Recrutement Corporation de L'Ombre

Le borgne qui tenait la taverne avait averti une personne de l'Ombre qu'un client pour leur corporation l'attendait. Malheureusement il n'y avait aucun dignitaire de présent dans les lieux.

Mais il y avait Armori qui avait reçu comme consigne d'Adola d'accueillir de possible nouvelle recrue en son absence.
Armori se dirigea donc dans la taverne du borgne puis reconnu aussitôt la personne qui était là pour l'Ombre. Il se dirigea donc vers lui et lui parla directement:

Bonjour noble Seigneur je ne crois pas me tromper si je dis que vous n'êtes pas venu ici pour vous désaltérer. Si vous voulez bien me suivre vers un endroit discret.

Il regarda tout autour de lui afin de faire comprendre que l'on pouvait être écouté.
Puis il se dirigea vers un coin de la taverne qui n'était pas visible du premier coup, celui ci était l'abri des yeux et oreilles indiscrètes. Cela dû fait d'une puissante protection magique. Puis il s'asseya à la table afin de pouvoir échanger plus facilement avec ce seigneur.

Dernière édition par Adola le Lun 22 Sep 2008 - 21:59, édité 1 fois

"Avec plaisir"répondit Altarian avec un petit sourire
mais ses yeux restaient aux aguets.
Il s'expliqua:"on ne reste pas seigneur(et encore moins assassin)
si l'on n'est pas toujours sur ses gardes!!"
"pour la raison de ma venue,vous vous en doutez,j'imagine.
Alors si je puis être utile à la corporation de quelque manière que ce soit,ça sera avec joie et un immense honneur(dans la limite de mes moyens et ceux de mes hommes bien entendu)."
il attendit avec une impatience certaine la réponse de son interlocuteur..


(Une question de la part du joueur: devrais je faire me rp à la 1ère personne?)

"Moi,Altarian Le Pourpre
Patriarche de Valadrial
et Assassin de vocation
et de formation
Accepte de me soumettre
aux règles et ordres de la
Corporation De L'Ombre,
lui fait allégence
à elle
ainsi qu'à ses dirigeants
et promets de ne pas causer de tort à un assassin
ou à un voleur
affilié ou non."

Eh bien soit, je vous remercie et m'en vais explorer ce repère avec joie et respect.Que l'Ombre soit avec vous!

Altarian essayait de se maîtriser mais Nucter savait à quel point c'était difficile. Enfin, il était admis parmis ses pairs! Il ne les décevrait pas! il ferait ses preuves et peut-être que, pour la première fois, il allait accorder son respect, sinon sa confiance, à une institution. L'Ombre soit volée ( louée aurait été une insulte à cette corporation)!

Dernière édition par Altarian Le Pourpre le Lun 15 Déc 2008 - 20:56, édité 1 fois (Raison : trop court (oui, je sais, la raison aussi mais bon...))

je pris le registre y jeta un œil afin de voir ce que l'homme avait écrit.
La nouvelle qu'il m'annonça me surpris un peu car ce n'était pas habituellle qu'une personne annonce un tel secret. D'un coté je ne pouvais que m'en réjouir car visiblement Mogoth me faisait confiance.

Bienvenu dans l'Ombre, puisse votre experience et la notre nous êtres à tous utile.
Et n'ayez crainte pour votre secret tout ce qui est dit au sein de l'Ombre reste dans l'Ombre.

Je me leva de ma chaise car le moment était venu de se rendre dans le repère.

Si vous voulez bien me suivre afin de se rendre au sein de la Corporation où des membres doivent être présent. Si vous avez des questions n'hésiter pas les membres pourront vous aider dans la mesure du possible.

J'actionna un mécanisme dissimuler dans le mur, celui ci pivota afin de laisser accès à un long couloir

L'homme lui presenta les régles de la corporation, il était précis dans ses paroles, avec un voix douce mais autoritaire.
Il semblait à la jeune fille que la taverne était deserte, tant elle était captivée par l'homme.
Il lui presenta une page d'un livre, surement le registre de la guilde pensa la jeune comtesse, elle ne disait mots, fidéle à sa reputation.

Aprés les mises en gardes habituelles, elle se pencha sur la table et prit la plume.


