Recrutement Corporation de L'Ombre

Selsynn comprit à ce moment-là quelles étaient ses options : soit elle faisait bande à part, soit elle s'intégrait dans cette grande structure qu'était la Corporation de l'Ombre.
Une larme de tristesse se détacha de son œil droit et descendit le long de sa joue puis de sa mâchoire. Le temps des doutes était fini. le temps avec Arestus fini aussi, elle en avait le pressentiment.
Quel réel choix avait elle ?
Surement un... Qui n'avait pas de choix dans sa vie ? mais en tout cas, il était sûr qu'elle ne pouvait vivre seule dans une ville quasiment inconnue.
Sans un tremblement sa main se saisit de la plume. Quelques pensées fusèrent dans la tête de la jeune vampire, mais elle ne dit pas un mot et son visage n'exprima de sentiments de surprises et de questionnement qu'un court instant.

Elle leva la tête et regarda l'elfe noir. Son regard était peut être plus profond qu'avant, car elle n'était plus remplie de doutes et de questionnement, mais d'un e immense foi, comme celle qu'elle avait avant de mourir. Comme celle qu'elle avait eu à ces moments charnières de sa vie. Un sourire vint sur son visage dorénavant serein.

Je suis décidée, je serais donc "prétendante ? C'est bien cela ?


Regardant la plume dans ses mains elle prit de l'autre le gros et imposant grimoire. Voyant la page blanche, elle s'appliqua à tenter d'écrire son nom sans aucune faute et particulièrement lisible.

Ainsi maintenant l'on pouvait y lire

Selsynn, assassin, Layarrhian

Je venais juste de partir du quartier mal famé. Je réfléchissais rapidement où amener ce gosse. Un orphelinat ? non sa place n’était pas là et vu la réputation que cela avait il finirait mal et la sécurité n’y était pas.
Une seule solution le ramener à la taverne qui servait de base à l’Ombre, en cas de problème des personnes pourraient réagir aussitôt et le gamin disposerait d’une chambre. Personne n’oserait le déranger, qui oserait aller dans le nid d’un dragon pour l’embêter.

Je me dirigea donc d’un pas assuré vers la taverne. J’avais pris dans les bras le petit et je restais tout de même vigilant au cas où des brigands me courseraient après mais le temps de réunir des hommes j’avais du temps devant moi. Dès que j’eus franchis les portes du quartier ce fut bon car à partir de là la garde pourrait me venir en aide si nécessaire. Le quartier mal famé était une zone de non droit où peu de personnes osaient s’aventurer et du temps d’Enguerrand les personnes indésirables y étaient parqué.

J’arriva devant la porte de la taverne et là le petit me demanda.

Vous m’amenez en prison ?

Non ne t’inquiète pas je t’amène juste dans un endroit où tu pourras te reposer.

Je voyais qu’il paraissait perplexe et voulais me poser une question, je l’encourageai à le faire.

Et mes parents, ils vont me chercher, ma mère est malade et mon père a disparu. Et qui êtes vous.

Je vais envoyer des hommes chercher ta mère pour qu’elle te rejoigne et je ferais quérir un soigneur.
Concernant qui je suis est ce que tu peux garder un secret ?

Le garçon me fit signe de la main. Je lui murmura alors à l’oreille.

Je suis le chef de ce que les légendes appellent l’Ombre, je suis également le Magistrat des Institutions Impériales. Tu comprends donc qu’il faut que tout ça soit secret et quand je te dis que je vais t’aider c’est que je vais t’aider, tu peux avoir confiance mais il va falloir rester sage et ne pas bouger de la taverne.

Je vis les yeux de l'enfant s'ouvrir grand rond il resta bouche bé, il ne semblait pas en croire ses oreilles.
Je poussa donc la porte des lieux.
De la lumière rentra en même temps que moi dans les lieux. J’enleva ma capuche afin que tout le monde me reconnaisse car je n’avais pas vraiment de temps à perdre

Bonjour votre Seigneurie

Me dit le tavernier, mille fois je lui avais dit de ne pas m’appeler comme ça

Voyons Tom pas de ça entre nous, c’est bon pour le côté officiel et pour mes ennemis mais pas ici. J’aurais un service à vous demander.

