Recrutement Corporation des Arcanes

Dagnir n'aimait pas du tout le chemin que prenait la conversation avec le drow. Celui ci, après avoir fait prévaloir le pouvoir de son or sur tout le reste, était désormais entrain de lui parlé ni plus ni moins que de haute trahison envers l'empire. Le guerrier posa négligemment une main sur sa hache et dit d'un ton trop calme:

Si je comprend bien, tu émet l'hypothèse qu'en t'accompagnant je puisse être amené à dessouder des troupes de l'empire ? Tu arrive à croire que je puisse porter préjudice à un empire que mes ancêtres ont largement contribué à édifier ? Si ce n'était mon serment de t'accompagner dans la capitale je serais déjà loin d'ici, alors mesure bien tes paroles l'elfe...

Alexia s'est posé discrètement sur une branche au dessus du drow et du nain.
Elle les écoute et apprécie les paroles de ce bourru de nain qui se fait fin et diplomate afin de rappeler lui aussi son attachement à l'empire. Finalement il se pourrait qu'il soit un atout. Alexia se fait autant discrète que possible et se cache derrière une branche allongée pour ne pas géner les compères.Pas vraiment espionne mais interressée, elle apprend tout aussi vite que possible sur ses comparses.

Après avoir galopé plusieurs jours durant, Samia atteint enfin son but: rejoindre la capital.

La ville, elle adorait la ville. Tous ces gens qui se pressaient aux travers de ces ruelles, les marchés aux stands débordants de victuailles ou d'objets rares, beaux, étranges ou tout simplement utiles. La ville, promesse de commerce. Et oui, la foule lui avait manquée et ses activités aussi.

La jeune gnome se promena d'innombrables heures, durant lesquelles quelques objets disparaissaient des étalages. Samia était ravie: elle était de retours dans son élément.

Puis, au hasard de ses pas, la jeune recrue des Ombres tomba sur un groupe qui apparemment se préparait à une quête. Samia adorait la ville, serte, mais elle adorait aussi l'aventure. S'approchant, elle essaya d'en savoir plus.

Samia, pris la plume qu'on lui tendait et répondit:

"Si je n'arrive pas trop tard, je veux bien faire partie de votre escorte."

Puis, elle signa le registre et rendit la plume à l'elfe noire. Elle était heureuse de commencer une nouvelle quête. Mais avant de partir, elle voulait récupérer son cheval qu'elle avait attaché dans la rue d'à côté. Elle exprima son désire et demanda à l'elfe de l'attendre deux petites minutes. Puis elle partit à grands pas de gnome.

Arrivée à sa monture, elle grimpa dessus et s'empressa de rejoindre son nouveau groupe.

Eolia était partie en trombe de la corporation, faisant battre la route à son chevalqui arrachait de grosses mottes de terres sous ses sabots, une petite pluie fine se mit à tomber sur la route, mais rien de vraiment fort pour arreter la vampire.

Le soleil declinait quand elle arriva aux portes de la cités, mais il n'y avait plus de trace du convois, ils avaient du déja partir, elle mit pied à terre et interrogea un des garde de la porte qui lui donna la direction vers laquelle toute la troupe était partie, elle le remercia d'une piece d'or puis remit pied à l'etrier, faisant route vers le convoi.

La caravane avec son equipage avancait d'un pas tranquile. histoire juste de quitter la ville enfin. Alexia voltigeait dans les altitudes scrutant les troupes qui suivaient ou précédaient le convoi.

[HRP/] Ou jour t on ? l'aventure ici ou dans les quetes officielles ? [/HRP]

Edit Irkos: la suite est ici ===> https://do-roleplay.1fr1.net/t2472-sur-la-route#45702

Tulkas et ses deux gardes était arriver sans problème majeurs à la Capitale. Quand ils entrèrent dans le coeur de la cité, le magicien congédia sa "suite" et se mit en route vers le point culminant de la ville : la corporation des Arcanes et son immense bibliothèque.

Essayer de se faire discret quand vous avez une paire d'ailes dans le dos n'est pas ce qu'il y a de plus facile, le célestial évita donc les gros bain de foules. Non pas qu'il était banni de la cité, mais croiser des membres de la corporation du Culte ne le mettrait pas spécialement en bonne posture.

Heureusement que les quatre tours se voyait de loin, car se retrouver dans ce dédale de rue et d'allée après cinquante années d'absences n'était pas aisé.

Au bout d'une heure de marche le grand bâtiment se dressa devant lui. Il poussa un soupir de soulagement et fut rassuré de ne pas avoir été dérangé jusqu'à son arrivé.

Le mage entra puis traversa le hall d'entrée. Devant l'une des portes du fond était écrit : Bureau de recrutement


Tulkas poussa la porte et à son grand étonnement ne vit personne.
"Peut-être fallait-il se présenter?" Songea le nouveau venu.

-Bonjour... Y'a t-il quelqu'un? Je désire intégrer la corporation. J'ai terminer ma formation de magicien et souhaite approfondir mes connaissances. Je me soumettrais à tous les test à passer.