Moi, Eolia, comtesse du royaume de Trisvana, assassin, jure fidélité et loyauté à la corporation des ombres, et accepte leurs régles ainsi que leur chatiments, si ils ont lieux d'être.

Puis elle reposa la plume, delicatement à côté du registre, avant de plonger son regard dans celui du spadassin, un sourire dessiné sur ses lévres.
La jeune comtesse se sentait tel une enfant devant des friandises, heureuse et impatiente.Puis elle prit la parole:

Je suis heureuse de vous servir, et le ferais comme vous le souhaitez, mon arme est à présent la votre, et ma loyauté vous ai acquise.

Puis la jeune fille s'inclinat attendant un geste du spadassin...

Les bas quartiers ; la pestilence et le surpeuplement de ce faubourg, qui avait poussé aux abords de la capitale comme un bubon énorme, devenaient encore plus malsains sous le vert éclairage de la lune. Un orage avait éclaté pendant la nuit et les rues sans revêtements étaient parsemées de flaques dont les eaux se mêlaient aux ruisseaux noirs charriant les immondices jetées des fenêtres. On voyait trottiner dans la fange des rats féroces au pelage sombre, si grands qu’ils tenaient tête aux chiens errants. Rats et chiens disputaient aux mendiants les restes de nourriture cachés parmi les détritus. De jour, on y croisait aussi des porcs mais, le soir, leurs propriétaires les mettaient à l’abri de peur qu’on ne les saigne avant l’heure. Les ruelles étroites serpentaient au milieu des maisons en brique crue séchée hâtivement au soleil et si molle que les voleurs choisissaient de percer les murs, bien souvent, au lieu de forcer la porte ; bien sur, quand les domiciles méritaient une incursion. Au milieu de la boue et des ordures, on devinait de sombres silhouettes, des corps ratatinés, dégingandés, endormis, morts ou abrutis par l’alcool.
C’était la première excursion de Sina qui avait pour destination une auberge relativement lubrique. La traversée des bas quartiers se fit des plus déplaisantes, qu’elle sache se défendre ou non contre une éventuelle agression, Sina était anxieuse, elle n’adoptait pas son habituelle démarche d’une magnifique vantardise, elle avait également opté pour une longue cape qui la dissimulait presque totalement. Sa fierté en prit pour son grade, mais rien n’irait jusqu'à la faire reculer ni même trembler, elle se rendrait à cette auberge où elle savait de source partiellement fiable qu’elle trouverait l’entrée sournoise de La guilde de l’Ombre, qui étendait son autorité sur la majeure partie du quartier.

Parvenue devant l’établissement, Sina fronça ses sourcils fins à la vue de l’écriteau gâté ; on ne pouvait plus rien y déchiffrer. Elle enjamba un roturier inconcient en prenant d’immenses précautions pour ne pas le frôler. La taverne était bondée et une fumée malodorante planait. Dans un environnement aussi malsain Sina ne pouvait passer inaperçue, c'est pourquoi elle se faufila vers l'angle que formait le bar avec le mur poussiéreux de la salle. Elle afficha un air faussement serein en faisant courrir ses doigts sur le comptoir et attendit.

Le Spadassin ? Très bien.

Le vampire ne paraissait nullement intimidé. Il laissa dire. Peu lui importait, toutefois, il ne voyait pas l'intérêt de rejoindre la Corporation s'il n'en tirait aucun avantages. Mais peut-être que par la suite, qui sait ?

Comment puis-je reconnaître un assassin ou un voleur, si je ne dois pas l'attaquer ? Et si nous sommes tous deux sur le même contrat, que faire ? Je ne peux le tuer s'il me dérange ?

Le suceur de sang attendit d'avoir les réponses à ses questions pour signer le registre qui se tenait en face de lui. Il eut le temps d'apercevoir le nom d'Eolia, sa Mère.

Bizarre. Je croyais que l'on devait signer avec du sang, mais ... ça aurait été du gâchis.

Vladimir, Comte de Trencilvania, Assassin

Une fois les formalités faites, il se leva, pressé de partir visiblement.

Bon eh bien, je crois que c'est tout, non ? Si vous voulez me trouver, la Trencilvania est une province du Naxos.