Il vivait depuis suffisamment longtemps dans les bas-fonds de la Cité Impériale qu’il n’eut donc aucun mal à obtenir des renseignements aussi simples que trouver la taverne qui abritait le siège de la Corporation de l’Ombre. Ce jeune vaurien avait accepté quelques pièces pour s’acquitter d’une tâche si simple que pour une fois il n’avait pas à voler pour s’offrir son prochain repas. Puant comme un rat d’égout avec lequel il avait probablement un lien de parenté, il entra dans la taverne. Il parcourut des yeux l’établissement et trouva bientôt celui qu’il cherchait. Ce n’était pas une tâche difficile que de remettre une missive à un personnage aussi connu dans l’Empire que l’est Adola, spadassin de la Corporation de l’Ombre, un comble pour un assassin…
« Seigneur, voici une lettre qu'on m'a demandé de vous remettre, je vous la dépose ici », fit le jeune voyou qui venait d’interrompre quelque peu la conversation du Seigneur Adola et d’un homme qu’il ne connaissait point mais qui était pareil aux autres individus de la taverne qu'il est préférable de ne point rencontrer dans une ruelle sombre.
« Seigneur, voici une lettre qu'on m'a demandé de vous remettre, je vous la dépose ici », fit le jeune voyou qui venait d’interrompre quelque peu la conversation du Seigneur Adola et d’un homme qu’il ne connaissait point mais qui était pareil aux autres individus de la taverne qu'il est préférable de ne point rencontrer dans une ruelle sombre.
Spoiler :
Assassin !
Est-ce bien ainsi que vous vous désignez ?
Je n’aurais pas dû vous faire confiance. Nous avions un accord avec l’armada que vous venez de rejoindre. Et vous, vous arrivez et piétinez sans vergogne ce pacte. Cela ne fait que confirmer la réputation qui est arrivée à mes oreilles.
Vous m’avez peut-être lourdement touchée mais sachez que je ne suis pas encore anéantie. Une bête blessée est dangereuse. Alors méfiez-vous, quitte à déverser des milliers de boisseaux de sang, je n’oublierai pas !
Par le sang de mon père qui coule dans mes veines et que je vous offre par quelques traits dans cette lettre sanguinolente, je jure que je n’oublierai pas.
Que mon sang qui souille vos doigts alors que vous lisez cette présente missive vous brûle !
Méhe, princesse d’Eryope.
Est-ce bien ainsi que vous vous désignez ?
Je n’aurais pas dû vous faire confiance. Nous avions un accord avec l’armada que vous venez de rejoindre. Et vous, vous arrivez et piétinez sans vergogne ce pacte. Cela ne fait que confirmer la réputation qui est arrivée à mes oreilles.
Vous m’avez peut-être lourdement touchée mais sachez que je ne suis pas encore anéantie. Une bête blessée est dangereuse. Alors méfiez-vous, quitte à déverser des milliers de boisseaux de sang, je n’oublierai pas !
Par le sang de mon père qui coule dans mes veines et que je vous offre par quelques traits dans cette lettre sanguinolente, je jure que je n’oublierai pas.
Que mon sang qui souille vos doigts alors que vous lisez cette présente missive vous brûle !
Méhe, princesse d’Eryope.