Recrutement Corporation des Arcanes

Un mage qui était à l’accueil de la Corporation des arcanes comprit de suite pourquoi la femme qui se tenait face à elle était ici.
Il se leva donc de sa chaise, fit le tour du bureau pour se positionner face à elle.

Bonjour, je me trompe peut être mais vous êtes venue jusqu’ici pour avoir un peu plus de renseignement sur notre corporation. Je sens également que vous avez déjà de solide base sur les arcanes.
Si vous voulez bien me suivre afin que je vous conduise jusqu’à la personne qui pourra répondre à vos questions.

Là-dessus il l’invita à le suivre. Il prit un couloir et tourna plusieurs fois à des embouchures puis frappa à une porte. Celle-ci s’ouvrit aussitôt, à l’intérieur un mage d’âge mur vêtu d’une robe de grande qualité était assis derrière un bureau qui contenait des livres, parchemins,…

Le premier mage repartie dès que la femme fut rentrée. L’ancien l’invita à s’asseoir.

Bonjour ma chère.
Puis je vous demander ce qui vous amène ici ?

Le vieil homme écouta les propos de la demoiselle devant lui, source d'informations sur le passé de celle-ci. Toutefois, il ne semblait pas y avoir que de la vérité dans ces explications.

Je suis heureux de savoir que vous désirez rejoindre, et être très active, au sein de notre corporation. Ainsi vous désirez poursuivre votre apprentissage au près des autres sorciers ? Cela est tout à votre honneur de vouloir maîtriser une seconde branche de la magie, auriez-vous déjà atteint les sommets de la connaissance dans votre réelle discipline ? Vous auriez été très doué pour contrôler votre énergie si votre petit mensonge avait fonctionné mais l'énergie que vous dégagez ne ment pas à un ancien.

Vous ne devez pas avoir de crainte d'énoncer votre pratique de la nécromancie dans les bâtiments de notre corpus. Chaque arcane a ici sa place, quel que soit sa classe magique. Bien sûr, il n'est pas forcément une bonne idée de la crier en ville car certains extrêmistes pourrait y voir une menace, mais ici il n'y a pas de danger.

Toujours souriant, il continua

Humm, le mage qui vous a conduit ici ne m'a pas énoncé votre nom et votre lieu de résidence, il me faudrait ses informations pour notre registre. Sans cela, les portes scellé par la magie ne s'ouvriront jamais devant vous.

Le mage prit sa plume, attendant la réponse.

Mon père l'Ancien ma souvent parlé de cette corporation,
Cela faisait si longtemps que j'attendais ce moment...

Le magicien entre dans la bibliothèque et déclare:

Je me présente, moi Olorin le sage, Seigneur de la citadelle du destin et candidat au palatin de Scitopole, je désir entrer dans cette corporation.



J' attend maintenant votre réponse.

Un homme pénétra dans la salle de recrutement de la Corporation des Arcane. Le Mage en charge de ce travail était présent. Il releva la tête de son grimoire et pu voir un homme qui se tenait face à lui.
A l’entendre, il semblait sur de lui. Cela pouvait être à la fois une bonne chose pour l’estime de soi. Mais dans le domaine des art de la mana, cela pouvait s’avérer dangereux. Il était indispensable de savoir se remettre en question et jauger le danger. Enfin bon, il était encore tôt pour se faire une idée fixe.

Bonjour Seigneur Olorin.
Je suis l’Archimage en charge de la gestion de cette noble et ancienne corporation en l’absence d’un Thaumaturge
J’ai cru comprendre que vous désiriez mettre vos connaissances à notre service, ce qui vous permettra également en retour de les accroitre et de maitriser des effets dont la plupart des citoyens n’oseraient point imaginer même dans leur rêve les plus fous. Cependant avant cela il y a beaucoup de chemin à parcourir et il est semé d’embuches. Au final il n’y a que les disciples les plus respectueux des règles qui arrivent à percer le secret de la Mana.
En venant parmi nous il faudra respecter un certain nombre de règles et de limites, tel que le respect de la hiérarchie, connaitre ses limites et les limites des lois naturelles pour ne pas risquer d’offenser les dieux ou mettre en danger la vie d’innocent.
Si tel est le cas alors vous pourrez faire parti des notre. Mais peut être avez-vous des questions avant tout ?