Sa déclaration faite, il observa la pièce puis attendit un éventuel signe ou une réponse d'un quelconque individu.

Le Mage était tranquillement assis dans son bureau, avec son Dragonnet devant lui. La brave bête démontrait un appétit de plus en plus vorace et une grande envie d'air libre... Bientôt, la petite pièce exigüe ne lui suffirait plus, mais pour le moment il ne voulait pas s'en séparer. Plongé dans son bouquin concernant l'élevage de ces dangereuses créatures, il fut soudain dérangé par une voix dans le couloir.

Pourquoi tout les novices se contentaient de brailler dans le hall ? Certes, le bâtiment était souvent désert, mais cela ne coutait rien de toquer aux portes. Puis le Mage se souvient de son arrivée ici, il y a fort longtemps... Il avait poireauté dans le hall pendant cinq heures, sans avoir osé annoncer son arrivée. Cela n'était pas plus mal que les jeunes d'aujourd'hui soit plus entreprenant.

Il sortit de son bureau, et d'un geste de la main invita l'étranger à le rejoindre:

- Venez donc, mon brave ! Ne restez pas ici, vous risqueriez d'avoir froid.

Ce faisant, il analysa le nouveau. Un Celestial, tiens donc ! Cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas vu. Surtout au sein de la Corporation.

- Alors, si j'ai bien compris, vous désirez intégrer notre chère institution ? Qu'est ce qui vous motive ? Vu votre allure, vous n'habitez pas le porte à côté ! Loin de moi l'idée d'insinuer que vous êtes un malpropre ou quoique ce soit, mais vous m'avez l'air fatigué jeune Celestial. D'ailleurs, votre race préfère s'isoler et ne pas se mélanger aux autres peuples, pourquoi avoir fait le choix de venir jusqu'ici ? Je me tais, à vous, conclut-il avec un sourire.

Le Mage aimait souler de parole les novices, ils avaient la plupart du temps de formidables histoires à lui raconter, et il espérait que celui-ci ne serait pas avare de parole.

Le celestial suivit le mage jusque dans son bureau et fut supris par le Dragonnet qui se tenait dans la pièce. Zorel lui avait vaguement parlé de l'élevage de ces créatures et avait totalement déconseillé de tenter une chose pareil. Le Mage devait avoir de grandes connaissances, son maître ne lui avait pas menti en déclarant qu'il en apprendrais beaucoup plus ici.



Vu votre allure, vous n'habitez pas le porte à côté ! Loin de moi l'idée d'insinuer que vous êtes un malpropre ou quoique ce soit, mais vous m'avez l'air fatigué jeune Celestial.

Tulkas examina sa robe de voyage qui était, effectivement, en piteux état. Il ne présentait pas forcément bien, mais la fatigue et l'excitation d'arriver en ce lieu lui avait fait totalement oublié d'aller s'acheter de quoi ne pas passer pour un vagabond ou même de se reposer un peu.

- Tout d'abord excusez-moi pour ma tenue, j'ai voyagé dix jours durant depuis un coin reculé de Scitopole et je n'ai pas pris le temps de me reposer ou même d'être présentable. Il s'inclina en signe de respect, puis repris :
Et bien, pour tout vous avouer je suis un ancien inquisiteur... Tulkas baissa un peu le ton au cas ou des oreilles traineraient en ce lieu. A cause d'une... mésaventure j'ai été banni de mon poste. Je faisais usage d'un peu de magie à cette époque et cela était assez mal vu. Dans mon exil j'ai rencontré un vieux mage du nom de Zorel, il a décider de me former aux arcanes, du moins aux bases. Etant mourant il m'a envoyer terminer ma formation ici, décrétant que il n'y avait qu'en cet endroit que je pourrais en apprendre plus. Je désire donc poursuivre mon apprentissage ici. Mes motivations ne sont pas que personnelles, j'ai une connaissance correcte des environs dû à mon ancien.. métier et je pourrais donc effectuer les missions qui me seront confiés.

D'ailleurs, votre race préfère s'isoler et ne pas se mélanger aux autres peuples, pourquoi avoir fait le choix de venir jusqu'ici ?

La question amusa le jeune magicien.

- Cela ne me dérange pas vraiment de côtoyer les autres races, mais je préfère tout même éviter les bains de foules, et j'ai besoin de solitude quand même. Répondit Tulkas avec un sourire.


Avez-vous d'autres questions maître Mage?

Tulkas remercia le mage puis pris le registre et la plume. Il scruta rapidement les quelques noms inscrits au dessus puis écrivis le sien : Tulkas

- Voilà Maitre mage. Avez-vous des ordres à me donner?

Le célestial était heureux d'avoir été accepté, Zorel lui avait dit que son acceptation ne pourrait être totalement sûr.

Le Mage fixait l'étrange être qu'il avait devant lui. D'abord, il lui avait inspiré de la méfiance, puis s'était finalement révélé fort agréable.

- Je ne vois pas d'objection à votre entrée dans notre Corporation ! Vous m'avez l'air motivé, désireux d'apprendre, tout ceci est très bien. Attendez une petite minute.

