Expédition impériale des Terres Nordiques

Nous étions finalement rendus sur la terre ferme de la grotte.
Enfin, plus de dragon, ni d’ennemi et surtout, plus de vol sur un dos.
Bien que d’un côté, j’avais fait plus ample connaissance avec Lailah.
Pas beaucoup, mais je savais maintenant une chose que je ne savais plus.
C’est que les vampires étaient maintenant plus gentils que les précédents.
J’avais bien sur en tête une certaine personne que je connaissais bien.

Mais, ce n’était pas le moment de penser à cet idiot là.
Il fallait trouver l’énigme que le sphinx venait de poser à tout le monde.
La première énigme me fit rire un peu avant de recommencer à souffrir un peu.
Ils pouvaient s’en occuper, il fallait que je guérisse au plus vite.
Car on ne pouvait pas savoir ca qui allait se passer ensuite.

J’ai voulu marcher un peu plus loin des autres pour ne pas les déranger.
Je n’avais pas fait deux pas, que j’ai tombés en murmurant un petit gémissement.
Sachant que je ne pouvais pas aller plus loin de cet endroit, je me suis assis tranquillement.
Sortant de mon sac à dos quelques potions et quelques graines étranges.
J’ai ouvert une liquide verte moisissure pour ensuite le verser dans mes mains.
Avant de l’appliquer dans mes blessures pour réparer mes tissus près de la peau.
Le sang avait arrêté de s’enfuir de mon corps.
Et la douleur arrêta de plus en plus grâce à cette application.
Cette potion servant à absorber le poison et les maladies transmis depuis le combat.

J’ai ensuite croqué dans les graines pour ensuite les mâchouiller tranquillement.
C’était des œufs de poissons avec quelques graines de chaînes.
J’ai par la suite bu un peu d’eau qui venait de notre source magique.
Ca allait renouveler mes globules rouges pour regagner le sang que j’avais perdu.
J’ai ensuite reposé mon âme et mon esprit pour être prêt à toute éventualité.

La jeune comtesse s'approcha du sphinx et s'assit en tailleur devant lui et lui dit:


Sphinx, à t'on avis comment faire disparaitre le monde? Cette question est d'autant plus simple que je m'amuse à le faire lorsque je en colere ou bien malheureuse, et je te dirais la reponse quand je t'aurais fais disparaitre.

Puis la jeune fille ferma les yeux:

Deux soeurs fragiles, la reponse à ta question est , les paupières.

Puis elle reouvrit les yeux et se releva avec un petit sourire triomphale sur son visage.

Sauf que tu n'as pas posé de question tu t'es contenté de nous enoncer un fait, je ne sais si c'est encore un piege perfide comme les dieux aiment à en poser, mais tu as aussi promis notre liberation apres la deuxieme reponse, libere nous comme tu l'as promis.

Dernière édition par Eolia le Jeu 12 Fév 2009 - 15:32, édité 1 fois

Après le combat contre les pygmées, combat pendant lequel le prêtre barbu avait prié Hadrien, dieu de la nature de les protéger contre la minuscule mais mortelle engeance qui les menaçait.

Suite à la fdin des combats, il avait pu soigner quelques uns des blessés, mais il craignait que certains se reffusait ses soins, peut-être par crainte.
Il avait fait donc circuler parmis les menbres éxpéditionnaires son voeu de soigner quiconque, sans distinctions.

A présent, le groupe se trouvait devant une étrange créature de légende, un sphinx, mortelle créatures amatrice d'énigmes.

Les seigneurs avaient apparemment engagé le combat contre le gardien à coups de traits d'esprits.

Il rassembla ses forces et entonna une prière à Orfange, dieu de la chance et du hasard afin de soutenir ceux qui se risquaient à répondre à la bête.

Visiblemment, Folanis sembla l'entendre car la réponse à la première question fut vite trouvée et déja les seigneurs semblaient avoir trouver la réponse à la deuxième question.

Dernière édition par Thangorthorim le Ven 13 Fév 2009 - 12:36, édité 1 fois

Un seigneur qui reposait sur un chariot non loin de lui se mit à l'appeler en murmurant.
Thangorthorim ne le reconnut pas tout de suite mais son visage ne lui était pas inconnu, il pouvait sagir d'un blessé que le prêtre avait soigné après l'une des batailles.

Allons mon fils, je crois savoir qui vous êtes. Vous n'aviez pas déjà les mêmes maux lors de la précédente bataille ? Vous n'avez donc pas retenu la leçon, ces brevages sont malsains et néfastes pour votre santé !
Votre convalescence risque de durer plus longtemps cett fois.
Votre organisme est très fragile. De plus, j'ai usé tous mes simples, il ne me reste plus qu'un médicament, ma bière bénie, de plus je vais vous faire une imposition des mains...cela va être très douloureux, serrez les dents.

Disant cela, le diacre alluma une lumière bénie sur ses paumes et appliqua un peu de liquide ambré sur les plaies suintantes du blessé.

Sassurant que le seigneur marchand était hors de danger, il s'éloigna et tendit l'oreille aux murmures affolés des hommes.
Beaucoup s'inquiétaient de l'état de santé du commandant des forces impérialles, le sire Ardent.