Après avoir entendu les propos de l'archimage, le mage déclare :

Je me pense près a entrer dans cette corporation !

[Je reprends l'entretien commencé précédemment, désolé pour le retard]

Son interlocuteur l'avait démasqué avec une facilité déconcertante. Il commençait à faire franchement peur à la nécromancienne. Elle voulait que ce petit entretien se termine le plus vite possible. Et par Dyos il fallait vraiment qu'elle apprenne à masquer son aura maléfique !

Nysérine balbutia :

Très bien, je pensais que... que l'art de la nécromancie était aussi mal vu ici qu'ailleurs. Je me prénomme Nysérine, sire. Je suis prête à intégrer votre corporation.

Elle ne se risqua pas à mentir à nouveau, et préféra donner au mage son véritable nom. Un mensonge de plus risquait bien de compromettre son intégration à la corporation...

Cette fois-ci, elle semblait dire la vérité. Le Mage n'aimait pas mettre au pied du mur les gens qu'il accueillait, il préférait les longues discussions amicales.

- Et bien voila, je préfère la franchise au mensonge ma chère ! Ne vous faites pas tant de soucis quant à votre classe, ce n'est pas ce qui vous définie ici. Nous ne jugeons les gens que par rapport à leur envie de servir l'Empire. Mais maintenant, le véritable test commence.

Il prit le registre, et le déposa devant Nysérine.

- Si vos intentions sont pures, alors l'encre magique de cette plume, il lui tendit, inscrira votre nom. Au cas contraire, la page restera vierge. Mais n'ayez crainte, si vous ne voulez pas de mal à l'Empire, tout se passera bien !

Le Mage était curieux de voir si l'encre fonctionnerait, cette petite semblait bien étrange.

Dernière édition par Mage le Ven 8 Juil 2011 - 14:33, édité 1 fois

De l'encre magique ? Qu'est ce encore que cette invention diabolique ? se demanda la nécromancienne en saisissant la plume tendu par le mage. Si cette maudite encre était capable de déterminer la pureté de ces intentions, elle était vraiment fichue ! Elle s'attendant encore à des pièges, mais pas à pareil stratagème pour la démasquer !

Nysérine s'avança, plume en main. Elle tremblait, et n'arrivait plus à dissimuler sa crainte comme elle l'avait fait au début de cet inquiétant entretien. Elle signa, inscrivant son nom sur une feuille, et pria pour que l'encre ne s'efface...

Sans arriver à cacher sa fébrilité, Nysérine signa le registre. Le Mage poussa un soupir lorsque l'encre s'effaça aussitôt. Il tenta d'expliquer les leçons qu'il fallait en tirer :

- Désolé, mais le registre est formel, vous n'êtes pas apte à devenir une novice de la Corporation des Arcanes. Les origines de cet échec peuvent être multiples : la première est simple, peut-être êtes-vous tout simplement une personne mauvaise, souhaitant espionner notre travail. Mais je me plais à croire qu'il ne s'agit pas de la seule cause de refus. Peut-être avez-vous commis un acte hostile envers l'Empire, que vous n'avez pas réparé, ou que vous ne vous êtes pas pardonné. Il vous faut alors prendre du recul sur vous-même, réfléchir posément et éviter tout contact humain. J'ai un ami qui habite un monastère en Scitopole, très au nord. Il n'y a rien, sinon d'immenses étendues enneigés, mon ami pourra vous loger dans une petite maison, à l'écart de tout, et là vous pourrez faire le point sur vous-même.

Évidemment, si vos desseins envers l'Empire sont néfastes pour Kalamai, alors l'accès à la Corporation des Arcanes vous sera fermé à jamais. Mais si vous sentez qu'il y a quelque chose de bon en vous, si vous croyez en vos chance de réussir à changer, alors n'ayez crainte, rien n'est figé !

