La Grande Place

Perdu dans ses pensées, une stratégie nouvelle en tête Regit finit par se rendre compte que les seigneurs étaient partis. Regardant partout, il fut forcé de remarquer un corps de jeune femme nouveaux à la capitale ou du moin que lui même ne connaissait pas mais à force de se balader sans cesse à la capitale, endroit dans lequel il reste plus que dans son propre royaume, l'on apprend à connaître les habitants et à reperer ceux qui ne le sont pas.

Je marchais donc en direction de cette personne d'allure peu riche, en tout cas pas grand seigneur, mes ailes rouges sang moitié déployées, mon chapeau cachant mes yeux et m'assit à côté.

- Bien le bonjour Ma dame, j'ai l'impression que vous êtes quelque peu perdue dans cette bien grande ville... Je suis Paladin et si je peux vous aider en quoi que ce soit, demandais le moi, Il est du devoir du Paladin d'aider les autres et non uniquement combattre les créatures malfaisantes ...

Ce n'est qu'avec un grand sourire que je lui proposais mes services bien qu'elle était incapable de me regarder dans les yeux à cause de mon chapeau. Et moi non plus d'ailleurs, à cause de sa capuche ... et surtout de mon chapeau également ...

Il n'y a pas bien grande différence entre Paladin et Prêtre, l'un est juste plus accès sur le combats que l'autre mais en fin de compte aider est leur principale qualité ...

Le regard changea, le vent tourna et les larmes des Dieux m'assomaient en me percutant ...

Je regardais le guérisseur pendant un moment, ne sachant que penser mais pourtant enfermé dans mon esprit ...
Je ne pus voir le temps pourtant beau et ne pus sentir les rayon me caresser une partie de la face...

- Mon seigneur ! Ecoutez moi. Si vous voulez le revoir c'est le moment ...
- Je l'ai assez vu dans cet Etat ...

Je parti vagabonder dans les rues les moins fréquentées, je ne suis plus du genre à tuer tout les Bandits que les quartiers mal-famés pouvaient m'offrir mais, si un me provoque, il y laisserait surement plus que la vie ...

Affligé, tourmenté, désespéré, le risque est toujours plus grand ...

Elle n'eut le temps de repondre au paladin qui parti promptement.

Elle resta là assise enleva enfin sa capuche et joua avec sa dague toujours perdue dans ses pensées.

C’est durant l’aube, à l’heure où les hommes se réveillent et où les vampires entament leur sommeil, que certains disent avoir vu une fée, survolant les murailles colossales qui bordent entièrement la cité impériale.

Ainsi il était revenu, après un long temps d’absence, interminable à ses yeux …

La sortie de sa demeure située en forêt mésologienne lui avait offert un meilleur contact avec le soleil, rares sont les rayons qui perçaient la dense forêt où il résidait, rendant son teint de peau un peu plus foncé.
Il revenait avec les mêmes sentiments qu’a son départ, non sans un petit sentiment de doute et d’inquiétude, recouvert par sa bonne humeur naturelle.

En l’observant plus distinctement, on pouvait remarquer que les traits de son visage n’avait que peu changé, il était toujours facile d’y lire une certaine détermination …

Seul la fatigue prolongée influencée réellement son visage, lui donnant de petits yeux, et procurant une petite inattention passagère.
Il manquait cruellement de sommeil, mais en aucun cas il ne voulait s’assoupir maintenant.

A bout de souffle, et souhaitant s’économiser, il se posa, continuant son chemin à pied.
Il semblait chercher quelqu’un …

… ~ Sanya ~ …

Ce prénom résonnait dans sa tête, revenant sans arrêt, tel un poisson dans son bocal.
Combien de temps ne l’avait-il pas vu ? Trop longtemps à ses yeux, mais il n’avait cessé d’avoir une pensée pour elle …

Il entreprit ses recherches par le lac, endroit le plus proche, mais aussi pour une certaine raison qu’il ne pouvait s’expliquer.
Probablement que les souvenirs lui reviendront là bas.
Il se mit donc en route, péniblement, la fatigue ne cessait plus de l’étouffer.
Il devait sommeiller au plus vite.
Si seulement il pouvait la revoir, avant de s’endormir …
Il espérait qu’elle ne l’eut pas oublié, et, à cette pensée, son cœur se serra, entraînant un léger frisson.

Les pensées bien remplies, il se mit en marche, traînant les pieds, à raz le sol …

quelques heures s'ecoulérent et la jeune femme se rendit compte que beaucoup de citadins la regardait car elle était un peu assise au milieu de la place toujours entrain de joué avec sa dague. Elle se leva jeta un regard assassin à tous ces badauds remis sa capuche et pris la direction de la taverne histoire de se changer les idées.

Les membres endoloris, Sanya se relevait lentement de son brutal atterissage. On aurait davantage dit un écrasement, tant elle n'avait contrôlé sa vitesse.

S'accordant quelques secondes pour reprendre son souffle, remarqua les visages ahuris des quelques marchands assez matinaux pour l'avoir vu arriver. Certains se moquaient, d'autres se demandait simplement le pourquoi de la chose.