Se rendant au chevet du militaire, le nain fut saisit par une forte odeur de fumé.

Allons, allons que n'ais-je prévenu de ma volonté de soigner tout le monde. Vous voila dans un état fort piteux, souhaitez-vous que je procède à des soins mineurs ?

Le sphinx fut prit encore quelques temps pour consulter les dieux l’ayant crée sur ce qu’il devrait faire, puis se leva d’un seul coup. Il s’approcha du convoi trop rapidement pour une créature de sa taille, puis approcha sa lourde tête de pierre de la tête d’Éolia et de ceux qui s’étaient approché d’elle. Ils pouvaient sentir une certaine odeur de viande rance et en décomposition venir du plus profond de son être, mais il ne leur laissa pas le temps de réagir à cette sensation, car il prit aussitôt la parole :

Toi, tu as réussi à me tenir en échec… Habituellement je laisse seulement passer ceux que les personnes ayant répondu aux questions choisissent, mais puisque le premier est inconscient, je vous laisse tous ressortir.

Soyez heureux de ma clémence… Pauvres mortels…

Il alla ensuite se poster contre le chemin qu’ils avaient pris précédemment, et laissa l’autre chemin libre de tout obstacle. Dès que les civils virent qu’ils pouvaient sortir, une véritable débandade en survint, car tous voulaient sortir de cet endroit qui avait pris la vie de tant d’entre eux. Ils courraient vers la sortie sans se préoccuper des ordres des soldats ou des seigneurs, essayant seulement de quitter l’enfer au plus vite. Arrivés à l’extérieur, quelques uns se jetèrent a terre pour embrasser le sol, mais tous respiraient l’air pur qui s’y trouvait, ainsi que la magnifique paysage qui s’étendait devant eux.

Dehors, il faisait nuit. La lune était presque pleine, et de fins observateurs pouvaient dire que le lendemain allait se lever la pleine lune, ou qu’elle c’était déjà levée le jour précédant. On pouvait voir quelques bosquets d’arbres qui semblaient riches et forts, une rivière dont on pouvait apercevoir l’eau cristalline refléter, le tout entouré de magistrales montagnes…

Les civils étant déjà dehors, ils attendirent un peu que les seigneurs reviennent, puis ils descendirent la petite colline qui les séparait du sol qui semblait légèrement spongieux, mais dont les agriculteurs de métier reconnurent un sol des plus riches. Visiblement, cette colonie allait devenir un joyau de l’empire…

Dernière édition par Un PNJ le Lun 16 Fév 2009 - 5:16, édité 1 fois

Le commandant avait tenté d’empêcher les gens qu’il l’avaient fait déplacer, sans savoir qui le faisait car le simple fait de lever ses paupières était trop épuisant pour lui et sans protester car il ne voulait pas ouvrir ses lèvres pour laisser échapper tous les gémissements qu’il enterrait au plus profond de son être. Il se rendait maintenant compte de la faiblesse qui engourdissait ses membres, et il reconnaissait la même sensation qu’il avait maintes fois éprouvées, celle d’être sur le point de perdre contact avec la réalité… Chose qui se passa d’ailleurs…

Il reprit conscience un peu plus tard, couché sur un des chariots et le prêtre nain, dont il avait oublié le nom car ils ne s’étaient que brièvement rencontrés, lui offrait de se faire soigner de son intervention avec les dieux. Il tenta de sourire en lui disant que tout irait bien, mais rata son intervention car une douleur subite prit ses organes internes, surtout située dans son estomac. Il fit signe au prêtre de s’approcher, ce que celui-ci dut faire, même si le commandant du fermer ses yeux pour couper la douleur. Il lui dit d’une voix si faible qu’elle en était presque inaudible :

Ce n’est pas des soins dont j’ai besoin… Je vais seulement recommander mon âme aux dieux, car je sens que cette quête sera la dernière… (Quinte de toux) S’il vous plait, écoutez mes regrets…

Il concentrait toute son énergie pour dire ses derniers mots :

Je n’aurait jamais… du laisser Montfort… seul lors de la guerre… Cela m’a coûté mon… épouse… Je n’aurait jamais du emmener... mon frère à la capitale impériale, car il est mort devant mes yeux… Je n’aurais jamais du laisser Nathaniel… partir en exil, sans le raisonner… car il ne devait pas… porter son fardeau… seul… J'aurait du dire à la femme que j'aime... combien je l'adorait...sans qu'elle le sache... Et plus que tout… J’aurait du survivre… pour vous voir… briller au soleil…

Il perdit encore une fois conscience. Cette fois, un petit groupe de ses soldats l’entourèrent lui ainsi que le prêtre, et barrait le chemin à tous les autres seigneurs. Si un d’entre eux voulait voir le Commandant, il devait négocier avec eux. Même l’empereur n’aurait pu passer sans leur approbation, et cette fois, personne ne passerait avant une approbation d’un des sergents, et personne n’avait assez d’hommes pour venir à bout des seuls défenseurs du convoi restants.