Tout ce que vous souhaitez

Je viens de sortir ce gamin du quartier mal famé, il était aux prises avec trois hommes, il en reste plus que deux dont un blessé. Mais je crains qu’ils ne veulent le récupérer et je voudrais le mettre à l’abri dans une chambre en haut et que vous y jetiez un œil.

Bien sûr

Je vous remercie et moi je vais m’occuper de la sécurité en augmentant le nombre de garde et bien sur je vous payerais.

Je m’adressa au gamin

Sois sage,
Tom va te montrer ta chambre et s’il y a un souci parle lui en.

Je le déposai à terre et passa par derrière le comptoir afin de descendre au repère de l’Ombre

Dernière édition par Adola le Sam 26 Sep 2009 - 22:39, édité 1 fois

L‘elfe noir semblait un peu hésitant, je lui avais présenté le grimoire mais il n’avait pas encore apposé son nom sur la page d’un blanc immaculé.

Je repris l’ouvrage délicatement et avec beaucoup d’attention avec ce confrère je lui dis

Vous semblez hésitant ce que je peux comprendre car vous vous apprêtez à vous engager dans une Corporation Impériale ce qui aura des conséquences sur votre vie. Pour ma part et je pense pour également de nombreux collègues ce choix fut plus que positive.
Si vous avez besoin de temps je peux comprendre, si vous le désirez vous pouvez rester la nuit ici pour y réfléchir et sachez que lorsque vous serez prêt vous n’aurez qu’à me le faire savoir directement ou par une missive. Si vous désirez également revoir une personne de l’Ombre pour répondre à vos interrogations alors n’hésitez pas à nous interpeller.

Pour l’heure si vous n’avez pas d’autres questions je vais devoir m’absenter car le devoir que j’ai envers Kalamaï m’appelle.

Là-dessus je me leva et quitta la pièce non pas pour me rendre dans notre repère mais je quitta la taverne pour me rendre dans la rue.
J’avais des vêtements qui me permettait de pouvoir sortir et j’avais également quelques armes pour faire face aux imprévues.



HRP: desolé pour le double post

Maintenant que Velocën avait retrouvé sa bien-aimée, les ambitions propres au seigneur de guerre qu'il avait été bien des années plutôt, ressurgirent.
Il apprit ce qu'était devenue son ange par sa faute et fut conquis par ce nouveau personnage.
Et, bien qu'il se fut refusé à tuer depuis le jours de sa déchéance, à présent, les pulsions meurtrières se faisaient plus fortes.
Au détour d'une taverne, Il appris qu'une espèce de guilde appelée corporation de l'Ombre pourrait lui être d'une certaine utilité dans ce royaume dont il ignorais pas mal de chose.
Selon certains, Velocën trouverait un certain Adola, dans une taverne, au cœur d'un quartier mal famé.
Cela ne faisait que quelques heures que le jeune homme était entré dans la ville Impériale, rendant visite à son épouse, que déjà, il prit ses affaires, paré à de sombres besogne.

Arrivé sur les lieux il constata qu'une rixe avait lieu. Encore une fois, il tomba au mauvais moment, au mauvais endroit.

"J'adore ça!!!!" pensa-t-il.

Ne sachant pas qui était qui, Velocën préféra attendre de voir qui l'attaquerais en premier.
Un de ces trois immondes personnages aux aspirations plus que douteuses ou l'un des gardes entourant celui qu'il voyait comme un jeune seigneur.

Le hasard fit que ce fut le nain qui porta le premier coup à son encontre.
D'un geste ample et précis, Velocen enfonça son poignard dans la gorge du vaurien et stoppa son attaque avec sa main gauche.
Le nain tomba genou avant de s'effondrer à la renverse au pied du seigneur inconnu.

