La grande taverne

Surprise, oui on peut dire cela... La Comtesse ne savait plus quoi faire ni penser... Elle regarda d'abord son père puis Azatoth. Elle déclara en serrant sa soeur contre elle :

- Mais cela est impossible... Je ne peux venir... J'ai un royaume à diriger... Et des engagements... Je serais tuée si l'on apprend ma venue en ces lieux, et mon chef est au courant pour votre missive. ajouta-t-elle à l'adresse du Célestial. Comment puis-je vous suivre sans me trahir...?

Elle baissa la tête et respira lentement, décidément, elle s'attirait beaucoup d'ennuis ces derniers temps... Elle réfléchit un moment et releva les yeux vers Azatoth.

- Que dois-faire ?

Toujours attablé, les doigts de la silhouette squelettique encapuchonnée tambourinaient toujours lentement la table sur le même rythme lent. Il but quelques gorgées de son verre de vin avant d’envoyer un de ses gardes chercher la boisson qu’il désirait pour son collègue et lui. Le garde revint avec un grog qu’il tendit a son coéquipier avant de se rasseoir et de se taire en sirotant sa bière.

Le vieux fou se mit a passer un de ses longs ongles jaunes le long de son verre faisant grincer celui-ci en un son désagréable avant de se stopper dans un sourire jaunâtre. Il se remit à tapoter avec ses ongles une mélodie connue autrefois mais sûrement oublié de nos jours, ses yeux jaunes maladifs se remirent à observer les clients sous la capuche sombre.

Ses citadins n’ont vraiment aucune contenance, je me demande si un ou deux réagirais si j’enlevais ma veste. Sûrement pas, ivre comme ils sont, Réhoboth lui-même rentrerait dans cette taverne qu’aucun ne s’en rendrait compte.

Reprenant son verre dans les mains et le portant à ses lèvres desséchées, il provoqua un concert de grincement avec ses ongles avant de reposer le verre doucement sur la table et de se remettre à tapoter ce rythme lancinant. Ses yeux continuèrent de se promener dans l’assistance en observant certains plus que d’autre avant de revenir sur ses deux gardes immobile ne se remuant que pour boire leurs grogs.

*Pensée* Mais c'est qu'il n'y a personne ici... ou presque. Tant pis, je vais ailleur.

Après n'avoir fait que quelques pas dans la salle, une célestiale aux ailes immaculées ressorties pour aller voir ailleur.

Adalemos entra dans la taverne, elfes noirs, nains, hommes et autres races s’y trouvaient. Adalemos sentait les bonnes odeurs qui émanaient de la cuisine. Il s’avança vers le comptoir, ne voyant aucune table disponible, et commanda un verre de sang. Le vacarme était assourdissant, Adalemos ne s’entendait presque plus penser.

Je connais une auberge où l’on se sert directement à la gorge, mais je ne vous dis pas que le sang que vous servez est mauvais, loin de là, rétorqua-t-il au tavernier.

Le tavernier le regarda d’un drôle d’air.

*Il ne semble pas trop m’apprécier.*

Il but alors d’un coup sec son verre et en commanda un autre. Adalemos regardait autour de lui, essayant de reconnaître les vampires présents mais n’en vu aucun.

*Ce n’est pas aujourd’hui que je pourrais trouver des alliés. Tant pis ça sera pour un autre jour. *

Parvenant à entrer dans la ville grâce à son apparence de louve, la Comtesse de la Rose Noire atteint la taverne principale de la cité sans problème. L’air frais de la nuit adoucit les maux de sa journée mouvementée, et la pleine lune ne rendait le spectacle que plus beau. Ses yeux perçaient l’obscurité et ses pas dérangèrent la douce mélodie du silence...
Le visage caché dans l’ombre de sa cape, elle poussa les portes et s’introduit dans la petite salle pour le nombre d’occupants qu’elle accueillait. Ne prenant pas garde à qui se trouvait là, - il est vrai que l’absence de garde Impériale l’aurait soulagée - elle s’avança vers le bar et demanda timidement un verre de sang.
Le buvant, elle ne remarqua pas la personne qui se trouvait à ses côtés. Elle posa le verre après quelques gorgées et ferma les yeux pour savourer ce délice...

Troublée par l'interpellation de ce parfait inconnu, la Comtesse se demanda que faire. Elle ne devait pas être repérée, mais elle ne pensait pas qu'un homme de la Garde Impériale se présenterait à elle en se faisant passer pour "un nouveau en ville". Elle baissa un peu la tête, de sorte à se cacher un peu plus des regards, et, finissant alors son verre, elle acquieça timidement d'un signe de tête. Osant jeter un oeil vers lui, elle aperçut un bel homme à la peau pâle, aux cheveux noirs, à l'allure princière et aux vêtements dignes d'un Seigneur. Un sourire se dessina sur ses lèvres pourpres. Elle aurait voulu retirer sa capuche mais ne pouvait pas. Elle attendit donc que le Vampire engage la conversation...