Il sortit, laissant le novice seul, puis revint, un gros livre sous le bras.

- Voici le registre. Vous n'avez juste qu'à signer. Attention, si votre cœur n'est pas noble et vos intentions impures, l'encre ne fonctionnera pas. Je suis désolé de vous imposer ça, mais ce ne sont que des formalités.

L'Archimage tendit la plume. L'ultime test qui allait déterminer la bonne foi de son interlocuteur.

Korannos hésita un bref moment puis il pris la plume et signa le registre , il dit ensuite à l'archimage :

-"Vous ne regretterez pas de m'avoir accepté , demandez et j'obéirais" .


Puis il se détourna et alla enfiler ses robes de novice et découvrir les bâtiments de la corporation des Arcanes en attendant les premières leçons ou les missions qu'on pourrait lui donner .

Elarinya errait depuis de longues heures dans la ville, désespérément seule. Elle s'arrêta enfin devant un immense palais et après avoir vérifié l'inscription sur la porte, entra. Ses cheveux flamboyants tombaient gracieusement le long de sa robe bleue. Un sourire apparut sur son visage. Ainsi, c'était là, la Guilde des Arcanes, le rendez-vous des magiciens, des nécromanciens, illusionnistes, sorciers et autres. Il lui fallait absolument intégrer cette corporation. C'était le seul moyen pour développer les pouvoirs que lui avait transmis l'enchanteresse.
Elle fit quelques pas. Un lourd silence régnait autour d'elle.

"Il y a quelqu'un ?"

Sa voix résonna comme une enclume.
Soudain, elle eût une irrésistible envie. Elle ouvrit la main droit devant elle, elle fixa la paume de ses yeux d'un bleu perçant, puis après quelques secondes de concentration, une magnifique fleur naquit dans le creux de sa main. Elle la déposa sur le sol avec un air satisfait. Ce n'était rien d'extraordinaire, mais c'était la première fois que cette fleur là apparaissait. Elle pris cela comme un signe : aujourd'hui était un grand jour.
De nouveau, elle glissa la main dans ses cheveux quand elle entendit des pas derrière elle.

La jeune femme se trouvait maintenant dans le bureau du mage. Elle était à la fois gênée et fière qu'il l'aie vue à l'œuvre. Elle était douée, il l'avait dit. Cela lui réchauffa le cœur. Elle se sentait désormais dans un climat de confiance et l'appréhension qu'elle ressentait en arrivant avait disparue.
Après quelques secondes de réflexion, elle s'adressa à l'homme :

"C'est une Apsenniël. Elles ne poussent que dans le lointain royaume de Berethiel. Ce sont ces fleurs que ma mère déposait sur mon berceau alors que je n'était encore qu'enfant. Ces fleurs sont guérisseuses, comme..."

Elle ne termina pas sa phrase. Pourquoi racontait-elle sa vie à cet inconnu ? Croisant son regard intrigué, elle repris :

"Les Apsenniëls sont guérisseuses, comme moi. Je viens pour rejoindre votre très prestigieuse corporation."

Elle reprenait confiance. Puis d'une voix claire et sûre; elle dit

Je guéris avec les pouvoirs qu'une vielle femme m'a transmise à sa mort. J'ai également eu pour don des enchantements, que je ne maîtrise pas encore vraiment. Je ne peux vous révéler les secrets de ma magie, mais sachez que mes pouvoirs m'ont valu autant de remerciements que d'exclusion. Mais quoi qu'ils disent, je ne suis pas une sorcière. Je suis simplement une enchanteresse. Les fleurs sont un don que j'ai reçu à la naissance. Je ne sais pourquoi moi, mais certains murmures que la déesse de la nature m'a choisie pour accomplir un dessein. Il ne m'a malheureusement toujours pas été révélé. C'est pourquoi je souhaite perfectionner mes pouvoirs, et accomplir enfin ma destinée. Suis-je en accord avec votre corporation ?

Elarinya attendait avec crainte et impatience la réponse du mage.

Nysérine débarqua dans la corporation des arcanes, déguisée en simple magicienne : une robe de toile, colorée avec une teinture bon marché et un bâton court, plus adaptés à son déguisement de gentille sorcière. Elle devait paraitre assez saine d'esprit et cacher au maximum ses très sombres talents à des mages expérimentés, ce qui sera sans nul doute fort compliqué...
Pour une fois, elle avait même accordé un soin particulier à son apparence, soignant sa coiffure en attachant ces cheveux bruns en longues nattes. Elle avait par contre gardé ces grosses lunettes de vue, qui lui servait de bandeau pour sa longue chevelure quant elle ne les avaient sur le nez.
Le voyage avait été rapide depuis sa cité, son dragon d'os l'avait porté en quelques heures. Bien entendu, elle avait pris soin de cacher sa ville monture à l'extérieure de la ville.

Elle se présenta à une personne en charge de recevoir les nouveaux venus, et attendit qu'on s'occupe d'elle. Attendre faisait parti des choses qu'elle détestait. Mais elle prit sur elle, sachant que son plan échouerait si elle ne montrait pas un peu de patience...