Alors que le sphinx leur donna leur réponse tant voulue, la partie du convoi qui transportait les Ardent ainsi que l’équipement militaire de la compagnie Ardente s’était avancé, le cordon militaire entourant toujours le chariot. On pouvait apercevoir cependant un des sergents qui tentait de replacer son chef correctement, tentant désespérément de l’aider à se rétablir.

Dernière édition par Ardent le Lun 16 Fév 2009 - 5:37, édité 1 fois

La bête aux énigmes avait accepté les réponses et leur laissait le passage vers la sortie, la liberté tant convoitée de tous les blessés et survivants. Le sphinx n’avait pas l’air d’avoir aimé l’arrogance des Vampires et la mise en échec de par leurs brillantes déductions. Lailah sourit fièrement à sa tendre cousine et se pencha en utilisant sa force de vampire qui est de plus grande force qu’un simple humain et s’empara du corps endormi du prince, le portant sur l’épaule comme une vulgaire poche de patates et de ses bras gardant le ballant des jambes de l’hommes pour se relever et marcher vers l’extérieur.

Il faisait nuit déjà et le ciel étoilé était éclairé d’un astre plus imposant et plein dans le noir de la nuit. Une douceur calme les enveloppait même si des hommes et créatures se ruaient vers leur liberté, passant de trop proche et les bousculant presque. Un chariot passa un peut plus loin mais la belle ne pu voir qui y était transporté mais les hommes d’Ardent semblaient la garder de très près, ne pouvant voir quoi que se soit. Un visage inquiet pouvait ce voir mais qu’un court instant car elle devait poursuivre sa mission qui était de sauver le fils de l’Empereur.

Durant sa marche ses pensées voyage très loin et rejoignent son frère qui la cherche. Elle sourit et ferme les yeux pour lui montrer tout ce qu'elle viens de vivre depuis cette aventure infernale dans les grottes et elle ouvre à nouveau les yeux et arrivée au bord de l’eau, elle y déposa le corps inconscient de Faraël et de son mouchoir de soie blanc, l’imprégnant d’eau pure, essuya le visage royal de l’homme. Sa tête était posé sur ses cuisse et elle le regardait gentiment en l’interpellant d’une voix réconfortante et douce.

- Majesté? Vous êtes en sécurité et à l’extérieur des grottes… Majesté? Réveillez-vous…

Elle remouilla son visage d’eau et frottait son front sali de suie et de sang séché.

Dernière édition par Lailah le Jeu 19 Fév 2009 - 7:17, édité 5 fois

Aïe. Ce fut la première chose qui lui vint à l’esprit lorsqu’il revint à lui. Il hurla de douleur comme un dément pris de folie. Puis, il pris conscience de l’endroit où il était. Il faisait noir, mais la lune éclairait l’endroit, enfin, c’était ce qu’il pouvait voir, car il parvenait à peine à bouger la tête. Son crâne semblait sur le point d’éclater, et ses jambes lui faisaient souffrir le martyr. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’il lui manquait des lambeaux de chair et qu’il avait une double fracture du tibia, causé par la horde de pygmées qui avait tenté de se repaître de sa chair. Le prince émit un râle long et un peu effrayant. Avec peine et mainte douleur, il parvint à voir son commandant, qui se mourait, mais dans un état encore pire, sur la civière à côté de lui.

- Co… mandant .. Ne .. quit… pas.

Ce fut les premiers mots qu’il prononça depuis son réveil, et probablement les derniers avant un moment, car le simple fait de parler semblait lui asséner une ruade de sabots sur la mâchoire. Il peinait à réfléchir et son corps était axé sur la survie.

Le fils de Fardall se demanda à qui il devait la vie, il s’était crû mort et il était passé bien près de l’être, car il avait été entre la vie et la mort durant plusieurs heures. Grâce à la volonté des dieux, et un peu à leur cruauté, son séjour sur la terre se poursuivait. Il émit un soupire et ferma à demi les yeux, suffisamment ouverts pour voir qui passait près de lui, mais pas trop pour le blesser. La simple lumière de la lune lui faisait l’effet d’un feu qui lui brûlait les yeux, il n’avait pas hâte de voir sa réaction au soleil …

Maintes minutes passèrent sans que l’on se rende compte de son réveil, mais un civil s’en aperçu et vint immédiatement le voir, criant aux autres la bonne nouvelle.

- Arrê … tez … crier. Je veux … voir … un prêtre …

En effet, le lieutenant de la Corporation des combattants désirait recevoir des soins, et du moins, obtenir qu’un homme de culte prie pour lui et ce n’était certes pas un arcane, fut-ce le Thaumaturge qui le ferait.

Thangor-t-o-rim, parvint-il à articuler avant de se dire qu’il valait mieux garder ce qu’il lui rester de mâchoire pour parler au prêtre. Il opina du menton, lorsqu’on lui proposa à boire. Il but une rasade d’eau qui lui glaça le gosier et râla à nouveau, attendant le prêtre. Lailah était prêt de lui, enfin, ce devait être son nom, d’après ce qu’il se rappelait. Sans doute y était-elle pour quelque chose dans son réveil …