Adalemos la regarda pour essayer d’apercevoir son visage et pu voir qu’elle accepta qu’il lui offre un verre, il appela alors le tavernier et commanda deux autres verres. Le tavernier déposa les verres devant eux. Adalemos bu une gorgée et commença enfin la discussion.

*Quel idiot j’ai oublier de me présenter.*

- Où sont donc passées mes bonnes manières? Je me nomme Adalemos, Comte du Feu Ardent... Oserai-je vous demander votre nom? Je suis sur que vous avez un nom charmant.

Adalemos fit un petit sourire. Il pu apercevoir qu’une table venait de se libérer dans un coin. Avec hésitation il lui proposa d’aller s’y installer.

*Avec un peu de chance elle retirera ce qui lui recouvre le visage.*

- Je vois une table qui se libère, que diriez-vous d’y aller ? Nous serions plus tranquilles pour discuter et nous pourrions peut-être faire plus ample connaissance… Si vous le voulez bien, évidemment...

Dernière édition par le Dim 24 Juin 2007 - 12:29, édité 2 fois

Elle allait refuser l'invitation du Comte, lorsque quelqu'un entra dans la taverne. Voyant le blason de l'Impératrice, la Comtesse pris son verre et suivi le Vampire à cette dite table. S'asseyant face à lui, elle repensa à la question qu'il lui avait posé. Etait-il sage de lui dire son nom? Le Garde était assez loin, et les gens autour paraissaient trop occupés à discuter pour entendre quoi que celà soit... Elle décida donc de lui répondre :

- Je me nomme Satania, Comtesse de la Rose Noire...

Puis, voyant le garde s'en aller, et commençant à avoir chaud sous sa cape noire, elle décida de la retirer. Rejetant ses longs cheveux noirs en arrière, elle découvrit son cou et son généreux décolleté... Reprenant son verre en mains, elle en but une gorgée et demanda, intéressée par la venue du Vampire :

- Que faites-vous donc ici?

Adalemos prit également son verre et la suivit jusqu'à là table. Satania retira sa cape noire et il pu voir qu’il s’agissait bien d’une Vampire, comme il le pensait. Son regard la parcourut et ne pu s'empêcher de plonger dans son décolleté. Bien qu’il s’agissait déjà d’une Vampire, l’envie qu’avait Adalemos de l’enlever à la vie ne cessa pas. Il ne savait pas pourquoi cette envie était si forte, mais il finit par l'oublier. Voyant que Satania attendait une réponse, il répondit enfin :

- Qu’est-ce que je fais ici, bonne question, je ne le sais même pas moi-même. Je voulais voir à quoi ressemblait la ville Impériale. Et à ce que je vois, elle est magnifique, quoi que je n’ai pas encore visité tous ses recoins. Et vous, que faites-vous ici ?

Un Vampire innocent... Tiens donc... J'irais bien voir dans son esprit ce qui s'y cache réellement...

- Je suis ici pour changer d'air... Je dois réfléchir à certaines choses... Ou alors je viens ici pour penser à autre chose... Je l'ignore.

Reprenant une gorgée de sang, elle sourit en voyant le regard de son interlocuteur. Lèchant délicatement ses lèvres, elle se pencha sur la table, avec un regard de braise... Elle voulu tenter de pénétrer son esprit, lorsque son regard fut attirer par quelque chose... Ou plutôt quelqu'un. Elle regarda plus attentivement la personne, oui elle le connaissait. Songeuse, elle dit rapidement :

- Je suis navrée mais je dois quitter ce lieux, à bientôt peut-être.

Puis elle se leva, pris sa cape et sortit de la taverne.

Lorsque Satania se pencha sur la table, Adalemos voyait presque l’entièreté de sa poitrine. Soudainement la Comtesse semblait regarder quelqu’un, puis elle s’en alla sans explication.

- Attendez…

Adalemos se leva rapidement mais ne pu pas la retenir. Sans même payer ce qu’il devait au tavernier, il se dirigea vers la sortie de la taverne pour essayer de la rattraper, mais le tavernier l’interpella afin d'avoir son dû. Adalemos, n’ayant pas le temps de retourner au comptoir, laissa l’argent sur la table. Enfin libre, il sortit de la taverne…

Dhorn entra silencieusement, pris place dans un endroit calme et commanda une biere.
Le coin avait l'air asse fréquentés.
Dhorn s'abandonna a ses pensées, observant l'une ou l'autre silouhette.

<< S'il me faut combattre, s'il me faut rêver, devrais-je vraiment cooperer...? >>
Son esprit confus se réparait de sa solitude, en étant partiellement conscient, Dhorn se remit a la dégustation de sa boisson.

