La Grande Place

...Intendant de la Legion de Natemia...

Enguerrand etait déja un 50ene de mêtres plus loin qand Ranaghar prononca ces quelques mots...
Ranaghar et ses Generaux remonterent sur leurs chevaux et repartirent de ce pas en Igoumen, pour ainsi protéger la Province de la Garde Celeste de Brasamical et porter Haut les couleurs de la Legion de Natemia, armada en pleine renaissance..

Mais se laisser attaquer comme ca... il n'en avait pas l'habitude, il été plus apte a prendre par surprise ses victimes.

Il ne rentra donc pas en Igoumen, mais demanda a deux de ses Generaux de rentrer en ses terres et de d'aller rendre visite au Seigneur Oraganza Feld, vieil ami.. un de ses seuls amis.. Comme toujours il avait une idée bien précise en tête..

Il était la.. Stoïque.. attendant la suite des opérations..

Dernière édition par le Jeu 21 Juin 2007 - 11:31, édité 1 fois

Fardall, chevauchant aux côtés du Palatin d'Igoumen, s'exprima ainsi:

- J'aurais pu emmener toute mon armée et faire une levée en masse dans toute La Garde Divine. Je l'aurais fait si, nous n'étions pas en conflit avec la Garde Céleste de Brasamilcal. Je préfère garder mes frontières sûres et protéger le peuple de Scitopole du danger de la guerre. Je croyais le Seigneur Angelion était vraiment pour la lumière, jusqu'à ce que je me rende compte qu'il comptait des assassins dans ses rangs. Il disait travailler pour la px, alors qu'il fait souffrir son epuple d'une guerre évitable malgré la menace de l'Outre-Mer.

Lorsqu'il entendit des bruits de galop, alors que la colonne des Chevaliers de la Lance Impériale était au trot, il se retourna et vit un elfe noir. Celui-ci venait leur annoncer qu'Arion d'Orbrie, actuel chef des Ténébres de Mende se joindrait à eux et que pour l'instant ils mettaient ces quelques hommes à leur disposition.

- Tu remerciera ton maître de ma part, si je n'en ai pas l'occasion, dit-il à Javieh.

Le contingent contenant les Chevaliers, Asturiel, le premier de cavalerie et les escortes seigneuriales d'éloigna vers le sud, franchissant la limite du territoire de la captiale et entrant officiellement en Scitopole Orientale.

J'esperais que tu repondrais comme ca..
Hatons nous a present, partons pour le Scitopole !

Sur ses parôles, Ranaghar chevaucha sa monture, immité par ses deux generaux restant, puis se mit en route vers le bastion de la Garde Celeste d Brasamical..

Cette nuit la lune était pleine, les loups-garous devaient certainement être de sortie ainsi que de nombreux vampires, la nuit idéale pour chasser. Adalemos arriva seul sur la grand place, c’était pour lui la première fois qu’il se rendait en ville. Mendiants, rats et autres animaux errants s’y trouvaient, ainsi que plusieurs marchands. Les odeurs nauséabondes des égouts se mélangeaient au parfum des dames riches qui se promenaient.

*C’est donc à cela que ressemble la ville impériale. Je pense que je devrais me faire le plus discret possible, je m’amuserais plus tard. Tiens une taverne, justement je commençais à avoir une de ses soifs.*

A se moment là, un groupe de femme passa devant lui, l’une d’elle le regarda, il s’agissait d’une jeune femme belle et innocente, qui ne connaissait encore rien à la vie, comme la plupart de ses victimes. La jeune femme paraissait intéressée, elle ne le cachait point... Le regard aguicheur, elle semblait totalement ignorer ce qu'Adalemos avait en tête...

*Si ma raison ne m’empêchait pas de faire ce que j’ai envie de faire, là maintenant, je pense que je me ferais un plaisir de la déguster.*

Adalemos continua à avancer vers la taverne.

*Bon j’entre, je ne connais personne donc ça ne devrait pas être difficile de rester discret.*

Sortant de la taverne, la Comtesse Satania remit sa cape et regarda la Lune. Evidemment elle ne savait où aller, mais une chose était certaine : la personne qui se trouvait dans la taverne ne pouvait pas être étrangère à la Vampire.

Il est dommage, cela est vrai... Cet inconnu avait l'air sympatique...

Entendant un bruit, Satania se retourna brusquement. Rien. Fermant les yeux, elle renifla l'air et sentit une présence. Cherchant dans son esprit, elle essaya de se remémorer où elle avait vu cette personne et senti cette odeur. Elle chercha encore lorsque...

- Dyranite !

Elle regarda autour d'elle, ses yeux perçants l'obscurité, mais elle ne vit rien. Humant à nouveau l'air, elle sentit qu'il était toujours là. Avisant un bâtiment non loin, elle monta habillement dessus lorsque la porte de la taverne s'ouvrit à nouveau, et vit le disciple de Polokyor. Elle s'approcha de lui et lui demanda, agacée :

- Pourquoi me suis-tu ?

Adalemos se retrouvait maintenant sur la grande place, il cherchait parmi les personnes se trouvant sur la grande place mais ne vit pas Satania. Il se demanda où la Comtesse avait bien pu passer.

*Je crois que c’est fichu je ne la retrouverai pas, tant pis peut-être la reverrais-je une autre fois.*

Désespéré, il se dirigea lentement vers la fontaine, il regarda quelque temps dans l’eau le reflet de la lune, et s’assit sur le rebord de celle-ci. Adalemos observa ce qui se passait autour de lui. Il pouvait voir un homme qui essayait de porter son ivrogne d’ami, un couple s’embrasser sur l’un des bancs de la grande place, ainsi que des animaux errants, mangeant les déchets que le cuisinier de la taverne jetait dehors.