-Bonjour messire, vous êtes friands de bonnes bagarres à ce que je vois.
Puis-je connaitre votre nom?

Nous nous battions, mais le combat n’était pas égal depuis la fuite de trois des assiégeants. A un contre deux je n’étais pas inquiet pour le résultat final et qui plus ai qu’il y avait la possibilité de faire appel à des renforts si cela s’avérait nécessaire. J’espérais seulement qu’aucun n’autre agent ne tombe aujourd’hui.

Je me battais contre l’orque, il se battait mieux que l’elfe noir que j’avais combattu sur le marché mais ses coups étaient approximatifs. Sa tactique semblait être de tapé le plus fort possible avec sa masse que j’esquivais. Mais bientôt cette masse vint frapper un agent de l’ombre en plein dans l’épaule et l’envoya valser un peu plus loin. Il semblait content et regarda le pauvre bougre qui souffrait. Ce moment d’inattention fut décisive et me permis de le désarmer en plantant la lame de mon épée dans son poignée droit. Il lâcha instantanément sa masse et un autre agent avec un marteau frappa derrière son genou ce qui le fit tomber. Aussitôt deux lames vinrent se placer sou sa gorge. Ça en était fini pour lui, il ne chercha pas à résister d’avantage.

Je me retournai alors pour faire face à un autre ennemi, l’humain. Mais là je vis un nouveau venu dans la taverne. Il avait un poignard dans la main et le nain gisait à ses pieds, la gorge tranchée nettement. Un de moins pensai-je !
Mais qui pouvait être cet humain. Les agents de l’Ombre disponibles se mirent à entourer l’homme que je m’apprêtais à combattre et le nouveau venu. Bien que ce dernier n’ait pas l’air d’avoir d’intention mauvaise à notre égard mieux fallait se monter méfiant.

Je m’avançai vers l’humain, celui qui je savais était notre ennemi. J’avais dans la main droite mon épée dont la pointe était maculé de sang et dans la main gauche une dague. Je pouvais remercier mes maitres de m’avoir enseigné l’ambidextrie qui m’avait aidé et sauvé plus d’une fois.

Trois de tes compagnons ont fui, un est mort et le cinquième est blessé. Maintenant tu as le choix de la fin. Soit tu te rends soit tu tentes ta chance par les armes mais dans ce second cas tu mourras !

L’humain semblait hésitant, on pouvait voir la peur dans ses yeux et il y avait de quoi. Il se trouvait dans une situation des plus inconfortables.

Alors que décides-tu ?, lui hurlais-je

Pendant que je disais ça j’avançai vers lui afin de l’intimider, mes armes prêtes à rentrer en action.
Ça en était trop pour le pauvre bougre, il fit tomber son glaive et leva les mains. Il se rendait, c’était une bonne chose beaucoup de sang avait déjà coulé. Un des hommes avança afin de le fouiller à la recherche d’éventuelles armes. Mais il n’avait rien d’autre et je pouvais faire confiance aux agents qui savaient de quoi ils parlaient contrairement aux gardes du Palais Impériale qui me fouillait que sommairement et encore pas toujours, mais les raisons en étaient multiples dont mes charges impériales.
Je fis signe à deux agents qui amenèrent par derrière l’humain et l'orque après leur avoir bandé les yeux. Ils avaient compris ce qu’ils devaient faire. Pour l’instant je n’avais pas le temps de m’en occuper.

Deux des agents se retournèrent en même temps que moi vers les visiteurs qui avaient tué le nain. Nous avions toujours les armes à la main mais quelque chose me faisait dire que nous n’en aurions plus besoin aujourd’hui.

Je vous remercie d’avoir aidé à dératiser les lieux, dis-je en montrai du bout de l’épée le cadavre encore chaud du nain.

Et vous qui êtes vous étranger ? et que faites-vous en pareil lieu ?

Je me devais d’être direct au vu des circonstances. Mais à la vu de cette gorge tranché de manière nette j’étais convaincu que ce n’était pas la première fois que l’étranger avait recours à ce genre de procédé.