Le Mage n'était pas si naïf que son discours. Mais son optimisme le poussait à tout faire pour rendre meilleur les gens qu'il côtoyait, qu'il soit jugé mauvais par un registre ou non.

La colère que Nysérine avait tenté de contenir durant la discutions éclata durant le petit discours de ce mage prétentieux. Elle se leva de son siège, pleine de rancune d'avoir ainsi été humiliée par ce vieux hiboux décati et son registre miteux. Jetant son regard le plus haineux au prestidigitateur, elle sortit de la pièce sans lui adresser un mot, sa mâchoire crispée par la haine. Elle quitta la corporation à grand pas, sans se retourner, se jurait d'avoir un jour réparation de cet affront. Après s'être extirpée de la cité, la nécromancienne marcha un bon moment dans la campagne environnante et retrouva sa monture, le terrifiant dragon d'os, qui attendait patiemment sa maitresse, dissimulé loin des regards des hommes dans une caverne. Elle décolla à la nuit tomba, et rallia sa nouvelle cité...

Darlanass, après plusieurs semaines de voyage jonchées de quelques mauvaises rencontre, était enfin arrivé dans la grande cité. La capital Impériale était différente de ce qu'imaginait Darlanass mais peut lui importait, il fallait maintenant trouver le bâtiment de la fameuse Corporation des Arcanes.
Après un temps qui paru extrêmement court a Darlanass, il trouva le dit bâtiment . Le passeur examina les moindres recoin de la façade se décida a entrer. Il poussa la grande porte, sa tunique pourpre se souleva légèrement quand un vent chaud s’engouffra dans la grande salle révélant a peine ses "pieds". La lourde porte se referma derrière lui, ses orbites vaporeux lui dévoilèrent le grand hall d'entrée. Darlanass était debout, sa capuche relevée et son foulard sur le visage. Au milieu de la nuit il ne fut pas surpris d’être seul.

Darlanass observa la pièce, puis s'assit sur l'une des chaises qui se trouvaient dans les coins. Il attendit, quelqu'un finirait bien par venir et cette personne pourrait peut être répondre a ces questions.

Darlanass était d'un naturel patient, cela ne le gêna pas d'attendre. Lorsque l'homme lui proposa d'aller dans son bureau pour discuter le passeur se leva et le suivi sans dire un mot. Arrivé dans le bureau l'homme s'assit et demanda a Darlanass se qui le menait ici.
Le passeur s'assit a son tour.

_Je suis Darlanass, je viens de Krasia et je voudrais savoir dans quelle conditions je peut intégrer votre corporation.

Darlanass aurait préféré ne pas avoir a répondre a ce genre de question, il les évitait a chaque occasion. Mais il s'y attendait plus ou moins, l'homme devait s'assurer de la bonne volonté de ceux qui s'engagent ainsi que de leur intention. Le livre des registres était devant lui, il aurait suffit de signer. Darlanass releva le visage vers son interlocuteur.

_Et bien pour commencer je voudrais que vous sachiez que je n'ai aucunement l'intention de faire de tord a l'empire, je parle très peut de moi mais j'imagine que je n'ai pas vraiment le choix. Ce que je suis en revanche ne plait en général pas souvent. Je suis un vampire, a la différence de mes confrères je me nourri d’âmes, âmes d'animaux ou.....d'humain, je ne me nourri de sang qu'en cas d'urgence. Cette histoire est plutôt longue. Et pour achever le tout je suis un démonologiste. Si vous avez d'autres questions, n’hésitez pas je vous répondrais.