N'obéissant pas, la Vampire resta debout et regarda l'Elfe Noir avec méprit. Elle n'avait pas rêvé, il l'avait menacé d'une arme. Elle l'observa un moment et lâcha dans un murmure :

- Il est hors de question que je te laisse "m'accompagner", ni que je te laisse me suivre. Si tu ne rentre pas en Naxos, c'est à tes risques et périls, je n'aime pas être suivie. Puis, s'apprêtant à le laisser : Si Polokyor a quelque chose à me dire, qu'il vienne me le dire en face.

Descendant du toit, elle aperçut une silhouette familière près de la fontaine. Remettant sa capuche sur la tête, elle s'avança à pas de loup du Comte. Elle s'approcha de lui et chuchota à son oreille :

- Comme on se retrouve... Elle sourit et continua : Navrée, je n'aime pas la foule... Elle se redressa et se tint droite à ses côtés.

- Ho c’est vous, je ne vous ai pas vu arriver, je n’aurais pas cru vous revoir de si tôt. Moi non plus je n’aime pas trop la foule, je préfère rester dehors au calme, à respirer le bon air frais de la nuit. Nous ne sommes pas très bien installés ici, que diriez vous d’aller à un autre endroit, j’ai entendu qu’il y avait un lac pas loin d’ici. Nous pourrions nous y arrêter quelques temps.

Adalemos n’était pas sûr qu’elle accepte, mais l’espérait car il avait envie de se retirer du bruit de la ville. Le Comte se leva et proposa donc son bras à Satania.

Souriant, elle accepta la galanterie d'Adalemos et commença à marcher à ses côtés. Le visage caché par l'ombre de sa cape, elle voulu tout de même s'expliquer :

- Je ne suis pas la bienvenue ici et, je le crains, si l'on me découvre je devrais m'enfuir...

La nuit était vraiment belle, la pleine Lune et les étoiles resplendissaient dans l'obscurité, et pas un nuage ne venait gâcher ce merveilleux tableau qu'avaient peint les dieux. Ayant l'envie de profiter de sa soirée, la Comtesse engagea la conversation :

- Comme cela, cette ville vous plait? Il est vrai quelle est agréable... Pour quelqu'un qui n'est pas pourchassé par les Gardes, évidemment... Mais les Jardins et le lac vallent vraiment de détour...

Disant cela, elle aperçu un Garde en armure sortant d'une ruelle. Elle baissa la tête et ne s'arrêta pas. Elle sentit ses yeux se poser sur elle, mais il ne dit rien et cela était l'essentiel. Lorsqu'il fut assez loin, elle releva la tête et jeta un regard à Adalemos : il contemplait le lac. Ils étaient déjà arrivés...

Cette fuite téléportée n'avait pas une once d'honneur.
Entre le Brasamical qui préferait honorer son alliance impie avec l'Ordre de l'Ombre et se tailler un royaume au fil de l'épée plutôt que de protéger les autres peuples de Kalamaï et les protecteurs impériaux fuyant la peur au ventre... Ceci n'augurait rien de bon, et il n'y avait aucun bord qui fut exempt d'impureté.
Arianthe croyait que c'étaient l'orgueil et la haine qui déchiraient le coeur des seigneurs de Kalamaï, mais a présent il était clair que derrière ces vices, il y avait la peur. Une peur irrationnelle et inavouable, forçant à fuir devant responsabilités et actes difficiles!

Les larmes aux yeux, sachant que ses troupes étaient au coeur de la souffrance, Arianthe tentait de comprendre, visiblement choquée par l'issue de cette croisade : tant des morts auxquelles on a oté tout sens par un simple sort de téléportation comme les guildes de magie en proposent aux voyageurs les plus fortunés contre quelques milliers de courrones...

"Oui, seigneur... Je vous accompagne..."

Suivre les ordres, réfléchir plus tard.
Farael devait être sauvé, mais dans un tel monde, son âme encore pure serait elle aussi corrompue.
Arianthe se mit à sourire, son visage s'illumina d'un optimisme communicatif, simple masquant parfaitement ses émotions...

"Je vous ouvre la voie, Monseigneur, mais je sais que Farael est une force de la nature : une telle chute ne saurait entamer une constitution si robuste"
"Allez, machands, place! PLACE!"

Pour la Dame vêtue de blanc et d'or menant la marche avec une fermeté et une fougue visiblement remplies d'espoir, tout était brisé, perdu... Seul restait le devoir.

Arrivant sur la Grande Place, la vue des grands seigneurs de Kalamai ainsi regroupés fit sursauter Regit. Evidemment, en étant un traître ... Mais il n'avait rien fait et donc, pourquoi l'emprisonner ?

Non pas que les seigneurs de la Lance impériale me faisaient peur mais je n'avais aucunes raisons d'aller voir des ennemis que je pillais de temps en temps pour la forme de mes troupes et pour entretenir les richesses...
Je croyais que ces seigneurs étaient loin d'ici pour une sortes de croisades...
Tiens ... un passant ...

- Hey ! Peux-tu me renseigner sur ce qu'il se passe ici ?!
- Désolé Monseigneur, mais je ne sais ce qu'il se passe, ils sont apparus il y a peu avec des bléssés, il y a dû y avoir quelque chose de très grave ...
- Je vous remercie gentilhomme.

Le moment serait-il donc venu ? ...

Une jeune femme un peu perdu arriva sur cette place. Toutes cette agitation lui donnai encore plus mal au crâne.

Elle observa tous les seigneurs qui se trouvais prés d'elle tout en gardant sa main sur sa dague... "On ne sais jamais se dit-elle aprés tout je ne suis qu'une intruse ici..."

Elle s'assit, garda sa capuche sur sa tête et se donna un peu de repos aprés cette longue marche.