Grishka entra dans la taverne, le visage couvert de larmes. Il se dirigea à grands pas vers le bar. Il commanda immédiatement une bouteille de l'alcool le plus fort que pouvait lui servir l'aubergiste. Il la vida d'un trait et en recommanda une autre et ainsi de suite. Lorsqu'il fut complètement ivre, Grishka monta sur le comptoir, sourd aux protestations du barman.

Il prit alors la parole d'une voix forte, criant un peu plus à chaque mots

Mesdames et messieurs, ce jour est un jour noir, Il y a une heure à peine, Garlon, notre cher Garlon, mon plus vieil ami, est mort! Oui, MORT!

Il avait hurlé ce dernier mot.

Plus rien ne me retiens en ce bas monde! Adieu!

Il leva les bras au ciel prononça quelques mots bizarres et se mit a hurler de douleur, il se pencha sur lui même, le visage déformé par la folie et la douleur. Dans un grand cri, il prit feu. Sautant du bar, il couru en tout sens, allumant les clients se trouvant sur son passage. Il passa derrière le bar dans sa course et seffondra sur le stock de bière qui commença à prendre feu. Il poussa un autre hurlement des plus stridents et explosa violemment, projetant des parties de son corps enflammé en tous sens.

C'en était fini de Grishka, les morceaux de son corps couvraient les murs et les clients au milieu de l'incendie qui se propageait rapidement dans l'auberge.

Une escouade de guérisseurs arriva, reconnaissables seulement à l'insigne qu'ils portaient sur leur poitrine. Au lieu des tuniques blanches habituelles, ceux-ci étaient en tenue grise sans tissu flottant.

Ils ne rejoignirent pas la chaîne qui se formait et qui combattait vaillament l'incendie. L'alcool avait pris feu, les flammes se propageaient, et il y avait assez de mains et de seaux.

Les soigneurs de Kimri se dispersèrent dans la foule, poussant les torches vivantes à terre et les enveloppant d'une couverture pour les éteindre. Ils se mirent à l'oeuvre sur les brûlés. Bientôt, un train de blessé afflua vers la Maison.

Geoffrey errait le long des allées de la cité impériale, son capuchon de toge replié sur sa tête lui permettait de rester discret.
Il venait de partir du jardin impérial.
Il semblait perdu dans ses pensées, une image revenait toujours à lui, il ne pouvait cesser d’y penser …

Il ne prêtait attention qu’au fin bruit de ses pieds traînant le sol, l’environnement, les gens, tout cela ne le préoccupait pas …
Il songeait, jusqu'à ce remettre en question.
Il pensait à des sujets fondamentaux … la mort, la vie, l’amour …

Une étrange sensation le tira soudainement de ses pensées.
Il avait déjà ressenti ça il y a de cela à peine quelques heures, une immense sensation de chaleur.
Seulement cette fois, cela venait de l’extérieur, la chaleur était accompagnée par des piaillements de paysans sans défense …

Il entreprit de découvrir la cause de tout cela et releva la tête.
Il vit alors la taverne en feu.
La taverne étant un lieu très populaire, beaucoup risquaient leur vie à l’intérieur.

* Les aider … ne pas le faire …*


Il ne se posa pas la question.
Il monta sur les toits des maisons qui bordaient une petite ruelle, s’appuyant de mur en mur afin d’y accéder.
Une fois placer là haut, il contemplait le désastre.
Il sortit d’un repli de son vêtement une petite sphère de cristal, attaché par un fil.
Il tendit la main où il tenait ce fil, de façon à ce que depuis ses yeux, la sphère de cristal soit sur la taverne.

Après ce, il prononça des paroles étranges.

Des monticules de glace se formèrent là où l’alcool était entreposé, puis, ils devinrent très vite des gros blocs de glace compact.
Bien sûr, au contact du feu, la glace fondait, inondant ainsi le sol.
Cela permettait d’éteindre le feu à la racine, là ou l’alcool brûlait.
Après quoi, il était facile d’éteindre les flammes extérieures, si elles n’étaient plus réalimentées …

Il resta sur le toit du bâtiment qui faisait face à la taverne un bon moment, prenant soin de vérifier qu’ils viendraient à bout du feu, après ce, il repartit en direction du lac …

Un orque arriva sur les lieux du sinistre.


Il était de haute taille ; de bonne carrure ; vêtus de noir ; son torse était nu et plein de cicatrices ; et une longue hache était passée en travers de son dos.
La lame de la hache portée des traces de sang frais.

Il vis des personnes et un grand minotaure allongés ; probablement blesser ; mais plusieurs personnes les évacuées.

L’orque Regarda au alentour de la taverne ; comme s’il chercher quelque chose.
Il finit par apercevoir une bouteille encore intact ; bien qu’entamée.
Il allât chercher cette dernière et au grand damne des personnes qui l’observé ; s’assis devant le brasier et observa le spectacle des flammes conscumant l’auberge.