Ah, enfin ! Cela faisait bien longtemps que le Mage n'était pas tombé sur un nouveau avec un vécu intéressant. La plupart étaient des personnes charmantes, mais au passé tellement banal... Un père et une mère qui l'élevèrent avec amour dans une ferme, ou en ville, et qui le poussait à exprimer ses talents magiques à la Corporation des Arcanes, comme s'il s'agissait d'une école. Mais ce n'était pas le cas, car les novices des Arcanes avaient certes un accès à l'apprentissage, mais aussi des missions qui nécessitaient un certain vécu, une expérience, une confrontation passée au vice... Ces enfants de parents aimants finissaient souvent mal. Fou, traumatisé, blessé, voir mort, très peu prenait au sérieux l'engagement de servir l'Empire. Les dangers menaçant la quiétude de Kalamai sont autrement plus mortels qu'une taupe ruinant un champ ou un renard calmant sa faim sur les poules.
Il reporta son attention sur Darlanass :

- N'ayez rien à craindre, nous avons quelques vampires dans nos rangs, et si vous restez suffisamment longtemps vous en rencontrerez un qui doit venir me faire un rapport. Concernant votre alimentation... spéciale, je suppose que l'on pourra s'en accommoder. Comme pour les vampires attirés par le sang, tant que vous ne faites pas de victimes parmi nos citoyens innocents, vous n'aurez pas de problème. Le statut de Corporatiste peut même vous donner accès à des animaux prévue à cet effet, moyennant un petit prix.

Quoiqu'il en soit, j'ai en effet quelques petites questions, poursuivit-il en souriant. Je n'ai vu jamais rencontré de vampires avaleurs d'âmes, est-ce héréditaire ? Un accident ? Vos victimes meurent-elles ou deviennent-elles de simples corps vivants mais dépourvus de leur esprit ? Est-ce douloureux pour vous, ressentez-vous ce que ressente vos victimes ? Je suis curieux, voyez-vous, mais je ne m'offusquerai pas si vous ne me répondiez pas, je vois que cela ne vous plaît guère de parler de ça. Dans tout les cas, signez, et vous serez officiellement un membre des Arcanes !

L'homme assit en face de Darlanass n'avait pas paru perturbé par les petites révélations qu'il venait d'entendre au contraire il en était plus curieux. IL n'avait apparemment pas rencontré d'autre mangeur d’âmes auparavant, ce qui confirmait un peu plus Darlanass sur le fait qu'il soit peut être bien le seul. Cela le mit un peut plus a l'aise, d'habitude les réactions étaient beaucoup plus négative. Darlanass décida qu'il pouvait en révéler un peu plus sur lui même, ce mage était la première personne depuis des années a ne pas le repousser ni le regarder comme s'il était un véritable démon.

_Je préfère ne pas me remémorer comment je suis devenu un mangeur d’âmes, je ne pense pas que ce soit un accident. Darlanass s’arrêta soudainement....La chose que je voudrais vous dire est qu'une âme contient théoriquement tout ce qu’était et tout ce qu'a vécu la personne, j'imagine qu'avec le temps et les expériences je pourrai vous répondre d'avantage sur ce que je ressens.

Il prit un instant d’hésitation et reprit.

_Lorsque je prend une âme, le corps subit une énorme pression, je ne pense pas être en mesure de laisser le corps en vie, cela reviendrait a ce qu'il soit un larbin que n'importe qui pourrait contrôler par des mots simple jusqu’à ce que le corps sans vie se décompose tout seul. J'ai fait beaucoup de recherche très poussées pour des résultats infimes.

Darlanass posa une main sur le grand bureau a coté du livre ouvert.
_ Pouvez vous me dire où je dois signer, que dois-je inscrire sur le registre?

Darlanass avait pour la première fois l'impression de ne pas être rejeté, le mage lui donnait l’accès à la bibliothèque. Une bibliothèque qui contenait surement les histoires les plus anciennes du monde. Tout devait se trouver dedans, de tous les sujets, de quoi agrandir encore plus sont savoir en se plongeant dans les récits d'histoires ou les documentaires. Peut être trouverais-t-il des réponses.
Le passeur pris la plume avec soin et inscrivit simplement sur le grand livre.

