La Grande Place

Après avoir acquiscé à la demande de son père, Faraël se dirigea vers le centre de la Garnde Place. Avec précaution, il déroula métodiquement l'étendard de l'Ordre des Chevaliers de la Lance Impériale. Il le palnta au centre de la place, qui anciennement, au temps d'Harosheth, était la Palce d'Arme.

L'étendard magnifique, et la devise de l'ordre, gravé en lettre d'or sur al hampe d'acier: l'Empire est mon honneur et mon honneur est ma vie, semblait redonner espoir au peuple.

Se retournant, il vit son père et les autres approcher.

- Nous attendrons les autres chevaliers et leur escorte ici, dit Fardall.

- Bien. Langeto ! Allez chercher des vivres, le voyage en Argostole risque d'être long, dit l'héritier du trône zirconien en s'adressant au commandant de Fort Iltess, bastion PI de Scitopole.

Langeto et les chevaliers de Fort Iltess partirent de suite et revinrent peu après, avec des vivres et de l'équipement.

- Ravis de vous rencontrer Ranaghar, dit le Légat Impérial, le saluant à la manière des Chevaliers.

Il avança tranquillement jusq'au Patriarche d'Exalon et descendit de son cheval, et commença à le caresser.

- Alors prêt pour l'expédition ? Je crois que nous pourrions faire un détour par Fort Zurcyr non ?

Se retourant il dit à ses hommes :

- Saluez le Chef du Protectorat Impérial !

Tous s'éxécutèrent.

- Ah, Enguerrand, j'ai reçu une missive de Kondalie ce matin, le Seigneur Sirias désire nous accompagnez, il est retenu dans son royaume, il devrait arriver un peu plus tard ou nous rejoindre durant le voyage.

Dernière édition par le Dim 17 Juin 2007 - 1:16, édité 1 fois

Lorsque le Général Asturiel arriva, Fardall monta rapidement en selle et salua l'illustre personnage.

- Nous sommes honorés de vous avoir avec nous général, vous m'en voyez ravi. Mes hommes et moi-même somme enchanté de chevaucher à vos côtés.

Le Seigneur Fardall lui présenta le commandant de Fort Iltess, le chevalier Langeto et les autres chevaliers du bastion du Protectorat.

- Voici mon fils, qui combattra avec nous pour l'Empire, j'espère qu'il deviendra un grand guerrier à vos côtés même s'il est piètre tacticien, mais tout a un début, n'est-ce pas fils ?

- Oui, père.

Dans les yeux du jeune paladin brillait son admiration pour le Général Asturiel.

La lourde démarche des soldiers de Kondall se fit entendre de part très loin les environs, cavaliers et fantassins tous disposés en formation d'avance rapide. Le bataillon était formé des plus hauts officiers de la légion de Kondall ainsi que mille hommes, des citoyens de ce dernier royaume. Le champion le plus réputé dit le plus robuste, Kirsif, le fils du seigneur Sirias apparaissait pour une première fois aux côtés des couleurs de l'armée kondalienne. Son armure ainsi que celle de son père se fondait aux couleurs des armoiries officielles, le lion, à savoir la puissance, le hiboux, à savoir l'honneur et le basilic, à savoir l'ingéniosité, la promptitude.

C'était les forces de Kondall, la Dirty Sina Kondalla, qui se rapprochait de la Grande Place. Son étendard tournoyait dans l'haleine tardive de la ville impériale. Les commissaires à cheval firent annonce aux militants de se diviser : «Ils allaient entrer à la Grande Place». La marée de la populace perturbante se morcelait au parcours du seigneur Sirias. Il était accompagné de son fils, son frais successeur.