S'étant relevée, Sanya se désinteressa d'eux pour poursuivre sa route.

Le ciel était gris, annociateur de mauvais temps pour la journée. N'en ayant cure, la prêtresse, ne connaisant pas les lieux affectionnés par celui qu'elle cherchait, revint sur ses pas pour questionner les marchants du coin. Outre les commentaires qu'elle reçut sur sa "façon de voler un peu particulière", elle apprit qu'une fée correspondant à la description qu'elle leur avait donnée avait été apperçut il y a quelques jours à peine; elle aurait quitté la ville sitôt arrivé pour se diriger vers le lac.

Or, Sanya en était sûr, il n'y était plus. Il serait retourné dans son royaume? Comment le retrouver alors?
Devant le cul-de-sac dans lequel elle se retrouvait, elle ne pu réprimer ses émotions plus longtemps; désespoir et regret se succédèrent avec anxiété et angoisse durant de longues minutes, au bout duquel elle mit un frein à son inquiétude vis-à-vis d'une question qui prenait trop de place à son goût dans sa tête...

Tentant de raisonner, elle se dit que si Geoffrey n'avait réapparu depuis, il avait probablement quitté la ville. Si c'était le cas, il se trouvait sûrement assez loin maintenant.
Elle ne pouvait entreprendre quelques voyages que ce soit avant d'avoir réccupéré. Elle avait besoin de repas chaud et d'un repos. Reprenant de vieilles habitudes, elle tenta de se diriger vers le Grand Café. À peine eût-elle fait un pas qu'elle trébuchait et tombait à nouveau. Sa tête tournait, elle était prise de haut-le-coeur... La fatigue était accumulée depuis trop de temps. Le corps ne suivait plus.

Rageant de ne pouvoir tout simplement se rendre à destination, elle chercha des yeux un endroit propice au repos plus près que le Grand Café. Mis à part la maison des guérisseurs dont elle se trouvait pratiquement en face, il n'y avait rien.

Ne pensant pas avoir besoin de soins mais désirant à tout prix que sa tête arrête de tourner, elle entreprit une nouvelle tentative pour se relever. Le résultat, bien que peu convainquant, la porta jusqu'à la porte, d'ou elle n'eut plus besoin de faire d'effort, des personnes en uniformes la prenant en charge. Elle devait passer pour une malade avec ses traits tirée et l'incertitude de son pas.

Muün perdit de vue la dame et décida que ce n'était qu'une halucination.

Ils étaient désormais sur la grande place, au centre de la cité impériale, car c’était un passage obligé si l’on souhaitait rejoindre Mésologion depuis la maison des guérisseurs.
La douleur de ses blessures précédentes étaient révélées par le peu de marche qu’ils avaient jusque là parcouru.
Il se demandait bien comment allait-il pouvoir endurer un si long voyage.

A son plus grand bonheur, il vit une vieille connaissance à lui sur la place, un sorcier qu’il connaissait depuis la fin de sa formation arcanique.
Connaissant les pouvoirs immesurés de ce sorcier, mais aussi sa pauvreté due à son goût pour les jeux d’argent ainsi que sa légendaire malchance, il l’aborda non sans une idée derrière la tête.
Il demanda à sa dulcinée d’attendre un peu plus loin durant leur discussion, lui laissant également un baiser en bouche avant de rejoindre le ruiné.
Après avoir discuté de tout et rien, il engagea la conversation sur un sujet précis.
Il lui demanda s’il pouvait bénéficier de l’un de ses services, service dont il était le maître en la matière, en échange d’une dizaine de piécettes d’or sonnantes et retentissantes.

Le sorcier, non sans une certaine irritation avait accepté, faire payer un service à un ami, il en avait quelque peu honte, mais il était tellement dans le besoin …

Geoffrey revint chercher sa belle, un sourire de satisfaction aux lèvres, lèvres qui bientôt n’appartiendraient plus qu’à elle.
Il prit sa belle dans ses bras, puis fit un signe de tête au démuni.
Après quoi, celui-ci porta sa concentration au maximum, puis, libérant son énergie sur les deux amoureux, les expédia dans la province où le sorcier avait également vécu de nombreuses années, cette dernière étant la plus favorable aux magicien en tout genre.

Ils se trouvaient maintenant désormais dans les vastes plaines de Mésologion, non loin de la maison de celui qui avait quémandé cette téléportation.

L'inconnu s'avança jusqu'à être à peine visible aux yeux du jeune chevalier, il ne voulait pas être reconnu.. trop dangeureux..

Je vais être rapide et conscis, je ne veux surtout pas avoir d'ennuis.. d'ennuis avec les.. mm.. Gardes..

Il était extremement anxieux, le coeur battant.. Il tremblait de tout ses membres, n sachant exactement ce qui pourrai bien lui arriver si jamais quelqu'un apprennais qu'il avait dévoilé à un parfait inconnu ce qu'il se tramait ici même..

Ne.. Ne restez pas là, c'est une vraie prison.. vous ne pouvez comprendre.. sortez immédiatement avant que l'Empeureur ne change d'avis ! vite ! Sinon la folie s'abattra sur vous comme nous tous !