Nom: Darlanass
Classe: Démonologiste

Il reposa la plume à coté du livre et resta le regard fixé dessus comme s'il craignait que le registre lui recrache ces lettres au visage. Après quelques secondes il releva la tête. Jeta un bref regard par dessus son épaule pour voir qui était entré, puis il se tourna vers le mage.

- Fort bien.

L'encre restait inscrite sur le papier, preuve de la bonne foi du nouveau-venu. Le Mage fit ensuite signe au vampire qui patientait de s'avancer :

- Approche Nèmar, et écoute bien Darlanass. Quand tu viendras me faire un rapport dans mon bureau, je souhaite qu'il garde toujours la même forme : le rappel de la mission, la succession des évènements, et ce que tu en conclues personnellement.

Et le vampire prit la parole :

- Vous m'aviez envoyé en Scitopole, où un fermier avait eu des problèmes avec son fils, qu'il avait retrouvé paralysé. Il était persuadé qu'il s'agissait d'une agression magique et vous avait envoyé une missive. Lorsque je me suis rendu sur place, son état avait évolué, sa peau était dure comme de la brique et sa peau tirait sur le gris. Et le fermier m'a rapporté avoir vu quelques jours auparavant une créature hybride qui ressemblait à un énorme coq possédant des ailes de chauve-souris... Je crois qu'il divaguait et qu'il s'est mis à l'alcool depuis la perte de son fils.

Darlanass semblait vouloir intervenir, et le Mage l'y invita :

- Je pense... que le fermier ne divaguait pas. J'ai déjà entendu parler de telles créatures, qui paralysent au simple contact avec leur queue.
-
C'est exact, répondit le Mage. Et pour être plus précis, il s'agit de Cockatrices, de dangereuses créatures solitaires qu'il ne vaut mieux pas déranger... Maintenant que le problème est identifié, il faut régler le problème. Nèmar, tu feras équipe avec Darlanass, ses compétences et son savoir te seront surement utiles. Capturez la créature, et ramenez-la moi en vie, dans la mesure du possible. Les Cockatrices sont tellement fascinantes !

Maintenant, si vous n'avez plus d'autres questions, je vous souhaite bonne route.

Cela n'enchantait pas le Mage que Dorgo prenne le pouvoir. Xanis faisait un bon Thaumaturge, intègre et honnête, mais personne ne l'avait vu depuis des lustres. C'était chose courante en Kalamai, le gens venaient et disparaissaient... Malheureusement, la Corporation avait besoin d'organisation, et cela passait par la nomination d'un Thaumaturge.


- En tant qu'Archimage, j'accepte votre nomination, finit-il par concéder au terme d'une longue hésitation. Nous croulons sous le travail ici, et je ne peux assurer tout cette charge moi-même.

Dorgo le remercia avec un grand sourire, puis conclut :

- Puisse notre collaboration être fructueuse pour l'Empire ! Quels sont les dossiers prioritaires ?
- La Corporation des Combattants a été incendié, il y a peu de temps...
- Ça vous étonne ?
- ...Et nous avons envoyé une équipe de druides pour dominer les flammes, ils devraient revenir sous peu.
- N'oubliez pas d'envoyer la facture à ces soldats primitifs, toutes sources d'argent est bonne à prendre, nous ne sommes pas le Culte.

Non, décidément, le Mage n'appréciait pas Dorgo.

Ils arrivèrent assez tard dans la soirée, mais par chance le Mage était encore dans son bureau. Ils montèrent donc à l'étage, mais discrètement, Nèmar glissa Darlanass :

- Pour l'épisode du fermier... S'il te demande, occulte ce passage, je te prie.

Puis ils pénétrèrent tout deux dans le bureau.

- Ah vous voilà revenu ! Et en pleine forme, à ce que je vois ! Les nouvelles sont-elles bonnes ?

Nèmar s'apprêtait à parler, mais le Mage le coupa :

- Non, laisse Darlanass faire le rapport, il faut qu'il s'y habitue.

Le Mage sourit et écouta ce que le novice avait à dire.