où des maîtres et seigneurs étaient réunis et discutaient, elle ne voulait interrompre quoi que se soit et préféra se faire discrète et écouter. Lailah rabaissa sa capuche pour laisser sa chevelure boucler retomber en toute liberté sur ses épaules et affichait un visage angélique et épanoui laissant facilement deviner son bonheur et réserva son magnifique sourire pour le moment où Ardent la regarderait ne serait-ce qu’un petit moment.

Les décisions étaient prises et la discussion était à terme, le départ était prévu après la fin des travaux des installations pour ceux qui resteraient. La comtesse était attendue et elle devait se hâter pour le retour à Trasalvia. Son frère Julios attendait sur sa monture suivi des Chevaliers noirs. Ardent et Lailah devaient décider de ce qui serait à venir et ils étaient encore ensemble le temps de terminer leur conversation suite à la réunion des participants et dirigeants de la quête pour y mettre un point final commun avant de quitter les terres du nord.

Un bref sursaut avait supris le vampire lorsque la manifestation étrange s'était produite, émanant littéralement de celui qui venait de se nommer Yuhé, proférant quelque obscure menace propre aux êtres d'un monde complètement différent.

Mais la supplication, si elle n'avait pas réellement ému le magicien, l'avait cependant frappé : quel était cet être qui endurait mille tourments de par la possession dont il était l'objet ? Cet être capable de se mutiler uniquement pour faire taire l'esprit qui revendiquait son corps...

Un phénomène fort intriguant, en effet, et d'uniques expérimentations en perspective...
Mais il se devait de garder ce corps envie, car s'il brûlait de savoir ce qui allait arriver en cas de mort de cette enveloppe, bien qu'il le devinât en partie, tenter l'expérience sans plus attendre serait une grave erreur, d'autant que l'humain qui détenait, encore, le corps semblait être un magicien de talent, membre de l'Arcane qui plus est – Mornirach n'avait effectivement pas chômé – et sa perte aurait été dommageable.

Il avait imploré son aide... sans doute avait-il de lui une haute estime, et cela lui serait utile s'il voulait en apprendre davantage sur ce qui s'était produit.
Eh bien il l'exaucerait, et l'aiderait, autant pour conserver cet être qui l'intéressait de plus en plus que pour protéger la Corporation, et peut-être davantage, d'un mal naissant.

Bien entendu, il n'éliminerait pas l'esprit qui le possédait totalement, et ce pour plusieurs raisons.
La première, et celle qui occupait principalement son esprit, était que ce serait perdre une unique occasion de cerner et d'analyser la nature d'un extra-planaire ainsi mis à sa disposition par une volonté qui coupait audit extra-planaire toute possibilité de réelle fuite.
La seconde était que sans doute, l'élimination complète et radicale de cette partie de son âme lui ferait sans doute également perdre la vie, ce qui serait dommage pour la Corporation.
La dernière étant tout simplement qu'il ne se sentait pas forcément enthousiaste à l'idée d'aller batailler dans l'esprit d'un autre contre une puissance enfouie et sans doute pas dépourvue de ressources.

- Ne vous inquiétez pas, je vous aiderai dans votre lutte contre cette chose malfaisante, chuchota-t-il doucement au magicien retombé dans un lourd et profond sommeil.

Ce n'était pas vraiment un mensonge, car en effet, il s'appliquerait à réduire l'empire de l'élémentaire sur l'âme de ce Yuhé, la maintenir plus longtemps sous une telle pression n'étant assurément pas une bonne idée.
Mais il ferait tout cela en temps voulu, et ce, dans les bâtiments de la Corporation, dans la Capitale, avec à sa disposition tout le matériel qu'il pourrait souhaiter, et sans doute l'assistance des membres pour l'heure introuvables de son Corpus...

Dès le départ, assez proche temporelement, pour le centre de l'Empire, il s'en retournerait avec le sieur Yuhé, qu'il soit debout ou allongé, vers un lieu plus adéquat à ses recherches...

La transe du prêtre s'était avéréee plus longue que prevue.
Sortant de sa méditation, le nain sortit du bois où il était réfugié.

Une partie des civils et quelques soldats étaient restés sur les lieux de l'arrivée de l'Expédition et montaient un campement plus durable.
Ses nains l'attendaient, en le voyant ils hochèrent la tête.
L'un d'eux le prevint, le gros des nobles était reparti vers les terres plus civilisées.

Nains ! Brak m'a appelé. Il est content de nous, les nains ont montrés qu'ils étaient encore incontournables !
Durnik, je veux que vous restiez ici, prenez six autres nains et établissez une forteresse souteraine, aidez les civils qui sont restés ici, j'attends un rapport tout les 6 mois lunaire.

Sur ce, le prêtre enfourcha sa monture et escorté de sa garde suivi la piste tracée par les chariots de l'Expédition.

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