Il perdit le contrôle de son corp, subissant spasmes sur spasmes, criant à l'agonie, puis il se retourna et repartit en courant dans l'ombre..

Arkannsis, après de longues journées de route, en partence de Naxos arriva enfin sur la dite ville impérial, Bien des choses avaient changé en ces lieux depuis sa dernière visite. La ville était plus peuplés, plus bondés, plus active également. Un nouveau jour c'était levé pour elle. Il ne regrettait décidément pas son retour ainsi que la nouvelle organisation de la cité.

Ainsi il se promena jetant un coup d'oeil furtif a quelques stands, l'un vendant des fruits, l'autre des armes. Il prena plus de temps devant les marchands forgeurs que devant les agriculteurs bien entendus, son goûts de la lame affilé ne faisait que l'attiré.

Néamoin il remarqua tout de même une femme assise, seule sur son banc. Ces longs cheveux bruns l'intéressant. Comment une guerrière pouvait-elle réussir à combattre avec tout cet encombrement. Mais était-elle une guerrière?

Il se rendit à elle dans l'intention d'en savoir un peu plus.

-Bonjour cher dame,
Je suis Arkannsis, et vous ?

Arkannsis, heureux de pouvoir enfin discuter avec quelqu'un s'assit volontier au côté de la dite dénommée, Keisha.

-C'est un très jolie prénom que vous avez, s'empressa de souligner l'infernal.

Bien que son apparence pouvait parraître repoussante, il était satisfait de l'attitude de la demoiselle et engaga donc la conversation.

Et bien avant tout, je viens de Naxos, j'avais quelques amis à revoir, il y a si longtemps que je ne suis pas revenu en Kalamaï que même cette cité ne m'avait apparut si extraordinaire. Aujourd'hui, j'ai peine à la reconnaître. Néanmoins, comme je vous l'ai dit, avant de venir ici je devais voir un ami, d'ailleurs devenu Palatin de la province de Naxos, depuis le temps que ce poste lui donnait l'eau à la bouche, maintenant il est en tête du règne de la province et pour le moment, le travail qu'il fait est remarquable. Enfin bref, je ne m'engagerai pas en politique, un petit clin d'oeil se dessine sous les traits démoniaque de l'infernal. Mais au départ, cela fait 7 ans que je chasse les dragons des contrés sombres du nord, et je me suis dit qu'il était temps de prendre un petit peu de vacance, alors me voilà ici après de nombreuses semaines de vole dans les hivers rigoureux. Je dois avouer que la chaleur m'est pratiquement rendu méconnaissable.

Mais dite moi, vous, d'oû venez vous, vous sembliez plutôt pensive à mon arrivé, si cela ne relève pas de l'indiscretion bien entendu.

Arkannsis s'installa plus confortablement, ayant oublié avec le temps, l'encombrance de ses ailes noirs et larges.

Arkannsis n'eut même pas le temps d'entendre la réponse de Keisha qu'un garde arriva vers-lui, lui tendit une feuille sous lequel se trouvait l'insigne de la guilde des combattants...

cette dernière l'invitait à une expédition au nord. Il allait donc enfin pouvoir montrer ce qu'il savait faire aux autres membres de la guilde, et à sirias.

Veuillez m'excuser cher Keisha, j'espère vous revoir bientôt, malheureusement, on me demande en d'autre lieu.

sur ce il partit, après avoir offert 1 pièce d'or au garde.

Gaur vagabondait de son pas lourd à travers les ruelles pavées du centre-ville, ne prêtant qu'une attention distraite aux plaintes des passants quand au fait qu'il prenait à lui seul la largeur d'une charrette. L'espoir de se divertir réduit en fumée, comme la taverne devant laquelle il s'était arrêté. Gaur lâcha un juron qui n'échappa pas à la vieille dame outrée qui le dépassait de sa démarche claudicante.

Se dirigeant désormais vers le côté sud de la place centrale, visiblement le moins fréquenté, Gaur se laissa tomber sur un banc en pierre ouvragé dans un grand fracas de ferraille, une ou deux rayures de plus sur cette œuvre architecturale, ça passerait inaperçu...

Les passants jetaient une fois sur deux un regard dubitatif à l'immense masse de ferraille avachie sur le banc, il était vrai que les préjugés, en plus de l'apparence peu sociable de la créature, ne prêtaient pas à la camaraderie, certains enfants le montraient même du doigt en constatant la "grosseutée de la statue sur le banc là-bas".

Gaur voulut ôter le lourd heaume qui lui couvrait le visage mais à quoi bon ? La lumière du soleil avait juré sa perte et à la seul vue de son visage mutilé bon nombre de civils s'enfuiraient en alertant les environs du retour des Shars ou autres.

Définitivement seul, condamné par les apparences à le rester...

_"Boarf..." Grommela Gaur sous les deux pouces d'acier qui masquaient la totalité de son corps.
Au moins ses hommes lui étaient fidèles, prêts à mourir pour une créature dont ils ne connaissaient même pas la nature, seulement l’esprit, mais c’était déjà ça.